Développement Durable PDF

Title Développement Durable
Course Sustainable development and social responsability
Institution Kedge Business School
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Summary

Introduction à la RSE ...


Description

Développement Durable : RSE Séance 1 : Intro au DD : Les hommes naissent tous avec des dettes : dette économique, dette écologique et dette sociale. Le réchauffement climatique est le résultat de l’activité de l’homme. 3 piliers du développement durable : économique – écologique – social/sociétal

Déf. Le DD est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les besoins des générations futures. Piliers représentés par PPP : planète, personne, profit. Lorsqu’on parle de développement on parle d’une amélioration du cadre de vie, d’une évolution qualitative, PAS de croissance. Durable correspond à viable, défendable, profitable, équitable, souhaitable… etc. La complexité du DD vient de la conciliation de l’économie, l’écologie et le social.

Enjeux du DD autour de ces 3 piliers : • • •

Environnement : biodiversité, climat, pollution, énergie et ressources. Social : droits fondamentaux, santé et besoins, inégalité et pauvreté, bien-être et progrès social, diversité culturelle et préservation de l’héritage. Economie : croissance économique, finance globale, économie verte, économie circulaire, dépendance des ressources, taxation et corruption, économie souterraine.

Le DD s’oppose à une forme de capitalisme. C’est une vision complexe de la réalité. Prise de conscience internationale en matière de DD : • • • • • •

1972 : rapport Meadows “The Limits to Growth” 1992 : Sommet de la Terre à Rio 1994 : Conférence sur la population et le développement 1995 : Sommet de Copenhague … 2012 : Sommet mondial Rio +20

18 aout 2014 : jour de dépassement : épuisement de la totalité des ressources produites par la Terre pour 1 an. Cela se produit car nous sommes trop nombreux sur la planète.

Empreinte écologique : surface biologique productive nécessaire pour fournir toute l’énergie et les matières 1eres consommées par la population et pour éliminer tous les déchets engendrés.

25% de la population utilisent 75% des ressources. Avec notre consommation actuelle de ressources, il faudrait quasiment 2 planètes. http://sboisse.free.fr/planete/calcul_empreinte_ecologique.php : pour calculer son empreinte écologique.

IDH : indice de développement humain, critère permettant de mesurer le développement durable : 3 critères = niveau de vie, niveau de santé, niveau d’éducation. Les pays nordiques ont un IDH de presque 1 (les plus forts) et en Afrique moyenne de 0.3. Si on combine IDH et empreinte écologique on peut calculer le DD. Sur le schéma : pays en haut à droite sont des pays développement durable, qui ont un IDH supérieur à 0.8 et un niveau de durabilité écologique inférieur à 2. Un seul pays dans le monde est un pays considéré comme développement durable : CUBA, puisque la dictature de Fidel Castro permet un accès à l’éducation et à la santé. A chaque fois que l’IDH d’un pays augmente, les gens consomment plus etc… donc le pays ne passe pas par la case DD.

Séance 2 : RSO : responsabilité sociale/sociétale des organisations Il doit y avoir un changement dans la société, la RSO doit devenir un principe fondamental de la façon dont on enseigne le management. En anglais CSR : corporate social responsability La RSO est l’intégration volontaire des dimensions économique, sociale et environnementale dans une approche globale de la performance, maintenus dans le temps, et résistants aux aléas respectueuses d’un système de valeurs explicites, impliquant différents acteurs internes et externes dans une logique de progrès continu. Le document fondateur du DD est : rapport halte à la croissance.

Pourquoi intégrer la RSO dans l’E ? •

Bénéfice pour l’E ? :

- Non car fautes de ressources humaines et financières suffisantes, incapable de répondre aux pressions environnementales et sociétales. - Oui car cela permet innovation, productivité et maitrise des dépenses en énergie et en matières 1e. Mais à condition d’avoir une forte image de marque, d’avoir une activité d’E fortement exposée au DD, et la pression de la société civile et des consommateurs.



6 facteurs clés de succès :

- éco-efficience - réputation - nouvelles opportunités de marché - anticipation de la législation - gestion du risque - gouvernance et stratégie

Le but ultime d’une E est de créer de la valeur, de faire du profit…etc. (ex. Google etc...)

Parties prenantes : individus internes ou externes, contractuels ou non-contractuels, pouvant être touchés par la politique et l’activité de l’E ou pouvant avoir une influence sur l’E.

Séance 3 : Comme le monde de l’E est corrompu, l’E doit se fier à ses valeur, sa « morale ». Des fois les valeurs RSE des E sont présentées sur leur site, mais c’est rare. La complexité n’existe pas dans la nature, elle vient de l’interprétation des choses par les hommes, c’est l’homme qui apporte un regard complexe.

Opérationnalisation d’une démarche RSO : pour élaborer une démarche RSE → démarche PDCA (planifier, développer, contrôler, ajuster) : il faut avoir un diagnostic initial, connaitre les enjeux et les parties prenantes. Cela permettra ensuite de déterminer puis de mettre en œuvre un plan d’action. Et enfin une évaluation/reporting du plan d’action pour pouvoir l’ajuster. Une démarche RSE ne doit pas être imposée par la direction, mais elle ne doit pas non plus être portée uniquement par les salariés (concilier logique stratégique Top-Down et logique opérationnelle Bottom-Up) Global Compact : le Pacte Mondial : initiative facultative composé d’un ensemble de valeurs universellement partagées, réseau d’E, pas de normes ni de code de conduite, c’est un forum d’apprentissage et d’échange. Basé sur 10 principes qui vont constituer un guide pour les E (droits de l’homme, droit du travail, protection de l’environnement, lutte contre la corruption).

Secteurs concernés par des problèmes de RSE : grande distribution, secteur pharmaceutique, secteur pétrolier, secteur bancaire.

Exposé 1 : Pollution in China -

Installation d’un port en Chine Chine beaucoup polluée

Séance 4 : La RSE sensibilise de plus en plus de personnes, et elles doivent ainsi que les E, respecter une réglementation. 3 principes : -

Pollueur payeur : mise en place d’une taxe (pigouvienne), proportionnelle au coût nécessaire pour « dépolluer »

(Il aura fallu environ 70 ans pour que ce qu’avait avancé Pigou en 1920, soit accepté comme une vérité dans les textes environnementaux.) -

Prévention Précaution

Une E est une machine à externaliser, mais aussi une machine à tuer (l’environnement). Une externalité est l’impact de l’activité d’un agent sur un autre agent. Elle peut être positive ou négative. (Cours d’éco) C’est la société qui subit les conséquences des externalités négatives telles que le CO2. Les E ne paient pas pour ces externalités, donc le coût des externalités est un coût social marginal et il est supérieur au coût privé de production. Grosse polémique notamment autour des émissions de CO2. Cf les définitions : cout de dépollution, dommage environnemental,…etc. Une fois le seuil de tolérance à la pollution atteint, les dommages environnementaux vont s’envoler. Selon les écosystèmes, les seuils de tolérance vont être différents. Il est très difficile d’atteindre des émissions de pollution = 0 puisque sinon cela signifie un prix de dépollution exorbitant et impossible → utopie. Niveau optimal de dépollution = très beau mais très compliqué à mettre en pratique. Pour avoir une politique environnementale équitable, il faudrait que les dommages environnementaux des E soit = entre tous les pollueurs.

Pollueur payeur : Pigou Théorème de Coase : allocation optimale des ressources à condition qu’il y ait une concurrence pure et parfaite, pas de coût de transaction, B et S et droits de propriétés sont bien spécifiés.

Ce théorème est invalidé car les transactions ont un coût, et il y a de mauvaises spécifications des B et S et des droits de propriété. Prévention : Anticiper et réduire les risques connus. Ex. SEVESO : ce principe n’a pas été respecté d’où la création de la directive européenne SEVESO. Précaution : Prise en compte des menaces incertaines potentielles dont on ne peut mesurer le risque à un instant donné. Ces incertitudes dépendent notamment de l’état des connaissances scientifiques actuelles.

Les instruments de réglementation environnementale : -

Normes environnementales (de procédé, de produits, de qualité, d’émission) Eco taxes Permis d’émission négociables…

Lorsque le coût marginal de dépollution est inférieur à la taxe, on a intérêt à dépolluer. En revanche si le CDM est supérieur à la taxe alors l’E a intérêt à polluer. Des fois une taxe pousse l’E à être plus innovante.

Il existe un marché européen de permis d’émission de carbone.

Séance 5 : MANAGEMENT DES RESSOURCES NATURELLES. Les ressources naturelles sont soit non-renouvelables (minerais, énergies fossiles,…) ou renouvelables (forêts, biodiversité, poissons,…). En revanche on se rend compte qu’elles sont toutes épuisables (même s’il s’agit d’une ressource renouvelable). Leur épuisement provient surtout de mauvaises décisions économiques, ou de défaillances du marché.

Le rendement maximum soutenable correspond au taux de renouvellement maximum par rapport à un stock optimal.

La tragédie des biens communs : le libre accès à une ressource, gratuitement et illimité, entraîne son épuisement.

Pour éviter la tragédie des biens communs, on va utiliser la solution de Ronald Coase, c’est-à-dire soit réglementer par les quantités (ex. licence et droit de pêche), soit réglementer par le prix (ex. taxes).

Valeur de l’environnement composée de : la valeur intrinsèque, la valeur d’usage et la valeur d’option.

Exposé 2 : Innovating for shared value -

Enjeu : concilier les bénéfices économiques et environnementaux. La stratégie des E s’appuie sur des points clés : acheter de manière responsable, mesurer la valeur éco et social, créer une structure innovante maximale,…etc. Les E mettent en place une structure optimale permettant de répondre au besoin social.

Exposé 3 : Measuring shared value -

Redéfinir une méthode de calcul de la valeur partagée. Prise en compte de la valeur social et environnemental. Définir besoin sociaux, en définir une stratégie, un suivi de cette stratégie, mesure des résultats.

Lorsqu’on parle d’innovation on pense à Joseph Schumpeter : destruction créatrice. Innovation : exploitation profitable d’une nouvelle idée (qui sera commercialisée). Invention : idée non commercialisée, non intégrée dans les pratiques sociales. Innovation de rupture : innovation vraiment nouvelle, n’ayant absolument jamais été exploitée.

Entreprenariat social : -

-

Perspective micro : L’entreprenariat c’est la création d’une nouvelle organisation. Mais l’entreprenariat social va apporter des solutions à un problème social. Ce mouvement d’entrepreneurs sociaux est né car il existe énormément de problème sociaux. Perspective macro : C’est un mouvement qui veut préserver l’environnement et un mouvement pour la justice sociale (mouvement humanitaire, mouvement associatif, mouvement populaire tel que les manifestations, mouvement des entrepreneurs sociaux…).

Séance 6 : Social business Coopérative de travail créée en Italie qui s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire (contrairement aux USA). En France : société coopérative d’intérêt collectif mais qui n’a jamais trop marché. En France le statut « d’entrepreneur social » n’existe pas, ils ne sont pas reconnus.

Muhammad Yunus est un très bon exemple d’entrepreneur social, avec la création de la Grameen bank et du microcrédit (mais aussi Grameen Télécom, Grameen Kalyan, Grameen Star,… qui offre des services aux personnes mais à des prix abordables). D’autre E ont alors trouvé intéressant le business model de Muhammad Yunus, notamment Danone. Danone et le Groupe Grameen ont créé un business social innovant permettant de commercialiser des yaourts à un prix abordable, et l’investissement initial de Danone pour l’usine a été remboursé par Grameen sans intérêt. Cette usine est soutenable, pérenne, et auto-suffisante. Mais cela n’a pas marché avec toutes les marques (échec avec Veolia, Adidas…).

Pour Muhammad Yunus, un social business c’est une E ne réalisant pas de pertes et ne distribuant pas de dividendes, elle se consacre à un objectif social.

Les écoles de commerce américaines et anglaises ont intégrées à leurs programmes, des masters en social entreprenership. En France, les écoles intègrent aussi cette dimension dans certains cursus.

Exposé 4 : Environmental Property Rights -

Négociation avec les agriculteurs pour éviter les problèmes liés au nitrate dans l’eau exploitée par Vittel. Préservation de l’eau qui est une ressource de plus en plus rare. Cette pollution de l’eau engendre des problèmes économiques. Recherches sur l’activité des agriculteurs, passer des accords avec les agriculteurs,… Cette action a été bénéfique pour les 2 parties, mais il s’agit d’un investissement important donc cela n’est possible que pour des grands groupes.

Exposé 5 : Responsabilité sociétale des entreprises sous un angle économique -

RSE : sacrifier les profits pour l’intérêt social Relation RSE – actionnaires : E doit maximiser les profits donc RSE peut être vu comme du vol. Démarche RSE pas toujours volontaire.

Exposé 6 : Proactive Corporate : stratégies environnementales -

Les E rencontres des problèmes lors de la mise en place de stratégies environnementales ce qui aboutit à certaines limites. 6 problèmes → 6 mythes (idées reçues)

Séance 7 : Innovation social : c’est le changement social à partir d’une action collective Cela reste une innovation qui permet de faire du profit mais en intégrant la création sociale.

Exposé 7 : idem exposé 1 -

3 approches marketing différentes Pêche en Chine, pollution de l’eau

Exposé 9 : CSR disclosure -

Nike : responsabilité sociétale des E moins contrôlée auparavant. Stratégie de sous-traitance : trop d’usine donc peu connaissance des conditions de travail Rapport de travail, déclaration de RSE, code de conduite contrôlé, visites des usines par des étudiants qui ensuite font des rapports Tous les rapports n’ont pas été publiés (résultat terrifiants) Procès contre Nike, demandeur = Kasky qui attaque pour publicité mensongère Selon Alan Caplan : transparence obligatoire en mettant justement en place une stratégie RSE Ce procès a fait bouger les choses au niveau de la RSE dans les E mais aussi dans l’esprit des consommateurs

Réponses stratégiques au développement durable (stratégies) -

Réponses réactives Réponses défensives Réponses accommodatives...


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