Economie du travail IAE Nantes PDF

Title Economie du travail IAE Nantes
Author Jean Fil
Course Economie du travail
Institution Université de Nantes
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Summary

Cours économie du travail L3 éco gestion IAE Nantes 2021-2022....


Description

Économie du travail Chap 1(p23-24) Idée de Schumpeter : L’innovation génère de la croissance. L’innovation vient de l’activité entrepreneurial, que le contexte politique, institutionnel soit stable. La destruction créatrice qui remplace l’ancien par le nouveau, les anciens travailleurs doivent trouver un emploi dans les nouveaux créés. L’innovation génère donc du chômage. Taux de dépendance économique$: nb de personnes en âge d’être à la retraite / nb de personnes en âge de travailler

-Politique passive de l’emploi$: on agit sur le volume de la population active et on rend le chômage supportable. -Politique active de l’emploi$: transformer les capacité des individus (le capital humain). Chap 2Marge intensive$: on augmente le nombres d’heures travaillées. Marge extensive$: augmentation du nombre de participants sur le marché du travail. Prix relatif$: w/r$: prix relatif du travail au capital r$: rendement du capital Chap 3Coût de la main d’œuvre= salaire+prime+cotisations La théorie « insiders-outsiders » tente d’expliquer pourquoi les salaires ne diminuent pas, voire continuent d’augmenter, en présence d’un chômage important. La théorie économique classique, un peu caricaturée, indique que s’il y a du chômage persistant c’est parce que les salaires sont trop élevés par rapport aux salaires d’équilibre. Une réduction des salaires permettra des créations d’emploi. L’observation indique que les salaires sont rigides, du moins à la baisse. Plusieurs fondements expliquent cette rigidité, parmi ceux-ci la théorie des « insidersoutsiders ». L’hypothèse est que seuls les travailleurs ayant un emploi (les insiders) pèsent dans les négociations salariales. Cette influence s’exerce au détriment des chômeurs, exclus de la négociation (outsiders). Les travailleurs ayant un emploi se protègent en outre par des délais ou indemnités de licenciement, des formations, …

Le pouvoir de négociation des travailleurs en place provient du constat qu’en général il est coûteux pour une entreprise de remplacer ses travailleurs en place par des nouveaux venus. Les coûts proviennent de plusieurs sources. Le temps tout d’abord, recruter en demande. Viennent ensuite les coûts de licenciement, de recrutement (annonces, interview, … ) et de formation. Le pouvoir de négociation serait renforcé par les syndicats, qui peuvent augmenter ces divers coûts : les coûts de licenciement des travailleurs en place ou de recrutement en exigeant des procédures complexes ou des formations. Les revendications et les négociations salariales menées par les travailleurs et leurs représentants syndicaux ne prendraient donc pas en compte les chômeurs. L’évolution du coût salarial ne tiendrait pas compte du chômage élevé ou croissant. Une suite possible de cette assertion est la dérégulation du marché du travail. Celle-ci devrait permettre aux salaires de s’ajuster, de prendre en compte l’augmentation du chômage, comme cela se passe, suppose-t-on, par exemple, aux États-Unis. 9Une autre réponse à cet effet supposé du corporatisme est la centralisation ou la coordination des négociations salariales. Dans ce cas, les négociateurs devraient prendre en compte un plus grand nombre d’intérêts, dont celui des sans emploi et celui de ceux qui risquent de le devenir si les évolutions salariales se traduisent par des diminutions d’emploi. Les modèles « insiders-outsiders » peuvent être vus comme un essai d’expliquer simultanément l’existence de normes salariales, de chômage involontaire et le rôle économique des syndicats de travailleurs (Lindbeck et Snower, 1988). Chap 4Modèle DMP V$: poste vacants

U$: taux de chômage

V/U$: tensions sur le marché du travail. Augmentation du taux de chômage u génère une diminution de la probabilité de trouver un emploi, donc externalités intra-groupes négatives. (M/V) x (J-Q)$: Probabilité de pouvoir un poste x la valeur de poste occupé (1- M/V)V$: probabilité de ne pas pouvoir un poste x V (1-S) x J$: valeur du poste si pas détruit -La relation montre la corrélation négative entre taux de chômage et taux d'inflation (boucle prixsalaire) conforme à un raisonnement néoclassique, elle correspond également au raisonnement keynésien. A mesure que les salaires nominaux augmentent (mesure de l'inflation), la demande globale augmente et le taux de chômage peut baisser, ce qui fait qu'il s'approche de son niveau de plein-emploi(le taux de chômage). A ce moment, les hausses supplémentaire de la demande globale n'ont plus d'effet sur l'emploi mais seulement sur les prix, qui ont tendance à augmenter (donc juste de l'inflation -> critiques des monétaristes).

Merci Matthieu pour la correction de l'équation de l'externalité intra-groupe:$

Pour Keynes, la cause du chômage n’est pas à chercher dans le coût du travail mais dans une$insuffisance de la$demande globale. Les entreprises n’embauchent pas des travailleurs en fonction du salaire réel mais de leurs prévisions sur leurs ventes futures, ils font donc des$anticipations$que Keynes nomme «$demande effective$». Le niveau d’embauche va permettre de distribuer des salaires qui serviront à la consommation et donc à écouler la production réalisée. On peut donc avoir un équilibre sur le marché du travail et sur celui des biens et des services comme chez les néo-classiques mais rien ne dit que cet équilibre assure le plein-emploi. En effet, les employeurs ont pu se tromper en sous-estimant la demande future, ainsi leur recrutement aura été plus faible, créant donc des$chômeurs involontaires. Keynes appelle cette situation un «$équilibre de sous-emploi"». Le marché étant incapable de prendre en compte cette situation, les pouvoirs publics devront mener une politique volontariste de réduction de ce chômage par une relance de la demande. Ainsi,$l’intervention de l’État$est nécessaire chez les keynésiens contrairement aux néo-classiques où cela perturbe le bon fonctionnement du marché. Courbe de Philips$: relation décroissante entre taux de chômage et inflation. Moins de créations de poste → hausse du chômage → ralentissement de l’inflation.

Chapitre 5": Inégalités et discriminations sur le marché du travail...


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