Cours 1. Pharmacie galénique PDF

Title Cours 1. Pharmacie galénique
Course Paces - ue 8
Institution Université de Tours
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PHARMACIE GALENIQUE...


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PHARMACIE GALENIQUE I- Définition de la Pharmacie galénique  Le terme Galénique vient de Galien (Claudius Galenus), médecin dans l'antiquité, qui fut le premier à décrire les médicaments et la manière de les préparer.  Historiquement, la pharmacie galénique est la science et l'art de préparer, conserver et présenter les médicaments.  Aujourd'hui, c'est trouver pour chaque principe actif (PA) la forme galénique la mieux adaptée au traitement d'une maladie déterminée.  3 objectifs : • Optimiser l'activité thérapeutique des PA • Faciliter l'administration des PA • Assurer la stabilité des PA durant la conservation des médicaments  En principe une forme pharmaceutique c'est : - un PA, - des excipients (matière 1ère, ils n'ont pas d'action thérapeutiques mais ils servent à mettre en forme et à présenter le médicament), - le conditionnement primaire (ex : flacon en verre qui contient le médicament), - le conditionnement extérieur (c'est la boite en carton qui contient le conditionnement primaire.) Pour les préparations magistrales, officinales et hospitalières il n'y a pas de conditionnement extérieur. II- Les voies d'administration • Mise en contact direct du PA avec l'organe ou le tissu à traiter est peu fréquente et réservée aux médicaments ayant une action locale. Ex : Peau, muqueuses. • Utilisation de voies d'administration indirectes permettant une action systémique Ex : voie orale et parentérale. A. La voie orale • Aussi appelée per os, c'est la voie d'administration la plus utilisée. • Médicament doit être avalé par le patient (≠ de la voie buccale) • PA libéré de la forme galénique est résorbé à travers la paroi gastro-intestinale puis gagne la circulation sanguine. • PA résorbé à différent niveaux du tractus digestif : Estomac, duodénum, jéjunum, iléon et le colon. • Intestin grêle : zone de résorption de la plupart des PA (du duodénum au jéjunum) ◊ Action systémique : - Libération du PA à partir de la forme galénique - Dissolution du PA dans le liquide GI - Diffusion du PA à travers la paroi GI (résorption) - Passage par le foie via la veine porte (effet de 1er passage hépatique) - Arrivé dans la circulation générale - Distribution vers le site d'action Le PA va se distribuer partout dans l'organisme c'est à dire là ou il doit aller mais aussi au niveau d'organe sain, on n'a plus de contrôle sur son trajet dans l'organisme et c'est ça qui provoque les effets indésirables.

◊ Action locale : - PA n'est pas absorbé par la voie GI - Utilisée pour un traitement local du tractus digestif Ex : Les antidiarrhéiques, laxatifs, anti-acide, antiseptiques intestinaux, ... • Avantage : - Pratique (traitement ambulatoire) - Administration possible de quantités importantes de PA - Action systémique ou locale - Faibles coûts de production industrielle des formes galéniques. • Inconvénients : - Odeur et goût désagréables de certains médicaments - Irritation possible de la muqueuse GI - Altération possible de certain PA (pH, enzymes digestives, sécrétions gastriques) - Faible absorption de certain PA - Variabilité de la cinétique d'absorption des PA. ◊ Formes galéniques associées : -> Forme solide : les comprimés, gélules, capsules molles, poudre (sachet) et granulés. • Ses avantages : - Grande stabilité de conservation, - uniformité des doses de PA, - fragmentation possible de la dose de PA, - enrobage pour masquage (goût et odeur), - modulation possible de la libération du PA (forme retard ou LP, gatrorésistance, effervescente) - fabrication à grande échelle aisée. • Ses inconvénients : - possibilité d'effet thérapeutique différé/formes liquides - possibilité d'irritation de la muqueuse GI - peu adaptées pour les PA liquides - mise au point du procédé de fabrication parfois délicate (comprimés) -> Formes liquides : Les solutions buvables (gouttes, ampoule), sirops, suspensions buvables, émulsions buvables. • Ses avantages : - facilité d'utilisation (enfants, personne âgées) - évitent l'effet irritant de certaines formes solides (comprimés) - possibilité d'édulcoration/aromatisation - rapidité d'action par rapport au forme solide - adapté pour les PA liquides • Inconvénients : - Volume important et conditionnement peu pratique (encombrant, lourd, fragile) - moins stable que les formes sèches - incompatibilités physiques et chimiques - aspect et goût parfois désagréable - mise en solution de certains PA parfois délicate. B. Voie parentérale ou injectable • Administration des médicaments par effraction de la barrière cutanée. • Différents niveaux d'injection possible (ID, SC, IM et IV) • Nécessite un dispositif spécifique d'administration : aiguille + seringue

• Contraintes particulières pour la fabrication des médicaments injectables (stérilité...) 1. Voie interdermique (ID) • Administration immédiatement sous la peau à la limite de l'épiderme et le derme • Utilisée pour un PA dont on souhaite apprécier facilement la réaction à l'injection. 2. Voie sous cutanée (SC) • Administration plus profonde au niveau de l'hypoderme (voie hypodermique) • Permet une action systémique retardée des PA. • Administration possible de solutions aqueuses et de suspensions. Ex : Insuline 3. Voie intramusculaire (IM) • Administration dans le tissu musculaire profond • Administration possible de solutions aqueuses ou huileuses er de suspensions. • Possibilité d'action retardée des PA. Ex : antobiotiques 4. Voie intraveineuse (IV) • Administration directement dans la circulation sanguine • Action rapide des PA : voie d'urgence • Possibilité d'administrer de grand volume de liquide (solutions aqueuses, émulsions parentérales). Ex : solutés massifs (réanimation) ◊ Avantages : - alternative à la voie orale - absence d'altérations des PA - possibilité d'action rapide (IV) ou plus retardée (SC) ou (IM) - précision de la dose administrée - seule voie d'administration possible pour certains PA(PA d'origine biologique) ◊ Inconvénients : - administration plus ou moins douloureuse (pt d'injection) - souvent mal perçue par les patients (peur de l'aiguille) - nécessité d'un personnel qualifié - risque infectieux et toxique (surdosage) - PA non irritants et de faible toxicité, car directement mis dans la circulation générale, il n'y a pas l'effet de 1er passage alors le sur dosage est plus fréquent et plus grave. - préparation stériles et apyrogènes (volume important) - difficultés de formulation - coût élevé de fabrication ◊ Forme galénique associées : • Formes liquides : solutions aqueuses, huileuses, émulsions et suspensions aqueuses • Formes solides : implants C. Voie cutanée • Application des mdt directement sur la peau pour obtenir : - soit une action locale (surface cutanée et épiderme) - soit, plus rarement, une action systémique avec les dispositifs transdermiques (diffusion du PA à travers la ≠ couche cutanées puis résorption par les capillaires sanguins) ◊ Avantages : - administration du PA sur le lieu d'action souhaité

- application facile - possibilité de résorption de certains PA - pas d'effet de premier passage hépatique ◊ Inconvénients : - possibilité d'allergies et de réactions secondaires - Degré de perméabilité variable de la peau. ◊ Forme galénique associées : - poudres (pour application cutanée) - solution (pour application cutanée) - pommades - crèmes - gels - Pâtes - dipositifs transdermique (patch) D- Voies transmuqueuses • Muqueuses qui limitent certaines cavités naturelles (bouche, nez, rectum, ...) sont richement vascularisées, ce qui permet aux PA d'être véhiculés vers le sang. • Permet : - soit une action locale - soit une action générale à distance du lieu d'administration 1. Voie buccale 2 voies d'absorption : - Voie sublinguale : Forme placée sous le langue et PA résorbé au niveau du plancher buccale. - Voie perlinguale : Forme placée sur la langue et PA absorbé par la muqueuse de la langue et l'intérieur des joues. ◊ Avantage : - action locale ou systémique - Rapidité d'action - Pas d'altération digestive - Evite l'effet de premier passage hépatique ◊ Inconvénients : - Ne concerne qu'un nombre limité de PA - Nécessite la coopération du patient. ◊ Forme galéniques associées : - Forme solide : Comprimé à sucer, comprimé sublinguale (glossettes), comprimés gingivaux, capsules buccales, granules/globules homéopathique. - Forme liquide : solution et aérosols (spray) 2. Voie bucco-pharyngée : • Absorption des PA par les muqueuses de la bouche et de l'oro-pharynx • Action locale (antisepetiue, décongestionnement, antifongique, anti-inflammatoire et analgésique) ◊ Forme galénique associé : - Forme solide : comprimé à sucer, pastilles et tablette

- Forme liquide : solution (bain de buche, gargarisme) et aérosle (collutoires préssurisés) 3. Voie nasale : • Administration des médicaments dans la sphère nasale • Action principalement locale (antiseptique, décongestionnante, anti-inflammatoire, anti-infectieuse) • Préconisée comme d'administration systémique pour certains PA non absorbables par voie orale. ◊ Formes galénique associées : - Forme liquide : gouttes nasales (solution aqueuses), solution de lavage, solution huileuse (rares) - Forme semi-solide : pommade nasales et gels pour application intra nasale. 4. Voie pulmonaire : • Administration des mdt dans la partie inférieure des voies respiratoires (bronches, bronchioles et alvéoles pulmonaires) • Muqueuse pulmonaire très fine (perméable) et très vascularisée (résorption fort des PA) mais également très fragile. • Action locale (asthme, bronchopneumopathie, mucovisidose) • Action générale (anesthésie) ◊ Formes galéniques associées : dispositifs générant des aérosols (gouttelettes ou particules dispersées dans un gaz) - Forme liquide : nébuliseurs (truc pour les asthmatiques), inhalateurs pressurisés (spray) - Forme solide : inhalateurs de poudre séché. 5. Voie oculaire : • Administration des mdt directement au niveau de l'oeil (cul-de-sac conjonctival ou bord de la paupière) • Action locale (anti-inflammatoire, antibiotique, anti-glaucomateux) • Organe très fragile et mdt obligatoirement stériles. ◊ Formes galéniques associées : - Formes liquides : collyres, solution pour lavage ophtalmique - Forme semi-solide : pommades ophtalmique et gels ophtalmiques - Forme solide : inserts ophtalmiques. 6. Voie rectale : • Muqueuse rectale très vascularisée par les veines hémorroïdales • Action locale (laxatif, anti-hémorroïdaire) • Action systémique (antalgique, antipyrétique) ◊ Avantages : - pas de destruction digestive des PA - rapidité d'action - bien adapté en pédiatrie - pas de pb de gout des mdt. ◊ Inconvénients : - résorption des PA variable - n'évite pas complètement l'effet de premier passage hépatique - muqueuse très fragile et irritable - efficacité limitée (défécation réflexe) - moins pratique que la voie orale - coopération du patient ◊ Forme galénique associées : - Forme solide : suppositoires, capsules molles rectales

- Forme semi-solide : pommade rectale et gels rectaux - Forme liquide : solutions lavements 7. Voie vaginale • Administration des mdt directement dans le vagin • Action locale (antiseptique, antibiotique, antifongique, antiparastaire, hormonale, contraceptive) • Muqueuse très fragile • Risque de toxicité avec certains PA ◊ Forme galénique associées - Forme solide : comprimés gynécologique, ovules, capsules molle vaginales - Forme seli solide : crème vaginales et gels Forme liquide : solution I.

FORMES GALENIQUES DESTINEES A LA VOIE ORALE A.A.

FORMES SOLIDES

Formes obtenues à partir de produits pulvérulents, pouvant être administrés : • soit sous forme de poudres libres (sachets) • soit le plus souvent sous une forme plus élaborée (granulés, gélules, comprimés) 1. 1.

Poudres orales

• Constituées de particules solides, sèches, libres et plus ou moins fines • Caractérisées par leur granulométrie (taille moyenne des particules et distribution granulométrique) • Mise en œuvre de plusieurs opérations : séchage, broyage, tamisage et mélange • Permettent la transformation des matières premières brutes (PA, excipients) en poudres pharmaceutiques ◊ Séchage : • Elimination par vaporisation de l’eau contenue dans un produit solide par un apport de calories • Intérêts : - Favorise les opérations de broyage et de mélange - Permet la bonne conservation des poudres (physicochimique et microbiologique)

• Phénomène régit par la loi de Dalton : V = K.S.[(F-H)/P)] V= Quantité d’eau éliminée par unité de temps K= Cste d’agitation (air ou produit) S= surface d’évaporation (lié à la granulométrie) F= T°c de l’air de séchage H= humidité de l’air de séchage P= pression ambiante • Procédé par conduction : Procédé lent, limitée, peu approprié pour les produits thermosensibles.

• Procédé par convection : Procédé relativement rapide, assez efficace et utilisable pour les produits thermosensibles. Etuve à plateau (tps de séchage 12 à 24h) → • Inconvénients : le produit est statique : les paramètres, s'ils ne sont pas bien contrôlé peut altérer le produit par agrégation. Séchoir à lit fluidisé : Séchage par convection avec agitation du produit (temps de séchage de 1h) L'air chaud va traverser le produit et par un système d'aspiration. Grace à cette circulation ca sèche mieux le produit, il y a en plus un mouvement de brassage du produit. Il va ensuite passer à travers de filtre et cet air va être sorti à l'extérieur, on joue au niveau au facteur K. Il y'a une réduction important du temps de séchage (1h contre 12 à 24h)

On peut paramètre la T°, l'humidité, la granulométrie, ... On travaille pour pression réduite, alors ça améliore encore la vitesse de séchage.

• Procédé par fluidisation : Séchoir à lit fluidisé : séchage par convection avec agitation du produit (tps de séchage : environ 1h) • Contrôle de l’humidité résiduelle : Balance à humidité : séchage au maximum d’un échantillon de poids =P0 Pesée à intervalle de temps régulier jusqu’à poids constant =P Humidité H= [(P0-P)/P0]*100 On va contrôler l'humidité résiduelle, c'est l'humidité du produit. On va utiliser une balance à humidité, on va déposer le produit séché sur le plateau et avec un système de lampe chauffante, on va pousser le séchage à son max et on va peser à intervalle de tps régulier la masse de l'échantillon. A un moment c'est constant et ça correspond à P ◊ Broyage : • Concassage : réduction d'une matière première brute solide en particules plus ou moins grossières de granulométrie hétérogène, ça se fait très en amont du processus de fabrication. La granulométrie moyenne est la plus présente • Pulvérisation : réduction d'une matière première déjà broyé par concassage en particule fines de granulométrie homogène. • Micronisation : réduction d'une poudre fine en poudre ultrafine de granulométrie homogène. On arrive à une poudre de particules de qquel 10aine de micron. • Procédé par écrasement : éclatement sous pression lente (produits durs) Broyeurs à écrasement : mortier, broyeur à meule, concasseur à cylindres. • Procédé par percussion : éclatement sous pression rapide (produit plastique) Broyeurs par percussion : Broyeur à marteau et broyeur à boulets. • Procédé par cisaillement : tensions mécaniques rapides de direction opposée (produits fibreux) Broyeurs par cisaillement : broyeur à hélices et broyeur à pointes.

◊ Tamisage : • Opération permettant de séparer les particules les plus grosses et/ou les plus fines du reste des particules. • Egalement très utilisée pour le contrôle granulométrique • Tamis : toile métallique formant des orifices carrés appelés mailles. • Contrôle granulométrique des poudres : ◊ Mélange : • Mélange : Opération qui consiste à rendre le plus homogène possible une association de matières 1ères pulvérulentes : PA + excipients • Homogénéité d'un mélange : uniformité des proportions des constituants en tous points du mélange (= répartition homogène du PA dans le mélange) • Paramètres qui ont une influence sur l'homogénéité du mélange : Granulométrie et densité pour les poudres ainsi que la charge du mélangeur et la durée du mélange. Il y en a une optimal, si on est au-dessus ou en dessous alors le mélange est hétérogène à cause du phénomène des mélanges. • Les différents appareillages pour faire une poudre : - En officine : un mortier et son pilon - En industrie : - Mélangeurs à cuve mobile qui peuvent être en cube, en V ou en cylindre. Ils sont aussi appelé mélangeur chute libre. - Mélangeur à cuve fixe : on y trouve un dispositif d'agitation verticale comme le mélangeur planétaire. On peut aussi y trouver des mélangeurs à vis hélicoïdale. Un autre exemple de mélangeur, à agitation horizontale cette fois : mélangeur à Socs. Moins utiliser pour les poudres c'est le mélangeur à bras, c'est plus utiliser pour les formes pâteuses. • Homogénéité du mélange final : on le contrôle en officine par la méthode du colorant (rouge carmin) et en industrie par dosage du PA. • Présentation • Présentation multidose : boite pour poudre vrac • Présentation unidose : • - en officine : en paquet (ex : Charbon) • - en industrie : en sachet (ex : Aspégic®) On les administre dans ou avec de l'eau ou rarement avalées telles quelles. • Contrôle pharmacotechnique • Uniformité de masse (paquet et sachet) : - Échantillon de 20 unités - Pesée et masse moyenne (m) : •  m < 300 mg : plus ou moins 10% •  m ≥ 300 mg : plus ou moins 7,5% de la masse moyenne Ex : m = 250 mg [225 mg ; 275 mg] • 1. 2.



Uniformité de teneur en PA (sachet) cf gélules

Les granulés

• Constitués de grains solides et secs formant des agrégats de particules de poudre

• Obtenus par agglomération des particules à l'issue d'une opération de granulation. • Présentation sous forme de multidose (boite ou flacon) ou sous forme unidose sous forme de sachet • Granulés à avaler, à croquer ou effervescents… 1. 3. 1. Les gélules (capsules à enveloppe dure) • Constituées d'une enveloppe en deux parties cylindriques et emboitables, ouvertes à une extrémité et de forme hémisphérique à l'autre. On trouve la coiffe (petite partie) qui vient de positionner sur le corps. • Enveloppe est à base de gélatine et est fabriquée industriellement, c'est un contenant. • Le corps de la gélule est destiné à recevoir un médicament sous forme solide (poudre, grain, microgranule, comprimés) • Apres ingestion, l'enveloppe se ramollit puis va se rompre dans le liquide gastrique. • Il existe 9 tailles de gélules correspondant à des volumes variables du corps : 1,4 à 0,12mL 000 00 0E 0 1 2 3 4 5 : plus le numéro est élevé plus la gélule est petite. Les gélules 0, 1 et 2 sont à administrer au adultes (autour de 0,5 mL) et 4 et 5 sont pour les enfants. → Remplissage des gélules :

• A l'officine, le remplissage se fait à l'aide d'un gélulier qui est une plaque en plexiglas perforé d'un certain nombre de trou. Dans un 1er temps on place les gélules dans la plaque du dessus ensuite pharmacien verse la poudre au-dessus de ces gélules et racle pour un répartissement uniforme. Ensuite on tourne la plaque ce qui libère un peu du corps de la gélule et on peut alors les fermer une par une avec la coiffe. Ensuite on retourne la plaque pour libérer complétement les gélules et on les récupérer. • Dans l'industrie, le remplissage se fait à l'aide d'une géluleuse automatique.

→ Contrôles pharmacotechniques : • Uniformité de masse : • - échantillon de 20 gélules, pesée et masse moyenne (m) : m < 300 mg plus ou moins 10% et pour les gélules ou m ≥ 300mg c'est une tolérance de plus ou moins 7,5% • Uniformité de teneur en PA : • - échantillon de 10 gélules • - détermination de la teneur moyenne teneur individuelle : plus ou moins 15% de la teneur moyenne. Exemple : TPA = 50 mg [42,5 mg ; 57,5 mg] • Essai de désagrégation : sur un échantillon de 6 gélules, dans un milieu d'eau purifiée à 37° avec un temps de désagrégation de ≤ 30 minutes. • Essai de dissolution : échantillon de 6 gélules, dans un milieu purifiée ou milieu spécifique à 37° • Dosage du PA libéré au cours du temps. • Courbe de dissolution 1. 4.

Les comprimés

• Forme solide et compactes obtenues en agglomérant par compression un volume donné de particules (poudres ou gains) • Comprimés plats ou bombés et pouvant avoir une barre de sécabilité sur la face supérieure • Solidité suffisante pour permettre des o...


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