Cours 7 - Participes passés, conjonctions et prépositions PDF

Title Cours 7 - Participes passés, conjonctions et prépositions
Course Grammaire
Institution Université de Montréal
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Notes de cours du cours sur le participe passé, la conjonction et la préposition pour le cours de Grammaire avec Mélanie Cunningham. ...


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LEÇON 7 DÉMARCHE À SUIVRE AFIN DE BIEN ACCORDER LES PARTICIPES PASSÉS 1re QUESTION : Il faut se demander si le participe est : 1. employé seul; 2. conjugué (à un temps composé) avec l’auxiliaire être; 3. conjugué (à un temps composé) avec l’auxiliaire avoir; 4. ou s’il fait partie d’un verbe pronominal. Car la règle à appliquer changera selon le cas. ================================================================= RÈGLE de l’accord du participe EMPLOYÉ SEUL : il s’accorde en genre et en nombre avec le nom (ou le pronom) auquel il se rapporte, comme un adjectif. Exemples : Les coureurs trop fatigués ont dû s’arrêter plus tôt. (fatigués ne fait pas partie d’un verbe conjugué). ° Bien apprise, cette leçon ne paraît plus très difficile. (apprise ne fait pas partie d’un verbe conjugué). Un participe passé employé seul peut assumer, selon le contexte, une des trois fonctions de l’adjectif qualificatif : attribut, épithète ou épithète détachée. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------RÈGLE de l’accord du participe conjugué avec l’auxiliaire ÊTRE : Le participe passé s’accorde avec le SUJET. Exemples : Nous sommes partis très tard. ° Line et Linda sont allées au cinéma. Les verbes d’état suivent la même règle que l’auxiliaire être : demeurer, devenir, paraître, sembler, etc. En fait, ils donnent lieu à des attributs du sujet. Le participe passé est employé seul et équivaut alors à un adjectif : Elles semblent très fatiguées. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------RÈGLE générale de l’accord du participe conjugué avec l’auxiliaire AVOIR : Le participe passé s’accorde avec le C.O.D. placé AVANT le verbe. Exemples : Je vous ai vuS hier. (Le pronom personnel « vous » est en fonction C.O.D. et il est placé AVANT le verbe : donc on accorde.) Les travaux que vous m’avez renduS prouvaient que vous aviez bien travaillé. Le premier « que » est un pronom relatif qui a pour fonction C.O.D. du verbe « avez rendus ». Il a comme antécédent « les travaux », au masculin pluriel. Nous accordons le participe « rendus » avec le C.O.D. qui est placé AVANT le verbe. Mais le verbe « aviez travaillé » n’a aucun C.O.D. : on n’accorde PAS (le 2e « que » est une conjonction de subordination). Le C.O.D. placé avant le verbe peut apparaître sous quatre formes différentes : 1

1 ° d’un pronom personnel (me, te, nous, vous, se, le, la, les); 2 ° d’un pronom relatif QUE (ne confondez pas avec la conjonction de subordination); il faut alors chercher l’antécédent : J’ai mangé la pomme que j’ai cueillie. 3° dans une phrase interrogative (par un pronom interrogatif ou un g. nominal précédé d’un déterminant interrogatif : Lesquels avez-vous luS? Quels chapitres avez-vous luS? 4 ° dans une phrase exclamative : Quelles magnifiques roses vous lui avez offertes! **** ATTENTION! Avec l’auxiliaire AVOIR, il faut être attentif aux cas PARTICULIERS ♣ Observez si le verbe conjugué avec l’auxiliaire AVOIR est suivi d’un INFINITIF : La règle que certaines grammaires vous expliquent (celle que vous avez peut-être apprise) demeure juste, mais elle peut présenter certaines ambiguïtés avec les propositions infinitives, que nous verrons à la leçon 13. Vous pouvez alors poser simplement la question suivante : - Est-ce que ce que vous croyez être le C.O.D. (celui qui est placé AVANT les verbes), ou son antécédent, assume l’ACTION du verbe à l’INFINITIF? Autrement dit, est-il le sujet réel, logique, du verbe à l’infinitif? 1 ° OUI : Si le C.O.D. (celui qui est placé AVANT les verbes) est le sujet logique du verbe à l’infinitif (s’il assume l’action du verbe à l’infinitif), vous ACCORDEZ AVEC CE C.O.D. placé AVANT les VERBES. Exemple : Quels oiseaux as-tu entendus chanter ? Le C.O.D. placé AVANT « as entendus chanter » est « Quels oiseaux ». On accorde, puisque les « oiseaux » assument l’action de chanter. 2 ° NON : Le participe passé reste INVARIABLE. Exemple : Les maisons que j’ai vu construire sont toutes magnifiques. Le C.O.D. placé avant « ai vu construire » est « que », mis pour « maisons » (l’antécédent du pronom relatif « que »). On n’accorde PAS, puisque les maisons ne font pas l’action de construire. ♣ ATTENTION! Les participes passés des verbes DIRE, POUVOIR, DEVOIR, CROIRE, VOULOIR, SAVOIR, PERMETTRE, PENSER, PRÉVOIR, ESPÉRER, suivis d’un infinitif (explicite ou sous-entendu) restent INVARIABLES. Exemples : Jean regrettait les paysages qu’il aurait PU photographier, s’il n’avait pas oublié son appareil. Le C.O.D. placé AVANT « aurait pu photographier » est « qu’ », mis pour « les paysages ». On n’accorde pas. De plus, le C.O.D. n’assume pas l’action de l’infinitif. - Je vous ai donné tous les arguments que j’ai PU (rassembler). S’il s’agit d’une proposition (explicite ou sous-entendue), ce même principe s’applique : Jean a donné toutes les preuves que Charles a voulU (qu’il lui donne). De toute façon, si on applique la règle de l’infinitif, l’invariabilité s’impose logiquement. (Charles n’a pas voulu les preuves, mais plutôt « que Jean les lui donne ».) ♣ ATTENTION! Le participe passé du verbe FAIRE, suivi d’un INFINITIF est toujours INVARIABLE. Exemples : Il nous a fait pleurer. Il les ont fait attendre longtemps. Ici les C.O.D. « nous » et « les », même s’ils sont placés avant les verbes, ne permettent pas l’accord, 2

puisque les verbes « faire » sont suivis d’un infinitif. Attention! Il ne faut pas confondre : si le verbe « faire » n’est PAS suivi de l’infinitif, on accorde évidemment : Les gâteaux que tu as faits sont excellents. Notez que, de plus en plus, le verbe LAISSER suit maintenant cette règle de l’invariabilité. ♣ ATTENTION! Soyez attentifs aux COMPLÉMENTS CIRCONSTANCIELS qui pourraient ressembler à des C.O.D. Ce piège se rencontre surtout avec les verbes : coûter, mesurer, valoir, peser, parcourir, vivre, régner, durer, marcher, dormir, etc., s’ils sont suivis d’un C.C. de temps, de mesure (prix, poids, distance, etc.). Exemples : Les soixante ans qu’il a vécu…, les 8 heures que j’ai dormi… = C.C. de temps ♣ ATTENTION aux VERBES IMPERSONNELS, toujours INVARIABLES. Exemples : Je ne vous raconterai pas les malheurs qu’il m’est arrivé. - La neige qu’il est tombé – Les efforts qu’il a fallu fournir… Les pronoms relatifs « qu’ », mis pour « malheurs », « neige », « efforts », ne sont pas des C.O.D., mais plutôt des sujets réels ou compléments du verbe impersonnel (leçon 12). ♣ ATTENTION au PRONOM PERSONNEL « EN ». Le pronom personnel EN, quand il assume la fonction C.O.D., laisse le participe passé INVARIABLE. Ici la règle de l’invariabilité ne s’applique que lorsque le pronom « en » assume la fonction C.O.D. Il ne faut pas confondre avec les fonctions : C.C. de lieu, C. du nom, C. de l’adjectif, qui n’empêcheront pas l’accord, s’il y a un C.O.D. avant le verbe. Exemples : Des pommes ? Il en a acheté hier. Le pronom personnel « en » est C.O.D., donc le participe passé reste invariable. Mais attention : Il a sorti ses amis du pétrin. = Il les en a sortis. Ici le pronom « en » est C.C. de lieu; il n’empêche pas l’accord, puisque le pronom « les » est C.O.D. placé AVANT le verbe. ♣ ATTENTION aux ATTRIBUTS : En règle générale, les participes passés des verbes attributifs s’accordent. Exemple : Le professeur nous a renduS fous avec toutes ces règles. Mais l’usage hésite concernant les participes passés des verbes attributifs : croire, savoir, dire, vouloir quand ils sont suivis d’un attribut du C.O.D. Ils peuvent rester invariables. Ce cas est plus rare. Retenez plutôt l’accord des attributs. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------RÈGLE de l’accord du participe passé des VERBES PRONOMINAUX. Petits rappels préalables : Il existe plusieurs catégories de verbes pronominaux : réfléchis, réciproques, essentiellement pronominaux, apparentés aux essentiellement pronominaux, de sens passif et à changement de sens (leçon 11). Afin de reconnaître les verbes pronominaux et de ne pas les confondre avec les verbes qui sont précédés d’un autre pronom personnel complément d’objet, il faut savoir que les verbes pronominaux possèdent un SUJET et un pronom d’accompagnement à la même personne grammaticale : Je me\ tu te\ il se\ elle se\ 3

nous nous\ vous vous\ ils se\ elles se. (il, elle, ils et elles peuvent être toutefois désignés par des groupes nominaux. Exemple : L’étudiant se pose des questions.) Nous savons que les verbes pronominaux aux temps composés se conjuguent toujours avec l’auxiliaire « être ». Mais il faut être attentif, car le participe passé ne s’accordera pas automatiquement avec le sujet (comme le voudrait la règle de l’auxiliaire ÊTRE) . Il faut appliquer une méthode tout à fait DIFFÉRENTE :

Étapes à suivre pour bien accorder le participe passé d’un verbe pronominal : 1° Le premier élément que vous devez observer est le PRONOM D’ACCOMPAGNEMENT. Vous devez identifier sa FONCTION GRAMMATICALE. 2 ° Le pronom d’accompagnement est-il : A) C.O.D. ou SANS FONCTION logique? B) C.O.I. (ou, dans quelques rares cas, Complément du Nom, voire C.C.)? ------------------------------------------------------------------------------------------------------------A) S’il est C.O.D. ou SANS FONCTION LOGIQUE, vous accorderez avec le SUJET (comme le veut la règle de L’AUXILIAIRE ÊTRE). B) S’il est C.O.I. (ou, dans quelques rares cas, C. du Nom, voire C.C.), il suivra la règle de l’auxiliaire AVOIR (Il faudra donc considérer tous les cas particuliers, toutes les exceptions). Vous devez alors chercher s’il y a un C.O.D. DEVANT le verbe. EXEMPLES : A) règle de l’auxiliaire « être » : on accorde avec le sujet Pronoms C.O.D. : Elles se sont appeléES hier. On ACCORDE avec le SUJET parce que le pronom SE est C.O.D. (appeler qui? appeler quelqu’un ). Ils se sont rencontréS samedi. (rencontrer qui? rencontrer quelqu’un = C.O.D.) Johanne s’est regardéE dans l’eau du lac. (regarder qui? Elle a regardé elle = C.O.D.) Nous nous sommes croiséS dans la rue. (Croiser quelqu’un. Croiser qui? NOUS = C.O.D.) Les verbes pronominaux à sens passif s’analyseront ainsi également (transitivité directe). Par analogie à la voix passive : se parler, se vendre, se boire, se manger…Ex. : Cette langue s’est longtemps parlée dans la région. Tous ses livres se sont bien vendus. Cette boisson tropicale s’est bue très rapidement. Les biscuits au chocolat se sont mangés très vite. PRONOMS sans fonction logique. Habituellement, il s’agit des verbes essentiellement pronominaux (qui n’ont pas de forme autre que pronominale) : Éléonore s’est évanouiE en apprenant cette nouvelle. On accorde avec le SUJET, puisque le pronom « Se » n’a pas de fonction logique. Vous vous êtes souvenuS de ce grand événement historique. sans fonction logique = accord. 4

Il peut parfois (mais pas toujours) s’agir de verbes apparentés aux essentiellement pronominaux (la forme pronominale change quelque peu le sens du verbe). Le pronom est encore sans fonction logique : Elle s’est doutée que vous ne viendriez pas. (« se douter de quelque chose » ne signifie pas « douter de quelque chose ») Elle s’est aperçue de son erreur. (« s’apercevoir de » ne signifie pas « apercevoir quelque chose »).1 **************************** B) Règle de l’auxiliaire avoir : invariabilité ou accord avec le C.O.D. placé avant le verbe PRONOMS C.O.I. : Nous nous sommes téléphoné (téléphoner À qui? Téléphoner À quelqu’un. À NOUS = C.O.I. donc INVARIABLE) Nous nous sommes parlé. (parler À quelqu’un). Nous nous sommes dit des secrets (Dire quelque chose À quelqu’un). Ils se sont raconté des histoires drôles. (Raconter quelque chose À quelqu’un). Exemples de verbes pronominaux où le pronom d’accompagnement est C.O.I. : s’imposer, se succéder, se donner, se parler, se téléphoner, se dire, s’arroger (exception : en fait il s’agit d’un verbe essentiellement pronominal), se complaire, se rire de, se rendre compte de, se mentir, se nuire, se ressembler, s’écrire, se raconter quelque chose, s’échanger quelque chose, etc. Et, puisque les verbes pronominaux dont le PRONOM d’ACCOMPAGNEMENT assume la fonction C.O.I. suivent la règle de l’auxiliaire AVOIR, il va de soi que, si vous retrouvez un C.O.D. AVANT le verbe, vous accorderez le participe passé avec ce C.O.D. Exemples : Les lettres qu’ils se sont échangéES leur donnaient du courage. C.O.D. de « se sont échangées » = QUE, mis pour « les lettres ». Les vacances de ski que vous vous êtes offertES ont-elles été agréables? C.O.D. de « vous êtes offertes » = « QUE » mis pour « les vacances ». Les livres qu’elle s’est achetéS sont restés dans sa bibliothèque. Dans certains cas plus rares, la fonction du pronom d’accompagnement ressemble presque à un C. du NOM. Exemple : Elle s’est coupé les cheveux. (elle a coupé les cheveux à elle). Dans cet exemple, le C.O.D. est bel et bien « les cheveux ». Il ne faut donc pas confondre avec 1 VERBES ESSENTIELLEMENT PRONOMINAUX : Ces verbes n’ont pas de forme autre que pronominale : s’absenter, s’abstenir, s’affairer, s’affaisser, s’arroger, se démener, se désister, s’écrier, s’écrouler, s’efforcer, se fier à, s’égosiller, s’emparer, s’enfuir, s’entraider, s’envoler, s’époumoner, s’escrimer, s’évanouir, s’évertuer, s’ingénier, se réfugier, se repentir, se souvenir, etc. Le pronom d’accompagnement de ces verbes est sans fonction logique. VERBES APPARENTÉS AUX ESSENTIELLEMENT PRONOMINAUX : Ces verbes peuvent toutefois avoir une forme non pronominale, mais LE SENS DU VERBE À LA FORME PRONOMINALE CHANGERA LÉGÈREMENT (PARFOIS GRANDEMENT). De plus, le pronom d’accompagnement est alors sans fonction logique. Exemples : s’acharner, s’apercevoir de, s’attaquer à, s’attendre à, s’aviser de, s’échiner, se douter de, se faire à qqch. se jouer de, se mettre à, se passer de, se plaindre de, se plaire à, se prévaloir de, se rendre compte, se rire de, se servir de, se tromper, etc. NOTEZ QUE GOOSSE-GREVISSE rassemble ces deux catégories sous la même rubrique verbes pronominaux dits subjectifs.

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le cas où pronom d’accompagnement assume bel et bien la fonction C.O.D. : Elle s’est coupée. Dans quelques rares cas aussi, la fonction du pronom peut se rapprocher davantage d’un C.C. : Elle ne s’était jamais imaginé que cette terrible éventualité pourrait se produire. Ici le « s’ » aurait plutôt une fonction C.C., car le C.O.D. est de toute façon après le verbe « que cette terrible éventualité pourrait se produire » (C.O.D). Elle n’avait jamais imaginé CELA (C.O.D.) en son esprit (pour elle, selon elle). Dans ces cas plus difficiles, l’important est surtout de noter que le C.O.D. se trouve après le verbe, ce qui rend aussitôt l’accord impossible. De plus, les verbes pronominaux (sans avoir, cette fois, à identifier la fonction du pronom d’accompagnement) doivent respecter toutes les exceptions, tous les cas particuliers qui s’appliquent à la règle de l’auxiliaire AVOIR. Je vous renvoie aux paragraphes commençant par les TRÈFLES : ♣ Je vous en donne quelques exemples : ♣ suivi d’un verbe à l’infinitif : Elle s’est entendu appeler par son nom.. (« S’ » ne fait pas l’action d’appeler) ♣ PRONOM personnel « En » C.O.D. : Des pommes ? Je m’EN suis acheté hier. INVARIABLE. ♣ Participe du verbe FAIRE suivi de l’infinitif : Elle s’est fait couper la parole. INVARIABLE **************************************************************************** RACCOURCI PRATIQUE (mais pas infaillible) Si nous considérons attentivement toutes ces règles (sauf les exceptions) de l’accord des verbes pronominaux, nous comprendrons que, devant un verbe pronominal, il suffit de chercher le C.O.D. AVANT le verbe et d’accorder le participe avec lui. Cela fonctionne même avec les verbes pronominaux où nous appliquons la règle de l’auxiliaire « être », puisque le pronom d’accompagnement est en fonction C.O.D. (ou sans fonction logique) et que le pronom d’accompagnement et le pronom sujet renvoient à la même entité ou à la même personne (donc même genre et même nombre). Cette règle ne s’applique pas aux verbes essentiellement pronominaux ni aux apparentés aux essentiellement pronominaux, puisque le pronom d’accompagnement est sans fonction logique. Il suffit alors de s’en tenir à la règle de l’auxiliaire « être » (donc d’accorder avec le sujet).

CONJONCTION DE COORDINATION (Nouvelle Grammaire française, p. 338-340) LISTE : Mais, ou, et, donc, car, ni, or, c’est-à-dire, voire, soit… soit… FONCTION DE LA CONJONCTION DE COORDINATION : 6

Une conjonction de coordination a pour fonction de coordonner des éléments de même nature et de même fonction. Vous devez alors préciser la nature des termes coordonnés ainsi que leur fonction. Si la conjonction de coordination unit deux phrases ou deux propositions, il suffit de l’indiquer en précisant le lien logique ainsi établi. EXEMPLES : Gaston et Paul sont sortis de la classe en même temps. Nature de « et » : conjonction de coordination Fonction de « et » : coordonne deux noms propres (« Gaston » et « Paul »), sujets du verbe « sont sortis » Nous avons cueilli des pommes juteuses mais acides. Nature de « mais » : conjonction de coordination Fonction de « mais » : coordonne deux adjectifs (« juteuses » + « acides »), épithètes de « pommes ». Je ne considère cet homme ni comme un ingrat ni comme un égoïste. Nature de « ni » (répété) : conjonction de coordination Fonction de « ni » (répété) : coordonne deux noms (ou groupes prépositionnels), « comme un ingrat » + « comme un égoïste », attributs du C.O.D. « cet homme » J’affirme qu’il est intègre et transparent. Je ne crois donc pas qu’il nous a menti. Nature de « donc » : conjonction de coordination Fonction de « donc » : coordonne cette phrase à la précédente en établissant un lien de conséquence. Je respecte cet employé, car je le sais honnête et rigoureux. Nature de « car » : conjonction de coordination Fonction de « car : coordonne les deux propositions indépendantes par un lien de causalité. ************************************************************************ NOTES COMPLÉMENTAIRES CONCERNANT LES PRÉPOSITIONS LISTE des PRÉPOSITIONS (Nouvelle Grammaire française, p. 331, § 395-396) : à, après, avant, avec, chez, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, en, entre, envers, hormis, hors, jusque, malgré, moyennant, nonobstant, outre, par, parmi, pendant, pour, près, sans, sauf, selon, sous, sur, vers, etc.) Ne pas oublier les articles contractés, qui sont des prépositions (au, aux, du, des). Locutions prépositives : à cause de, à côté de, à défaut de, afin de, à force de, à la faveur de, à l’égard de, à l’encontre de, à l’instar de, à l’insu de, à même, à moins de, à partir de, à travers, au-delà de, au-dessus de, au lieu de, auprès de, aux dépens de, au risque de, aux environs de, d’après, de façon à, de manière à, d’entre, de peur de, du côté de, en amont de, en aval de, en bas de, en deçà de, en dedans de, en dehors de, en dépit de, en dessous de, en 7

guise de, en haut de, en raison de, faute de, grâce à, hors de, jusqu’à, loin de, lors de, pardelà, par rapport à, près de, proche de, quant à, quitte à, etc. Faites attention aux locutions prépositives : elles sont constituées d’au moins deux mots. Mais vous les considérez comme formant un tout (donc une seule préposition). Exemple : Grâce au programme intensif, Constance a fait d’immenses progrès. (« Grâce au programme intensif » = 1 groupe prépositionnel, fonction : C.C. de cause du verbe « a fait ».) PRÉPOSITION : La préposition INTRODUIT toujours un mot ou un groupe de mots pour former ce qu’on appelle un GROUPE PRÉPOSITIONNEL. Évidemment, dans ce groupe prépositionnel, il faut repérer le mot NOYAU, c’est-à-dire le mot qui assume la FONCTION du groupe prépositionnel (car la préposition a comme rôle de FORMER un groupe prépositionnel qui assumera alors une FONCTION : celle du G.P. évidemment). Le mot noyau est le plus souvent un NOM. Parfois, le mot noyau est un INFINITIF ou un PRONOM, ou, dans quelques cas précis, un adjectif. OBSERVEZ bien que le noyau du groupe prépositionnel n’est jamais un verbe conjugué. Si le mot noyau est un infinitif, celui-ci est dans un emploi nominal. Le mot noyau d’un groupe prépositionnel est le plus souvent un nom, un verbe à l’infinitif ou un pronom. Il peut arriver qu’il soit un adjectif ou un ...


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