Chapitre 1 - Introduction aux SI PDF

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SYSTEME D’INFORMATION ET BASES DE DONNEES SEMESTRE 5 : épreuve mi-semestre écrite sur la modélisation des données + partiel final sur l’ensemble du cours SEMESTRE 6 : uniquement des TD avec réalisation d’un projet d’application  2 notes : projet + dossier associé

CHAPITRE 1 - Introduction aux systèmes d’information SECTION 1 – Qu’est-ce qu’un système d’information ? A. Un système central dans toute organisation Dans toute organisation, on retrouve 3 sous-systèmes qui sont en interaction permanente. À savoir : 

Un système de pilotage : autrement dit système de management ou système de décisions. C’est lui qui fixe les objectifs de l’entreprise et qui contrôle le fonctionnement de l’ese.



Un système d’information : focus du cours. Système par lequel passe toutes les informations de l’entreprise qu’elles soient d’origine internes ou externes. Son rôle est de collecter, mémoriser et diffuser toutes les informations qui sont en rapport avec l’orga de l’ese.



Un système opérant : autrement dit système de production. Il est chargé de la production des produits et des b. et s.

B. Les fonctions du système d’information Le SI est un ensemble de moyens humains, matériels, logiciels et de méthodes qui assurent 4 grandes fonctions : 1.

Le recueil de l’information : le SI remplie des tâches d’écoute (pour rassembler les infos), d’analyse (pour ne conserver que celles qui sont pertinentes) et de saisie (pour entrer les infos pertinentes dans le SI). Ce recueil s’effectue auprès de 2 types de sources :  Sources internes : tous les services de l’ese  Sources externes : extrêmement variées et qui correspondent aux différentes composantes de l’environnement extérieur de l’ese : clients, fournisseurs, sous-traitants…

2.

La mémorisation de l’information : elle passe par la mise en œuvre de moyens techniques et organisationnels qui permettent de stocker les données de façon durable et stable (sans qu’il y ait d’altération/suppression des données).

3.

L’exploitation de l’information : il s’agit de réaliser toutes les opérations de traitement qui permettent d’appuyer les activités de l’entreprise. Cela concerne la consultation, l’organisation, la MAJ, la production, voire même la suppression de l’information. La diffusion de l’information : elle consiste à mettre à disposition l’information pour tous ceux qui en ont besoin, au moment où ils en ont besoin, et sous une forme directement exploitable.

4.

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C. Les composants d’un SI 

MOYEN HUMAIN : toutes les personnes qui travaillent au sein du service informatique et dans la direction des services d’informatique. Toutefois, on a aussi tous les personnels des autres directions métiers (compta, RH, commercial, …) car à un moment donné ils interviennent aussi dans un processus de traitement d’un SI.



MOYEN MATERIEL : tous les dispositifs physiques permettant de traiter l’information (ordi, périphéries) mais aussi tous les dispositifs qui permettent de stocker l’information et qui peuvent être :  Magnétiques (disque dur)  Optiques (disque)  Chroniques (USB)  Papier  …



MOYEN LOGICIEL ET DES PROCEDURES : les logiciels correspondent à tous les programmes qui permettent de supporter l’activité de l’ese. Concernant les procédures, elles permettent de déterminer la manière dont les traitements automatisés s’articulent avec ceux qui ne le sont pas. Ex : processus de gestion des stocks automatisé mais à un moment donné il faut que le salarié aille chercher dans les stocks  la procédure décrit au salarié ce schéma automatisé.

Les données sont la matière première des SI. On ne peut pas assimiler SI et système informatique. Ce dernier n’est qu’une partie du SI qui prend en charge tous les traitements automatisés ainsi que toutes les informations numérisées. D’une façon générale, ce sont la taille, le secteur d’activité, l’ancienneté de l’organisation et surtout la stratégie des dirigeants qui déterminent le degré d’informatisation d’un SI. Ex : start-up VS PME.

D. L’information Une information n’est pas une donnée. Elle correspond à la signification et à l’interprétation que l’on peut faire de l’examen d’une ou plusieurs données. La donnée est un élément factuel.

1. Définition et caractéristiques de l’information Une information est une donnée observée par l’acteur et qu’il interprète. Elle possède un certain nombre de caractéristiques :  Sa forme : elle peut être écrite, orale, visuelle, olfactive, tactile…  Son type : une valeur numérique, une phrase, un son, une image… Une information a un coût et une valeur :  Le coût d’une information correspond à celui de sa manipulation qui englobe le coût de sa collecte, son traitement, son stockage, voire même le coût de sa suppression.  La valeur d’une information traduit sa capacité à améliorer la prise de décision et la productivité.

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Son coût comme sa valeur sont difficiles à déterminer mais ce qui est certain c’est qu’une information n’a d’intérêt que si sa valeur dépasse son coût. La qualité d’une information s’apprécie à partir de 3 critères : 1.

Son exactitude : une information n’a d’importance que si elle est vraie

2.

Sa disponibilité : elle doit parvenir au bon moment, au bon destinataire et sous une forme exploitable

3.

Sa pertinence : une information est pertinente si elle donne une bonne représentation de la réalité, si son utilisation est autorisée par la loi et si elle n’est ni redondante et non calculable à partir d’autres informations.  Informations non autorisées : religion, appartenance politique/syndicale, race, préférence sexuelle…  une ese ne doit pas stocker ces informations.  Informations qui ne doivent pas être calculables : stocker la date d’anniversaire d’un salarié et son âge.

2. L’analyse des flux d’information L’interaction d’une organisation avec son environnement et les interactions entre les sous-systèmes d’une organisation s’effectuent par le biais de flux d’information. Les flux entrants et sortants d’une organisation sont qualifiés de flux externes par opposition aux flux internes qui ne concernent que ses composantes. Les flux d’information ne sont pas les seuls flux puisqu’il y a également des flux physiques qui correspondent soit à des flux monétaires soit à des flux de produits, de MP ou d’en-cours de production que l’on qualifie de flux logistiques. On peut représenter l’ensemble des flux qui concerne une organisation par le biais d’un schéma de flux dans lequel les acteurs, qui soient internes ou externes à l’organisation, sont représentés par des formes ovales. L’organisation elle-même est représentée par une forme rectangulaire. Chaque flux est représenté par une flèche :  Un trait plein pour les flux d’information  Un trait pointillé pour les flux physiques

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EXERCICE 1 – SCHEMA DES FLUX INFORMATIONNELS UNIVSERISTE

Informations étudiant ETUDIANT

Carte étudiant Etat statistique global

Service scolarité université

RECTORAT

Informations étudiant

Liste des inscrits

Service scolarité UFR CROUS Etat statistique UFR CAISSE ASSURANCE ETUDIANT

Etat statistique UFR

Direction UFR

EXERCICE 2 – SCHEMA DES FLUX Règlement

ENTREPRISE

Facture CLIENT s. commercial Bon de commande Accusé de réception

Ordre facturation s. comptable

Produits livrés Bon de livraison

Commande validée Commande en attente Commande livrée

Produits

FOURNISSEUR

s. produits finis

Règlement fournisseur Demande approv. Facture fournisseur

Bon de réapprov. 4

s. réapprovisionnement

SECTION 2 – La fonction SI au sein d’une organisation En fonction de la structure et de la taille d’une organisation, la manière dont est assurée la fonction peut être totalement différente. Dans le cadre de petites structures (TPE, PME), elle est souvent assurée par un simple service informatique voire même parfois par un unique responsable informatique. Il arrive même dans ce type de structure qu’il n’y ait personne en interne qui dispose de compétences informatiques et cela sous-entend que la fonction SI est externalisée, c’est-à-dire confiée à un prestataire externe. Dans les grandes structures, la fonction SI est confiée à une DSI (direction des SI) dont la taille est variable en fonction d’éléments tels que le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise.

A. La DSI La DSI est une direction qui est en interaction permanente, d’une part avec la direction générale et, d’autre part avec les différentes directions métiers de l’ese. Il n’y a pas d’organisation type d’une DSI mais elle comporte toujours au minimum une direction des études et une direction de la production. Les deux étant placées sous la responsabilité d’un directeur des SI. 



La direction des études est chargée de l’évolution du SI c’est-à-dire à la fois du développement de nouvelles applications/de nouveaux projets, et également de faire évoluer des applications qui existent déjà dans le SI. La direction de la production est chargée de l’exploitation quotidienne des SI ce qui signifie qu’elle est responsable du bon fonctionnement des matériels, des logiciels et de l’infrastructure réseau.

Le DSI est un cadre supérieur qui doit nécessairement disposer d’une grande polyvalence et qui joue avant tout un rôle de coordination. Il doit posséder des compétences technologiques pour pouvoir comprendre l’impact des technologies sur l’organisation, des compétences communicationnelles puisqu’il dialogue au niveau stratégique avec la DG et au niveau opérationnel avec les directions métiers et les éventuels prestataires, des compétences managériales puisqu’il est à la tête d’une équipe qui est généralement très conséquente et qui potentiellement allie salariés de l’entreprise et prestataires externes, de compétences de gestionnaire puisqu’il est responsable de la maitrise des coûts, des délais et de la qualité des différents projets développés. Le rôle des DSI évoluent de plus en plus vers plus de management et un peu moins de technologie. Maintenant, on observe de plus en plus de gestionnaires qui ont des compétences technologiques contrairement à avant où ils avaient des formations d’ingénieur.

B. Les spécialistes en SI On désigne toutes les personnes qui sont intégrées à la DSI et il en existe différentes catégories : -les gestionnaires qui correspondent aux différents cadres de la DSI et qui sont par exemple les chefs de projets, les administrateurs réseau, les responsables des infrastructures physiques… -les analystes qui sont chargés d’assurer le lien entre la fonction SI et les utilisateurs et également chargés de transcrire leurs besoins en informations mémorisées et en traitements automatisés. -les développeurs travaillent à partir des modèles élaborés par les analystes et en font des programmes. Les utilisateurs finaux des applications ne sont pas des spécialistes des SI mais ils jouent un rôle prépondérant au niveau de la fonction SI puisque ce sont eux qui expriment des besoins qui seront à l’origine de la réalisation

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des applications. Puisqu’ensuite ils utilisent les applications et font des retours d’expérience cela peut conduire à leur évolution.

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