Chapitre 1 - La notion d investissement PDF

Title Chapitre 1 - La notion d investissement
Course Finance d'Entreprise
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
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LICENCE 3 COMPTABILITE CONTROLE AUDIT...


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Chapitre 1 : La décision d'investir I- La notion d'investissement A- Définition de l'investissement C'est un engagement de fonds dans une opération de laquelle on attend des gains futurs, étalés dans le temps. Il ne faut investir qu'à condition que l'investissement soit créateur de valeur. Pour cerner la notion d'investissement il y a des caractéristiques : – engagement de fonds important – décision irréversible : si l’entreprise veut désinvestir il y aura toujours un coût à supporter très important – engagement sur une durée longue : si l'on se trompe il y aura des conséquences négatives durablement pour l'entreprise, cela peut donc engager la pérennité de l'entreprise – risque : on échange des fonds contre un potentiel gain mais il reste incertain – incidence sur la structure financière de l'entreprise : par le fond de roulement et sur le niveau en besoin en fond de roulement L'investissement est donc un acte stratégique important qui va avoir des conséquences négatives importantes pour l'entreprise s'il est mal opéré. B- Typologie des investissements Classement par : 1- Nature : – corporels : qui a une présence physique dans l'entreprise – incorporels : pas directement présents physiquement dans l'entreprise – financiers : actions émises par une autre société par exemple pour créer une synergie – – – – – –

2- Destination : Objectifs recherchés renouvellement : non pas développer l'entreprise mais maintenir en état la situation de l'entreprise modernisation : se mettre à niveau sur le marché productivité : abaisser les coûts de production, travailler sur les marges capacité : développement de l'activité de l'entreprise tout en restant dans le même domaine d'activité sécurité : investissement rendu obligatoire par les textes, la législation innovation : exploiter de nouvelles technologies qui peuvent amener sur de nouveaux segments de marché

3- Objectifs stratégiques : – offensifs : permettre de conquérir de nouvelles parts de marché, renforcer sa position actuelle – défensifs : maintenir la position actuelle – diversification : souvent quand il s'agit de créer un groupe présent dans divers domaines 4- Projets : liens unissant les projets – indépendants : la réalisation d'un projet n'impacte en rien la réflexion concernant un autre projet – mutuellement exclusifs : hésitation entre deux projet, en réaliser un conduirait à rejeter l'autre

– contingents : il y a une liaison entre les projets. La réalisation de l'un est conditionnée à la réalisation préalable de l'autre C- Processus d'investissement – conception du projet : on va essayer de solliciter de l'ensemble des participants dans l'entreprise des solutions. Tout les services de l'entreprise sont capables d'être force de proposition. En fin de cette période, il faut faire un premier tri et rejeter un certain nombre de proposition en opposition avec la stratégie, surdimensionnées par rapport à la capacité financière, … On ne retient que quelques projets – budgétisation du projet : être capable de chiffrer les paramètre financiers liés à cet investissement – appréciation de la rentabilité économique du projet : il faut connaître la rentabilité du projet et savoir quel projet offre la meilleure rentabilité – prévision des financement nécessaires : capacité de financer le projet en question La rentabilité économique d'un projet se calcule donc avant de savoir comment sera financé le projet. Le financement ne doit pas interférer dans le calcul de la rentabilité économique. Une fois le projet lancé, on vérifiera si les prévision ont été réalisées et si ce n'est pas le cas on essaiera d'expliquer pourquoi afin d'avoir un processus de prévision plus fiable pour les investissements futurs. D- Paramètres financiers de l'investissement 1- L'investissement initial C'est la dépense totale que doit supporter l'entreprise pour réaliser son projet (=/ du prix d'achat seul). Il faudra être capable de mesurer l'ensemble des incidences financières de la mise en place de l'investissement. Elle comprend : – les fonds dépensés lors de l'acquisition des immobilisations liées au projet – les frais accessoires liés à la mise en place du projet (frais de formation des salariés, tests des matières premières, valeur vénale d'un terrain utilisé qui ne pourra plus être vendu…) – le supplément de BFRE lié au projet Exemple : Pour répondre à une demande croissante, une entreprise décide d'investir dans un projet d'expansion. La réalisation de ce projet li permettra de passer d'un CA actuel de 20 000 000 à un cA de 28 040 000 par ans pendant 5 ans. Dépenses prévues (TVA 20%) : – terrain : 150 000 HT – constructions : 1 400 000 HT – matériels : 300 000 HT – frais d'installation : 160 000 HT – le BFR est estimé à un mois du CA La TVA est récupérable donc : 150 000 + 1 400 000 + 300 000 + 160 000 Le BFR va augmenter de 1/12 de 28 040 000 = 670 000. L'augmentation de ce BFRE va se faire au fur et à mesure de l'activité. On souhaite que l'entreprise puisse bénéficier de ce BFR dès le début de l'exploitation d'où le fait qu'on le rajoute à l'investissement initial Investissement initial = 2 680 000

2- Les valeurs en fin de projet d'investissement

Cela suppose qu'on soit capable d'estimer une durée de vie à l'investissement. On va être obligé de la donner. Soit l'entreprise est capable de juger de la dure de vie économique du projet (durée durant laquelle la mise en place du projet va donner un avantage concurrentiel). Quand ce n'est pas possible, on va lui substituer sa durée de vie comptable. – valeur résiduelle des biens immobilisés : si on est capable d'estimer la valeur de revente du bien, elle va rentrer dans les paramètres financiers du projet. Dans le cas contraire, on estime que la valeur résiduelle est nulle. Parfois, cette valeur résiduelle peut engendrer un surplus fiscal lors de la revente, il faut alors prendre la valeur nette d'impôt (le surplus dépendra de la plus-value : prix de cession – VCN) – récupération du BFRE : en fin de vie, on est censé récupérer les fonds investis dans l'augmentation en BFR 3- Les flux de trésorerie générés par l'investissement Il faut être capable de chiffrer les flux de trésorerie engendrés par l'exploitation du projet. a- Caractéristiques des flux – flux prévisionnels : il y a forcément toujours une incertitude – flux différentiels : on prend en compte pour chiffrer ces flux uniquement les éléments induits par l'exploitation du projet – flux indépendants des modalités de financement : rentabilité économique TOUJOURS indépendante du financement – flux de fin de période : financièrement, on va considérer que tout les flux de trésorerie apparaissent en fin de période – flux nets d'impôt : si le projet engendre un impôt, c'est un coût inhérent au projet b- Calcul des flux On va travailler année par année en 2 étapes : – calcul de la CAF d'exploitation liée au projet : – calcul des flux nets de trésorerie (FNT) du projet : Exemple : Calcul flux net de trésorerie – Investissement : 300 000 HT fin année 0 amortissables en linéaire sur 5 ans. Financement par un emprunt de 200 000 au taux de 5% l'an remboursable par amortissement constants sur 5 ans. – Chiffre d'affaire engendré par l'investissement : 240 000 la première année puis 260 000 pendant 4 ans. – Taux de charges variables : 40 % – Charges fixes annuelles hors amortissement et frais financiers : 17 000 HT – BFR : 3 mois de CA HT – Valeur nette de revente des équipements au bout de 5 ans : 54 000 HT BFR (1) : 240 000 x 3/12 = 60 000 va être intégré au chiffrage de l'investissement de départ BFR (2) : 260 000 x 3/12 = 65 000 dBFR = 5 000 Investissement (0) : 300 000 + 60 000 = 360 000 Revente : 54 000 Plus-value : cession – VCN = 54 000 – 0 = 54 000 Impôt : 1/3 x 54 000 = 18 000 Revente nette : 54 000 – 18 000 = 36 000

1

2

3

4

5

CA

240 000

260 000

260 000

260 000

260 000

- Charges variables

96 000

104 000

104 000

104 000

104 000

- Charges fixes

17 000

17 000

17 000

17 000

17 000

- Dotations aux amortissements

60 000

60 000

60 000

60 000

60 000

Résultat avant impôt

67 000

79 000

79 000

79 000

79 000

- Impôt (331/3%)

22 333

26 333

26 333

26 333

26 333

Résultat après impôt

44 667

52 667

52 667

52 667

52 667

+ Dotations aux amortissements

60 000

60 000

60 000

60 000

60 000

CAF d'exploitation

104 667

112 667

112 667

112 667

112 667

- dBFRE au cours du projet

5 000

0

0

0

0

+ valeur résiduelle nette d'impôt

36 000

+ récupération BFR

65 000

Flux nets de trésorerie

99 667

112 667

112 667

112 667

213 667

II- Les critères de sélection d'un projet d'investissement Principe de l'étude : comparer l'investissement à un placement financier de même risque Exemple : – dépense d'investissement : 15 000 – flux nets de trésorerie : 4 000 par ans pendant 5 ans (4 000 x 5 = 20 000) > 15 000 → investissement rentable ? Comparaison entre Investissement et placement financier de 15 000 à intérêts composés à 6% : Placement financiers Placement financier Valeur début d'année Valeur fin d'année 15 000

15 000 + (6% x 15 000) = 15 900

15 900

15 900 + (6% x 15 900) = 16 854

16 854

16 854 + (6% x 16 854) = 17 865

17 865

17 865 + (6% x 17 865) = 18 937

18 937 18 937 + (6% x 18 937) = 20 073 La valeur capitalisée de 15 000 placée pendant 5 ans à un taux de 6% donne 20 073. capital placé début période : C0 intérêt : Cn x t Capital fin de période : C0(1+t)n 20 073 > 20 000 MAIS

Les recettes nettes (4 000) peuvent être placées à 6% :

Recettes investissement Valeur début d'année

Recettes investissement Valeur fin d'année

4 000

4 000 x 1,06^4 = 5 050

4 000

4 000 x 1,06^3 = 4 764

4 000

4 000 x 1,06^2 = 4 494

4 000

4 000 x 1,06^1 = 4 240

4 000 → 22 548 au bout de 5 ans.

4 000 = 4 000

valeur acquise totale (somme de la valeur acquise de chaque période) : a[(1+t)^n / (1+t) -1] = a (1+t)^n -1 / t Investissement Il rapporte 22 548 au bout de 5 ans

Placement financier Il rapporte 20 073 au bout de 5 ans

L'investissement est rentable puisque au bout de 5 ans il rapporte plus que le placement financier de même risque Ce qui est vrai au bout de 5 ans, sera vrai aujourd’hui également. Le temps ne va rien changer. Les critères de sélection sont assis sur une comparaison non pas à la fin de la vie de l'investissement mais au moment de sa mise en place. Principe de sélection : voir poly A- Critères de choix financiers 1- La valeur actuelle nette (VAN) a- Définition Différence, à la date de réalisation de l'investissement, entre deux flux nets de trésorerie actualisés et le capital investi dans le projet. C'est la richesse globale dégagée par le projet. b- Calcul VAN = S (i=1 → n) FNT (1 + t)^-i - I(0) Très souvent, l'entreprise prend comme taux t le coût du capital. C'est le coût moyen pondéré des financement qu'elle utilise. L'investissement doit rapporter au moins autant que les financements qui sont utilisés dans l'entreprise. Le fait de mettre en place le projet ne doit pas faire bouger ce coût du capital. c- Interprétation – projet unique : projet acceptable si sa VAN>0 (ou =0) – projet mutuellement exclusifs : on retient le projet qui affiche la VAN la plus élevée Si la VAN est positive, le projet permet de récupérer l'investissement de départ, de percevoir une rémunération au taux t et d'engranger la différence (VAN). Si la VAN est nulle, il n'est pas inintéressant puisqu'il permet de récupérer la mise de fond initiale et de percevoir des intérêts au taux t mais pas de récupérer la VAN. Exemple : – I(0) = 120 sur 4 ans

– 1ère année : 35, 2ème : 43, 3ème : 55, 4ème 50 VAN (8%) : [35(1,08)^-1 + 43(1,08)^-2 + 55(1,08)^-3 + 50(1,08)^-4] – 120 = 29,68 Le projet est acceptable puisque sa VAN est positive. On est bien en création de richesse. Richesse absolue crée par le projet : 29,68. d- Critique Dans la mesure où l'on calcule la VAN, on calcule l'avantage absolu. Mais on peut avoir un biais lorsque les mises de fond de départ ne sont pas identiques. Il y a un risque d'erreur. La VAN sera proportionnelle à l'investissement de départ du projet. Un projet 3 fois plus cher, sera 3 fois plus rentable. Mais cela équivaut au projet 3 fois moins cher dans la mesure ou l'on a investi 3 fois moins. 2- L'indice de profitabilité (IP) a- Définition Mesure de l'avantage relatif attaché au projet, c'est à dire pour 1 euro de capital investi. b- Calcul IP = 1 + (VAN / I(0)) = [VAN + I(0)] / I(0) c- Interprétation – projet unique : projet acceptable si IP > 1 – projets mutuellement exclusifs : on retient le projet ayant l'IP le plus élevé 3- Le taux de rendement interne(TRI) a- Le taux de rendement interne Taux pour lequel il y a équivalence entre capital investi et FNT dégagés par le projet, actualisés à ce taux. C'est le taux de rendement économique du projet. b- Calcul t tel que I(0) = S (i=1 → n) FNT(1 + t)^-i c- Interprétation – projet simple : projet acceptable si TRI > taux de rentabilité minimum (= taux de rejet) fixé par l'entreprise – projets mutuellement exclusifs : on retient le projet ayant le TRI le plus élevé (si > taux de rejet) Exemple : I(0) → 1ère année 35, 2ème 43, 3ème 55, 4ème 60 VAN (8%) = > 0 Si on veut diminuer la VAN, on doit augmenter le taux. Je calcule pour un taux t = 16%. VAN (16%) = 35(1,16)^-1 + … + 50(1,16)^-4 – 120 = 4,97 On cherche t = TRI pour VAN(TRI) = 0 t = 18 % → VAN(18%) = - 0,193 On va procéder à l'interpolation en s'appuyant sur un théorème de Thalès. (16 – TRI) / (16 – 18) = (4,97 – 0) / (4,96 - (-0,196)) = 0,72 16 - TRI = 0,72 x -2 TRI = 17,93% d- Limite

La valeur à laquelle on arrives est une valeur totalement déconnectée de l'environnement économique de l'entreprise. Ce sont des taux qui ne sont pas atteignables. 4- Le délais de récupération (Dr) a- Définition Durée nécessaire à la récupération des fonds investis dans le projet par le cumul des flux nets de trésorerie actualisés. Historiquement, la méthode cumulait des flux de trésorerie qui n'étaient pas actualisés. Actuellement, ne pas tenir compte du temps est une erreur. b- Calcul Dr = S(i=1 → n) FNT(1+t)^-i = I(0) c- Interprétation – projet unique : projet acceptable si Dr < seuil fixé par l'entreprise – projets mutuellement exclusifs : on retient le projet ayant le Dr le plus court d- Limite Critère de liquidité et non de rentabilité ! Exemple : FNT(1) = 35 → 32,41 FNT(1+2) = 35 + 43 = 78 → 69,27 (35(1,08)^-1+43(1,08)^-2) FNT(1+2+3)= 78 + 55 = 132 → 112,98 FNT (1+2+3+4) = 132 + 60 = 192 → 149,68 Une fois la situation du délais de récupération, soit on dit que c'est entre 3 et 4 ans soit on a besoin de savoir exactement. Délais = 3 ans + 12 x [(120 – 112,98) / (149,68 – 112,98)]= 3 ans et 2,3 mois Exemple général : L'entreprise RTG envisage de se lancer dans la production d'un nouveau produit. Pour cela, elle devra investir dans du matériel de production 16 000 HT, amortissable en linéaire sur 5 ans. La valeur de revente de ce matériel est estimée à 6 000 HT au bout de 5 ans. Les frais accessoires de mise en place du matériel sont, eux, estimés à 1 000 HT. Le BFRE lié à cette activité nouvelle et nécessaire dès le début du lancement du projet serait de 800. il pourra augmenter ensuite de 10% par ans avec une stabilisation à partir de la 4ème année d'exploitation. Sachant que l'excédent brut d'exploitation dégagé par le projet est évalué à 7 000 par ans pendant 5 ans, calculer : – la VAN – l'IP – le TRI – le délais de récupération – conclure coût du capital de RTG : 10% - taux d'impôt sur les bénéfices : 33,1/3% - TVA : 20%

1

2

3

4

5

Excédent brut d'exploitation

7 000

7 000

7 000

7 000

7 000

Dotations aux amortissements

- 3 400 (1)

- 3 400

- 3 400

- 3 400

- 3 400

Résultat avant impôt

3 600

3 600

3 600

3 600

3 600

Impôt (331/3%)

- 1 200

- 1 200

- 1 200

- 1 200

- 1 200

Résultat avant impôt

2 400

2 400

2 400

2 400

2 400

+ Dotations aux amortissements

3 400

3 400

3 400

3 400

3 400

CAF d'exploitation

5 800

5 800

5 800

5 800

5 800

- dBFRE au cours du projet

- 80 (2)

- 88 (2)

+ récupération BFRE

968 (3)

+ Valeur résiduelle nette d'impôt

4 000 (4)

Flux nets de trésorerie 5 720 5 720 5 800 5 800 10 768 (1) (16 000 + 1 000) / 5 (2) BFR(1) = 800 → début 1 BRF(2) = 880 → variation = 80 → début 2 (fin 1) BFR(3) = 880 x 1,1 = 968 → variation = 88 → début 3 (fin 2) BFR(4 & 5) = 968 → variation = 0 → début 4 et début 5 (fin 2 et 3) (3) au bout de 5 ans toutes les sommes investies dans le BFR sont récupérées : 800 + 80 + 88 (4) 6 000 – 2 000 d'impôt à 33,1/3 Prix cession : 6 000 → plus-value : prix cession – VNC = 6 000 – 0 = 6 000 → impôt = 1/3 6 000 = 2 000 → Prix cession après impôt = 6 000 – 2 000 VAN (10%) = [5 720(1,1)^-1 + 5 712(1,1)^-2 + 5 800(1,1)^-3 + 5 800(1,1)^-4 + 10 768(1,1)^-5] – [16 000 + 1 000 + 800] = 7 126 Ce projet est acceptable parce que sa VAN est positive, il y a bien création de richesse. IP = 1 + (7 126 / 17 800) = 1,4 Le projet est acceptable car l'IP est supérieur à 1. 1 euro rapportera 1,40 euros. t = 22% → VAN (22%) = 522,57 t = TRI → VAN(TRI) = 0 t = 22% → VAN(22%) = - 303,9 (22 – TRI) / (22 – 24) = (522,57 – 0) / (522,57 - - 303,9) = 0,63229 TRI = 22 + 0,63229 x -2 = 23,27% Ce projet, tel qu'il est conçu, va rapporter une rentabilité de 23,27%.on considère que la mise en place de cet investissement ne va pas remettre en question l'architecture de l'investissement. Chaque fois qu'on a utilisé un critère, il nous a amené la même conclusion, le projet est rentable. (1) 5 720 → 5 720(1,1)^-1 = 5 200 (1) + (2) 5 720 + 5 712 → 5 200 + 5 712(1,1)^-2 = 9 920,66 (1) + (2) + (3) 5 720 + 5712 + 5 800 → 9 920,66 + 5 800(1,1)^-3 = 14 278,28 (1) + (2) + (3) + (4) … + 5 800 → 14 278,28 + 5 800(1,1)^-4 = 18 239,76

Dr = 3 ans + 12 mois x [(17 800 – 14 278,28) / (5 800(1,1)^-4)] = 3 ans et 10,7 mois 5- Comparaison des critères

Critères

Objectifs

VAN

Maximisation de l'avantage absolu global

IP

Maximisation de l'avantage relatif par euro investi

TRI

Maximisation du taux de rentabilité global

Délais de récupération

Prépondérance de la liquidité sur la rentabilité

6- La contradiction entre critères Que faire lorsque l'utilisation de plusieurs critères amène à des conclusions différentes ? On va calculer d'autres critères tirés de ceux ci qui vont à tout les coups arriver à la même conclusion, des critères globaux. Pour lever cette contradiction, on introduit une nouvelle hypothèse : les flux nets de trésorerie sont suppos...


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