Chapitre 6, Quels SONT LES Fondements DU Commerce International ET DE Linternationalisation DE LA Production, Eleves PDF

Title Chapitre 6, Quels SONT LES Fondements DU Commerce International ET DE Linternationalisation DE LA Production, Eleves
Author Alisson Trieu
Course Économie
Institution Université de Haute-Alsace
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Banque Thème n°2 : Mondialisation et intégration européenne

Chapitre 6 : Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ? INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES : En partant d’une présentation stylisée des évolutions du commerce mondial et en faisant référence à la notion d’avantage comparatif, on s’interrogera sur les déterminants des échanges internationaux de biens et services et de la spécialisation. On analysera les avantages et les inconvénients des échanges internationaux pour les producteurs comme pour les consommateurs. On présentera à cette occasion les fondements des politiques protectionnistes et on en montrera les risques. On s’interrogera sur les effets d’une variation des taux de change sur l’économie des pays concernés. En s’appuyant sur des données concernant le commerce intra-firme et sur des exemples d’entreprises multinationales, on abordera la mondialisation de la production. On analysera les choix de localisation des entreprises et leurs stratégies d’internationalisation. On étudiera à cette occasion les principaux déterminants de la division internationale du travail, en insistant sur le rôle des coûts et la recherche d’une compétitivité hors prix.

Problématique : Quelles sont les caractéristiques de l’évolution du commerce international ? Quels sont les avantages et les inconvénients du commerce international/protectionnisme ? Quels sont les caractéristiques et les déterminants de l’internationalisation (ou mondialisation) de la production ? Objectifs : - Savoir définir les notions au programme : Avantage comparatif, dotation factorielle, libre-échange, protectionnisme, commerce intra-firme, compétitivité prix, compétitivité hors prix, délocalisation, externalisation et spécialisation. - Savoir définir et distinguer : Le commerce international et l’internationalisation de la production - Savoir mesurer: Le degré d’ouverture des économies nationales et le phénomène de l’internationalisation (ou mondialisation) de la production. - Savoir expliquer :  Les principales évolutions du commerce international  Les déterminants du commerce international et de la spécialisation  Les avantages et les inconvénients du libre-échange/protectionnisme  Les mécanismes de détermination du taux de change et les effets d’une variation du taux de change sur les échanges internationaux  Les caractéristiques et les déterminants de l’internationalisation (ou mondialisation) de la production - Savoir-faire  Savoir lire et interpréter le taux d’ouverture d’une économie nationale  Savoir interpréter les effets de variation des courbes de demande et d’offre de monnaie - Acquis de première : gains à l’échange

Section 1 : Les déterminants et les principales évolutions du commerce international A) Définition et principales évolutions du commerce international 1) Qu’est-ce que le commerce international ? Et comment le mesurer ? Vidéo : Qu’est-ce que le commerce international ? https://www.youtube.com/watch?v=8Ht_U1xHrIk Question : Proposez une définition du commerce international Document 1 : Le degré d’ouverture des économies nationales en 2013

A savoir : L’indicateur le plus utilisé pour mesurer les échanges internationaux pour un pays est le taux d’ouverture, qui peut être rapport exportations/PIB ou, plus fréquemment, la demi-somme des exportations et des importations rapporté au PIB :(Exportations + Importations)/2/PIB x 100 Questions : a) Sachant qu’en 2013 le PIB de la France (e milliards de dollars courants) était de 2734,9 ; celui des Etats-Unis de 16800 et celui du Japon de 4901,5, proposez un ou plusieurs calculs permettant de mesurer l’importance du commerce mondial pour l’économie de chacun de ces pays. b) Quel pays est plus ouvert aux échanges internationaux ? 2) Les principales évolutions du commerce international a) La forte progression du commerce international Document 2 : Le commerce mondial augmente

Questions : a) Calculez le montant des exportations de biens et services, et le rapport exportations/PIB pour chacune des années. b) L’ouverture aux échanges a-t-elle augmenté de 1950 à 2010 ? S’est-elle accélérée ? Justifiez vos réponses

b) Les transformations dans la nature des produits échangés Document 3 : Répartition des différents produits exportés depuis 1900

Question : Quelles sont les grandes évolutions dans la nature des produits échangés depuis plus d’un siècle ? c) Les évolutions dans le poids des échanges entre zones géographiques Document 4 : Les échanges intra et interrégionaux

Questions : a) Montrez pour chaque zone géographique le poids des échanges intra-régionaux et extrarégionaux. Analysez 49% des échanges mondiaux se font au sein de l’Amérique du nord, 69% au sein de l’Europe et 53% au sein de l’Asie. Ces échanges intra-régionaux attestent du processus de régionalisation. Dans les autres zones géographiques comme l’Amérique du sud et centrale, et l’Afrique les échanges extrarégionaux dominent.

b) A partir d’un calcul, présentez les régions qui sont les plus insérées dans les échanges internationaux et celles qui sont plus marginalisées. L’Amérique du Nord accueille 16,8% (3082246/18300640) des exportations mondiales, l’Asie, 29,6% et l’Europe 36,4%. Ces trois zones géographiques sont au cœur des échanges mondiaux (83% des exportations en cumulé), on parle d’une tripolarisation (ou Triade) des échanges mondiaux entre l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie, tandis que l’Afrique (3,4%) et l’Amérique du sud et centrale (4,3%) sont en retrait, voire, marginalisées.

c) Les évolutions dans la nature des échanges entre les zones géographiques : le passage de l’ancienne division internationale du travail (DIT) à la nouvelle division internationale du travail (NDIT) Document 5 : De l’ancienne division international du travail (DIT) à la nouvelle division internationale du travail (NDIT) Les pays développés exportent essentiellement des biens manufacturés (80% de leurs exportations), dont la moitié comprend des biens d'équipement à haute technologie. Les pays en développement sont avant tout spécialisés dans les produits primaires (plus de 40% de leurs exportations) et même certains sont monoexportateurs (80% des recettes d'exportation de la Côte-d'Ivoire proviennent du Cacao et du Café). Ceci correspond à l’ancienne division internationale du travail. Les pays du Sud exportaient vers les pays du Nord des produits primaires (agricole, des minerais et des combustibles) et importaient des produits manufacturés en provenance du Nord. C’est un commerce interbranches car les échanges portaient sur des produits différents et complémentaires. Depuis les années 1980, on voit surgir une nouvelle division internationale du travail dans laquelle : - Les pays du Nord échangent entre eux des produits comparables (des produits chimiques, des médicaments, des biens d’équipement, des automobiles, des produits de télécommunications, des produits électroniques...mais aussi des produits agricoles et alimentaires). Ce commerce intra-branche représente plus de la moitié des échanges. - Les pays du Nord échangent avec les pays émergents des biens manufacturés différents. Les pays du Sud exportent des produits intermédiaires (acier), des biens de consommation (textile, cuir, habillement, jouet) mais aussi des produits des NTIC (électronique grand public, télécommunications). Ce commerce interbranche se développe avec le transfert d’une partie de l’industrie mondiale dans les nouveaux pays industrialisés (NPI) et l’ensemble constitué du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine. - Une partie de commerce s’explique par un commerce intra-firmes de composants de produits : les spécialisations ne portent plus seulement sur des produits ou des groupes de produits mais aussi sur des segments de la chaîne de production : c’est ce qu’on appelle la division internationale du processus productif (DIPP) qui est le fait des firmes multinationales. - Les pays du Nord échangent avec le reste des pays du Sud des produits manufacturés contre des produits primaires car l’ancienne DIT n’a pas disparu. Cours ses massena

Questions : a) Qu’est-ce que la DIT ? La division internationale du travail, ou D.I.T., désigne le fait que les pays se sont spécialisés : ils ne fabriquent pas tous la même chose et, de ce fait, échangent entre eux leur production. b) Comment peut-on caractériser les échanges entre les pays développés et les pays en voie développement dans l’ancienne division internationale du travail ? La D.I.T. traditionnelle attribue aux pays développés la fabrication des biens manufacturés et des services et aux pays en voie de développement, souvent les pays du sud, la fourniture des produits primaires en général (produits agricoles, matières premières). Ainsi, cette DIT traditionnelle rend compte du commerce interbranches c’est-à-dire des échanges portant sur des produits différents et complémentaires. c) Qu’est-ce que la NDIT ? Comment peut-on la caractériser ?

Au fur et à mesure du développement des techniques mais aussi des pays, la division internationale du travail s’est transformée en une nouvelle division internationale du travail ou NDIT. Celle-ci est caractérisée par : - Une nouvelle spécialisation des pays en développement qui deviennent exportateurs de produits manufacturés, dont des produits de haute technologie. - L’essor du commerce intra-branche entre pays développés. Les échanges intra-branches c’est-à-dire des exportations et des importations simultanées au sein d’une même branche, se sont développés depuis des décennies. Il faut distinguer le commerce intra-branche de qualité du commerce intrabranche de variétés. Dans le premier cas, l’échange est celui des produits comparables mais de qualité différente, donc de prix différents. Il ya des produits de haut de gamme et d’autres de bas de gamme. Dans le second cas, l’échange de produits similaires et des prix voisins, le commerce intrabranche de variétés repose sur des différences marginales entre les biens (marques, design, etc..) et conduit à satisfaire la demande de différenciation souhaitée par les consommateurs. - Le développement du commerce intra-firme c’est-à-dire les échanges internationaux de biens et de services réalisés entre les filiales d’une FMN. Ce commerce est favorisé par la division internationale du processus productif (DIPP) c’est-à-dire la décomposition en plusieurs étapes de la production des biens et des services, chacune étant réalisée par les filiales différentes situées dans des pays différents. - Les pays du Nord continuent à échanger avec le reste des pays du Sud des produits manufacturés contre des produits primaires car l’ancienne DIT n’a pas disparu

B) Les déterminants du commerce international et de la spécialisation 1) Les déterminants du commerce international et de la spécialisation selon les théories traditionnelles du commerce international a) Les avantages absolus et comparatifs chez Adam Smith et David Ricardo Document 6 : Théorie des avantages absolus et comparatifs chez A. Smith et D. Ricardo

0) La spécialisation est pour un pays, le fait de produire essentiellement certains biens (et de les exporter), les autres étant totalement ou partiellement abandonnées. 1) Selon A. Smith, chaque pays doit se spécialiser en fonction de ses avantages absolus. Un pays possède un avantage absolu dans la production du bien pour lequel il possède des couts de production inferieurs et une productivité supérieure à ses partenaires commerciaux. 2) Selon A. Smith, l’échange entre le Portugal et l’Angleterre est impossible car, l’Angleterre possédant des couts supérieurs dans les deux productions, elle ne dispose donc d’aucun avantage absolu. Le Portugal est plus efficace dans les deux productions et n’a donc pas intérêt à se spécialiser et à échanger. 3) L’identification des avantages comparatifs ne se fait pas en considérant les couts absolus de production mais les couts relatifs. Le coût relatif d’un bien est le coût d’un bien par rapport à celui d’un autre bien. C’est aussi un coût d’opportunité : la quantité de l’autre bien a laquelle le pays doit renoncer pour produire une unité du bien considéré. Un pays possède alors un avantage comparatif dans la production du bien dont le coût relatif est le plus bas par rapport à ses partenaires commerciaux. 4) Coût relatif du vin en drap au Portugal = coût du vin au Portugal/coût du drap au Portugal = 80/90 = 0,888. Au Portugal, une unité de vin coute 0,888 unité de drap ; pour le dire autrement, produire une unité de vin mobilise une quantité de travail obligeant à renoncer a la production de 0,888 unité de drap. Selon la même logique, le coût relatif du drap en vin est de 0,833 (100/120) en Angleterre et de 1,125 (90/80) au Portugal. L’Angleterre possède un avantage comparatif dans la production de drap et le Portugal un avantage comparatif dans la production de vin.

Angleterre Coût relatif du vin en drap

120/100 = 1,2

Portugal 80/90 = 0,88

Coût relatif du drap en vin

100/120 = 0,833

90/80 = 1,12

Conclusion : L’Angleterre se spécialise dans la production des draps (avec un coût relatif de 0,833) et abandonne la production du vin qui lui coûte plus cher (avec un coût relatif de 1,2). À l’inverse, le Portugal se spécialise dans la production du vin (coût relatif de 0,88) et abandonnera la production des draps (coût relatif de 1,12) 1) Selon Adam Smith la spécialisation d’une économie doit être fondés sur la théorie des avantage absolus

La théorie des avantages absolus est le fait qu’un pays a doit se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il est plus efficace que les autres, et échanger les surplus de ces biens contre d’autres biens dont il aurait besoin. 2) Non l’échange n’est pas possible car En Angleterre il faut le travail de 100 hommes pour produire une unité de drap alors qu’au Portugal il en faut 90 pour produire une unité de drap. Et pour le vin il faut un travail de 120 hommes en Angleterre pour produire une unité de vin alors que le Portugal a besoin de 80 travailleurs pour produire une unité On aperçoit alors que le Portugal possède un avantage absolu comparer à l’Angleterre donc le concept de Adam Smith n’est pas favorable alors il on crée une 2ème théorie qui est la théorie comparative 3) Théorie des avantage absolus c’est le fait d’être plus efficace car l’entreprise produit avec moins de facteur capitale et moins de facteur de travail alors que la théorie de l’avantage comparatif c’est le fait que si un pays n’a d’avantage absolu pour

aucun produit (c’est à dire s’il n’est plus productif que les autres pays pour aucun bien), il n’aurait pas intérêt à se lancer dans la spécialisation d’un produit en particulier, et aurait intérêt à garder ses frontières fermées au commerce international (pas de libre-échange). 4) 5) Selon Adam Smith la spécialisation d’une économie doit êtres fondée sur la théorie des avantage absolus 5) Avant la spécialisation Drap Angleterre

Portugal Total

Vin

500/100 = 5

45 % × 1 000 /90 = 5

10

500/120= 4,167

55 % × 1 000/80 = 6,875

11

Après la spécialisation Drap

Vin

1 000/100 = 10

0

0

1 000/80 = 12,5

10

12,5

A quantité de facteurs de production inchangée, la spécialisation en fonction de l’avantage comparatif permet de maintenir la production de drap tout en augmenter de 1,5 unité la production mondiale de vin. La spécialisation est donc facteur de croissance économique car elle permet de concentrer les facteurs de production dans les activités où ils sont les plus efficaces.

6) La théorie des avantages absolus de Smith dit qu’un pays a doit se spécialiser

dans la production des biens pour lesquels il est plus efficace que les autres, et échanger les surplus de ces biens contre d’autres biens dont il aurait besoin. Ce faisant, Smith montre que le libre-échange est plus efficace que le protectionnisme, doctrine alors largement répandue. Cette théorie sera complétée par celle des avantages comparatifs de David Ricardo. b) Les dotations factorielles dans le théorème HOS Document 7 : Dotations factorielles et spécialisation: le théorème HOS (Heckscher, Ohlin, Samuelson)

6) Il s’agit de l’hypothèse de différente technique de proposition, car on ne vois pas pourquoi avec le temps les pays en difficulté n’adopterait pas les technique de production les plus performante en imitent les autres. Le théorème HOS propose de supprimer cette hypothèse devenue irréaliste. 7) Pour le théorème HOS, la spécialisation est fondée sur les différences de dotation en facteur de production, qui engendre les différences de prix des facteurs. Dans un pays ou un facteur de production est rare, il est forcément cher et vice versa. Un pays a donc intérêt a ce spécialisé dans les biens dont la production est intensive dans le facteur abondant et donc bon marché et a abandonner les biens dont la production est intensifs dans le facteur de production cher. 6) Il s’agit de l’hypothèse des différences de techniques de production car on ne voit pas pourquoi avec le temps les pays en difficulté n’adopteraient pas les techniques de production les plus performantes en imitant les autres. HOS propose de supprimer cette hypothèse devenue irréaliste.

7) La spécialisation est fondée sur les différences de dotations en facteurs de production, qui engendrent des différences de prix des facteurs. Dans un pays ou un facteur de production est rare, il est forcément cher ; et vice versa. Un pays a donc intérêt à se spécialiser dans les biens dont la production est intensive dans le facteur abondant et donc bon marche et à abandonner les biens dont la production est intensive dans le facteur de production cher.

8) Couts de production

Voiture

Tee-shirts

France

700x5€+300x9€= 3500€ +2700€=6200€

0,2x5€+0,8x9€= 8,2€

Bangladesh

700x10€+0, 3€= 7090€

0,2x10€+0,8x0,3€= 2,24€

La France possède donc un avantage dans la production de voitures qui est tres intensive en capitale (qui est le facteur le moins couteux dans les pays) et le Bangladesh possède un avantage dans la production de Tee-shirts qui est intensive en travail (facteur abondant et donc peu couteux au Bangladesh). 2) Les déterminants du commerce international selon les nouvelles théories du commerce international principalement développées par Paul Krugman: La recherche d’économie d’échelle et la conquête de nouveaux marchés Document 8 : Les nouvelles théories du commerce international

Questions : a) Rappelez la définition du terme suivant : économie d’échelle. Economie d’échelle : baisse des couts unitaires (ou moyen) de production lorsque les quantité produite augment. b) Quels sont les déterminants du commerce international selon P. Krugman ? Et comment les explique-t-il ? Pour la nouvelle théorie du commerce international, des échanges internationaux s’explique non pas par des avantages comparatifs en therme de coups ou de dotation factorielle mais par la recherche d’économie d’échelle et de nouveau marché. En effet, pour Paul Krugman l’ouverture international engendre un effet de dimension : chaque nations (ou firme) peut produire en grand quantité certains produits lorsqu’elle vend a l’international, ce qui offre des avantages comme des économie d’échelle (l’entreprise réduits ses couts unitaires en produisent d’avantage). L’ouverture international permet aussi au entreprise, grâce a leurs

stratégie de différentiation de produits, de conquérir les nouveaux marché de produits, mais également, d’accéder a de nouvelle technologie parfois peu couteuse. Cette déification profite également au consommateur qui peuvent choisir entre un nombre plus important du produit pour satisfaire sont besoin. 3) Les déterminants institutionnels du commerce international Document 9 : Les déterminants institutionnels : du GATT à l’OMC

9) En 1947 les ...


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