Chap 6 – Bourdieu - Domination et violence symbolique PDF PDF

Title Chap 6 – Bourdieu - Domination et violence symbolique PDF
Author Océane Laillant
Course Introduction À La Sociologie
Institution Université du Littoral-Côte-d'Opale
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Chapitre 6 : Domination et violence symbolique – Bourdieu (1930-2002) Son travail pioche dans Marx (classes sociales) et Weber (légitimité) pour travailler sur la violence symbolique et la domination. B va un peu plus loin que Weber car il considère que cette légitimité rend naturels les rapports de classes. Elle fait comme si la domination était naturelle. Elle naturalise les rapports sociaux. Cette idée que les rapport seraient naturels et non plus sociaux → B dénonce ça. Violence symbolique : fait d’adhérer à une domination sans en comprendre ses mécanismes, ni son caractère arbitraire. Cette domination produit des effets négatifs ex : un malaise, mal-être. I°) Structure : Quand il commence à travailler, la sociologie est dominée par un courant : le structuralisme par Levi-Strauss. Comprendre ce qui est commun à tous les individus et à tous les groupes= les universos Ex : l’inceste est interdit quelque soit les populations. Il explique ça par le fait qu’un groupe ne survie à long terme que s’il échange avec les autres donc ‘est pour garantir la survie . Mais ils s’intéressent aussi à ce qui à traversé les époques car il considère que c’est ça qui est le fondement de la société. Les anthropologues s’intéressent à ce qui dure et ce qui est universel. B arrive dans cette période là et trouve que c’est un peu figer car ça ne permet par de trouver comment les sociétés évoluent. Il définit deux types de structures : • Les structures structurées : ce sont les structures structurées par d’autres que nous. Elles nous ont structurées. (cela reprend la vision des anthropologues). Ex : le solfège, il a été inventé par quelqu’un d’autre = les OUTILS • Les structures structurantes : les structures qui nous permettent de fabriquer nos histoires. Ex : ce qu’on décide de faire du solfège : rock pop etc. = CE QU’ON EN FAIT. II°) Habitus : Habitus : ensemble des usages et des façons de faire d’un groupe social donné. Il s’agit de dispositions durables et transposables de structures structurées et prédisposées à fonctionner comme structures structurantes. Explication : Quand on est ouvriers on a va manger d’une certaine manière de façon durable (ils vont souvent manger des frites par ex). On ne fait pas que comme nos parents, on se sert aussi de ces habitus pour aussi se fabriquer une histoire personnelle mais dans les limites de ce qu’on fait habituellement dans ce groupe social. B reconnaît qu’on peut changer, tracer sa route, mais on ne le fait pas de la même manière quand on est issus de la classe ouvrière ou de la classe sociale. Pourquoi cet habitus est aussi efficace ? 1er avantage de l’habitus : il nous permet d’éviter de réfléchir. Ex : le joueur de foot il sait exactement où va se situer son cooéquipier quand le ballon va atterrir parce qu’ils ont l’habitude de jouer ensemble. Autre ex : je ne réfléchis pas pour choisir mon plat à la cantine, je choisi ce que j’ai l’habitude de manger.

2ème avantage de l’habitus : nos gestes, nos action et nos décisions et façons de penser nous paraissent naturelles. On ne remet pas en cause nos décisions. 3ème avantage : quand on agit, parle, on ne le fait jamais seul, on le fait toujours avec des interlocuteurs et si on fréquentes toujours les mêmes personnes, on adopte les mêmes façons de penser et d’agir ce qui nous permet d’être à l’aise dans ce groupe. Ex : si je traîne avec des fans de foot, je vais me renseigner sur les derniers matchs pour ne pas me mettre en situation délicate. → L’habitus repose sur ce qu’il appelle une « rationalité pratique » : un habitus s’acquière dans la pratique au quotidien. 4ème avantage : il nous permet d’encrer nos actions et ce que l’on pense dans la durée par rapport à nos expériences précédentes. III°) Capital : 1°) Capital économique : 2°) Capital culturel : Capital culturel : caractérisé par des ressources, des dispositions et des qualifications intellectuelles. Il est constitué par un ensemble de biens culturels (livres, tableaux…) mais aussi à des connaissances acquises qui se présentent à l’état incorporé sous la forme de dispositions durables. Explications : Un connaissance on peut l’avoir en cours, mais en fait c’est encore mieux si on apprend grâce à notre grand-père par exemple. La manière dont on apprend les choses est très importante, la manière dont on peut l’utiliser aussi. B dit qu’une connaissance n’est un capital qu’à partir du moment où il est intériorisé. 3°) Capital social: Capital social : ensemble des ressources actuelles ou potentielles qui sont liées à la possession d’un réseau durable de relation plus ou moins institutionnalisé d’interconnaissances et d’interreconnaissances Explication : Quand on finit nos études et qu’on cherche un travail, le premier boulot dépend plus de nos parents que des études qu’on a suivi.= relations sociales = INTERCONNAISSANCES. Pour trouver un travail c’est le niveau du diplôme qui est déterminant. = INTERRECONNAISSANCE : si je veux travailler dans le monde du spectacle, j’aurai plutôt intérêt à avoir un réseau social développé là dedans. Le capital de chacun des membres. Dimension institutionnelle du réseau : le statut institutionnel des membres de ce réseau participe à augmenter le capital de ce réseau. Capital symbolique : toute forme de capital (culturel, social ou économique) ayant une reconnaissance particulière au sein de la société. Ex : un diplôme est un capital culturel qui est reconnu par la société→ capital symbolique. C’est cet effet de reconnaissance qui transforme le capital culturel en capital symbolique. C’est le capital économique de nos parents qui nous permet de faire des études et d’avoir un diplôme. Le fait d’avoir un diplôme nous fait oublié que c’est le capital économique qui l’a permet. Le capital symbolique a un rôle très important pour transformer les rapports sociaux en inégalités naturelles.

Le capital économique nous permet de faire de longues études, elle nous acquiert un capital culturel, qui nous permet d’acquérir un capital symbolique, qui nous permet d’acquérir un capital social, ce qui nous permet d’avoir un travail et donc un capital économique : C. économique C. social

C. culturel C. symbolique

IV°) Champs :

Dominants

Dominés

Considère qu’il y a plusieurs champs ex : recherche, art… Parfois ils se superposent. Non seulement le type de capital privilégier va être différent d’un champs à un autre, mais en plus la manière d’accumuler est différente selon les champs. Ex : dans le champs culturel, la manière d’accumuler les capital est de connaître telle personne, voir telle pièce de théâtre.

Champs : Petit monde qui correspond à un compartiment de la société (champs scientifique, scolaire, artistique…). Chacun de ces petits mondes a une certaine autonomie et Champs possédant ses propres règles, ses enjeux, ses objets et ses intérêts spécifiques. Quand on appartient à un champs on va voir les choses selon notre champs. Appartenir à un champs nous donne un point de vue sur la société. Ces champs ne sont pas définies de manière stable, ils évoluent tout le temps. Ex : l’art brute était complètement dévalorisé au profit de l’art académique. Mais il peut remonter sous l’effet de telle revue artistique qui va mettre en avant cette zone artistique.

La position des acteurs à l’intérieur des champs, elle aussi, évolue. Ces évolutions ne se font pas spontanément car ce qui fait qu’on est dominant ou dominé vient du fait que ce qui est valorisé dans un champs ce sont les propriétés que possèdent déjà les dominants. Ex : Si on est un collectionneur et qu’on possède plein d’œuvres du 20ème s, on a tout intérêt à se que ce soit des œuvres valorisées dans le marché de l’art pour rester dominant dans le monde de l’art. On a tout intérêt que les valeurs qu’on défend soit celles

que les autres défendent aussi. On a un jeu des dominant pour que leurs propres valeurs soient les valeurs qui sont partagées par l’ensemble des acteurs du champs. Et les dominés doivent faire en sorte que leurs propres valeurs soient des valeurs qui deviennent des valeurs partagées par les dominants, pour devenir dominant. B évoque aussi le « champs du pouvoir » : milieu qui rassemble tout les dominants. Ce qui les rassemble c’est leur pouvoir. La domination masculine est l’ex le plus emblématique. On retrouve cette domination dans tous les champs. Les hommes seront toujours dominants dans tous les domaines.

V°) Doxa : Doxa : Opinion commune aux personnes qui composent un champ. Ce sont les valeurs que le dominant essaie de faire partager par tous les membres du champ. Le propre d’une doxa c’est « d’être en rapport de croyances immédiates qui nous porte à accepter le monde comme allant de soit. » (Bourdieu). Ex : c’est évident C’est tellement intégré dans les membres d’un champ qu’on en discute pas. Doxa est la façon de penser. Il évoque un deuxième terme : « illusio » : façon d’être, occupée par le monde, et de s’intéresser aux jeux sociaux du champ. Il est directement lié à notre besoin de reconnaissance. Cette Doxa va faire qu’on va rentrer dans le champs avec des évidences dans la tête et les choses qui vont nous intéresser sont les choses reconnues dans ce champ. C’est l’action qu’on va mener et qui va confirmer cette doxa Bien souvent on fait parti de plusieurs champs, et les choses valorisés dans un champ ne l’est pas forcement dans un autre. VI°) Reproduction : Avec le terme de reproduction il s’attaque à la reproduction sociale capacité à la classe dominante de maintenir leur domination de génération en génération. Cette reproduction est assurée essentiellement par l’école. Ex : l’enseignement valorise la culture théorique, qui est plutôt détenue par les dominants. Et les savoirs pratiques sont dévalorisés . On a une institution (école) qui va produire de la reconnaissance (capital symbolique), cette reconnaissance confirme un ordre social (dans lequel par ex les savoirs théoriques sont valorisés et les savoirs pratiques dévalorisés) participant à la reproduction de cette ordre social. Ex : quand on étudie les corrections de copies de dissertes à l’école, on se rend compte qu’on corrige beaucoup plus la maîtrise de la langue que le contenu. Or la maîtrise de la langue se fait à la maison, donc on juge la façon de parlé des dominés/ dominants. La langue des dominants est valorisée.

VII°) Distinction : Marx a utilisé le terme de classe social pour montrer les rapports de classes Ce qui est important pour B : D’une part cette domination ne repose pas uniquement sur l’exploitation mais elle repose sur différents types de capitaux. Finalement cette domination peut prendre des formes différentes selon les milieux. Alors que Marx opposait deux classes (bourgeoisie et prolétariat) B dit que chaque position sociale que l’on occupe dans un champ est à la fois une position à prendre et à défendre (d’autres veulent prendre notre place donc il faut la défendre) LUTTE DES PLACES et non pas lutte des classes. Du coup chacun participe à la domination. Et donc comme chaque place et a prendre ou a défendre, chacun a un souci de distinction par rapport à ceux qui sont en dessous de lui et un souci d’imitation par rapport à ceux qui sont au dessus....


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