CM1 Psychologie du développement de l\'enfant PDF

Title CM1 Psychologie du développement de l\'enfant
Course Psychologie du développement
Institution Université de Bourgogne
Pages 23
File Size 469.6 KB
File Type PDF
Total Downloads 60
Total Views 121

Summary

L2 staps Semestre 3 UE32...


Description

Psychologie du développement de l’enfant I/ Introduction 1. Qu’est ce qu’un enfant ? C’est un être humain en période de développement 2. Si l’on parle du développement de l’enfant : Quels types de développement connaissez-vous ? Développement physique, cognitif, moteur, psychologique, intrinsèque, extrinsèque, social La psychologie du développement : Sous discipline de la psychologie qui s’intéresse au développement de l’être humain de la naissance jusqu’à la mort. La psychologie du développement de l’enfant et de l’ado ? Un essai de compréhension de la période de l’existence durant laquelle l’individu croit et ce développe jusqu’au moment ou il atteint l’âge de la maturité. On verra certains modèles théoriques, en laissant de coté d’autres. La croissance : Augmentation mesurable de l’organisme ou d’un organe particulier. Développement : Transformation aboutissant à une augmentation plus complexe. Il dépend de l’interaction de 2 facteurs : l’un intrinsèque, matura tif, l’autre extrinsèque, provenant du milieu.

A) Écologie du développement humain Bronfenbrenner (1979) : Intérêt pour prendre en considération les systèmes environnementaux et des interactions complexe qui influent sur l’individu tout au long de sa vie. Chrono-système : Dimension temporelle, cohorte Macro système : Culture générale, croyances et valeurs Éxosystème : Environnement socio-économique, relations de travail Mésosystème : Relations entre microsystèmes (ex : école-famille) Micro-système : famille,école, quartier, activités, rôles Onto-système : L’individu : la biologie, éléments innées ou acquis B) L’enfant Définition juridique : « Tout être humain âgé de moins de 18 ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui est applicable. » Pour la loi, une personne qui n’est pas adulte est appelée mineure. La limite varie entre 18 et 21 ans selon les pays. Définition médico-biologique : « Une personne qui n’est pas en âge d’avoir une progéniture. C’est un processus plus ou moins continu qui passe par plusieurs stades :

-

De De De De De

0 à 28 jours : nouveau-né 28 à 2 ans : le nourrisson 2 à 7 ans : la petite enfance 7 à 10 : préadolescence 10 à 18 ans : adolescence (parfois jusqu’à 24 ans)

Le développement est théorisé par phases caractérisées par des capacités, des besoins et un comportement qui lui sont propres. (la croissance corporelle est indispensable à chaque étape) Il existe plusieurs classification selon le type de développement qui est exploré : affectif, social, cognitif, du langage, psycho-sexuel… Les phases ne se découpent pas de façon stricte, uniforme et chronologiquement rigoureuse. Chaque individu à son rythme propre. Chaque étape est franchie de façon plus ou moins rapide et harmonieuse, dans la mesure où l’enfant est stimulé et motivé par son environnement et où ses besoins sont satisfaits. La période allant de la naissance à la maturité peuvent être ainsi divisées : La première enfance (période néo-natale) : - nouveau-né (jusqu’à 3 semaines) - nourrisson (jusqu’à 12/15 mois, → maîtrise de la marche) La seconde enfance ou âge de l’exploration : - Toddler stage → déambulation et langage (15 mois à 31/2 ans) La période préscolaire (de 3 à 6 ans) L’âge scolaire (de 6 ans à la puberté) ou période de latence L’adolescence (de la puberté à l’âge adulte) : c’est le moment ou l’individu est reconnu comme étant adulte par la société à laquelle il appartient.

II/ Le développement affectif « La psychanalyse décrit l’organisation de l’appareil psychique en s’appuyant principalement sur la notion d’inconscient, notion tout empirique, très différente de celle des philosophes, qui permet de définir la psyché dans ses rapports obscurs avec l’instinct » Rober et Rider L’homme n’agit pas toujours de manière consciente et rationnelle. Pour expliquer le fonctionnement de la psyché : 2 « topiques » (2 cartes de compréhension) A) Notions de base : Les pulsions Instinct vs Intelligence → Opposition « classique » entre l’animal et l’homme. Or l’humain à aussi des instincts. « ...concept limite entre le psychique et le somatique, comme le représentant psychique des excitations, issues de l’intérieur du corps et parvenant au psychisme, comme une mesure de l’exigence de travail qui est imposée au psychique par suite de sa liaison au corporel.» Freud, 1915

Les pulsions comprennent 4 éléments : La poussée : La pulsion impose le travail de l’appareil psychique. C’est un processus dynamique (sans fin) Le but : Réduire la tension exercée par la poussée de la pulsion (satisfaction), de retrouver l’homéostasie (l’équilibre) interne. La satisfaction directe n’est pas toujours possible. (inhibition, sublimation) L’objet : Le moyen par lequel la pulsion peut atteindre son but (tendre vers) (ex : faim → sucer son pouce, manger) La source : La rencontre entre l’excitation corporelle et son expression dans le psychisme. Notion d’instinct intériorisé (à l’intérieur de la personne) Il existe 2 grands groupes : - Pulsion de vie (libido, création) - Pulsion de mort (agressivité (différent violence , pas forcement qq chose de négatif), destruction) B) Notions de base : 1ère topique

LE CONSCIENT

Le lien avec la réalité et le monde extérieur (en périphérie. Il enregistre les stimuli extérieurs et des objets intérieurs (ex : état d’esprit, pensée, sensations…) Il se constitue sous forme de représentations, auxquelles des affects sont liés. Par nature, le conscient va essayer d’éviter les conflits et les tensions. Il est géré selon le principe de réalité.

Il représente l’intermédiaire, plus ou moins accessible à la conscience. (ex : sensations internes, déjà-vu, prémonitions, mots sur le bout de la langue). Bibliothèque LE PRÉCONSCIENT Beaucoup de choses du préconscient passent donc dans le conscient. (ex : penser à une fourmi, l’image passe dans le conscient après avoir été dans le préconscient)

L’INCONSCIENT

C’est la partie la plus archaïque de l’esprit, la plus primitive. Il est géré selon le principe du plaisir. L’énergie (pulsion) est libre, change d’objet, se décharge comme elle le souhaite. Tout ce que l’on a vu, ressenti, s’accumule dans l’inconscient. C) Notions de base : 2ème topique

LE ÇA

Pôle pulsionnel de l’individu, située dans l’inconscient. Une partie de ça et innée. « réservoir pulsionnel » de l’énergie psychique (processus primaires et principes de plaisir) Les processus (primaires) ne sont pas logiques, ils peuvent coexister tout en contradiction, tout est possible, il n’y a pas de notion de bien ou de mal, de temps ou d’espace, de jugement de valeurs, de morales, ect…

« à l’origine, tout était ça, le moi va progressivement se développer »

LE MOI

LE SURMOI

La personnalité, il assure l’identité et la stabilité du sujet (conscience d’être) Pôle défensif de l’individu (« médiateur » entre les sollicitations du ça, les contraintes de la réalité et les exigences du Surmoi) Il essaie de sauvegarder le sujet, son intégrité, son estime de soi. Les mécanismes de défense et leurs processus en font partie. Il est majoritairement préconscient, mais une partie et inconsciente) Il assure la gestion des conflits entre instances. Il se constitue par l’expérience et par l’identification aux autres. L’intériorisation des règles de vie. C’est le représentant moral du principe de réalité. Son rôle est celui d’un juge à l’égard du Moi (ex : sentiment de culpabilité, fierté) Il assure 3 fonctions : l’auto observation, la conscience du complexe d’œdipe. Le Sur-moi est, selon Freud, l’héritier de complexe d’œdipe. Il se construit par identification, au cours de l’enfance (identification aux parents, puis aux références culturelles et sociales)

D) Notions de base : Le refoulement C’est l’opération par laquelle l’individu cherche à repousser ou à maintenir dans l’inconscient des représentations (idées, souvenirs, désirs) considérées comme désagréables car non conciliables avec le Moi. Les étapes du développement selon Freud : 1. Stade oral : 0-2ans 2. Stade anal : 2-4 ans 3. Stade phallique : 2/3-5/6 ans 4. La période de latence : 5/6 ans-puberté 5. Stade de l’adolescence : puberté 1. Stade oral : 0-2 ans La satisfaction des pulsion passe principalement par la zone bucco-labiale (bouche, lèvres et langues) et le nouveau-né est toujours dépendant de son entourage. Au début, le nourrisson ne se conçoit pas comme séparé de sa mère et ne différencie donc pas celle-ci du sein. A travers les différentes fonctions que joue la mère, le nouveau-né perçois les choses petit à petit différemment. Il commence à dissocier la mère de lui-même et donc que si sa mère n’est pas là il continuera d’exciter. La conscience de soi commence à se développer. Le corps est un élément central de la construction du « je » (conscience perceptive) expérience du miroir. (le corps comme frontière qui sépare « Moi » des « Autres » Début de la distinction entre le familier et l’étranger (« l’angoisse du 8e mois ») Développement d’un loi existentielle ou différentielle (un « je » différencié) par la connaissance de caractéristiques propres à soi comme le nom (9-12 mois)

2. Stade anal : 2-4 ans Une fois crée la reconnaissance de moi, il est temps d’avancer dans la reconnaissance de ce qui n’est pas moi. L’enfant n’est plus en dépendance totale vis-à-vis des adultes. Capacité à contrôler ses sphincters → apprentissage de la propreté. Le plaisir libidinal réside dans l ‘expulsion ou la rétention des matières fécales : - L’expulsion (dans le pot) parce qu’encouragé par les parents est un « cadeau » que l’enfant leur fait. - La rétention comme moyen de « frustrer » les parents, le plaisir étant obtenu en les inquiétant. 3. Stade phallique : 2/3-5/6 ans Les organes génitaux constituent la principale zone érogène (du plaisir, dans le sens large du terme). Dans un premier temps, avec la prise de conscience de la différence des sexes → complexe de castration. Complexe d’œdipe : Moment clé de la construction de soi. Il est SYMBOLIQUE. Ne pas prendre au pied de la lettre. En termes cliniques : le complexe d’œdipe fait la séparation entre la psychose et la névrose. Le garçon désire sa mère et commence à haïr son père, comme le rival qui barre le chemin de ce désir. La satisfaction d’écarter le père pour le remplacer auprès de la mère n’étant pas réalisable. Il vit une sensation de menace, convaincu que son pénis (marque de supériorité) peut lui être ôte. Il redoute la castration comme réalisation d’une menace paternelle en réponse à ses désirs. La fille croit que le pénis est marque de puissance, elle se met alors à haïr sa mère qui ne lui en a pas donné, puis aime son père qui en est possesseur et peut être lui en donner un. L’absence de pénis est ressentie comme une préjudice subi qu’elle cherche à nier, compenser ou réparer. Le complexe d’œdipe fini par l’intériorisation de l’interdiction d’inceste (construction du Surmoi 4. La période de latence (5/6 ans -puberté) L’énergie psychique est centrée autour du développement cognitif. (« repas » de la construction psychique sur la base de la sexualité) Cette période se caractérise par une « amnésie » (un oubli) qui touche les stades précédents : refoulement des intérêts sexuels (oraux, anaux et phalliques) C’est une période d’accalmie (mise en veille des pulsions sexuelles) qui est essentielle pour la construction du Moi et la mise en place de ses défenses organisatrices. 5. L’adolescence (puberté ;..) Réveil les pulsions. La sexualité passe d’auto-érotique à exo-érotique (objet du désir). Les modifications corporelles vécues sous un mode conflictuel. Compromis à faire entre principe de plaisir et principe de réalité ; qui implique des remaniements à plusieurs niveaux : corporel, psychoaffectif et intellectuel.

Corporel : sentiment d’étrangeté, de non-reconnaissance et de bizarrerie → préoccupations narcissiques : focalisation (forme de la bouche par ex) Psychoaffectif : Un retour de l’œdipe qui génère une angoisse. → élan d’indépendance pour « rompre » le lien avec les parents → ascétisme : renoncer à ce qui apporte plaisir en s’imposant des privations ou des épreuves physique (lien rituel de passage) Intellectuel : Développement de la pensée formelle (extraire des « lois » généralisables à partir d’observations) → l’intellectualisation : l’affect est transposé en idée, ce qui lui fait perdre sa charge angoissante. → La sublimation : dériver la pulsion sexuelle en transformant sa curiosité de sexuelle à intellectuelle. Au terme de l’adolescence, la formation de la personnalité est accomplie dans les grandes lignes.

E) L’attachement L’ attachement = besoin humain inné Le bébé naît très immature = grande dépendance L’être humain = prédisposition à participer aux interactions sociales Dans un contact, 2 façons de procéder : Exploration – attachement Face à une situation de danger (réel ou supposé) - Se sentir loin : sentiment d’anxiété et de chagrin - Se sentir près : Se sentir aimé et en sécurité Une situation peut être perçu comme dangereuse même si elle ne l’est pas. Attachement : Système de comportement qui se construit dans les interactions quotidiennes et qui s’active lorsque l’enfant se sent en danger et que la figure d’attachement est éloignée. A pour but de faire revenir la figure d’attachement. L’attachement est utile pour l’indépendance car il permet l’exploration libre de l’environnement. Ce n’est pas un état de dépendance, mais un facteur d’ouverture et de socialisation. → Construction du lien Recherche de proximité durant les situations de stress (6-24 mois) L’adulte devient base de sécurité pour explorer le monde. A partir des expériences, l’enfant construit des modèles internes opérants, déterminant les sentiments, pensées et attentes des individus par rapport à leur relations, et ce dès l’enfance. A tout moment la perte d’une figure d’attachement produit angoisse de séparation et douleur (réponse normale et adaptative)

F) Modèle interne opérant → Modèle interactif Crée à partir de l’attente (confiante ou non) en la disponibilité de la figure d’attachement. (généralisation des expériences)

Composé des éléments cognitifs (pensée) et affectifs (sentiments) codés, mémorisés, puis retrouvés dans la mémoire mais pas forcément conscients.

G) Typologie de l’attachement A partir des expériences de la « situation étrange » construit une situation expérimental d’évaluation des comportements d’attachement chez l’enfant d’un an. (8 épisodes de 3min) → quel est la réaction de l’enfant face au danger ? Ou sans la figure d’attachement ?

Type d’attachement

Anxieux (évitant ou fuyant)

Sécurisé

Anxieux (Résistant ou ambivalent)

Réaction de l’enfant aux retrouvailles

L’enfant ne semble pas affecté ni par le départ du parent, ni par son retour.

L’enfant proteste au départ du parent et montre son soulagement à son retour avec recherche de proximité.

L’enfant donne des signes d’anxiété à la séparation. Au retour, il se rapproche et rejette l’adulte. (les 2 à la fois)

Idéalement, le parent/adulte familier sera en capacité de : - Percevoir et d’interpréter de façon adéquate les signaux et demandes implicites de l’enfant. - Répondre de façon appropriée et synchrone Un enfant sécurisé se montrera sociable, empathique et manifestera une bonne estime de soi. Chez les adultes : - Intérêt pour la continuité de l’attachement : de l’enfant à l’adulte. - Implications à long terme de la sécurité de l’attachement mère/nourrisson. → Questionnaire de relations Bartholomew et Horowitz, 1991 L’attachement, considérations professionnelles : Il n’existe pas qu’une seule figure d’attachement possible (la mère) mais plusieurs. (Le père, les GP, frères, professionnelles de l’enfance…. ) La qualité des différents lieux et personnes que l’enfant rencontre est indispensable. Plusieurs liens = Enrichissement de la vie psychique Facteur de résilience = un lien sécurisant pourra compenser une autre relation anxiogène. Privation : - Quantitative : figure d’attachement à disposition, durée insuffisante - Qualitative : figure d’attachement qui refuse ou qui porte une attention ambivalente (parfois oui, parfois non) - Relation discontinue : séparation avec la figure d’attachement.

L’attachement, applications cliniques Parallèles entre styles d’attachement et des troubles de la personnalité Attachement évitant ← → hyperactivité et trouble des conduites Attachement ambivalent ← → anxiété, dépression Problème de l’enfant lui-même, ou bien un problème de l’interaction ?

III/ Le développement cognitif et moteur Cognition : ensemble des activités et des processus internes inhérents à l’acquisition des connaissances, à l’information, à la mémoire, à la pensée, à la créativité, à la compréhension et à la résolution de problèmes... L’étude du développement cognitif concerne l’évolution de ces structures et processus durant la vie des personnes. En psychologie du développement, plusieurs auteurs se sont attelés à étudier l’évolution des structures cognitives. Les travaux les plus marquants sont ceux de PIAGET (1896-1980) et ceux de VYGOTSKI (1886-1934) PIAGET et VYGOTSKI ont 2 interprétations radicalement différentes. Pour PIAGET, le développement de l’enfant s’effectue de l’individuel au social, tandis que VYGOTSKI pense au contraire qu’il procède du social vers l’individuel.

A) Notions de base de la théorie Piagétienne La théorie Piagétienne a pour objectif de comprendre la manière dont la connaissance est élaborée, dont la pensée acquiert des formes logiques. C’est un modèle constructiviste (Intelligence en tant que construction) « PIAGET propose que les structures de raisonnement humain ne sont ni innées ni extraites de l’environnement au travers de l’expérience sensible que nous en avons, mais construites au cours d’un lent processus de coordination et de structuration des activités de pensée conduisant d’une intelligence sensori-motrice chez le bébé à la pensée logique de l’adulte » (BARROUILLET) Schème : - Structure cognitive interne à la base d’une action - Unité cognitive fondamentale - Fourni une procédure à suivre - Constitue de : Sensation, représentation de l’esprit (action mentale), comportement observable (action physique)

Exemple : schème ramasser une balle : il va avoir plusieurs choses : la nommer, la saisir, la tenir, la comparer à un autre objet…

B) L’intelligence La construction de l’intelligence (et de la pensée) passent par l’action, l’opération. Il existe 3 mécanismes permettant à l’enfant de s’adapter à son environnement et de créer des représentations du monde : - Assimilation : L’enfant tente d’agir sur le monde en fonction de ses schèmes sensorimoteurs (puis, en fonction des schèmes plus complexes) Associer des nouvelles informations - Accommodation : l’enfant modifie ces schèmes sensori-moteurs en fonction de la réalité extérieure. Édition constante des idées, de mouvements (des schèmes préexistants) - Équilibration : jeu dialectique entre assimilation et accommodation, assure le développement psychologique. Restructuration et complexification des schèmes. (exemple : identifier des objets semblables ou différents) PIAGET détermine 4 facteurs de développement : 1. La maturation du système nerveux qui donne de nouvelles possibilités d’action sur l’environnement. 2. L’expérience physique et logico-mathématique. 3. Les facteurs sociaux. 4. Les processus d’équilibration, assimilation et accommodation. C’est le déséquilibre qui stimule le développement de l’intelligence. L’intelligence se développe par stades. Ce qui est maîtrisé à un stade devient partie intégrante du développement au stade suivant. Les étapes du développement selon PIAGET : 1) Le stade sensori-moteur (0-2 ans) Il implique des connaissances par les sens (sensori) et des réflexes. (moteur) Ce stade se divise en 6 sous stades. Principalement liés a la succion et à l’agrippement. Le réflexe (inné) a toujours besoin d’exercice pour s’adapter à la réalité extérieure. Au fur et à mesure de l’exercice, le réflexe va évoluer, se perfectionner et donner lieu à la constitution de schèmes.<...


Similar Free PDFs