Edition - Analyse Logo Francesco Smalto PDF

Title Edition - Analyse Logo Francesco Smalto
Course Sémiotique, écriture et communication
Institution Université de Limoges
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Summary

Analyse Logo Francesco Smalto Mme MITROPOULOU...


Description

Francesco Smalto (logo) Lecture du logo comme un bloc uni d’éléments hétérogènes Au plan graphique il se présente sous la forme de 4 modules différents. – Sigle « S » forme visuelle contenue dans un cercle, il porte le logo, sans toutefois apparaître comme l'élément essentiel, c'est un signe de reconnaissance – Le prénom Francesco est en caractères arrondis, sans empattement – Le nom Smalto : jeu de ressemblances et de différences construit une relation de subordination entre les deux modules, mais avec toutefois une primeur accordée à Smalto. Deux modules qui apparaissent comme essentiels au logo. – L'indication Paris ; petits capitales dans une typographie plus anguleuse et une chasse étendue. Elle apparaît presque comme un élément extérieur au logo, à côté des autres modules. Au plan de la structure on observe à travers le logo une volonté de communiquer en priorité l'identité de « Francesco Smalto ». Les éléments contenu qui accompagnent cette structure sont – L'équilibre et la cohésion : alors que les modules du logo sont hétérogènes, ils ne s'entrechoquent pas et construisent un bloc saisissable d'un seul tenant. – La mesure, le confort : la priorité est accordée à une hiérarchisation des informations. Malgré la multiplicité des modules, il n'y a pas d'encombrement. – L'élégance : choix typographique et traité attrayants : caractères sans empattements, hauteur de l’œil supérieur, chasse des caractères équilibrée, graisse bien proportionnée homogénéité des modules. – L'originalité, la distinction : des polices de caractères originales mais en même temps classiques - Mais aussi un certain exclusivisme. → Fonction médiatique

Logo actuel bis : uniquement un item Smalto, pas d'effet d'élévation, pas de mise en perspective Il apparaît comme un mot au même titre que tout autre mot. Il n'est pas contextualisé, il n'est pas mis en relief ni par un élément périphérique ni par un élément structurel. Ses codes typographiques sont minimaux : – caractères bas en chasse – Hauteur d’œil élevée mais qui crée un tassement à cause d'une absence de mise en perspective – Absence d'un élément de la liaison entre les caractères, ce qui semble créer un lien de fragmentation. Comme si le logo était décomposé. → Le minimum, l'instabilité, la discrétion/timidité, le retrait

Il n'est pas contextualisé, il n'y a pas de relation avec les éléments de son environnement. Quels sont les mécanismes de scénarisation des marques. Il y a une écriture qui correspond à une forme sémantique donc qui sera une fonction. Les formes atomisent et réduisent. Pour les formes d’expression Satirique : on met en avant un lieu commun pour le tourner en ridicule. Stéréotypé comique ou burlesque schématique caricaturale fantaisiste Lettres au père de Kafka

Qu'est ce que l'écriture ? On ne peut aborder l'écriture sans parler d'écoute, il faut parler du phénomène de l'oralité plus précisément. C'est oralement que les conteurs, les aèdes et les troubadours vont transmettre leur message pendant des siècles. Pour Vanderdorpe, un chercheur, la situation d'écoute se caractérise par un triple niveau de contrainte : – Il est impossible pour l’auteur de déterminer le moment de la communication – L'auditeur ne maîtrise pas le débit de la communication – La linéarité du récit lui est imposée Par l'invention de l'écriture, la relation du récepteur à l'égard de l’œuvre va se transformer. Si face au régime de moralité, le récepteur est juste spectateur, à travers l'écriture le récepteur devient acteur. Lorsque l'on devient lecteur on vient interroger ces trois contraintes. Face au texte, il décide du moment de la lecture, de la vitesse d'assimilation des formations, mais également de la linéarité, de par sa structure, le texte va permettre de sélection chapitres, pages, paragraphes, etc. Cette question de linéarité et de s'en détacher est condition par la réalité de l'ouvrage que le lecteur aborde. Cette libération ne s'est pas faite rapidement, longtemps le texte a été asservi à la production orale. Le texte s’intéresse à la transcription de la réalité et le support matériel lui permettra de se libérer. L'évolution du support met en place des repère qui facilite le rapport lecture/écriture, et permet au langage d'accéder à l'ordre du visuel. A travers l'écriture, la voix se tait. Si la voix est une signature et renseigne sur l'orateur, l'émotion, le texte permettrai d'atteindre une possible neutralité , c'est cette neutralité tendancielle qui pour ce qui est du texte littéraire, va provoquer et exacerber l'existence du style. La mécanisation de l'imprimerie accentue ce phénomène qui standardise l'écriture. Cette recherche littéraire du style passe aujourd'hui en parti par cette grande découverte de l'oralité, en la réinvestissant à travers le texte l'écrivain donne impression de combler le gouffre qui se creuse au fil du temps entre parole et écriture. On tente de rendre le texte à travers la voix. Les gens fortunés ne lisaient pas eux mêmes, c'est tardivement que la lecture va devenir visuelle.

C’est au XVIIIème que les ouvrages seront conçus pour la lecture silencieuse. La séparation entre les mots va apparaître aux alentours du VIIème siècle mais il faut encore deux siècles pour qu'elle devienne systématique. Au milieu du Xxème on continu a appliquer des mécanismes à haute voix. L'écrit a été la première grande évolution dans l'ordre intellectuel. Son invention a permis la technologisation du mot et a entraîné un nouveau rapport au langage et à la pensée. En fixant la pensée l'écriture en démultiplie la puissance et en modifie le régime. Éphémère, mouvante la pensée est tributaire des informations qui se font et se défont. L'écriture permet de cartographier cette configuration, traces mentales. L'écriture est investi d'une forte valeur symbolique. Le texte a un rapport particulier avec la réalité, il inscrit que ce qui est important. Les scribes avant formaient une caste à part. La tribu de la déesse Maât qui est l'épouse de Thot, le livre est sacré. Modification de l'écriture dit modification des modalités de savoir. Origine judaïque, la religion chrétienne est lié à la pensée du livre et de l'écriture. Rapport entre religion et livre « la religion du livre ». La synesthésie convoque plusieurs sens majeurs, la vue et l’ouïe. La lecture a été accompagné par la vocalisation et la subvocalisation. La combinaison de la vue et de l’ouïe place le texte sous le seau de la vérité et apporte ce qui a déjà été perçu par l’œil. Pour qu'il y ait lecture il faut qu'il y est écriture et que le texte soit efficace. Mise en place au fil des siècles de plusieurs normes. Une des premières normes : – Régularité visuelle de la masse textuelle La fonction n'est pas seulement instrumentalise mais la régularité facilite la lecture. La lecture est confiée à des processus cognitifs automatisés. Une sorte de sémiotique de l'objet texte se développe. Normalisation prise en charge par les imprimeurs. Tabularité fonctionnelle : sommaire... Tabularité visuelles : séparation surface de la page Différent type de lecture : intensif, extensif Redéfinition du statut du lecteur...


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