Cours sur la crise du13 mai 1958 PDF

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Prise de notes claire et précise des idées essentielles à connaître sur la crise du 13 mai 1958 , sous forme de dissertation, idéal pour les étudiants à la fac et les concours post-bac (Sciences-Po Paris et IEP)...

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SUJET 3 : La crise du 13 mai 1958 A partir de 1954, la guerre d’Algérie affaiblit la IVème République. Les gouvernements sont particulièrement paralysés par l’instabilité ministérielle et aucune solution n’est évoquée en Algérie car les divisions politiques entre les partisans de l’Algérie française et partisans de l’indépendance sont trop importantes. Cette situation provoque ainsi une très grave crise politique. En 1958, le Général de Gaulle est appelé pour rétablir l’ordre. On se demandera donc quel est le rôle de De Gaulle dans cette crise et comment la crise provoquée par l’Algérie a entraîné un changement de régime politique.

I) Qu’est-ce que la crise du 13 mai 1958 ? -> La crise de mai 1958 est une crise qui oppose les nationalistes algériens qui souhaitent l’indépendance de leur pays aux Européens d’Algérie qui souhaitent que l’Algérie reste française. -> Les tensions apparaissent dès 1954 lorsque Mitterrand, alors ministre de l’intérieur, déclare que “L’Algérie c’est la France”, phrase qui va provoquer une grande polémique en Algérie. -> Suite aux guerres de 1954, appelées populairement les “évènements “, 500 000 soldats partent maintenir l’ordre en Algérie en 1957. En effet, la métropole devait agir face à l’Algérie française marginalisée, traitée de “seconde zone”. -> La France a été emportée par un élan de décolonisation, suite à la perte de l’Indochine et aux mouvements de décolonisation aux USA et URSS. En début 1958, Pierre Pflimlin, le député MRP (chrétien démocrate) est soupçonné de vouloir un cessez-le-feu avec le FLN (=Front de Libération nationale) qui luttent pour l’indépendance de l’Algérie. -> Par conséquent, les Français d’Algérie savent pertinemment que la métropole délaisse leur pays natal, l’Algérie. Les réseaux en faveur du retour du Général De Gaulle encouragent les Pieds Noirs à la sédition (=soulèvement contre l’autorité de l’Etat). Selon eux, De Gaulle est le mieux placé pour maintenir les trois départements d’Algérie au sein de la République. -> Les Européens d’Alger ont alors formé le 9 mai 1958 un comité de vigilance, appelant à manifester contre le FLN à Alger. -> Le 13 mai 1958 est le jour de l’investiture de Pierre Pflimlin et une manifestation d’anciens combattants à la mémoire de trois militaires fusillés en Tunisie par le FLN devait avoir lieu. Cependant, les Européens d’Algérie donnent l’assaut au gouvernement épaulés de Pierre Lagaillarde, leur leader. Leur objectif est d’obtenir un gouvernement en métropole fort qui défend leurs intérêts. -> Le même jour, les activistes créent un comité de salut public, regroupement insurrectionnel réclamant le retour de De Gaulle, présidé par le général Jacques Massu.

II) Le rôle du Général de Gaulle -> Symbole de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, « homme de la situation » pendant la Guerre d’Algérie et acteur principal de la construction de la Cinquième République, le général de Gaulle incarna la France pendant de nombreuses années.

Passionné par le passé de son pays, il répondit présent à ses convictions en endossant le rôle du personnage qui ne subit pas l’Histoire mais la construit. Le combat que mènent les plus ultras défenseurs de l’Algérie française est un leurre : perte de l’Indochine, mouvement général de décolonisation aidé par les Etats-Unis et l’URSS, crise de Suez, début de la construction européenne, problème budgétaire… D’autres priorités sont apparues pour la métropole. Les Européens d’Algérie le savent et soupçonnent Paris de vouloir les abandonner, d’autant plus que les gouvernements se succèdent et s’affaiblissent mutuellement. À l’occasion d’une énième crise gouvernementale, le 13 mai 1958, la foule algéroise manifeste et se révolte pour réclamer un gouvernement fort. Elle acclame les soldats et leurs officiers, qui lui paraissent comme les seuls remparts contre l’abandon. Un seul homme semble en mesure de pouvoir relever le défi : le général de Gaulle. Dès le 15 mai son nom est acclamé par la foule algéroise et le Général se déclare prêt à "assumer les pouvoirs de la République". Le 1er juin, l’Assemblée nationale investit le général de Gaulle à la présidence du Conseil. Parmi les opposants à son retour figurent des personnalités comme Pierre Mendès France et François Mitterrand, qui dénoncent la pression que représente le coup de force d’Alger et le silence du Général qui ne condamne pas le mouvement déclenché le 13 mai. La communauté européenne et une partie de l'armée se radicalisent autour de l'idée d'Algérie française. Ils espèrent que de Gaulle pourtant indécis sur la nature exacte de l'avenir algérien - devienne leur avocat et le garant du maintien français en Algérie. Dès qu'il est investi des pleins pouvoirs (le 2 juin), le Général se rend à Alger (du 4 au 7 juin) où l'on attend, dans les milieux européens, qu'il se prononce en faveur de l'Algérie française. En fait, il a trois objectifs : rassurer la population européenne et éviter sa révolte (elle ne ferait qu'aggraver la crise algérienne) ; dire son respect au peuple musulman en guerre ; affirmer sa légitimité des deux côtés de la Méditerranée, auprès des civils comme des militaires. Les paroles qu'il prononce à cette occasion, devant une immense foule en majorité européenne, sont de la plus haute importance. Son "Je vous ai compris" est devenu historique. De Gaulle vient avant tout lancer un appel à la concorde et au retour au calme, sans s'engager ; son discours est volontairement ambigu, afin que chaque groupe puisse s'y reconnaître et y projeter ses propres espérances.

III) Les conséquences de la crise sur la République → Harkis et francais d’origine unis pour mettre de Gaulle au pouvoir et garder L'Algérie Française. Ils montent jusqu’au forum → Il se charge de mettre fin à la crise en Algérie.

→ Passage à un régime politique nouveau (republique parlementaire vers une république avec un fort pouvoir du président) → A l’origine un équilibre des pouvoirs était voulu voulu avec le premier ministre (a vite dérivé), De gaulle se marie avec mariane comme s’il prenait en otage la république → Mais le plus important était de trouver une solution au problème de l'Algérie → De Gaulle qui voulait au départ combattre pour garder l'algérie a fini par accepter l'indépendance en 1962

Conclusion : Pour conclure, la crise du 13 mai 1958 a eu un impact important sur la stabilité politique de la France, en effet elle a obligé des personnages importants comme Mittérand, Mendès France et De Gaulle à prendre position sur les décisions à prendre à propos de cette Algérie française. De Gaulle, président et représentant de la France à cette époque, n’a pris part explicitement afin de ne pas entraîner de soulèvement, et il a donc appelé au calme, ayant été très attendu par les français pour régler la situation. Suite à cela, un changement politique a été appliqué, où le président concentrait donc de plus forts pouvoirs....