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Résumé situation agricole en Iran : 2/3 de terres aride, donc difficulté de production. Démarche de parcellisation, le partage des ressources financières et humaines devait aider ces paysans qui accèdent à la propriété. Volonté de ces réformes de sortir du système féodal dans lequel les paysans sont des métayers et n’ont pas d’autonomie financière ni de production. Donc démarche coopérative va dans ce sens. Doc 5 :

Les changements intervenus suite à la réforme agraire sont les suivants, les grands exploitants qui disposaient de plus de la moitié des terres, le nombre d’exploitant a baissé. Contrairement aux objectifs annoncés, les paysans et exploitants moyens (2 à 10 hectares de terres étaient sous représentés). Il y a donc eu une démarche de parcellisation, mais 2 hectares peuvent ne pas suffire pour une famille, par le simple fait qu’en 60/70 le taux de fécondité est de 6 enfants par femme. Donc phénomène entraine l’exode rural avec une vente des terres. L’agriculture iranienne réussit presque à atteindre l’autosuffisance avant la fin des années 60, les réformes agraires et la guerre. Lorsque les réformes ne sont pas fructueuses et que le mode d’autosuffisance n’est plus, remise en cause de l’état, avec en même temps l’apparition d’acteurs supranationaux qui proposent des solutions à ces pays. Ils proposent la privatisation et le retirement de l’état dans les secteurs de l’agriculteur. Donc il propose un modèle libérale, avec un encouragement du secteur privé pour prendre en main les choses. Contexte et condition climatique influe sur le peuplement, et notamment les niveaux de précipitions et les interfaces maritimes ou réseau hydrographique.

En 2000, mise en place de réforme pour revenir en partie aux principes de la gestion des terres avant les années 50/60, sous le contexte d’augmentation de la production agricole. On appel ceci les contres réformes car retour à l’ancienne situation agricole. Les contres réformes obligent les anciens paysans à revenir à un système proche du métayage. Les enjeux ruraux et agricoles sont à l’origine des grands changements politiques.

Terre et conflits La culture de l’opium en Afghanistan

Selon les nations unies, l’étendue de la culture du pavot en Afghanistan a atteint un niveau record en 2014 malgré toutes les politiques afghan depuis l’invasion du pays en 2011 consécutivement au 11 septembre. Le pays reste de loin le premier pourvoyeur mondial. 80% de la production de cette plante à l’échelle mondiale provient d’Afghanistan, permet de faire de la morphine (légal) mais aussi de l’héroïne. Les besoins des uns et des autres donnent lieu à un narcotrafic. En 2014, 224 000 hectares de pavot à opium ont été cultivés en Afghanistan. Le bureau des nations unies qui produit la donnée UNODC. Ce nombre d’hectares a triplé depuis 2002, donc seulement 1 an après l’invasion militaire pour faire tomber le régime taliban. Cette lutte contre la drogue est un échec de la communauté internationale. Volonté de ramener la paix et la sécurité. Source : geopium.org L’opium est une préparation psychotrope obtenue à partir du latex du pavot somnifère. Deux régions très connue, le triangle d’or (Laos, Birmanie et la Thaïlande) et le croissant d’or (l’Afghanistan Pakistan et Iran). Ce sont les parties du monde qui produisent la majorité de la production d’opium. Cette production n’est pas empirique et cette mise en place d’un réseau important de distribution d’opium. Il y a des routes spécifiques et des réseaux entre les nations. Il y a des pays de transit qui permettent de relier le marché européen. L’opium est originaire d’Europe et D’Asie mineure, culture entreprise et encouragé pour être commercialisé avec les empires coloniaux européens. La colonisation britannique et la guerre froide permettent de répandre cette plante. Les américains ont encouragé les combattants contre les communistes et ont encouragé la production d’opium pour financier la guerre contre les soviétiques. Dès le début du 20eme siècle, usage massif notamment dans les milieux aisés en Angleterre et puis dans les milieux ouvriers. Dépendance et demande croissante de l’Europe pour la consommation de l’Europe. Ces guerres consécutives en Afghanistan depuis 1979 ont contribués à l’augmentation de la production de l’opium. L’Afghanistan devient le premiers pays illicite mondial en 1991 avec 1980 tonnes produits annuels. L’explosion de la production chaque année avec 4580 annuels en 99. L’arrivée des talibans en 99 financé en grande partie par l’opium. Mais une fois au pouvoir il déclare l’interdiction formelle de culture de pavot. Ils ont provoqués la réduction la plus importante de l’histoire moderne de narcotrafic à l’échelle mondiale. Forte baisse en 1 année entre 2000 et 2001 avec une baisse de 90% des surfaces en culture De pavot et production baisse de 95%. L’intervention militaire des américains 1an plus tard avec la mise en place d’un gouvernement intérimaire et provisoire. 2 évènements historiques font augmenter le prix de l’opium, car chute brutal de la production de l’opium. Elles ont des effets sur le mécanisme de l’offre et la demande du marché de l’opium. On

passe de 30 dollars le kilo en 2001 à 300 dollars. En 1 année augmentation importante du prix de l’opium. Avec les attentats du 11 septembre, les agriculteurs commencent à craindre les représailles occidentales contre al qu’Aïda et ses bases en Afghanistan. Les agriculteurs ont donc précipités les ventes avant une éventuelle intervention militaire américaine. La conjugaison de l’effondrement de la production et la volonté d’écoulement rapide des stocks. Le mécanisme de nouvelle demande qui accepte l’augmentation des prix. Le nouveau gouvernement interdit de nouveau la culture d’opium, aide nombreuses des états unis pour éradiquer ces cultures de pavots. Président mis en place et un ancien réfugié afghan vivant aux USA. Dans un système politique corrompu, les compensations ont été détournées. Le rendement d’une culture de pavot est beaucoup plus rentable qu’une culture de blé, par la demande en eau déjà, car système d’irrigation des terres obligatoires. La hausse des prix et le fort rendement ont conduit à l’augmentation des revenus pour les agriculteurs d’opium de 1000 dollars en 2000 à 7000 dollars en 2001 ,16200 dollars à l’hectare en 2002. Nombreux facteurs à différentes échelles entraine ce processus, les conditions physiques locales, les guerres et les conflits mais aussi la modification des règles en vigueur conduit à ce résultat. Les zones tribales près du Pakistan admettent de forte présence de champ d’opium. Aridité et contraintes physiques : pays aux reliefs tourmentés avec des conditions climatiques difficiles, de longue période de sécheresse. Production de pavot était donc vitale. Les superficies irriguées ont diminués de moitié de 2000 à 2001. Déjà à cette période, malgré un pays stable ne correspondait qu’à 12% de la superficie totale du pays. Les surfaces arables ont déclinés de 80% tout au long des années 90, donc forme de sécheresse répété qui explique le maintien. La guerre contribue également énormément, l’Afghanistan détient le triste record du nombre de mine dans les terres à cause des guerres. La culture d’opium s’apparente donc à une solution malgré tout vitale et donc non négligeable pour le moment dans le pays. L’opium a permis à de nombreux afghan de survivre et de subvenir à leurs besoins. Il a nourrit une corruption permanente dans le pays. L’état n’est pas en mesure d’arrêter cette culture car il est dépendant. L’état est donc finalement assez consentant pour éviter des contestations très fortes. Les solutions seraient donc une chute des prix de l’opium avec un remplacement de ce narcotrafic. La deuxième solution serait une stabilité politique qui permettrait une mise en place d’autres cultures aux profits de l’opium. En attendant ces projets de développement, l’état ne prend pas le risque de diminuer trop rapidement la culture de l’opium qui correspond à 1/3 des revenues du pays. La culture d’opium est la conséquence de la crise afghane et non la cause. Les nations unies disent que lorsqu’un paysan a le choix entre l’illégalité et la légalité, il choisit la légalité. Tandis que lorsqu’il a le choix entre l’illégalité et la faim, il choisit la faim…...