Carnet de Lecture 1ère La princesse de Clèves PDF

Title Carnet de Lecture 1ère La princesse de Clèves
Course Français
Institution Lycée Général
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Summary

Ce document est un carnet de lecture destiné aux premières dans leur préparation pour le baccalauréat de Français. Il comprend tout ce qu'il y a d'important à savoir sur La Princesse de Clèves : des informations sur l'auteur, sur les personnages, les différents thèmes abordés, un résumé ainsi que de...


Description

La Princesse de Clèves 1) Auteure : Marie-Madeleine Pioche de La Vergne dit Madame de Lafayette (comtesse de Lafayette) est née en 1634 à Paris et décédée en 1693 dans la même ville. C’est une femme de lettres (écrivaine) appartenant au mouvement du classicisme. Elle est née dans une famille aisée de la petite noblesse parisienne d’un père écuyer du roi et d’une mère au service de la duchesse Rose-Madeleine d'Aiguillon. La Princesse de Clèves est paru en 1678 sous un auteur anonyme puis c’est en 1780 que le nom de Madame de Lafayette se rajouta à cette œuvre. Son roman est considéré comme le premier roman psychologique de la littérature française. L’auteure situe son action à la cour d’Henri II et des personnages historiques y sont décrits. 2) Personnages : - Madame de Chartres : Veuve, c’est la mère de Mademoiselle de Chartres. - Mademoiselle de Chartres : Épouse du prince de Clèves. - Le prince de Clèves : Époux de mademoiselle de Chartres. - Duc de Nemours : Fiancé à Élisabeth Ière d’Angleterre, il aime passionnément mademoiselle de Chartres. - Autres personnages : Diane de Poitiers, le duc d’Orléans, le duc de Guise, Marie Stuart, Catherine de Médicis. 3) Thèmes : - L’Histoire : La Princesse de Clèves est surtout un roman historique qui se passe à la cour des Valois, durant le XVIème siècle. L’auteur utilise des noms réels et connus de l’Histoire de France mais en y mêlant de la fiction. Par exemple, le prince de Clèves a réellement existé, mais il n’a par contre jamais été marié. - Les mœurs de la cour : Cette œuvre est aussi un tableau des mœurs de la cour. Son œuvre n’est non pas un roman, mais des mémoires. Dans une lettre écrite au chevalier de Lescheraine (datée du 13 avril 1678) elle déclare que c’est une « parfaite imitation du monde de la cour et de la manière dont on y vit ». Elle décrit donc le monde étouffant de la cour où tout le monde s’épie et cherche les derrières ragots afin de les faire circuler. On peut par exemple lire dans la première partie du roman cette critique de cette haute société : « L’ambition et la galanterie étaient l’âme de cette cour, et occupaient également hommes et femmes. Il y avait tant d’intérêts et tant de cabales différentes, et les dames y avaient tant de part que l’amour était toujours mêlé aux affaires et les affaires à l’amour. Personne n’était tranquille, ni indifférent ; on songeait à s’élever, à plaire, à servir ou à nuire ; on ne connaissait ni l’ennui, ni l’oisiveté, et on était toujours occupé des plaisirs ou des intrigues. » - La lutte des passions : Une femme de devoirs est en lutte avec ses propres passions. Doit-elle suivre ses sentiments amoureux, décrits avec précision, ou doit-elle écouter sa morale ? La princesse de Clèves vit un véritable déchirement entre regards, amour, aveux, etc. Le roman est donc un avertissement contre les dangers de l’amour-passion

qui doit être contrôlé par la raison. Le regard, l’amour, le désordre des passions et l’aveu surprenant représentent ce tourbillon amoureux. 4) Résumé : Mademoiselle de Chartres est une jeune fille élevée par sa mère selon une morale stricte et rigoureuse. À l’âge de 16 ans, elle fait sa première apparition au Louvre. Elle est alors demandée en mariage par le prince de Clèves, ébloui par sa beauté. Une fois mariée, la princesse de Clèves fait la connaissance du séducteur monsieur de Nemours. Ils tombent passionnément amoureux l’un de l’autre. Voulant lutter contre cette passion, la princesse décide de quitter la cour et de se réfugier dans sa maison de Coulommiers. Elle avoue alors à son mari qu’elle est amoureuse d’un autre, et que c’est pour cette raison qu’elle fuit la cour. Monsieur de Clèves enquête pour savoir qui est cet homme. Lorsqu’il découvre la vérité, il meurt de chagrin. Sa veuve, toujours follement éprise de monsieur de Nemours, renonce à vivre cette passion et se retire dans une maison religieuse. La Princesse de Clèves est découpé en 4 parties, comme si une histoire d’amour se découpe en 4 parties : ➢ Partie 1 : Le coup de foudre et l’émerveillement du prénommé « Grand Amour » ne dure qu’une courte partie malheureusement. L’on s’imagine des choses extraordinaires avec cette personne sans avoir pensé au contre coup de ce grand amour qu’on a à donner. ➢ Partie 2 : La maîtrise de ses sentiments est très compliquée mais l’on se doit de les exprimer malgré la peur du rejet pour nous enlever un poids lourd et se soulager. ➢ Partie 3 : La vérité fait mal, le rejet fait mal… On ne veut pas voir la vérité en face, à part dans nos pires cauchemars et encore… Cette vérité paraît impossible à encaisser mais elle est pourtant si pure et si franche qu’elle détruit. ➢ Partie 4 : Le dégoût et donc la solitude prend le dessus sur tout le reste et on sombre dans ce cercle vicieux qui, petit à petit, détruit des personnes comme la Princesse de Clèves qui finit par sombrer dans une solitude vertigineuse. 4) J’ai bien aimé ce roman car cette découpe de son roman en 4 parties et mon interprétation reflète d’une histoire personnelle réelle. C’est donc bon à voir que cela arrive à bien d’autres personnes et ces mêmes personnes ont toutes, ou du moins une grande partie, sombré dans une profonde solitude qui cause un abandon total à quelconque vie sociale.

Ajouts : Citations + passages : - « Jamais cour n'a eu tant de belles personnes et d'hommes admirablement bien faits ; et il semblait que la nature eût pris plaisir à placer ce qu'elle donne de plus beau dans les plus grandes princesses et les plus grands princes. ». Cela place le

cadre visuel, on peut s’imaginer la cour comme si celle-ci était réelle et se trouve devant nous : c’est le cadre spatio-temporel qui est présenté. - « Ce prince était un chef d’œuvre de la nature ; ce qu'il avait de moins admirable était d'être l'homme du monde le mieux fait et le plus beau ». La description pure et simple d’un amour qui rend aveugle, la description de la Princesse de Clèves donne tant de perfection qu’elle ne peut être vraie malheureusement. - « Je suis vaincue et surmontée par une inclination qui m’entraîne malgré moi : toutes mes résolutions sont inutiles. ». C’est le début de la chute amoureuse, de la vérité qui fait mal et qui blesse profondément et qui finit par faire sombrer....


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