Dissertation Finale - Note: 100% PDF

Title Dissertation Finale - Note: 100%
Course Dissertation historique
Institution Université Laval
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Dissertation Finale...


Description

HST-0101 Dissertation historique

LA CRISE ÉCONOMIQUE DE 1929

Présenté à

ANDRÉE-ANN BRASSARD IMBEAULT

Par

Direction générale des programmes de premier cycle

25 Avril 2019

Table des matières Introduction......................................................................................................................................3 1. Effondrement de l’activité économique.......................................................................................4 1.1. Crise bancaire, automobile et industrielle.............................................................................4 1.2. Chômage, grève et suicide.....................................................................................................6 2. Mondialisation de la crise et solution politique............................................................................8 2.1. L’extension de la crise dans le monde...................................................................................8 2.2. Herbert Hoover et Franklin Delano Roosevelt....................................................................10 Conclusion......................................................................................................................................12 Bibliographie générale....................................................................................................................14

Introduction

Sortant d’un contexte de guerre ou les États-Unis ont beaucoup aidé les états européens lors de la Première Guerre mondiale, les États-Unis sont devenus la première puissance mondiale. Entre 1922 et 1929, la production se développe quatre fois plus vite que la population grâce à l’entrée de la force motrice dans les usines et à la rationalisation de la fabrication. Cependant, le marché produit beaucoup plus que ce qu’il consomme, les ménages ne consomment donc pas assez. Puis en 1925, les investissements productifs ne rapportent plus. Les capitalistes se tournent alors vers les finances tout comme le peuple qui préfère emprunter en bourse plutôt que de vouloir consommer. À cause de sa grande puissance financière, l’Amérique éveille l’intérêt de plusieurs pays étrangers, et provoque, alors, — en 1927, la formation d’une bulle spéculative. Jeudi le 24 octobre 1929, toutes choses étant égales par ailleurs, le décalage présent entre l’offre et la demande se traduit par un effondrement des prix d’actions sur les marchés boursiers, la démence collective fait son apparition quand d’importantes quantités d’actions sont offertes à la vente. Les banques manquent de liquidités et gèlent les crédits des entreprises et des consommateurs, les événements de cette journée déclenchèrent une dépression économique mondiale qui mena à une importante déflation et à un accroissement significatif du chômage. C’est dans ce contexte que s’inscrit cet objet d’étude qui porte sur la crise économique de 1929.

Quelles ont été les conséquences de la crise économique de 1929 ? D’une part, le déroulement des événements qui font en sorte que cette journée est devenue historique a grandement été influencé par des facteurs économiques et sociaux. Ensuite, l’impact du krach sur l’économie mondiale de même que le facteur politique ont eu d’importantes conséquences sur la suite de la crise.

Dans la première partie, il sera question des conséquences économiques et sociales, ces aspects sont étroitement liés, car le premier a un impact instantané sur l’autre. En effet, la crise a rapidement touché les secteurs banquier, l’industrie automobile ainsi que tous les secteurs industriels, elle touchera ensuite le mode de vie de la population. La deuxième partie abordera les répercussions à l’étranger et terminera par la réaction de deux présidents américains face à la crise. Les solutions mises en place pour réduire les problèmes sociaux de la crise y seront également vues. 1. Effondrement de l’activité économique Cette première partie a pour objectif d’examiner les conséquences économiques et sociales de la crise de 1929. En effet, le krach boursier a eu d’importantes répercussions sur les banques, l’industrie automobile ainsi que sur certains secteurs industriels. De plus, puisque ces secteurs étaient la source de revenus principale des ménages, leurs conditions de vie sont instantanément touchées, l’instabilité économique provoquera du chômage, des grèves et du suicide. 1.1. Crise bancaire, automobile et industrielle Le krach boursier cause tout d’abord une énorme panique au sein du peuple américain, les conséquences se font en chaînes, un problème est lié à un autre et ainsi de suite. « Il est 10 heures exactement. Les trois coups annoncent à la fois l’ouverture du marché, le début des combats boursiers et le passage du destin. Qui pourrait imaginer qu’avec lui, l’histoire arrive à Wall Street et qu’elle franchit ici une étape mouvementée qui la conduira à Hiroshima ». 1 Les grands investisseurs perdent d’énormes sommes, car la valeur des actions diminue continuellement. Durant cette période, le nombre de banques a considérablement diminué, car elles avaient plusieurs problèmes de liquidité, des défauts de remboursement et des difficultés pour trouver de nouveaux clients. Par la suite logique des choses, les banques perdent également les crédits accordés aux entreprises. Les épargnants apeurés par la perte massive d’argent dans les banques ne font plus confiance au système économique et retirent tous leurs biens des épargnes, les 1 Fernand Gigon, Jeudi noir : le jour du grand krach de 1929, Paris, R. Laffont, 1976, p.40.

banques les plus faibles n’ont plus de fonds et doivent donc à leur tour déclarer faillite. Avec moins de banques, la masse des crédits distribués baisse profusément. Ainsi, le financement des dépenses de grandes et de petites entreprises ainsi que ceux des ménages en biens durables se réduit. La demande globale baisse, ce qui pousse les entreprises à réduire leur production, à faire plusieurs mises à pied ou à baisser les salaires, ces décisions affectent à nouveau la production, la demande globale, l’emploi et les revenus. Les banques ont remarquablement sous-estimé leurs rôles dans l’économie, elles n’étaient aucunement prêtes et n’avaient aucune procédure en cas de crise. Étant des institutions qui gèrent l’argent, elles auraient dû être beaucoup plus informées et préparées. Les ventes à tempérament, ou à crédit, qui avaient été l’un des facteurs principaux de la stabilité économique américaine déclinèrent ou cessèrent totalement. L’arrêt de la construction a mis l’industrie de l’acier dans une situation catastrophique, à la fin des années 1930, la production de la fonte avait été divisée par deux, les usines standards de la technique américaine restaient fermées pendant la moitié de la semaine. Les industries de pointe, tout particulièrement l’industrie automobile, qui vivaient de ce mécanisme de crédit, furent parmi les premières en difficulté, dès la première année de crise, la production avait diminué de près d’un tiers. Le mécanisme de production étant plus poussé dans certaines usines, réduire la fabrication nécessitait de transformer toute l’usine, ce qui les obligea à adopter des quarts de travail de 3 jours par semaine au lieu de 5. « Les puissantes usines que l’ont avait construite pendant les années de la “Prosperity” n’étaient plus que de simples trompe-l’œil ». 2 En 1929, la fabrication et l’utilisation de l’automobile représentaient 18 % de la production d’acier, 73 % de la production de verre, 80 % de l’essence, et 84 % de la consommation de caoutchouc, tous ces secteurs industriels furent également touchés. Puisque la production massive des Américains était basée sur le principe de l’inutilité de réparer les produits de consommation et l’avantage de le remplacer directement par un produit neuf, certains ateliers de réparations avaient disparu, ces ateliers étant devenus d’importantes industries. La situation changea avec la crise, les employés sans travail des manufactures de 2 Richard Lewinsohn, Histoire de la crise : 1929-1934, Paris, Payot, 1934, p.45.

vêtements et de chaussures ont pu se faire un peu d’argent en travaillant comme réparateurs. Dans les familles, les gens commençaient à prendre de plus en plus soin de leurs vêtements et à réparer par eux-mêmes tout autre objet de consommation. À la fin des années 1930, la production des cotonnades avait diminué de moitié, la fabrication des tissus de laine d’un quart. Les usines de chaussure fonctionnaient à 25 % de leur capacité. La seule branche qui a réussi à maintenir ses chiffres de production est l’industrie alimentaire. Cependant, elle fut la plus durement touchée au point de vue financier. D’économique, la crise deviendra sociale et aura un impact considérable sur la vie de la population américaine.

1.2. Chômage, grève et suicide La crise économique touche fortement la population américaine après une période de croissance que l’on croyait illimitée. La décennie précédant le krach et le début spectaculaire de la consommation de masse ne laissait pas présager une crise aussi intense. Les faillites se multiplient, les salaires diminuent et le taux de chômage monte en flèche pour atteindre 25 % aux États-Unis, 33 % en Allemagne et 25 % au Royaume-Uni. N’ayant plus d’argent pour vivre et incapables de payer leurs loyers, des familles entières sont jetées à la rue et doivent se rendre aux soupes populaires pour survivre. « Les domestiques figurèrent parmi les premières victimes des restrictions. Du jour au lendemain, ou presque, des maitres d’hôtel, chauffeurs, femmes de chambre dont les patrons se voyaient contraints de faire des économies, devinrent les nouveaux pauvres d’un système qui en compta bientôt beaucoup d’autres ». 3 Les magasins ont rapidement vu leurs ventes diminuer, leurs commandes ralentir chez les fabricants qui eux, n’ont pas eu d’autre choix que de mettre au chômage une grande partie de leur personnel. Les programmes sociaux mis en place par l’État se font rares ; les personnes dans le besoin sont laissées à eux-mêmes et doivent subsister par la charité. Cette grande instabilité dans laquelle vivent les individus agrandit la popularité de la pensée extrémiste ou socialiste et devient également un domaine propice à la contestation du régime capitaliste. Le printemps et l’été de 3 Pierre Stéphany, 1929, la première grande crise, Bruxelles, Ixelles éditions, 2009, p.105.

1932 sont marqués par de violentes et de longues séries de grèves dont quelques-unes, menacent de mettre à terme toute notion d’organisation publique. Les états de l’Illinois, de l’Arkansas, de l’Ohio, de l’Indiana et de la Virginie-Occidentale en sont l’exemple parfait. Les personnes qui ont pu sauvegarder leurs emplois sont de plus en plus affectées par les baisses de salaire et d’heure de travail, les conditions de travail se dégradent et deviennent à la longue insupportables. « Il en résulte un surcroit d’amertume dans les relations entre industriel et ouvriers ».4 Les grèves provoquées par les ouvriers étaient complètement inutiles, car la situation dépasse largement la capacité des dirigeants d’entreprise. Si les dirigeants s’étaient soumis aux décisions des ouvriers, ils auraient rapidement tous fait faillite. L’image de fortune vite faite qu’ont projetées les spéculations d’avant crise on fait en sorte que la dépression a détruit tout espoir, plusieurs personnes étaient désespérées et ne trouvait aucune solution à leurs problèmes, ils mendiaient quelques restes aux cuisines des restaurants ou cherchaient de quoi manger dans les poubelles. Ces hommes en viennent à penser que cette situation ne s’aurait s’éterniser, aux États-Unis, le suicide était déjà présent, les événements du krach en convainquirent plusieurs, qui avaient tout perdu de mettre fin à leurs jours. « Plusieurs décès pouvaient en effet être rattachés d’une façon ou d’une autre à la bourse ». 5 Le taux de suicide était monté progressivement. Il continua à augmenter en 1929, avec une progression plus grande en 1930, 1931 et 1932. « À mesure que tombent les éditions des journaux, on en signale par dizaines. Chaque État possède sa petite liste. Les moyens utilisés pour mettre fin à sa vie varient autant que les raisons de disparaitre ».6 En terminant, la crise ne fut pas seulement une crise économique, mais aussi une crise sociale. De crise boursière, elle s’est transformée en crise bancaire, industrielle et en crise sociale extrême, ses conséquences se sont fait sentir partout, car elle a touché tous les secteurs. De plus, le déclin économique ainsi que la faillite de nombreuses entreprises ont entrainé une montée du chômage spectaculaire entrainant une baisse du pouvoir d’achat et du niveau de vie. Ces difficultés sociales engendrent une hausse des grèves et font perdre beaucoup d’espoirs à certains. 4 Goronwy Rees, La grande crise de 1929 : le capitalisme remis en question, Paris, A. Michel, 1972, p.236. 5 John Kenneth Galbraith, La crise économique de 1929 : anatomie d’une catastrophe financière, Paris, Payot, 1976, p.154. 6 Gigon, op. cit., p.99.

Partant des États-Unis, elle laissera son empreinte dans tous les pays du monde. Une remise en question politique est de mise, le peuple aspire à un renouveau qui saurait trouver des solutions à cette crise. 2. Mondialisation de la crise et solution politique Cette seconde partie a pour objectif d’examiner les conséquences de la crise sur certains pays du monde ainsi que les politiques de relance mises en place par les décideurs politiques pour réduire les conséquences sociales. 2.1. L’expansion de la crise dans le monde À mesure que la crise se propage dans le monde par l’intermédiaire des échanges commerciaux et internationaux et à cause du poids de l’économie américaine dans le monde, les États-Unis ferment leurs portes aux produits étrangers pour préserver les emplois nationaux et éviter une trop grande augmentation du chômage. Les États-Unis, premier pays à entrer dans la crise et aussi le premier à mettre sur pied des mesures protectionnistes. Dans le but de répondre aux Américains qui ferment leurs frontières aux produits étrangers, plusieurs pays imposent aussi des mesures protectionnistes. En 1929, la production industrielle des États-Unis représente 45 % de la production mondiale, contre 28 % pour les trois autres principales puissances européennes. Ils sont également les premiers exportateurs mondiaux, et les seconds importateurs. La crise va entrainer avec elle une énorme réduction des exportations, les exportations américaines passent de 5,2 milliards de dollars en 1929, à 1,6 milliard de dollars en 1932, les échanges mondiaux baissent d’un quart en termes réels entre 1929 et 1934, comme les prix diminuent, ils perdent le 2/3 de leur valeur. « Les pays s’exportent mutuellement leur crise : les pays industrialisés vers les pays producteurs de matières premières par baisse des importations de ces dernières ; les pays industrialisés entre eux par le jeu des importations/exportations réciproques toutes orientées à la baisse ».7 La baisse de la demande globale crée une situation de blocage pour plusieurs pays. De plus, les investisseurs 7 François Cochet, La grande crise : 1929-1939, Paris, Dunod, 1998, p.48.

américains qui avaient investi à l’étranger rapatrient tous leurs capitaux. Aussitôt, les banques étrangères furent touchées, provoquant de nouvelles faillites. En Allemagne, la faillite de la « Danat Bank », en juillet 1931, provoqua l’effondrement du système bancaire et influença les autres puissances. Étant beaucoup endetté et ne pouvant rapatrier ses capitaux investis en Allemagne, le Royaume-Uni n’avait plus le choix, il devait abandonner la référence de l’étalon-or pour sa monnaie qui fut dévaluée de 40 % en septembre 1931. À cette période, la monnaie de référence était l’étalon-or du Royaume-Uni. Par contre, face à tous ses événements, la livre sterling s’est rapidement dévaluée et va entrainer avec elle une vingtaine de monnaies qui lui étaient associées. En effet, au courant des dix-huit mois qui suivent la dévaluation de la livre, l’indice des prix de consommation passe de 71 à 60 aux États-Unis, soit une chute de 18 %. Le système monétaire international, qui était en grande partie basé sur l’étalon-or, commença donc à s’effondrer. En date d’avril 1932, les États-Unis, la France, les Pays-Bas, l’Italie, le Mexique et l’Iran, ont gardé leur lien avec l’or. Vingt pays ont décroché leur monnaie. La Chine, le Tibet et la Mandchourie restent fidèles à l’étalon argent. « La confusion la plus complète règne maintenant, et ce parce que chaque pays est guidé dans sa politique monétaire par des considérations divergentes et que les buts recherchés sont en conflit avec ceux des autres ».8 Si les pays s’étaient entendus sur une monnaie de base, la démence internationale aurait pu être beaucoup mieux gérée, plusieurs conséquences auraient même pu être évitées. Certains pays comme les États-Unis et la France ont beaucoup plus d’or qu’il leur en est nécessaire pour gagner leur monnaie, ils restent fidèles à l’étalon d’or en stérilisant leur réserve. D’autres pays comme l’Allemagne n’ont pas le choix, car ils sont trop faibles, la dévaluation de sa monnaie ruinerait son crédit. Sans une barrière de réglementation des changes, l’Allemagne n’aurait pas pu rester attachée à l’étalon d’or. « On peut avancer que le système monétaire international, pour autant qu’il mérite encore ce nom, a cessé de jouer son rôle qui est de fournir un moyen d’échange entre les nations. Il ne fait plus que constituer un obstacle supplémentaire à la libre circulation des marchandises d’un pays à l’autre ».9 8 Rees, op. cit., p.213. 9 ibid., p.214.

Ces événements ont été les réponses de certaines décisions prises par des dirigeants politiques, deux modèles de présidence ont traversé les États-Unis pendant la crise, l’un est convaincu que l’État ne doit pas intervenir et l’autre est beaucoup plus interventionniste. 2.2. Herbert Hoover et Franklin Delano Roosevelt Hoover a été élu président des États-Unis d’Amérique lors des élections de 1928. Quand Hoover arriva au pouvoir, les États-Unis d’Amérique étaient dans une grande phase d’évolution. Étant républicain, Hoover n’est pas un opportuniste, c’est-à-dire que la plupart de ses actions sont gouvernées par les principes d’une philosophie sociale basée d’une part sur l’individualisme américain, de l’autre sur l’importance de la coopération volontaire. Hoover ne pense qu’à développer l’économie, il laisse cependant de côté plusieurs sortes de problèmes sociaux qui vont devenir pour lui, un énorme problème. « Hoover sent bien que la concentration industrielle et la multiplication des relations économiques interétatiques impliquent un accroissement de l’intervention fédérale, mais il n’analyse pas suffisamment les forces sociales qui sous-tendent cette évolution ».10 La crise était incontrôlable et la population américaine attendait une réaction de Hoover, il essaya plusieurs plans de relance qui, malheureusement pour lui, ne faisaient qu’empirer la situation. La première décision du président Hoover a été la loi « Smoot-Hawley », adoptée en juin 1929. Malgré l’opposition de plusieurs hommes d’affaires et économistes. Les tarifs douaniers ont augmenté de 60 % sur 3200 produits importés. Les fonctionnaires de l’administration Hoover pensaient qu’en augmentant les tarifs douaniers, les Américains allaient être contraints d’acheter des produits fabriqués aux États-Unis, ce qui devait selon eux, résoudre le problème du chômage. Ils oublient cependant que le commerce international est à double sens, c’est-à-dire que le gouvernement ne peut pas stopper les importations sans couper les exportations. Cette loi, qui avait pour objectif premier de protéger les entreprises œuvrant à l’international a provoqué un résultat complètement opposé à ce qui était attendu. Lors de son mandat, pour leur venir en aide, le président Hoover a considérablement augmenté les dépenses publiques par la distribution de subventions et par ses actions de secours aux entreprises. 10 Jean Heffer, La Grande Dépression : les États-Unis en crise, 1929-1933, Paris, Gallimard, 1976, p.103.

Entre 1929 et 1931, le budget devi...


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