C1 APP EN EPS - Notes de cours 1 PDF

Title C1 APP EN EPS - Notes de cours 1
Author Léa Mentec
Course Sciences de l'éducation
Institution Université de Brest
Pages 7
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Summary

Cours de Kermarrec, objectif du cours en vu de la préparation à l'écrit 1...


Description

Chapitre 1 Compétence et acquisition en EPS Les acquisitions visées en EPS : compétences, capacités, connaissances en mémoire à long terme La compétence peur se définir comme une articulation de ressources (Jonnaert 2005) ou plus précisément une articulation entre des connaissances et des habiletés (Buche, Kermarrec et al 2004). Les processus d’apprentissage en EPS : le rôle des stratégies d’app et de la mémoire de travail 1) le système mnémonique (ou STI) ; (psychologie cognitive 1980) Le modèle des mémoires et la métaphore de l’ordinateur ou de la commode. -

modularité …une architecture sous forme de mémoires (structures) traitement (processus ou mécanisme)

Ex : le modèle cognitivisme du traitement de l’information -

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La mémoire à long terme (MLT) : Cette mémoire ne comporte aucune limite de capacité en temps et en quantité (Rossi, 2005). Si on fait entrer une info de manière active dans la mémoire il est plus facile de la récupérer. Il faut stimuler la mémoire La MS (mémoire sensitive), MCT, MT : des mémoires transitoires et de capacités limitées. La MS à une capacité de 1sec (registre auditif, visuel, olfactif, tactile et gustatif), La MCT => 7 infos retenues pendant environ 20 sec (ex : permettent de retenir un numéro de téléphone).

Ne comporte aucune limite de capacité

2) des mémoire Ici des

Mémoire de capaci

sitoire imitées

capacités perceptives et motrices en en long terme (MLT) procédurale. programmes sont stockés.

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La mémoire procédurale : programmes pour agir, englobe les savoirs faire. Cette mémoire fonctionne avec un moteur => LA RÉPETITION. Il faut environ 100 répétitions pour une habileté. Cette mémoire fonctionne avec association et consolidation. On y trouve des habiletés perceptives et motrices (topocinèses, morphocinèses).

3) des connaissances en mémoire déclarative et sémantique Exprimée par le langage, la mémoire déclarative nous permet de mémoriser des faits. Elle est sensible au lieu et moment. La juxtaposition de faits, fait appel à la mémoire épisodique (fait partie de la mémoire déclarative). Je peux tirer de ces faits une leçon (ex : en volley face à une joueuse gauchère je risque de me faire contrer). La mémoire sémantique (qui fait aussi partie de la mémoire déclarative) stocke les informations stables qualifiées de règles ou connaissance : > Des connaissances déclaratives : porte sur des propriétés générales d’objet ou de phénomènes. > Des connaissances procédurales sont utiles pour orienter son action (règles d’action) ou son activité cognitive et affective (règles de gestion ou stratégies cognitives, Richard, 1990). > Des Metaconnaissances (connaissance de soi) : plus ou moins générale et plus ou moins utiles sur soi, sur ses propres compétences, sur ses propres stratégies.

Problématique de l’organisation des expériences pour favoriser la construction de compétences (pédagogie transmissives vs active).

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Pour apprendre il faut savoir oublier. L’enseignant doit proposer des expériences variées. Dans la mémoire sémantique il y a aussi la mémoire lexical. 4) le rôle de la mémoire de travail MLT (mémoire à long terme) : processus d’apprentissage automatique, aussi dit implicite qui procède par association. Quand deux informations sont présentées en même temps le cerveau a tendance à les associer. Cette association peut être consolidée/renforcée, c’est le cas par exemple quand ces deux informations sont associées à un résultat positif. Ex : je lance une balle, on l’attrape a deux main, on va associer trajectoire de balle et mouvement des mains. Quand deux informations sont associées et conduisent à une erreur cette association va être inhibée par le cerveau. Quand on associe deux neurones l’information circule plus rapidement. En conséquence cette association se traduit par une augmentation de la vitesse de réaction au fur et a mesure des répétitions. Plus je répète plus la réaction au signal est rapide on appelle ça l’effet d’amorçage Apprendre = bien encoder l’information pour favoriser sa récupération En clair : Apprentissage implicite/ automatique  procède par association et consolidation de ces associations Cet apprentissage implicite peut être amélioré. L’apprentissage volontaire ou délibéré permettrait d’apprendre plus vite. La mémoire de travail est un système qui permet d’optimiser le traitement des informations. Cette mémoire se situe dans le lobe frontal. Baddeley est le fondateur de cette mémoire de travail qui pour lui est un outil qui optimise le traitement des informations (Baddeley, 1986) La mémoire de travail, utilise trois outils découvert par Baddeley. 1e outil : AC administrateur central qui est le générateur de l’attention. On sait que l’attention peut être orientée en interne (on cherche dans nos souvenirs) ou en externe (ce que le professeur a dit). L’attention aussi être orienté en fonction de sont focus qui est large (notre attention est porté sur tous mes camarade en hand) ou étroit (on fixe sont attention sur un point).

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2e outil : BP boucle phonologique, outil responsable de l’encodage verbal des informations (permet de mémoriser des mots) 3e outil : CVS calpin visio spatial est outil qui permet de travailler l’info visuelle et spatial, plus précisément il nous permet de mémoriser des formes et des configuration (ex : la position de pions sur un échiquier ou un damier) 4e outil : MCM mémoire de configuration de mouvement. Outil qui permet de traiter les informations kinesthésiques et statesthésiques (permet de se concentrer) On a tendance a utiliser ses outils de manière préférentiel ce qui conduit a des modèle d’apprentissage.

Illustration en sport : le contrôle d’un mouvement complexe Expérience de Woodin & Heil en 1996. Comment des rameurs contrôlent leur mouvement pour être efficace ? Plusieurs phases du mouvement, une phase aérienne et une phase aquatique. Les rameurs vont devoir faire une double tache. Un premier groupe devra mémoriser les positions de pions sur un échiquier tout en ramant en ligne droite. Le deuxième groupe doit mémoriser des figurines avec des postures gymniques tout en ramant. L’attention à la qualité du mouvement contrôle Smith & Pendleton 1989, font l’hypothèse que si les rameurs utiliser leur MT pour enregistrer ces informations (tâche interférente) alors cette MT n’est plus disponible pour ramer ils sont moins concentré sur la rame. Les résultats montrent qu’on perd de l’efficacité mais pas de la même manière pour les deux groupes. Pour le 1e gr seule la phase aérienne est perturbée. Pour le deuxième groupe c’est la phase aquatique qui est pertubée. En peut en conclure que pour contrôle le mouvement en sport en utilise bien la MT pour faire le mouvement mais montre aussi qu’on n’utilise pas les mêmes outils de la MT en fonction du type d’habileté motrice. Les habiletés télécinétiques permettent de projeter son corps dans l’espace ou d’attraper qqch. Ces habiletés mobilisent un autre outil qui est le calpin visio spatial. On stimule la mémoire qui permet de travailler le mouvement que l’on fait. Il faut structurer l’espace afin de situer le corps et la cible dans l’espace (ex terrain marque en spot-co). Cette aménagement de l’espace sert a facilité l’outil qu’est le calpin visio capital.

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5) Les stratégies d’apprentissage (des connaissances particulières kermarrec, 2004) Les stratégies d’apprentissage se définissent comme les connaissances qu’on utilise pour apprendre. On se situe à l’interface entre les structures cognitives et le comportement humain. On peut observer les stratégies (ensemble de processus organiser volontairement par l’élève pour apprendre). On parle de deux types de stratégie d’apprentissage : en surface et en profondeur

Des études montrent que les stratégies en profondeur permettent de mieux apprendre. Plus on avance dans les études plus cela ressort.

Le modèle C.I.R : 3 types de stratégie d’apprentissage

3 types de stratégies d’apprentissage mis en évidence par Kermarrec et al en 2004,2006 et 2007 lors d’études faites avec des élèves en utilisant deux méthodes : -

qualitative par entretien quantitative par questionnaire

Résultats : ceux qui obtiennent les meilleures notes sont ceux qui répète et donc le 1e profil. Le 2e profil correspond à des élèves souvent fort en math  enseigner, c’est optimiser l’apprentissage = solliciter les différents outils de la mémoire de travail (processus) > Les élèves qui utilisent des stratégie en profondeur et écoute bien le prof, utilisent la BP (boucle phonologique) pour mémoriser et encoder l’action. Ils mémorisent les critères de réalisation et peuvent les réutiliser. Ce sont des élèves qui intègrent les connaissances. Permet d’intégrer la connaissance procédurale et déclarative. Pour aider ses élèves on peut leur donner des outils (d’auto-évaluation par exemple). > Les élèves qui cherche à imager et a imiter utilisent principalement le CVS calpin visio-spacial. Pour les aider il faut mettre des sensations sur des positions et faire des bonnes démonstrations, mettre des mots sur les sensations. > Les élèves qui utilise la répétition (qu’on pourrait associer à des stratégie de surface mais pas que). L’attention oriente vers des points dans l’environnement. Ils utilisent des habiletés motrices télécinétiques. On peut pour les aider on peut utiliser des répétitions dans un milieu structuré pour sollicité le CVS. => Apprentissage implicite. 6) la compétence en EPS Définition : La compétence se caractérise par un pouvoir d’agir, permettant d’être efficace dans un ensemble de situations, au sein d’un domaine de référence (Buche, Querrec, Chevallier & Kermarrec 2004).

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Cette compétence se manifeste par une performance élevée. Je peux être compétant mais à un moment donné ne pas réussir à être performant. En effet, la performance peut varier mais la compétence est stable. Etre compétant serait donc être performant de manière stable. La compétence constitue un débat ce n’est pas une notion stable. Compétence et acquisitions attendues : La compétence = une articulation de connaissances et d’habiletés, efficace et adaptable au sein d’un domaine. Selon les contenus, les processus de mémorisation diffèrent, ainsi que les conditions favorables à l’apprentissage : répétition VS signification. 7 l’organisation de l’apprentissage Pour penser l’enseignement de compétences, deux grandes conceptions de l’apprentissage…

Cognitivisme : Il faut comprendre pour apprendre (fondateur = Anderson). Par exemple pour faire un nœud de huit, je sais comment le faire je vais donc associer mes connaissances pour automatiser. On va vers des pédagogies transmissives, prescriptives. On utilise d’abord la mémoire déclarative pour enfin avoir des connaissances procédurales. Constructivisme : Il s’agit d’abord de faire de manière implicite. Progressivement j’adapte ce savoir faire à mes connaissances. C’est l’inverse du cognitivisme. On part du procédurale pour allée vers le déclaratif. On va vers des pédagogies actives, par expérimentions, par essai erreur. Ce que vous devez avoir compris 1. Les apprentissages (produits ou effets) : Des COMPETENCES, des connaissances et des capacités (habiletés), nécessitant des contenus variés au sein de différentes mémoires (MLT-P et MLT-D) 2. L’apprentissage (processus ou activité) : A. Apprentissage incident < apprentissage délibéré avec effort volontaire (lee, 1994) => strétégies d’apprentissage (CIR) et attention (MT) B. Apprentissage implicite (associations non conscientes avec répétitions)… VS apprentissage explicite (avec prise de conscience, raisonnement et verbalisation) … et connaissances en MMLT-D 3. L’importance de l’organisation de l’apprentissage (dispositif) : Entre cognitivisme et constructivisme, comment choisir en EPS ? Transition et problématique

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les compétences dans le domaine des APSA sont fortement dépendantes des contraintes (règles, matériel,…) qui pèsent sur les pratiquants. On peut distinguer les compétences en fonction de l’incertitude du milieu (nécessite ou non de faire des choix), de la pression temporelle est plus ou moins forte (nécessité de faire des choix très rapides), et de la complexité motrice des actions à mettre en œuvre. L’enseignant d’EPS doit concevoir des dispositifs d’apprentissage en fonction des compétences et des acquisitions visées, en privilégiant certains processus d’apprentissage.

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