Cours 2 Marion - Marrion PDF

Title Cours 2 Marion - Marrion
Course Histoire et épistémologie de la psychologie
Institution Université de Lille
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Summary

Marrion ...


Description

Cours 2 : suite Innovations de la psychanalyse Algorithmes : modèles mathématiques qu’on retrouve au quotidien. Ex : météo, IA… Alfred Binet, inventeur du 1er test d’intelligence, disait : ‘’l’intelligence c’est ce que mesure mon test’’ Interaction entre les différents paramètres, facteurs minimes mais qui rendent la réalité instable, que ces modèles n’arrivent pas stabiliser. Idem pour l’intelligence humaine : les mécanismes psychiques sont singuliers ce qui fait que les prédictions sont difficiles à organiser. Interaction entre des facteurs conscients/inconscients : modèles de l’IA font l’impasse sur la conscience/l’inconscient. Piaget étudie l’intelligence chez des enfants normaux en se dégageant des affects, dès que cet enfant échappe à cette norme, cela ne marche plus, et c’est ce qui intéresse le psychanalyste (s’intéresse à la singularité de chacun Mythe d’Œdipe : l’énigme que la Sphinge lui pose. Il répond c’est l’homme. Signifie que c’est lorsqu’on est sur ses 2 pieds qu’on est le plus fort mais se sent aussi menacés par ces êtres rampants qui vont grandir, devenir adulte et le remplacer mais aussi par lui dans l’avenir (à la canne) ->métaphore aussi qu’on retrouve dans l’emploi. Manifestation de la conscience à travers les rêves, les actes manques, les délires… Notion de cadre de la cure psychanalytique : c’est le cadre qui rend possible la cure, dispositif qui enduit les patients et analyste. Cadre complexe qui passe par le temps de la séance, la fréquence, le paiement. Il est nécessaire pour que se déroule la cure et même s’il en vient à se modifier, l’essentiel c’est qu’ils permettent l’écoute du patient et qu’il laisse la parole a celui-ci. Au départ, 5-6 séances -> 3 séances par semaine. Durée de la séance : 1h -> 40-45 minutes. Contingences qui ne sont pas forcément psychanalytique : Freud, débordé par les demandes (organisation de l’EDT), cout de la séance (4 fois le prix du spécialiste pour compenser ses revenus), maintenant on se fie aussi aux revenus du patient. Il est indissociable du transfert : notion qui n’a pas été inventée par la psychanalyse mais qui fait partie de ses outils. Relation interpersonnelle et intersubjective d’amour (y compris haine et envie) analysée par la psychanalyse. L’analyse systématique du transfert est une des nécessités de la cure. A différencier du contre transfert : analyste -patient. S’il n’est pas exempt d’affects pour le patient, ils sont en lien avec le patient. Il faut donc qu’il soit à l’écoute de sa propre intention. C’est dans l’analyse du transfert qu’on évite les projections, les aveuglements (ce qu’on arrive pas à entendre) On peut accuser le patient de ne pas jouer le jeu du laisser-aller, l’analyste aussi n’est pas toujours prêt à entendre ce que le patient a à lui dire. C’est pour ça que la cure prend du temps, il faut arriver à appréhender le transfert. Comme Ferenczi et Lacan ‘’les résistances sont aussi les résistances de l’analyste’’ Inconscient : le but de la cure a souvent été présenté comme dévoilement de l’inconscient pour que ‘’là où était, je dois prendre la place, je dois advenir’’ Mais ce qui compte dans le but de la cure c’est

de parvenir au dévoilement du désir, certes qui nait de l’inconscient, furtif mais qui prend un certain temps. A défaut de maitriser son inconscient, de mettre un MOI tout puissant à la place du CA, le but serait de vivre en bonne intelligence avec son inconscient, avec les autres. Le désir est toujours singulier, il nous traverse depuis que l’on est et jusqu’à ce que l’on est plus. Voix unique du mythe précédent pourrait être la représentation du désir. Désir ou axe nous traversant autour duquel tourne comme une sbire l’image de la demande. Mais elle ne s’y confond pas ! Il ne faut pas rabattre la demande sur le désir ! La question de la demande se voit à l’œuvre dans des situations éducatives (autorisation par ex) et que les parents se sentent incapables de lui dire non. Cette crainte que leur enfant ne les aime plus montre qu’il y a confusion entre demande et désir. L’enfant demande sans arrêt parce qu’il désire sans arrêt. Le désir est inépuisable et se transmet sous la forme de ces demandes incessantes. A ne pas confondre aussi avec le besoin : nécessité vitale. La psychanalyse doit faire la part des choses et ne peut se laisser leurrer ! Angoisse : souvent vécu comme quelque chose de nuisible dont il faut se débarrasser(anxiolytiques) 2 types : -massives : crises paroxystiques poussant aux passages à l’acte -angoisse banale : avant un exam par ex. Pas urgent de la faire disparaitre. C’est un masque d’autres peurs/conflits que le sujet ne se presse pas de voir et il interpose entre ces notions désagréables et lui l’angoisse. Ce n’est pas conscient ! Il ne faut pas débarrasser l’angoisse de sa fonction simplistique ? : sinon autre masque ou rencontre avec l’objet de l’angoisse encore plus insupportable. Ce qui se joue autour de l’angoisse de l’enfant c’est l’angoisse des parents. Au lieu de rencontrer chez son entourage une forme de réassurance il rencontre une angoisse encore plus forte que la sienne. Il faut dissocier l’angoisse des enfants et celle des parents. Pulsion de mort : destructrice, qui s’oppose aux pulsions de vie et d’amour. Pour Freud, l’homme est poussé par Eros mais parfois, ces pulsions s’avèrent insuffisantes pur rendre compte de l’esprit humain. Au sortir de la 1ere guerre mondiale, il théorise cette pulsion qui permet de comprendre l’homme poussé par la méchanceté, désir d’exterminer l’autre : Thanatos. Soufflée en 1911 par S. Spielrein, psychanalyste russe et patiente de C.G. Jung, qui a réussi à la soigner de sa souffrance. Elle rencontre Freud et suit des séances psychanalytiques. Son concept n’est tout de même pas retenu. Notons que certains psychanalystes refusent cette innovation freudienne. Cette compréhension de cette haine permet de comprendre celle des autres. L’histoire de la psychanalyse : L’essor de la psychanalyse est tout à fait contemporain du développement de la psychologie expérimentale. La discipline se voulait scientifique. Jung, s’inspire des premiers travaux publiés par Freud (interprétation des rêves) et dispositif du chronomètre expérimental : certains mots à connotation embarrassante qui introduisent du trouble entrainant une latence plus grande. Il écrit de nouveau à Freud en demandant à le rencontrer, il s’agit de psychanalyse. Lettre personnelle parlant de Spielrein qui commence à poser problèmes déontologiques.

Osmose entre les 2 disciplines (Piaget et la cure psychanalytique) Les psychologues expérimentaux qui ne s’appuient pas sur l’hypothèse de l’inconscient résistent à la discipline : revers des psychanalystes qui annoncent la nécessité de faire une cure soi-même. Elle annonce la mort de la psychanalyse, dans les journaux notamment.

Besoin d’hégémonie qui ne laisse de place à personne d’autre si ce n’est ses disciples. Bibliographie : 1895 : apparition des études sur l’hystérie. Ouvrage de Freud en collaboration avec J. Breuer 1896 : article français ‘’l’hérédité et l’étiologie de la psychanalyse’’ première concurrence du terme ‘’psychanalyse’’. Délaisse l’hypnose pour se consacrer à l’étude des patients par la technique des associations libres. 1900 : Interprétation des rêves, travaux de Jung. Récits de certains de ses rêves dont il propose une analyse. Pas de très grand succès. 1905 : Plusieurs ouvrages. ‘’le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient’’-> l’inconscient à travers les prestations amusantes laisse passer l’agressivité ‘’3 essais sur la théorie sexuelle’’ -> remanié de nombreuses fois. 1910 : ‘’5 leçons sur la psychanalyse’’ transcription de conférences aux USA, survol de la théorie psychanalytique. 1912-1913 : ‘’totem et tabou’’, psychanalyse liée à l’anthropologie (arts) 1915-1916 : Freud est invité à faire une série de conférences à Vienne. Permet de s’initier à la psychanalyse. 1926 : ‘’Question de l’analyse profane’’. Collègue accusé par un patient qu’il défend par un article écrit sous la forme d’un dialogue. Analyse non médicale, qui doit être ouverte a toute sortes de personnes désirant devenir analyste. 1930 : ‘’Contour’’ 1939 : ‘’l’homme moise et la religion monothéiste’’, il jette un regard sur la naissance des religions et sur le passage du polythéisme au monothéisme. Année de la mort de Freud. Fechner : fondateur de la psychophysique. Auteur auquel Freud se consacre et consacre ses notes de bas de page et cela jusqu’en 1920. Jusqu’à la fin des années 1990, il s’inscrit dans l’approche scientifique de la psychologie. Jusqu’en 1910, il n’y a pas de rupture entre la psychanalyse et la psychologie qui elle, s’expérimentalisme. Le terme de psychologie ne disparait pas du vocabulaire de Freud, dans la psychologie américaine, il revêt une importance considérable (psychologie du moi ou ego psychology) Pavlov : expérimente les réflexes conditionnés. Modèle pour beaucoup de psychologues expérimentaux. P. Janet : médecin français influence considérablement les médecins en France, qui explique que la psychanalyse s’introduise plus lentement qu’ailleurs (années 1920). Elle fait son apparition dans les milieux littéraires en premier, avant de pénétrer les milieux médicaux. Ses contemporains à quel point des développe la psychanalyse en un point et dans le monde. Les premiers à aller le voir à Vienne : Jung, K. Abraham, S. Ferenczi, E. Jones. Elle s’internationalise, s’intéresse à d’autres disciplines connexes. Constitue un noyau riche et fécond au travers de

correspondances. Ce n’est pas l’affaire d’un seul homme, premiers disciples, se fonde alors l’association psychanalytique internationale. A. Adler, l’un des premiers à le rejoindre mais aussi l’un des premiers à le quitter pour créer sa propre école psychanalytique. Idem pour Jung. Mésententes théoriques et d’école. La psychanalyse s’étend alors aux milieux psychiatriques . Ou à l’enfance. Décrites par Freud comme terres promises auquel d’autre que lui accéderait Enfance : période étrangère à Freud alors que pendant 10 ans il a été neuropédiatre dans une clinique pour enfants. Cas Hans : phobie des chevaux. Il ne le prend pas en analyse mais donne des indications à son père pour qu’il devienne l’analyste de son fils. L’enfant cesse d’être un réservoir qui alimente les concepts psychanalyste pour devenir patient (années 1920 avec H. Van Hellmuth) L’enfant n’échappe pas à la névrose. Avec Hans, Freud était dans une perspective réductionniste (traiter les parents) mais les névroses infantiles existent bel et bien, la psychanalyse devient alors curatrice de ces troubles. M. Klein, formée par Ferenczi, pionnière de la psychanalyse chez l’enfant avec techniques innovantes (jeux) permettant l’association libre des enfants à la place des rêves. Ou encore A. Freud, qui développe une psychanalyse plus éducative. Psychiatrie : le psychiatre introduit dans leurs services des dispositifs d’écoute, dans un cadre propre. Ferenczi développe à partir des années 1920, les techniques actives cad ce qui permet au psychanalyste de modifier temporairement le cadre de la cure pour permettre aux patients incapables de s’y soumettre de la continuer. Ce n’est pas une alternative à la psychanalyse ! Comprend 2 étapes : dans un premier temps, il impose à ses patients des injonctions, des interdictions ; il y renonce pour les remplacer par des techniques actives plus douces, jouant sur la bienveillance pour adoucir ce qui fait violence aux patients -> thérapies fortes (coaching) vs. thérapies douces (relaxation par ex) Apparition de la psychologie clinique : Elle apparait à la jonction entre la psychanalyse et la psychiatrie. D. Lagache, philosophe puis médecin, permet l’émergence de la discipline qui s’assoit sur l’intersubjectivité du soignant/soigné, l’écoute et la libération. Il ne s’agit pas d’ajouter de la psychologie à la médecine et inversement, inventer une discipline qui articule le savoir universitaire et la pratique avec des personnes souffrantes. Rend service a la psychanalyse en élargissant le champ des perspectives de son implantation. Les psychanalystes travailleront dans des lieux où ils ne seront pas forcement reconnus mais pourront faire profiter ces milieux (il ne faut pas qu’elle este enfermée dans un cabinet) Discipline qui s’est vu utilisée à tort et à travers, pouvant se justifier autrement que par une forme d’arrogance à l’avenir (cadre particulier) Elle fait bousculer les idées reçues et est un agent de résistance du fait de son kt inventif....


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