Chapitre 5 - Pensée naturelle et pensée sociale PDF

Title Chapitre 5 - Pensée naturelle et pensée sociale
Course Licence Sciences de l'éducation parcours Education et enseignement
Institution Université Paris-Est Créteil Val de Marne
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Psychologie social - Fréderique Montandon...


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Chapitre 5 : De la pensée naturelle à la pensée sociale On clarifie au préalable deux notions. La pensée naturelle est celle qui est naïve, sans connaissance et la pensée sociale est celle que l’on partage en fonction de notre groupe. Que ce soit, la pensée naturelle ou la pensée social, on renvoie à des connaissance courante, dite de sens commun. Dans la vie quotidienne, on agit, on échange en se réfèrent à nos pensées courantes, soit nos pensées sociales. Exemple : Dans ma vie de famille en tant que parents, j’éduque mes enfants en fonction de moi et pas d’un apprentissage théorique. Il y a donc deux types de pensées au sein de la vie sociale : La pensée sociale et la pensée scientifique.

I.

Qu’est ce que la pensée sociale ?

Le terme social renvoie à une notion de production collective. Si nous avons une pensée sociale c’est que nous appartenons à certains groupes sociaux. S’opposent à la pensée scientifique, les pensées sociales, naturelles et de sens commun. Ces pensées s’élaborent grâce à notre vécu, nos expériences. C’est aussi ce à quoi on se réfère dans la vie quotidienne et qui explique, le monde qui nous entoure. C’est une forme de connaissance finalement (La vision que j’ai de l’école, provient de mon expérience mais aussi de ma socialisation, c’est ce qui m’oriente dans ma pratique.) C’est une forme d’influence sur les pratiques.

Moscovici – Il oppose les savoirs de sens commun aux savoirs scientifique. Les savoirs scientifiques s’élaborent selon un savoir scientifique, une méthodologie et des protocoles. Il y a une procédure qui permet de valider les connaissances. La pensée sociale, est un savoir d’expérience selon lui, qu’on ne valide pas. Ce savoir renvoie, aux livres, aux rumeurs, aux petites histoires par exemple. On s’interroge alors sur mes sources de savoirs du sens commun pour comprendre comment le Monde est régi.  Il y a un système de connaissance qui s’élabore, grâce à nos interactions. Un discours de sens commun renvoie à nos croyances, nos idées, que l’on utilise au quotidien. Tandis que le discours scientifique renvoie à des concepts précis, singulier, internationaux.  L’échange et le débat, sont source de savoir pour un discours de sens commun. Un concept est théorique, ce sont des concepts abstrait mais précis.  Dans la vie quotidienne, on passe par des images on ne définit pas des concepts. On tente de rendre concret ce qui est abstrait. On vulgarise un concept (le big-bang par exemple, est une théorie scientifique imagé vulgairement pour tous.) La pensée du sens commun est concrète, on ne parle pas de précision mais de l’aspect communication. On ne cherche pas à être précis sur les informations mais à communiquer, échanger. Il n’y a pas de neutralité dans ce type de pensées ni de

réelle réflexion. Il n’y a pas de distance par rapport à ça on cherche juste à faire valoir son avis. Ces pensées nous permettent d’avoir une relation avec les autres peu importe si on échange véridiquement ou non. 4 caractéristiques de la pensée naturelle :    

Se fonde sur l’expérience Rôle de la communication sociale S’exprime à travers le langage de tous les jours A sa propre logique

Elle se développe dans la communication sociale, celle-ci est oral. Généralement le savoir scientifique est plus dans les livres. On trouve, des éléments précis, qui attise la réflexion donc la précision. Le contenu et le processus de la pensée sociale sont influencé par des facteurs sociaux. On ne pense pas de la même manière, en fonction de sa fonction par exemple. Ni de son lieu. Autrement dit, le contexte influence le processus de pensée. La pensée sociale se définit par : -

Comment les sujets pensent Le lieu et le contexte L’objet social dont on traite (Les processus diffèrent en fonction de l’objet social !)

Nous avons différentes façons de pensée et on passe d’une logique à une autre selon le groupe, le lieu et le contexte et l’objet social. La capacité d’adaptation d’un individu est importante, il s’adapte en fonction du contexte.

II.

Mémoire collective

La mémoire collective est la pensée qui fait référence aux souvenirs. Il y a un caractère social de tout souvenir. Selon le groupe social, nous avons une mémoire différente. (Ex : Le journalistes proposent de revenir aux années 80, et de parler de souvenirs. Des séries TV sont créer etc, et les sujets que l’on interroge évoque des objets qui décrivent leurs propre expérience) Dans un groupe se créer une pensée commune que l’on appelle une pensée sociale. Le souvenir est influencé par le lien que l’on a avec, et c’est ce qui amène à la construction d’une représentation. L’appartenance commune au groupe, permet un partage commun de l’objet et c’est ce qui créer la mémoire collective. La mémoire d’un groupe c’est bien la mémoire collective. La mémoire collective renvoie à une pluralité de phénomène : Cela renvoie aux expériences individuelle mais aussi collectives. La mémoire collective joue un rôle important dans l’idée de groupe. Pour Halbwachs, le souvenir même s’il est individuel, se déploie dans un contexte social.

Même en individuel un souvenir fais référence à une vie de groupe, c’est un acte cognitif individuel. Il existe aussi, en tant qu’appartenance à un groupe. Les souvenirs font appel à une mémoire collective. Cette notion de mémoire collective est ce qui définit mon être sociale. Selon le contexte temporel et géographique, la mémoire collective est différente.

III. Les rumeurs (cours en ligne) IV. Stéréotypes et perception sociale 1. Définition Stéréotypes : C’est une croyance socialement partagée qui concernent les caractéristiques que l’on attribue à un groupe. Cette croyance ne concerne pas un individu en particulier, mais on généralise, cela concerne un groupe social. Il y a un processus de généralisation qui fait, que, cela ne correspond à la réalité. Lippmann à été le premier à traiter de cette question, pour lui ce sont des images dans nos têtes, des catégories descriptives, par lesquelles on cherche à situer autrui. L’image est une certaine connaissance, caractéristique de la pensée sociale, celle du sens commun. Cette image cherche à décrire la réalité de manière simplifié et elle à comme but de situer les individus, donc il y a une fonction cognitive : Comprendre où nous sommes dans la pensée sociale.

2. Rôle de stéréotypes dans la perception sociale Avant même de connaître les groupes, sur la simple base de nos groupes nous avons déjà des idées, des jugements, parce qu’il appartient à tel ou tel groupe. Nous avons des images, des attentes, des pseudo-connaissances. Cette pensée sociale à une influence sur notre manière de voir le groupe. C’est parce que nous avons des stéréotypes que l’on va être influencé sur la manière de voir les choses entre nous. Quand on observe, on interprète, et on est influencé par nos stéréotypes. Lorsqu’on voit un groupe social, en fonction des stéréotypes :   

Attention particulière (on observe ce qui nous intéresse en fonction de nos stéréotypes. Nous voyons, ce que nous voulons voir.) Interprétation (on comprend, ce que l’on veut comprendre. Nos stéréotypes sont là aussi source d’influence. Ce qui nous interpelle, c’est ce que nous savons déjà) Mémorisation (On mémorise, des informations conforme à nos interprétations. On retient donc des informations relatives et conformes à nos stéréotypes)

Les recherches confirme, qu’il y a un impact de nos stéréotypes sur la perception sociale. Un individu est montré différemment en fonction de son groupe d’appartenance. Tout ce qui est de l’orde des stérotypes, sont des jugements généralement intériorisée depuis la naissance. Ces influence, démontrent qu’il ne faut pas les connaître pour les comprendres.

3. Effet pygmalion Ce processus contribue à fournir des rôles A. Définition des préjugés V. Représentations sociales

Préjugés : Attiudes négative à l’égard d’un groupe sociale, et cette attitude se base sur le rapport au groupe d’appartenance. Dans les préjugés il ya aussi une dimension affective qui renvoie à des affectes, de type de réduction. La dimension cognitive est présente aussi. Par exemple, les dispositifs mis en place pour les handicapés dans les entreprises, est en place pour lutter contre la discrimination négative. Il y a une aggréssivité entrîner par une frustration : Difficukté d’atteindre un objectif. Comme il y a une hir=erarchie par exemple, on déplace l’aggressivité. Le bouc-émissaires sont les personnes du groupe qui s’amusent à s’exprimer...


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