Cours 8 PDF

Title Cours 8
Course Développement cognitif de l'enfant
Institution Université Laval
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Summary

Voici les notes du cours 8 de Mélissa Di Sante. ...


Description

Cours 8 Lire pp.254 à 280 du ch. 9 « Développement du contrôle exécutif » dans Blaye, A., & Lemaire, P. (2007). *Note: il n'est pas nécessaire de connaître toutes les tâches qui sont dans les tableaux 1 à 7 de ce chapitre. Le contrôle exécutif permet l’exécution d’une activité cognitive. Il intervient dans de nombreuses situations quotidiennes. Il s’illustre par exemple lorsque le jeune enfant réprime sa curiosité face à l’adulte qui attend de lui de différer l’ouverture d’un cadeau. Il s’exerce encore lorsque l’enfant joue au fameux « Jean dit ». Il continue à être présent quand le jeune piéton sélectionne les informations pertinentes pour traverser la rue en toute sécurité. Il intervient lorsque l’élève confronté à un problème arithmétique, déplace son attention de la lecture de l’énoncé à la résolution de l’opération.  Permet à l’individu d’adapter sa conduite au but qu’il poursuit. Le contrôle s’applique aux pensées, aux gestes, paroles, ou expressions faciales. Avoir un comportement adapté implique notamment de tenir compte des différentes informations disponibles sans se laisser dominer par une information saillante de contrôler son attention pour l’orienter efficacement, de réfréner les réactions spontanées afin d’évaluer leur pertinence par rapport à l’action en cours pour sélectionner les plus appropriées. Définition partager par le plus grand nombre du CE : Désigne un ensemble de fonctions générales qui permettent la coordination de composantes ou processus exécutifs plus spécifiques requis dans les activités quotidiennes. Ainsi le CE permet : -

La comparaison entre ce qui est perçu dans l’environnement et ce qui est activé en mémoire à long terme. La formulation des intentions pour le développement des plans d’actions et l’application des stratégies pour exécuter ces plans, il a donc un rôle dans l’initiation de l’action La régulation et la gestion des informations et des traitements prioritaires.

TEST : Le contrôle exécutif renvoie à l'utilisation de fonctions cognitives de haut niveau coordonnant les autres domaines cognitifs. Le CE permet de planifier une action, de générer des stratégies et des comportements appropriés à un problème ainsi que de réviser et d’ajuster ceux-ci selon la demande. Le CE (ou fonctions exécutives) joue un rôle important dans le développement des fonctions cognitives, les comportements, les émotions et les habiletés sociales des enfants et ce, jusqu'à l'âge adulte. Fonctions exécutives : Elles incluent l’inhibition, la flexibilité, la planification, l’organisation, la génération de stratégies, l’initiation, l’autorégulation et la mémoire de travail.  Le CE est grandement dépendant de la maturation neurologique, en particulier la myélinisation dans les lobes frontaux, un processus qui augmente la vitesse de transmission de l'information synaptique à cet endroit particulier du cerveau (voir p. 33 de Goldstein & Naglieri, 2014). Aussi, le développement du CE peut être altéré en présence d'un trouble neurologique (p.ex. accident vasculaire cérébral / traumatisme cranien) ou développemental (trouble d'apprentissage). ***Des études montrent que c'est plutôt chez les jeunes adultes (mi-vingtaine) que les FE atteignent leur point culminant (et même plus tard pour d'autres études...) Ces fonctions sont donc toujours en développement pendant l'adolescence.

Les fonctions générales de comparaison et de régulation -> nécessitent à la fois l’intervention de deux processus exécutifs : -

La mémoire de travail : qui maintient temporairement l’information et les traitements activés L’inhibition : en tant que mécanisme de suppressions temporaire d’une information ou d’un traitement activé devenu inapproprié.

(Quatre) composantes ou processus exécutifs : -

-

-

-

L’inhibition : permet de supprimer temporairement une réponse habituelle, dominante, surapprise ou automatisée ou d’interdire l’entrée d’information inappropriées en MdeT. (microsfonctions) Différer un comportement. La mise à jour des informations en MdeT : permet d’actualiser l’information maintenue en assurant le suivi des informations successives, le filtrage de certaines d’entre elles, la substitution de l’information devenue inappropriée par une nouvelle. Manipuler les informations. Garder en tête un certain nombre de consignes. (micros-fonctions) La flexibilité mentale ou l’alternance : permet de se désengager d’un ensemble de réponses ou d’un type de représentations pertinentes à une tâche donnée afin de s’engager dans une nouvelle catégorie de réponses ou de représentations pertinentes pour une autre tâche. (micros-fonctions) La planification : consiste à prévoir une séquence d’actions différentes avant de la mettre en œuvre. Elle nécessite de se souvenir dans l’ordre de chaque action déjà réalisée pour produire la suivante. Évaluer l’efficacité d’une stratégie et élaborer une alternative au besoin. (macrosfonctions)

***Les 3 premières faciles à circonscrire alors que la planification processus plus complexes. Ordre d’acquisition : 1.Composante mnésique (MdT) et d'inhibition 2. Composante de flexibilité 3. Composante de planification Plusieurs fonctions exécutives peuvent être sollicitées au cours d'une interaction avec quelqu'un : - tenter de se rappeler du nom de quelqu'un qui vient de nous être présenté lors d'une conversation de groupe - inhiber (puis se rappeler en mémoire à court terme) de quelque chose qu'on voudrait partager avec notre interlocuteur mais attendre qu'il ait terminé son tour de parole pour ne pas le couper - planifier/organiser les arguments qu'on aimerait exposer, dans l'ordre et de façon cohérente, à son employeur pour demander une hausse de salaire - ne pas "dire tout haut ce qu'on pense tout bas" pendant une conversation - inhiber ce qui ne doit pas être dit (p.ex. une surprise, une information blessante, des opinions)

- se souvenir de tous les détails d'une question complexe qui nous est adressée à la fin d'un exposé oral et y répondre dans un ordre logique/cohérent Les tâches employées pour mesurer le développement du fonctionnement exécutif au cours de la petite enfance et de l’enfance peuvent être décrites selon différents contextes : a) L’âge de l’enfant auquel elles sont destinées b) Les composantes exécutives qu’elles sollicitent c) La valeur affective des informations engagées dans les traitements («hot» valeur affective chaude «cool» valeur affective froide) d) Le type de comportement impliqué (gestuel ou verbal) e) Le nombre de traitement cognitifs et leur déroulement (simultanés ou séquentiels) ***Chaque tâche sera représentée selon les 4 composantes exécutives Contrôle inhibiteur (Inhibition)  Les tâches les plus nombreuses parmi les mesures du CE. 4 catégories : Elles mesurent la capacité de l’enfant à…: a) Tâche de suppression d’un comportement dominant : supprimer un comportement spontané, impulsif, dominant. b) Tâche de délai du cadeau/récompense : différer un comportement visant à obtenir un objet attrayant. c) Tâche avec un conflit portant sur une caractéristique du stimulus ou sa localisation : initier une réponse non dominante en conflit avec une réponse spontanée. d) Tâche go/no-go : produire une réponde sur une seule catégorie parmi deux OU Tâche stopsignal : si un indice signale d’interrompe la réponse. Contrôle dans la flexibilité (flexibilité mentale) :  Mesurent la capacité des enfants à modifier leur réponse de façon flexible en réorientant leur attention d’un traitement vers un autre qui porte sur une dimension ou une autre dimension du stimulus. ***Généralement, la flexibilité intervient entre 2 suites de présentations et l’alternance intervient plus rapidement entre 2 présentations. 2 catégories : - Classement de cartes ou d’objets - Autres tâches avec un changement de traitement Contrôle dans la gestion des informations en MdeT (La mise à jour des informations en MdeT):  Mesurent la capacité des enfants à maintenir et gérer en mémoire de travail des informations pertinentes pour la tâche en cours. Exemple : L’enfant doit garder à l’esprit un certain nombre de consignes qui vont lui permettre de sélectionner certaines informations entrantes en MdeT, de remplacer celles qui ne sont plus pertinentes et de manipuler les informations mémorisées. Contrôle dans la planification (planification) :

 Mesurent la mise en œuvre d’une opération complexe et dynamique dans laquelle une séquence d’actions programmées doit constamment être contrôlée, réévaluée et mise à jour. ***L’enfant doit à la fois maintenir un objectif initial et anticiper les changements d’état nécessaires à la réalisation de la situation problème. Développement du CE : 2 caractéristiques : -

Le début de son apparition Les évolutions distinctes des trajectoires de ses composantes

 Une émergence précoce dès 9 mois : première manifestation du fonctionnement exécutif  Les comportements témoignant d’un contrôle exécutif s’exprimeraient tout d’abord de façon versatile en fonction de la situation externe, puis apparaitraient de façon plus constante progressivement entre 18 et 30 mois et dans des situations plus nombreuses au cours de la période préscolaire.  Différentes composantes exécutives (inhibition, MdeT, flexibilité) peuvent ainsi déjà être différenciées chez les enfants de 24 mois lorsqu’on utilise des tâches appropriées. Dans le développement du fonctionnement exécutif -> des évolutions pour les âges suivants apparaissent dans la littérature : -

3-4 ans 4-5 ans 8 ans 12 ans Adolescence

L’étude des trajectoires développementales des différentes composantes exécutives donne les tendances suivantes : -

-

Les composantes d’inhibition et mnésique (MdeT) semblent évoluer plus rapidement au cours de l’enfance que la composante de flexibilité : c’est-à-dire que la performance adulte est atteinte plus tôt pour les deux premières composantes. La progression de la composante de flexibilité semble plus lente : les enfants de 12 ans manifestent encore des comportements de persévération lorsque les tâches sont complexes.

La composante planification, quant à elle, évoluerait encore plus lentement que les trois composantes pré-citées, et sa progression s’accentuerait à partir de 8 ans. Trois approches méthodologiques distinguent les études : La première approche : Évolution distincte des performances à plusieurs tâches Étudie le développement du contrôle exécutif soit à partir de la proportion des enfants qui atteignent un seuil de réussite (déterminé par chaque chercheur) à chaque tâche, soit en fonction du niveau de la performance adulte, soit en considérant simplement les performances brutes.  Étudier comment les enfants performent de façon distincte à différentes tâches exécutives (p.ex. tâche de la Tour de Londres). Welsh, Pennington et Groisser on examiné l’évolution des performances entre 3 et 12 ans à 6 tâches exécutives :

-

Recherche visuelle de cibles : niveau adulte atteint à 5 ans Tour de Hanoï 3 ou 4 disques : niveau adulte atteint à 6 ans pour la tour à 3 disques / la tour à 4 disque à 12 ans la performance est encore inférieur au niveau adulte. Appariement de formes familières : niveau adulte atteint à 10 ans WCTS : niveau adulte atteint à 10 ans Fluence verbale sémantique : à 12 ans encore inférieur au niveau adulte Séquence motrice : à 12 ans encore inférieur au niveau adulte

 Au milieu de l’enfance la performance dépend largement du niveau de difficulté de la tâche et du degré de contrôle nécessaire à sa réalisation. Ce qui ne signifie pas pour autant que les enfants ont atteint, à cet âge, le niveau de maturité cognitive des adultes. La deuxième approche : Évolution des facteurs communs à plusieurs tâches  Une deuxième approche s'intéresse davantage aux facteurs communs à plusieurs fonctions exécutives (habiletés sous-jacentes) (p.ex., des facteurs tels que la vitesse/niveau d'éveil, l'inhibition/désinhibition et la MdT/fluence ont été étudiées).  La plupart des tâches n’étant pas pures, les chercheurs utilisent plusieurs tâches exécutives à partir desquelles ils extraient des facteurs latents. Un facteur latent correspond ainsi à la part de variabilité commune à plusieurs tâches exécutives renvoyant à une même composante.  Différentes techniques statistiques permettent de mettre ces facteurs en évidence : -Soit les facteurs sont extraits des résultats à un ensemble de tâches -Soit les tâches sont choisies au préalable par le chercheur pour confirmer l’existence de différentes composantes exécutives.  Une analyse factorielle des résultats à 8 tâches a obtenu 3 facteurs : - Rapidité de la réponse/niveau d’éveil : ne correspond pas à une composante exécutive, et le premier à atteindre la performance adulte, avec une augmentation majeure vers 8 ans. - Contrôle de l’impulsivité : correspond à la composante inhibition, atteint son optimum vers 10ans. - Planification : 10 ans, c’est à cette période que se manifeste également la première augmentation marquée du facteur planification, suivie d’une augmentation lente jusqu’à l’adolescence sans atteindre la performance adulte.  (Broki et Bohlim) : Une analyse factorielle des résultats à 6 tâches proposées à des enfants de 613 ans -> ils ont obtenu 3 facteurs : -Inhibition/désinhibition : l’amélioration a lieu principalement entre les groupes 7; 6-9; 5 ans et 9; 6-11; 5 ans. -Vitesse/niveau d’éveil : une amélioration importance des performances a lieu entre les groupesplus jeunes (6-7; 5 ans et 7; 6-9; 5 ans). ***augmente significativement à deux périodes dans le développement; aux environs de 8 puis de 12 ans. -MDT/fluence  Une analyse factorielle des performances obtenues auprès d’enfants de 8-12 ans (Lehto et al.) -> 3 facteurs latents : -MDT : regroupe les tâches qui nécessitent de garder l’information activée en mémoire de travail et de centrer son attention sur des stimuli particuliers : attention auditive et changement de séries, labyrinthes, empan de MdT spatiale, empan spatial.

-Inhibition : est constitué essentiellement par l’appariement de formes familières (temps) et les performances optimales à la tâche des chaussettes de Cambridge. -Alternance : est formé par la partie B du Trail marking test et la fluence verbale. ***Les facteurs MdT et Alternance évoluent avec l’âge. En revanche, l’évolution est rarement constatée lorsque les tâches sont considérées individuellement.  Une analyse factorielle confirmatoire sur les données recueillies auprès d’enfants âgées de 7-15 ans et de jeunes adultes (21 ans), à 11 tâches exécutives, dont 7 originales : 3 tâches d’inhibition, 3 de Mdt, 3 d’alternance, 2 plus complexes. 3 facteurs : Alternance / MdT / Vitesse de traitement. ***Après le contrôle de la vitesse de traitement, les auteurs observent que le développement de l’Alternance se poursuit jusqu’à l’adolescence et celui de la MdT jusqu’à l’âge adulte. La troisième approche : Évolution du coût de chaque composante exécutive et de leur interaction  Une troisième approche s'intéresse plutôt aux effets combinés des fonctions exécutives, en manipulant les degrés d'importance de chacun lors d'une tâche pour mesurer leurs effets et influences réciproques (cette dernière est plus représentative de la vie quotidienne ou de la majorité des tâches fréquemment rencontrées au quotidien). Approche plus dynamique et fonctionnelle.  L’évolution développementales est appréhendée à travers l’étude des charges et des coûts associés à l’inhibition d’une réponse, au maintien de l’information en MdT, ou à l’alternance entre différents traitements.  Ces coûts sont mesurés en comparant une condition dan laquelle la charge est faible à une autre dans laquelle est plus élevée. ***Cette méthodologie permet d’étudier les effets combinés des différentes charges imposées simultanément au système cognitif. -> cette approche est plus dynamique et fonctionnelle. Beveridge, Jarrold et Pettit -> ont utilisé cette méthodologie pour étudier deux composantes : la MdT et l’inhibition, chez des enfants de 6-8 ans. -> Ils ont fait varier de façon orthogonale le nombre d’information à maintenir en MdT et la fréquence d’apparition des informations à inhiber dans trois tâches informatisées : -

Tâches de Performance Continue (CPT) Tâche de type Stroop Tâche de Stop-Signal (Commencer/stopper).

 Les analyses des erreurs et des temps de réponses aux trois tâches indiquent que les performances des enfants de 6 et 8 ans diffèrent, à l’exception de la tâche Stroop. L’absence d’interaction significative va à l’encontre de l’inter0dépendance entre les composantes : les augmentations de la charge en mémoire et de la demande d’inhibition n’interagissent pas quel que soit l’âge. Davidson, Amso, Anderson, Diamond : interagissent :

montre

au contraire

que les composantes

 Ont étudié les progressions développementales disjointes et conjointes des composantes, mémoire de travail, inhibition et flexibilité cognitive, auprès d’enfants âgés de 4 à 13 ans et de jeunes adultes.  4 tâches : Tâche des images, Tache des flèches, Tâche des Pastilles et Tâches des formes abstraites.  Pour chacune de ces tâches un rectangle horizontal comportant une croix de fixation centrale s’affichait à l’écran. Un stimulus apparaissait ensuite dans ce rectangle, pendant 2500ms à 4,5 et 6 ans ou pendant 750 ms à 7 ans et plus. L’enfant devait répondre en appuyant sur un bouton

situé soit du même côté que le stimulus, soit du côté opposé, ou encore du côté déterminé par une règle précisée au préalable. Cette étude présente plusieurs intérêts : -

-

Permet une comparaison du développement des composantes exécutives car elle s’exerce sur un même type de réponse : une réponse motrice qui doit être produite sur un bouton situé à droite ou à fauche de l’écran. Permet d’analyser la stratégie du compromis entre la vitesse et la précision de la réponse. Permet de recueillir une diversité de mesures des réponses : pourcentages de réponses anticipés, pourcentages de réponses correctes.

L’effet Simon : mesure la capacité à résister à une réponse impulsive qui consiste à répondre du même côté que le stimulus dans un situation de faible charge en MdT. Les réponses sont plus rapides et exactes sur les essaie avec correspondance image-réponse. ***Cet effet apparaît à tous les âges, il diminue entre 4 et 6 ans, de même entre 6 et 13 ans. L’effet de comptabilité spatiale : est présent à tous les âges et est particulièrement prononcé chez les enfants les plus jeunes. Dans la tâche des flèches : cet effet apparaît sur le vitesse et l’exactitude chez tous les enfants et décroît à partir de 6 ans pour l’exactitude des réponses, mais pas pour la vitesse. Dans la tâche plus difficile des pastilles : l’effet d’incompatibilité spatiale se manifeste à partir de 6 ans et sur les âges ultérieurs, mais n’apparaît pas sur l’exactitude des réponses.  Ainsi à partir de 10 ans, l’augmentation de la demande en MdT à une plus grande répercussion sur l’exactitude des réponses que d’augmenter l’inhibition dans la tendance à résoudre du même côté que le stimulus.

 Ainsi, même dans une condition de demande faible en MdT, la progression développementale de la flexibilité cognitive est lente : à 13 ans, les enfants n’atteignent pas encore la performance moyenne des adultes.  La condition la plus difficile pour tous les âges est celle qui impose une demande élevée d’inhibition et de MdT dans un contexte d’alternance. Elle se révèle plus difficile que le maintien de 6 règles sur des stimuli abstraits.  La comparaison des variables temps et exactitude des réponses montre que les effets apparaissent essentiellement sur les temps de réponse chez les adultes et principalement sur l’exactitude des réponses chez les jeunes enfants. Il est donc important de mesurer le développement du Contrôle Exécutif en tenant compte de ces deux aspects de la conduite.

Caractéristiques du système cognitive -> vitesse et quantité ***La vitesse de transmission de l’information et le nombre d’élément pouvant être traités et maintenus temporairement sont essentiels au fonctionnement du système. Ils partici...


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