Cour 1 - cour de victimologie DU criminologie Nancy PDF

Title Cour 1 - cour de victimologie DU criminologie Nancy
Course Sciences criminelles
Institution Université de Lorraine
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cour de victimologie DU criminologie Nancy...


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Victimologie Qu’est-ce que la victimologie ? Il faut distinguer la victimologie et la criminologie Les trois thèmes majeurs : → Les facteurs victimaires, qui est la victime ? → La victime est en réalité celle qui souffre, on va apprendre a être objectivement apathique, souffrance de l’autre. → Prise en charge particulière  statut légal de la victime C’est un fondement, un concept qui englobe la victimologie dans un contexte. Pour le droit civil  La personne responsable du préjudice va compenser avec des dommages et intérêts. La victimologie est une matière rate, et quand elle est étudiée c’est dans le cadre de la médecine, de la psychiatrie etc… la prise en charge de la victime en dehors de la sphère juridique c’est la prise en charge du sujet en souffrance. La victimologie est surtout présente dans le domaine de la santé. Mais pas uniquement. Cette approche est micro, et la victimologie n’est pas abordé de manière macro, ça étudie une victime (micro), mais pas la réaction de la société face a une victime (macro). Dans ce cour on va essayer d’aborder, les deux, d’avoir une approche globale pour nous positionner, et pas faire seulement une chose, réflexion globale. La victimologie est peu enseignée car c’est nouveau, pour la forme c’est apparu récemment, et sur le fond la victimologie traite de la victime et donc un sujet particulier qui met mal a l’aise, sujet difficile a aborder car il fait appel a ce concept d’empathie, et on ne sait pas ce que c’est une victime. C’est compliqué de l’aborder aussi car c’est une étude transdisciplinaire. Autre problème : c’est sa jeunesse, ça a été rée après la 2GM. 2 approches : une approche technique + approche fondamentale.

Approche fondamentale : La victimologie est abordée a travers 2 types de théorie : La première victimologie : c’est une théorie en soi, on l’appelle aussi la victimologie traditionnelle, elle est apparue après la 2GM, et au USA. Certains avocats, souvent juives, ce sont intéressé a l’étude de la victime, ils ont été traumatisés par la Chao et ont abordé la question de la victimologie a travers leurs yeux de juriste. L’innovation apparait comme majeur car ces premiers victimologue ont cessé de considérer la victime comme un être passive (qui prend la souffrance sans avoir le moindre rôle). Ils vont donc aborder les rapports qu’entretienne la victime et l’auteur, et ils vont s’intéresser aux mécanismes qui gouverne une telle relation. L’apparition : le premier fondateur de la victimologie c’est Hans HENTIG, c’est celui qui a abordé la victimologie traditionnelle pour la première fois dans un ouvrage de 1948, the criminal and his victim. On a abordé cette relation a travers le victime. Hans HENTIG : criminologue (en réalité c’est un sociologie) Américain d’origine allemande qui a commencé ces études sur la victimologie en 1934. Il disait qu’« aucune constatation théorique n’est plus importante pour la lutte contre la crime que la connaissance exacte de la victime ». Cad que pour lutter et connaitre le crime il faut connaitre la victime. Il aborde le sens de la victime sans l’intitulé ainsi, il n’étudie pas la science de la victime, mais il étudie la victime. Il constate que « la plupart des crimes sont dirigé contre une personne déterminé et qu’a se titre il convient d’étudier les divers degrés et niveau de stimulation de réponse le jeu complexe des formes agissant les unes sur les autres ».

Il détermine 2 types de victimes : → Le criminelle-victime : c’est la personne qui devient successivement victime et criminel, il étudie à ce titre les bagarre de rue, il étudie ca à travers les règlements de compte. La frontière entre les deux n’est pas si net que ça. → La victime latente : c’est la personne qui attire sur elle l’attention des criminelles, il y a des facteurs victimaires (âge, sexe, vulnérabilité, son état psychopathologique, de sa naïveté, de ses étourderies). Est-ce que cette personne ne vient pas « chercher » le criminelle ? Hentig vient développer une explication : le potentiel de victimité = ça serait un barème qui permettrait d’apprécier ces degrés, stimulation de victime qui unisse la victime et l’auteur. Travail sur l’amour passionnelle et la haine. On ne peut pas haïr quelqu’un si il n’y a pas eu d’amour. Benjamin MA(E)NDELSOHN, c’est un avocat d’origine Roumaine, il poursuivra la recherche ou pas de Hentig. Il faut retenir 2 grands apports de Mandelsohn : Il a inventé le terme « victimologie » : en 1947 il est en Israël et il fait une communication en science de la victime qu’il nomme victimologie, (Hentig 1948), cette communication n’est ni enregistrée ni publié, il y a aucune trace. En 1956, première publication de Mandelsohn ou apparait le terme de « victimologie », mais Hentig l’utilisé déjà. En 1960, débat a au niveau pour savoir qui été le père fondateur, et en 1973 Mandelsohn est revenu sur ce terme et a rappelé qu’il utilisé le terme dès 1947. Donc en fait on ne sait pas, objectivement ca pourrait être Hentig, ou alors Mandelsohn. Il distingué 6 catégories de victimes : en 1963 il publié un ouvrage, the origin of the Doctrin of Victimology. → La victime totalement innocente : au mauvais endroit au mauvais moment, elle n’a rien a voir avec l’acte criminel. → La victime qui s’avère moins coupable que le criminelle : elle n’intervient pas directement mais qui a eu un relatif tout de même (personne qui traverse la rue et se fait écraser). → La victime aussi coupable que le criminel : il travaille sur l’euthanasie, sur les sadomasochistes, ce sont des victimes consentante. → La victime + coupable que le criminelle : la victime qui aura provoqué le criminel. → La victime qui est extrêmement coupable : victime d’un acte commis dans le cadre de légitime défense → La victime imaginaire : victime atteinte d’un trouble mental, qui peut être une victime, ou alors la victime qui invente sa souffrance, pas réelle. Ces catégories ont mis mal a l’aise, victime coupable etc... Ceux ne sont pas les seuls auteurs (même si les 2 + importants). 5 autres auteurs qui ont alimenté la première victimologie :  







F. WERTHAME : psychiatre américain, il s’intéressait a la psychologie de l’assassin au regard de la sociologie de la victime. Il affirmait qu’il fallait une science de la victimologie. H. ELLENBERGER : relation psy entre criminel et victime, c’est un psychiatre canadien d’origine Suisse. Mais il a vécu en France à Poitier, ami de Paul Foucault. Il a travaillé sur la découverte de l’inconscient. Etude sur les prostitués et souteneurs, sadique et sadomaso, couple alcoolique et sur l’agressivité qui en résulte. F. EXNER : il soutient et développe le fait qu’il existe des prédispositions victimogènes, une sorte de tendance personnelle à devenir la victime de certain type d’agression criminelle, un prédétermination intrinsèque a être une victime. SEELING : il travaillait sur la cause spécifique du crime, victime qui inciterait a l’acte criminel, et dans le cas contraire la victime devrait être considéré de cause remplaçable (qu’elle ne sert à rien, que c’est un élément perturbateur de l’acte criminel). WOLFGANG : Il a développé une théorie de la victime cataliseuse, il expliquait que la victime serait là pour provoquer, faciliter, précipité la commission du crime, il a travaillé sur le cas des forcenés retranché (suicid by cop). Victime se jette dans les bras d’un criminel.

Le gros problème de la première victimologie c’es l’implication de théorie Blaning the victim et Victim precipitation, cad que la victime serait aussi coupable que l’auteur. En recherchant le rôle qu’a jouer la victime on a perdu toute nuance. WERFELL a écrit « ce n’est pas l’assassin mais la victime qui est coupable ». D’autres auteurs encore disent que la victime serait + coupable que le coupable. Même Mandelsohn avec ces catégories a été considéré comme provoquant (on n’oublié les explications, juste retenu les termes choquants). La première victimologie après ces virulente critique a disparu. Et ça a fait émerger la seconde victimologie. La seconde victimologie : Elle a été développée fin 70 début 80, et a été développé par des études féminines. Elle est é notamment avec les femmes battues, les auteurs se sont étonnés de voir un mari excusé d’être violent avec son épouse. Cette nouvelle approche a 3 caractères (surtout 2) qui rompt avec la première victimologie : → Le caractère humanitaire de la victimologie : elle sera considérée comme une science dont le but est la protection de la victime. → La caractère dynamique et non plus statique comme la première : elle va privilégier l’action, la prise en charge de la victime. On va étudier la victime afin de déterminer comme l’écoute, la recevoir, alimenter sa capacité de résilience, comment prendre en compte les souffrances qu’elles endurent, les attentent de la victime etc… Il y a de nouveaux auteurs : 

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E. VIANO : professeur italien a Washington, il a un approche historique de la victime. L’idée de victime fait écho a l’idée de sacrifice existe dans toutes les cultures car dans toutes les cultures il y a une religion qui est certificatoire, qui alimente les stés  une sté sans victime n’existerait pas. Le rôle que joue la victime dans l’accomplissement de l’acte criminelle mène a une meilleure compréhension criminologique de l’acte réalisé. Il écarte l’idée que la victime « l’aurait cherché », victime nécessairement innocente, et peut être victime récidiviste. Il va développer les facteurs victimologiques, il va chercher comment les réduire, il a une approche concrète de la victimologie. CARMEN : il va développer le concept de médiation pénal FATTAH : victimologue d’origine égyptienne, écrit la victime est-elle coupable ? Il va dépister les victimes, protection de l’apparition de la souffrance. M. BARIL (très importante, a retenir) : a inventé l’association d’aide aux victimes, c’est l’association majeur international pour la prise en charge de la victime. La reconnaissance de la souffrance de la victime. Elle est décédée en 1993, et depuis il n’y a plus de figure forte en victimologie. L-E. PETTITI : juge à la CEDH, pas que le droit dans la vie, et que la victime devait être abordé de matière pluridisciplinaire en associant l’anthropologie, la criminologie, les sciences soc, et les science juridique. L. NEGRIER-DORMONT : elle a fondé le centre national des science criminelles à Paris, fondé avec G. LOPEZ. Elle a développé que l’acte criminel est un acte purement égocentrique, égoïste  notamment avec les terroriste, héros romantique, tueur en série. Elle a une vision sociologique, psychologique de la victime.

Cette seconde victimologie est + humaniste, mais elle ne prend pas, pourquoi ? la seconde victimologie a tous les défauts de ses qualités : approche humaniste  elle est poussé a son paroxysme et on arrive a une discrimination positive. Approche dynamique  manque de définition d’une victime, ça devient trop dynamique. Approche pluridisciplinaire  personne n’est spécialiste dans toutes ces matières, et celui qui se tente à une étude est critiqué par les autres spécialistes. Cette approche est pluridisciplinaire mais du cup bcp de critique.

Approche technique : Ici on écarte l’approche pluridisciplinaire, et on va avoir la victimologie dans chaque domaine (droit, médecine, sociologie etc…), elle est étudiée a travers un prisme, elle va être étudié par un auteur d’une autre matière. Ce sont des approches techniques. Il y a 2 exemples qu’on va étudier : -

La victimologie clinique/médical :

Elle apporte beaucoup a l’approche technique, car la prise en charge clinique de la victime est essentielle Plusieurs auteurs : 



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CROCQ : c’est un médecin, psychiatre des armées qui a de nombreuse étude, il est vis pré de l’établissement des science cri et pénal, il enseigne la psychologie pathologique. Il a créé un service spécialisé pour les victime a l’hôpital Saint Antoine a Paris pour les victime de traumatisme psychique en 1987. En 1995 il est mandaté par le ministre de la santé afin de mettre en place un disposition national des cellules d’urgence médico psychologique. Ces cellules vont être intégré au SAMU. C’est une cellule d’aide aux victimes qui se met en place après une catastrophe. NOTO et SERRE : ils ont travaillé sur l’intervention e a médecine pré hospitalière. Ils sont intervenus ensemble, Serre est connu pour avoir inventer a Montpellier une prise en charge préhospitalière, qui est le SAMU = prise en charge immédiate pour protéger la victime. La victimologie ethnologique :

Etude comparative des statuts des personnes victimes dans les différentes sté et dans l‘espace-temps différents. Également sur les enfants victimes et les enfants travailleurs, est ce que les enfants qui travaillent sont des victimes ? L’approche ethnologie a un intérêt fondamental, c’est de constater que pour être une victime il y a une chose importante c’est d’être reconnu comme tel. Nous ne sommes pas victime si nous ne sommes pas reconnus comme victime aux yeux de la sté. 3thèmes pour la semaine pro : -

La victime un sujet d’étude : notion de victime et caractère de victime La victime un sujet qui souffre L’existence du droit de la victime...


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