Développement social et affectif résumé PDF

Preview

Summary

Download Développement social et affectif résumé PDF

Description

Développement social et affectif : Cours 2 : 1. La théorie de l’attachement - Intérêts/besoins relatifs aux séparations, à la carence affective - Articulation des préoccupation hygiénistes/conséquences des conflits mondiaux - Émergence du concept d’« attachement » à partir de l’observation de cas cliniques « pathologiques » 2. Exemple : Spitz - 1946 : observations de 123 nourrissons âgés de 12 à 18 mois, placés en « pouponnières » - Mise en évidence de symptômes dépressifs chez les enfants o « Dépression anaclitique » ou syndrome de carence affective partielle o « Hospitalisme » ou syndrome de carence affective totale 3. Le fondateur du concept d’attachement - John Bowbly (1907 – 1990) : médecin-psychiatre pour enfant et psychanalyste au début en 1937 (supervision avec M. Klein) 4. Bases théoriques : - L’éthiologie - La psychanalyse - Le « darwinisme » - La cybernétique 5. Apport éthiologique : - Observations des animaux en milieu naturel, en interaction avec leurs pairs - Étude scientifique du comportement animal - Précurseurs : o Pr. K. Lorenz o Pr. H. Harlow 6. Apports de H. Harlow : - Si isolement social à lacune dans le développement social - Si isolement entre 6 et 12 mois à absence de développement social - Agrippement à la mère en cas de danger perçu - Préférence pour la « mère fourrure – réconfort » que pour la « mère fil de fer – alimentation » 7. Apport de l’éthiologie : résumé - Existence de comportements innés mais modulés par l’environnement (phénomène d’« empreinte ») - Existence de comportements d’apprentissage inné sans renforcement - Remis en cause du lien entre empreinte et conditionnement à la nourriture - Observation des conséquences de l’isolement sur le développement et l’adaptation de l’individu 8. Apports de la psychanalyse : - Convergence : o La relation parent/enfant est essentielle pour le développement de l’enfant o Les ruptures majeures de la relation parent/enfant sont des « facteurs de risque » de trouble ultérieur - Divergence : o Mais le besoin de proximité/d’attachement est un besoin primaire inné, non secondaire à la relation de nourrissage 9. Apports de la théorie de l’évolution : le « darwinisme » - Prise en compte de la notion d’évolution dans le développement de l’individu - Explications du fonctionnement humain selon une perspective de survie de l’individu/espèce - Stratégie adaptative 10. Apports de la cybernétique : - Notion d’homéostasie : être humain maintient son équilibre par une autorégulation en fonction de son environnement - Régulation psychophysiologique - Compromis entre « sécurité » et « exploration » Cours 3-4 : les comportements d’attachement des bébés : - Les pleurs

-

1.

2.

3.

4.

Le sourire aux anges (sourire social à partir de 2 mois) Le regard qui suit La succion L’agrippement ð Comportement visant à promouvoir la proximité avec la mère + activer son système de « caregiving » 4 étapes de la formation de l’attachement de l’enfant selon Bowlby : a. Étape 1 (1 – 3 mois) : pré-attachement - Objectifs = obtenir la proximité d’un adulte (quel qu’il soit) et activer sa capacité à prodiguer des soins « caregiving » - Moyen : envoyer des signaux sans discrimination b. Étape 2 (3 – 6 mois) : émergence de l’attachement L’enfant favorise les personnes qui s’occupent régulièrement de lui : - Sourit moins spontanément à un étranger - Aucun adulte n’est encore devenu la base de sécurité mais les comportements favorisant la proximité sont devenus dirigés vers une ou plusieurs figures repérées comme familières (mère et père en général) c. Étape 3 (6 – 12 mois) : période d’attachement proprement dit - Attachement franc et sélectif à une figure d’attachement o Ex. : « angoisse de l’étranger, angoisse de séparation » - Pas nécessairement mère biologique - Développement des capacités : § Possibilités de jour un rôle plus actif § Possibilité d’exploration accrue - Mise en place de la base de sécurité o La figure d’attachement (FA) : définition § Personne vers laquelle l’enfant dirigera son comportement d’attachement § « Sera susceptible de devenir une figure d’attachement toute personne qui s’engage dans une interaction sociale animée avec le bébé et durable, et qui répondra facilement à ses signaux et à ses approches » (Guedeney et Guedeney, 2006) § Existence de plusieurs figures d’attachement hiérarchisées § Intensification et diversification des comportements d’attachement de manière préférentielle § Renforcement réciproque par les interactions entre les personnes familières et le bébé § Début d’intériorisation des séquences interactives ð Début de formation des modèles internes opérant (MIO) d. Étape 4 (à partir de 12 mois) résistance à la séparation et peur des « étrangers » - Résistance à la séparation - Peur et anxiété chez des enfants de différentes cultures - Raison : l’enfant a pu se former un « modèle interne d’attachement » Construction des MIO - Forme procédurale vers 12 mois - Élaborée vers 3 – 4 ans - Un par relation d’attachement - Modèles constamment révisés dans les premiers temps en fonction des expériences interactives et des capacités cognitives du bébé - Intégration à partir de 4 – 6 ans d’un schéma généralisé de soi et des autres en situation de détresse ou d’alarme Fonction des MIO - Organisent les processus cognitifs, émotionnels et mnésiques - Guide la manière de traiter et de réagir à l’information, de se conduire dans ses relations interpersonnelles - Modèles de relations permettant de comprendre et d’interpréter le comportement des autres ð Anticiper/adapter à partir des expériences passées Évaluation de la qualité de l’attachement

5.

6.

7.

a. Au cours de la petite enfance - Paradigme de la situation étrange - Avec questionnaire b. Au cours de l’enfance et de la préadolescence c. Au cours de l’adolescence/jeunesse M. Ainsworth (1913 – 1999) - Observation en « milieu naturel » de 28 enfants en Ouganda (1954) - Catégorisation des enfants observés § Les enfants non attachés § Les enfants attachés de manière sécurisée § Les enfants attachés de manière non sécurisée - Observation à domicile de 23 enfants aux États-Unis Situation étrange : Ainsworth et Belle (1970) - La situation étrange consiste en des interactions entre mères et enfants en bas âge (12 à 20 mois) dans une situation standardisée - Deux principes : o 1. Rompre l’équilibre au sein de la dyade parent-enfant o 2. Rompre l’équilibre au sein de la dyade parent-enfant de l’extérieur - Comment ? plusieurs phases de 3 minutes supposées engendrer une tension graduelle

Dispositif d’observation standardisée - Départ du parent : o Activation d’émotions négatives o Activation de comportement d’attachement (recherche de proximité, des sourires, des regards) - Retour du parent : o Réconfort, aide l’enfant à réguler et apaiser ses pleurs dans la mesure ou l’adulte a servi dans le passé de base de sécurité - Présence d’une personne non familière et jouets o Peut provoquer des émotions positives (curiosités, intérêt) et déclencher des comportements d’explorations physique et sociale 8. Hypothèses : - L’expérience préalable de la disponibilité du parent devrait induire chez l’enfant le dépassement de la peur et la conquête de l’autonomie émotionnelle - Base de sécurité : l’enfant a mentalisé le fait que la figure d’attachement constitue un soutien et une protection suffisamment disponible pour qu’il puisse s’éloigner et explorer le monde 9. Évaluation catégorielle - Trois patterns d’attachement (Ainsworth et al., 1978) o Attachement « sécurisé » (type B) o Attachement « anxieux – évitant » (type A) o Attachement « anxieux – résistant ou ambivalent » (type C) o Attachement « désorganisé » (Main et Solomon, 1988) (type D) - Cotation avec vidéos 10. Analyses - Deux dimensions à étudier o Les réactions de l’enfant aux épisodes de séparation/réunion avec sa FA o Les capacités d’exploration physique et sociale ð Compromis attachement/exploration 11. Attachement « anxieux – évitant » (Type A) - Apparente indépendance/indifférence o Comportement d’évitement ou attitudes d’indifférences lors des retrouvailles ð Désactivation des comportements d’attachement - Focalisation sur l’environnement ð Bilan = déséquilibre entre exploration ++ et comportements d’attachement –

12. Attachement « sécurisé » (type B) - Détresse possible en cas de séparation o Recherche de contact avec le parent lors des retrouvailles o Peu de comportement de résistance ou d’évitement lors des retrouvailles ð Réconfort + base sécurisante - Capacité d’exploration préservées ð Bilan : équilibre entre l’exploration et la recherche de réconfort 13. L’attachement « anxieux – résistant ou ambivalent » (Type C) - Détresse lors des séparations o Attitudes ambivalente à recherche de contact et de résistance lors des retrouvailles o Expression de colère contre le parent ≠ base de sécurité/havre de paix ð Hyper activation du système d’attachement - Comportements d’exploration limités ð Déséquilibre entre exploration – et comportement d’attachement ++ 14. L’attachement « désorganisé » (type D) - Patterns comportementaux inconsistants, contradictoires, incompréhensibles, bizarres o L’enfant se fige brièvement dans une posture expriment la sidération, ou la confusion o Les mouvements de rapprochements sont incomplets o Indices de peur ou de stress du parent ð Échec dans le développement d’une stratégie d’attachement cohérente 15. Questions : - Proportions de chaque type d’attachement chez des enfants nés à terme ? - Chez des bébés nés prématurément ?

16. Évaluation complémentaires dimensionnelles - Prise en compte de l’enfant + adulte - Aussi point de vue de l’adulte 17. Évaluation avec questionnaire - Pour éviter les situations stressantes (situation étrange à bébé pleurs, c’est un événement) - Pour accéder aux représentations que la mère a de son enfant (Water & Deane, 1985) ; traduit par Pierrehumbert et al (1995) - 79 cartes décrivant le comportement de l’enfant (10 mois à 3 ans) - Les parents doivent les classer de proche en proche en 9 piles à les items devenant de plus en plus « vrai », « je ne sais pas » et « faux » - Items analysés selon 6 échelles : sociabilité, autonomie, indépendance – explorateur, docilité, sécurisé – craintif, sécurisé – démonstratif - Demander d’eux-mêmes évaluer les réactions 18. Évaluation du lien d’attachement entre 4 et 13 ans - Compléments d’histoire d’attachement (Bretherton, 1990 ; Granot, 2001) o Début histoire avec (2 poupées – enfants, 2 poupées – parents, grand-mère, une table, un chien) … à jeu de rôle o Pour chaque narratif début d’histoire concernant la famille + un événement o L’expérimentateur demande à l’enfant de raconter la suite de l’histoire après l’événement, (si p.ex. on lui dit que le personnage part, est-ce qu’il va le faire revenir ou pas, comment il va réagir à une blessure, qui il va appeler, comment cette personne va réagir, etc.) 19. Les narratifs o Anniversaire o Sirop renversé

o La sortie dans le parc (« la blessure au genou ») o Le monstre dans la chambre o Le départ o Le retour o Le mal de ventre - Test d’anxiété et de séparations (Main, 1985 ; Resnik, 1993) o Dessin de 6 histoires de séparation (intensité augmente) o L’enfant doit dire ses sentiments et imaginer une fin - Le dessin de la famille (Fury et al. 1997) - Les entretiens structurés (AICA, Ammaniti et al, 2000) o Inspiré des entretiens d’attachement pour adulte - Les interviews pour identifier les FA (Kobak, 2003 ; Kerns, 2005) o Interview 1 : identification des personnes les plus importantes dans les différentes situations o Interview 2 : qui choisirait l’enfant dans deux types de situation : recherche de proximité (quand il a peur) et recherche de compagnie (pour jouer) 20. Évaluation des liens d’attachement à partir de 13 ans = adultes - Interview de l’attachement chez l’adulte (Main et al., 1985) o Très complexe - Questionnaire Ca-Mir (Pierrehumbert, 1996) o Évaluer les relations de la personne à son groupe familial o Comporte 13 échelles o Le sujet doit trier/organiser les items en 5 piles (de gauche plus pertinent à droite, moins pertinent) Plus l’enfant grandi plus il est facile de faire des choses précises, complexes, longues à analyse du comportement plus fin 21. Correspondances des catégories Secure à autonome Insecure évitant à détaché Insecure ambivalent à préoccupé Insecure désorganisé à non résolu 22. Évaluation des liens d’attachement chez l’adulte avec un entretien - Adulte attachement interview (AAI ; Main, 1985) - Le sujet est invité à : o Décrire globalement ses relations d’attachement avec chacun de ses parents en les qualifiant par une série de 5 adjectifs (mémoire sémantique) o Rapporter un souvenir en illustrant ces descriptions globales (mémoire épisodique) o Se remémorer les expériences susceptibles d’avoir provoqué de la détresse o Réfléchir sur l’impact que ces expériences ont pu avoir sur son développement et sa personnalité actuelle o Décrire en quoi ses relations d’attachement se sont modifiées depuis l’enfance et leur état actuel o S’interroger sur les expériences qu’il a avec ses propres enfants o (Ses sentiments lorsqu’il est séparé de son propre enfant) 23. Facteurs influençant le développement du lien d’attachement - Caractéristiques du nourrisson et son tempérament, « données de base », « mosaïque première » à bébé lui-même, singularité de chaque enfant (un bébé qui naît très anxieux aura forcément un line d’attachement différent d’un bébé qui ne l’est pas du tout à la naissance) - Caractéristique du « caregiving » à celui qui donne les soins, modélise aussi le lien d’attachement du bébé 24. Le « caregiving » - Versant parental de l’attachement : « capacité à donner des soins et à s’occuper d’un plus petit que soi » (Bowlby) - « Ensemble des comportements parentaux comprenant à la fois les soins physiques et affectifs donnés à l’enfant dans une certaine mesure programmés à l’instar du comportement d’attachement » (Guedeney et Guedeney, 2002)

-

25.

26.

27.

28.

29.

Comportements parentaux qui visent à promouvoir la proximité et le réconfort au moment où l’enfant se sent en danger - Réponse systématique donné à l’enfant en fonction du comportement - Parent/adoptant/personne qui s’en occupe Caregiving et attachement « secure » - Disponibilité affective - Reconnaissance de l’identité propre de l’enfant - Réponse adéquate à ses besoins et signaux (devance pas toujours les besoins, attends le signal du bébé, p.ex. ne va pas lui donner à boire en pensant qu’il a soif mais va attendre que le bébé demande) ð Constance et qualité des réponses maternelles Caregiving et attachement « insecure – ambivalent » - Manque de sensibilité - Oscillation entre indisponibilité et intrusion - Omniprésence des besoins affectif du parent à intrusion ð Réponse adéquate quand ? - Peu aussi venir d’un parent ne sachant pas lui-même gérer ses émotions donc le bébé ne pourra pas se rattacher à ça car il ne verra pas quand il est content/pas content Caregiving et attachement « insecure – désorganisé » - Hostile, intrusif, contraignant - Comportement effrayé ou effrayant avec leur enfant ð Manque de repères stables (pas d’attachement organisé possible) ð Problématique de deuil ou de traumatisme non résolus (75% des mères d’enfants de type D) ou dépressives ð Pas de repères stables pour l’enfant Stabilité de l’attachement au cours de la vie - Diminution de la capacité de changement plus on avance dans l’âge - Facteurs de changement pour une plus grande sécurité - Facteurs de changement qui peuvent augmenter l’insécurité - Évolue en fonction de nos histoires personnelles, rien n’est fixé et ne bouge plus jamais La théorie de l’attachement : limites et critiques - Questionnement sur la croyance au déterminisme infantile (secure à 10 mois voudrait dire secure toute la vie mais ça n’est pas le cas) et ses origines - Plusieurs approches : philosophiques, biologiques, psychologiques (critiques)

Cours 2 : 1. Approches philosophiques : - Tendance forte à croire au déterminisme infantile, pourquoi ? à Socio historique - Rousseau (1762) : « Émile ou l’éducation » o Mères responsables de la bonne santé de la société (nourrisses et pas les mères) o « Que les mères daignent nourrir leurs enfants, les mœurs vont se réformer d’ellesmêmes, les sentiments de la nature se réveiller dans tous les cœurs » à enfant pas une préoccupation o Pression sociale et morale sur les femmes pour promouvoir une bonne éducation des jeunes enfants - Changement du statut de l’enfant ; du regard des adultes - Augmentation de la flexibilité dans l’ordre social à la réussite de dépend pas de la naissance mais de la manière dont on s’est occupé de nous en étant petit - Réussite sociale expliquée par l’éducation donnée durant la première année, pas d’explication socio-économique 2. Approche politique/socio-économique - Critère pour prévoir les difficultés scolaires à l’adolescence ? o Classe sociale des parents - « Améliorer la qualité de l’habitat, de l’éducation et de la santé de ceux qui vivent dans la pauvreté couterait infiniment plus cher que d’inviter les mamans à embrasser, à parler et à jouer avec leurs bébés » (Kagan, page 128)

-

3.

4.

5.

Si les mères s’occupent de leurs enfants dès le plus jeune âge moins couteux que de se dire qu’il faut changer l’habitat, bouger les inégalités, etc. - Déterminisme infantile Apport de l’éthiologie/biologie - Empreinte chez le nouveau-né caneton - Période critique dans le développement de la vue : Hubel et Wiesel o Nouveau-né chaton avec un cache œil (14 à 30 jours) à devient aveugle d’un œil o Si le cache est mis après la naissance à pas d’effet o Bref intervalle critique où les deux côtés du cortex visuel ont besoin d’une stimulation visuelle équivalente, sinon altération définitive de la vue o Période critique uniquement chez les animaux, chez les humains il s’agit d’une période sensible o Période sensible par exemple jeune s’il n’y a pas de lien affectif (orphelinat) o Seule période « critique » concerne le langage, tous les enfants parlent si on leur parle. Si on ne leur parle pas longtemps il y aura un trouble. § P.ex. en Russie ils ont cherché le « langage de Dieu » à enfermé des enfants dans des cachots avec interdiction de leur parler pour voir la langue qu’ils allaient développer. Ils ont parlé la langue du gardien qui a été incapable de ne pas leur parler § L’enfant sauvage : trouvé un enfant dans la nature qui ne parlait pas, était à 4 pattes, nus, etc. à 2 psychologues débattent pour savoir s’il est rééducable ou pas. Résultat : rééducable mais trouve de la parole Apport de la psychologie - Pas période critique chez les humains - On parle de période sensible o Valide pour le langage seulement o Problème de définition, impossible à réfuter - Pas de caractère immuable des effets des expériences de la première enfance - Rôle de l’interprétation de ses expériences précoces à même événement peut être vu de manière traumatisante pour un enfant et pas du tout pour un autre - Rôle de l’ordre de naissance (ainés plus positif envers l’autorité, les normes), contexte historique Conclusion - Tout ne se jour pas avant 5 ans, mais un peu tout se joue tout le temps (ultra culpabilisant pour les parents, en réalité que des micros-influences) - La modulation va changer en fonction du type de capacité cognitive, au début singularité de chaque enfant, événements et choix faits à trajectoires prises - Les expériences des premières années place l’enfant, au départ, sur une voie bien particulières, mais elle présente un nombre très élevé d’intersections

Cours 3 : le développement de l’imitation : 1. Imitation néonatale - Observation d’imitation de la protrusion de la langue de son fils âgé de 25 jours par R. Zazzo en 1945 « …en réaction à ce que je lui donnais à voir… je m’amuse à lui tirer la langue » - Jamais publié scientifiquement car en 1945 impossible de remettre en cause les théories présentent 2. Recherches de Meltzoff & Moore (1977) - Expérience 1 : o 6 bébés âgés de 2 semaines o Phase 1 : visage passif pendant 90 secondes à lèvres closes, expression neutre o Phase 2 : 4 gestes modèles successifs de 15 secondes à protrusion de la lèvre, ou...