Esthétique - Pragmatique des images PDF

Title Esthétique - Pragmatique des images
Course Esthétique
Institution Université Libre de Bruxelles
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Summary

Notes du cours + images...


Description

Esthétique : Pragmatique des images [email protected] Liste de texte à lire sur l’uv. Examen oral qui commence par le commentaire sur l’un des textes à mettre en rapport avec le cours puis questions sur le cours.

Définition de l’esthétique : c’est une discipline datant du 18e siècle qui désigne à la base la science du sensible ; c’est-à-dire tout ce qu’on peut connaitre grâce au sensible (en comparaison avec la logique par exemple). Par après, on a quitté l’étude de la sensibilité pour en arriver à la philosophie de l’art. Aujourd’hui l’esthétique est très majoritairement la philosophie de l’art. On va aussi bien aller dans la métaphysique que dans la sociologie de l’art mais aussi l’histoire de l’art. Cette année, on travaillera sur la pragmatique des images. On va travailler sur des images qui ne sont pas considérée forcément comme artistiques (publicité, bande dessinée, …).

INTRODUCTION A. Tentative de définition de l’image : un statut ambigu.

Joseph B. Suvée : « La découverte de l’art du dessin », 1791. On y voit une jeune fille en train de contourner l’ombre de son fiancé. C’est une représentation qui relate une histoire racontée par Pline L’ancien : A Corinthe, une jeune fille voit son fiancé partir à la guerre et, ayant peur de ne pas se souvenir de ses traits, elle décide de contourner l’ombre de son fiancé. Ici, l’image est une manière de rendre présent ce qui est absent. De plus, elle part d’une personne différente. Il y a une idée de détachement et de garder une présence par l’image. L’image a une définition complexe car ça recouvre une multitude de phénomène. Il existe en effet plusieurs types d’images (du plus concret au plus abstrait) -

Images graphiques : peintures, statues, dessins Images optiques : miroirs et projections Images perceptuelles : données des sens, apparences

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Images mentales : rêves, souvenirs, idées, fantasmes Images verbales : métaphores, descriptions

En anglais, il existe des termes différents pour désigner ces différents sens.

Planche de BD « période glaciaire ». C’est une BD commandée par le Louvre pour faire connaitre ses œuvres. Elle relate l’histoire d’un futur lointain enseveli par la neige où un peuple va, à l’occasion d’une exploration, tomber sur le Louvre. A travers cette BD, on découvre les œuvres par le regard d’un peuple qui ne connait ni les sculptures, ni les images. Ils ne comprennent pas pourquoi faire des images, ni pourquoi les rassembler dans une pièce. C’est intéressant car ça nous met dans une position d’étrangeté par rapport aux images. Ils prennent les images pour des témoignages historiques venant d’un peuple ne savant pas écrire et qui les utilisaient pour communiquer. On remarque alors qu’on a toute une série de croyances, de fétichismes qui s’appliquent au x images. Il faut savoir qu’il existe une ambigüité de la notion d’image : -

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Entre présence et absence : elle rend présent quelque chose qui n’est pas là Entre puissance et impuissance, entre tout et rien : on sait que ce n’est rien, que ce n’est pas vrai mais on ne peut pas s’empêcher de conférer une certaine puissance/importance à l’image. Entre fétichisation et rationalisation : on peut essayer de rationnaliser/de définir l’image mais en même temps il y a tout une part de fétichisation de cette image qui n’est pas du tout lié au critère rationnels. Entre abstraction et incarnation matérielle : une image n’est pas si facile à définir, il y a les toutes les sortes d’images (cf. ci-dessus). Il y a une oscillation de l’image qui va de quelque chose de très simple à beaucoup plus complexe. On ne peut pas dire qu’une image c’est seulement un support ou seulement abstrait, ça oscille entre les deux. Entre unité et multiplication : une image est multiple en soi (cf. points précédents). On ne peut pas faire une philosophie sur UNE image. Et d’un autre coté, on ne peut pas prendre en compte toutes les spécificités au risque de se perdre.

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Entre transparence et opacité : Au début, on s’imagine juste une image comme un support, c’est clair, transparent mais plus on prend en compte les différents aspects, ça devient de plus en plus opaque.

Extrait de Emmanuel Alloa : « Entre transparence et opacité : ce que l’image donne à penser » p. 7 (texte 1) : « S’interroger sur ce qu’est une image, ce serait d’une part encore manquer que l’image tend à essaimer, à se décliner d’elle-même en formes plurielles, à se démultiplier en un devenir-flux qui se soustrait d’emblée à l’Un. D’autre part, demander ce qu’est une image, cela revient inévitablement à poser une ontologie, à interroger son être. Or rien ne semble justement moins assuré que cet être de l’image. » En bref, pour pouvoir se demander ce qu’est une image en soi, il faut se poser d’autres types de questions. On doit passer par des questions plus pratiques.

B. Qu’est ce qu’une approche « pragmatique » ? Film : Les frères Lumières « Arrivée d’un train en gare de Ciotat » 1896. On peut voir les réactions des gens faces aux caméras -ce qui est quelque chose de vraiment nouveau à l époque. Ici, on est plus dans l’ordre du documentaire et on voit des gens confronté pour la première fois à une caméra (Surtout qu’elles étaient particulièrement imposantes à l’époque). On a deux types de comportements : les gens qui voient la caméra et font semblant de ne pas la voir et les gens qui ignorent complètement la caméra. C’est un exemple afin de montrer comment aborder l’image en fonction des réactions. Ces images ont un impact sur la manière dont nous agissons. Qu’est ce que le pragmatisme ? Le mot vient du grec « pragma » signifiant « action ». La pragmatique est, en première approche, un mode de réflexion qui se base sur l’action. La définition courant est «Doctrine qui donne la valeur pratique comme critère de vérité (d’une idée) ». En gros, cela signifie que la pragmatique pose la question des conséquences pratiques engendrées par les idées mentales formées au cours de notre vie. La définition en philosophie nous dit « Doctrine selon laquelle l’idée que nous avons un phénomène, d’un objet n’est que la somme des idées que nous pouvons avoir au sujet des conséquences pratiques de ce phénomène, des actions possibles sur cet objet ». Le pragmatisme classique est un mouvement philosophique dont les figures de proue sont Charles S. Peirce, William James et John Dewey. Ce dernier est le seul à s’être intéresser au pragmatisme dans l’art. Extrait texte de William James « Qu’entend-on par pragmatisme » dans Le pragmatisme, p.113 (texte 2) : « En l’occurrence, la méthode pragmatique vise à interpréter chaque notion en fonction de ses conséquences pratiques. Quelle différence y aurait-il si telle notion plutôt que telle autre était vraie? Si aucune différence pratique n’apparaît, c’est que les deux notions sont pratiquement équivalentes et que la discussion est vaine. Dans une controverse sérieuse, on devrait pouvoir discerner une différence pratique qui découle du fait qu’un des deux termes est vrai. »

L’idée est donc bien que le critère de vérité d’une idée nous permet d’agir. Analyser la manière dont une idée nous fait agir est la tâche du pragmatisme. Ce dernier part donc des effets pour remonter à la cause. Le pragmatisme de James est donc : -

Une méthode qui envisage les concepts à partir de leurs conséquences pratiques : la vérité d’une idée réside dans le fait qu’elle « fonctionne ». Une théorie génétique de la vérité : « les idées (qui ne sont elles-mêmes que des parties de notre expérience) deviennent vraies dans la seule mesure où elles nous permettent d’établir une relation satisfaisantes avec d’autres parties de notre existence » (p.122). On part d’un empirisme radical. Le terme génétique est pris dans le sens où elle permet de savoir comment elle se construit. Elle se construit de manière très empirique, très basique. Cela veut dire que notre existence est composée de multiples choses (idée, sensations, …) et que ces idées fonctionnent si elles s’accordent avec d’autres idées de notre existence. On apprend sans cesse différentes images mentales qui nous permettent d’agir dans notre environnement. Il arrive qu’on croise des idées qui ne collent pas avec des anciennes. Pour savoir si on va garder ces nouvelles expériences, on va voir si elles fonctionnent ; mais il ne faut pas que ces idées aillent totalement à l’encontre des anciennes. C’est de cette manière qu’on construit une expérience de vie personnelle. L’empirisme radical veut juste dire qu’on va partir de nos perceptions pour se forger une idée.

John Dewey est le premier à parler de l’esthétique pragmatique. Il a écrit un livre sur l’art et sur la pragmatique dans l’art. Les idées principales sont : -

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La valeur esthétique ne réside pas dans un objet mais dans un réseau de relations. Tout un réseau de relations se met en place entre les gestes, l’artiste, les spectateurs, les formes d’art, … Dans le pragmatisme, on appuie surtout sur cette partie, plus que sur l’aspect de l’objet. Par exemple, la valeur marchande se fera en majorité sur ces réseaux de relations et non sur le tableau en lui-même. La valeur de l’expérience prime sur la « vérité » d’un objet. Ce qui compte en premier quand on se trouve devant un objet est l’expérience que l’on développe. C’est ce qui lui donne sa valeur esthétique. L’expérience esthétique est dans la continuité d’un naturalisme somatique (>< dualisme corps/esprit, art/non art, etc.). C'est-à-dire que l’expérience esthétique est une expérience ancrée dans notre corps. On ne voit pas la production de l’art comme une œuvre de génie divin mais comme une œuvre exécutée par un artiste en pleine possession de son corps. Il n’y a pas de séparation radicale entre le corps et l’esprit. Et il n’y a pas non plus de séparation entre art et non art car il résulte d’une sensation corporelle. L’expérience esthétique concerne aussi les formes culturelles « populaires », hors Beaux Arts. Tout ce qui nous permet d’avoir une sensation peut être considéré comme de l’art. Par exemple, le cinéma et la bande-dessinée, qui commencent seulement à être considérés comme de l’art, conviennent très bien à l’approche pragmatique car ils naissent à la même époque et grâce à des moyens techniques qui nous permettent de les diffuser. Ce sont des formes d’expériences esthétiques exclues des beaux arts. Ils apportent une nouvelle forme d’expérience et permettent d’élargir notre vision de la sphère artistique.

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L’art est une qualité d’action et les concepts esthétiques sont des instruments. Ce qui fait que l’art est une expérience artistique et non morale est que c’est quelque chose qui nous fait agir (même agir mentalement). On est dans une théorie de l’art où on interagit avec l’œuvre où, même juste en la regardant, on se l’approprie ; des concepts nous permettent d’agir dans ce sens. On met l’accent sur les effets, la manière dont on réagit et pas sur les définitions.

PARTIE 1 : LES DISCOURS CONTEMPORAINS SUR L’IMAGE 1. Les critiques de la société du spectacle et l’image maléfique 1.1. « La société du spectacle » selon Guy Debord, le marxisme et la critique des images Guy Debord s’inscrit dans la tradition marxiste. C’est à cette époque que nait une critique de la société du spectacle et on dit que tout serait spectacle (publicité, art, …). Guy a non seulement écrit un livre mais a aussi fait un film dans lequel il lit des extraits de son livre et va utiliser des images détournées pour appuyer ses propos. Vidéo : « La société du Spectacle » par Guy Debord. Il utilise les images comme contrepoint à son texte. Il utilise les images pour montrer qu’on est dans une société d’image. On y voit donc un détournement car on leur fait dire ce qu’elles ne disent pas. C’est un texte de dénonciation qui rentre tout à fait dans l’image du marxisme : la consommation e t le désir de consommation nous aliène et cache la réalité de l’exploitation. Son idée fondamentale est que la société du spectacle dans laquelle tout est donné sous forme d’images nous déconnecte de nous-mêmes, de nos véritables désirs, besoin. La société du spectacle, c’est la séparation absolue. Il faut détourner en parallèle avec un texte. Ce que cette vidéo nous dit c’est que la société du spectacle est un fascisme et nous domine.

Extrait du Livre : « La société du spectacle » (1967) Incipit. « Et sans doute notre temps... préfère l'image à la chose, la copie à l'original, la représentation à la réalité, l'apparence à l'être... Ce qui est sacré pour lui, ce n'est que l'illusion, mais ce qui est profane, c'est la vérité. Mieux, le sacré grandit à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l'illusion croît, si bien que le comble de l'illusion est aussi pour lui le comble du sacré. » C’est une citation de Feuerbach. Ce dernier a beaucoup inspiré Debord. Il dit que l’homme s’était construit Dieu qui est donc une illusion. Ce n’est pas vraiment sur Dieu mais plutôt sur la démarche socio-économique. Il faut retourner au modèle de la production économique pour dénoncer ce qui se passe. Donc Debord revient aux origines et cet extrait nous résume en soi ce que nous inflige la société du spectacle, ce qu’est la société du spectacle. Ce que Feuerbach nous dit ici c’est qu’on est dans une société qui accorde toute l’importance aux images et non à la véritable vérité qu’elles recouvreraient (la séparation, la domination). C’est toujours la même idée, l’image est la domination. On a complètement perdue le rapport à la vérité (personnelle et sociale).

Extrait : La société du spectacle –première propositions Proposition 1 : « Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s'est éloigné dans une représentation. » C’est la phrase la plus connue de son livre. Cela dénonce le fait qu’un objet soit devenu indispensable ou lié à certaines images et véhiculé par la publicité donc le spectacle de la société. On est toujours dans une représentation. Il y a toujours des images qui cachent notre misère. Avant, on n’était pas séparé du vrai, on ne nous cachait pas la vérité et c’est le développement du spectacle qui a tout fait changer. Proposition 2 : « Les images qui se sont détachées de chaque aspect de la vie fusionnent dans un cours commun, où l'unité de cette vie ne peut plus être rétablie. La réalité considérée partiellement se déploie dans sa propre unité générale en tant que pseudo-monde à part, objet de la seule contemplation. La spécialisation des images du monde se retrouve, accomplie, dans le monde de l'image autonomisé, où le mensonger s'est menti à lui même. Le spectacle en général, comme inversion concrète de la vie, est le mouvement autonome du non-vivant. » Ici, le spectacle qui nous sépare de nous même est une inversion totale. Ce n’est pas proche de la vérité mais nous en donne exactement le contraire. Quand on vit dans le monde du spectacle, on est séparé de notre vie, de nos aspirations. Cette idée de séparation est vraiment importante, fondamentale. Proposition 3 : « Le spectacle se représente à la fois comme la société même, comme une partie de la société, et comme instrument d'unification. En tant que partie de la société, il est expressément le secteur qui concentre tout regard et toute conscience. Du fait même que ce secteur est séparé, il est le lieu du regard abusé et de la fausse conscience ; et l'unification qu'il accomplit n'est rien d'autre qu'un langage officiel de la séparation généralisée. » Non seulement le spectacle c’est ce dans quoi on vit, mais en plus il va nous donner l’impression que ce dans quoi on vit est totalement logique. Le spectacle nous abuse, on est dans un monde d’apparence. On retrouve l’idée de séparation. Les images c’est tout ce qui est mis en valeur. Il y a une mise en forme de la marchandise, de la consommation. C’est la figure la plus exemplaire mais il n’est pas le seul. On est dans un marxisme de la critique de la société du spectacle. C’est un marxisme dominant dans les universités jusque dans les années 80. On a toute une série de penseurs qui vont développer une critique de la société du spectacle. Parmi ceux-ci on a Jean Braudillard. Lui aussi adhère complètement à l’idée qu’on vit dans la société du spectacle où l’image a pris le pas sur la vérité. Il travaille notamment sur la guerre du Golfe et dit que pour nous elle n’a pas vraiment eu lieu car elle se résume à une série de synthèse, d’images. Du point de vue des américains, la guerre du Golfe est quelque chose qu’on a vécu uniquement au travers des images. Il développe l’idée qu’il n’y a plus de réalité que tout passe au travers des images.

Extrait de Jean Braudillard « Car le monde des formes – séduction, défi, réversibilité – est le plus puissant. L’autre, le monde de la production, a le pouvoir, mais la puissance, elle, est du côté de la séduction. » Il explique que ce qui est réellement puissant, ce ne sont pas les objets mais la séduction qui les entoure (la publicité). Si on retrouve à ce point la critique des images c’est notamment parce qu’elle s’est grandement développées à cette époque mais aussi à cause de l’idée d’illusion qu’on y retrouve, qui elle n’est pas neuve. Marx lui n’est pas du tout dans la société du spectacle mais on est dans cette idée d’illusion. La critique d’un objet et la critique de l’image qui l’entoure est fortement lié. Il y a une forme de fétichisation de l’objet. Extrait de Karl Marx « Le caractère fétiche de la marchandise et son secret » dans Le Capital. « Les formes, qui impriment aux produits du travail le cachet de marchandises et qui par conséquent président déjà à leur circulation, possèdent aussi déjà la fixité des formes naturelles de la vie sociale, avant que les hommes cherchent à se rendre compte, non du caractère historique de ces formes, qui leur paraissent bien plutôt immuables, mais de leur sens intime. » C’est parce qu’on accepte de conférer de la puissance à l’image que nous lui accordons une grande valeur marchande. Il y a vraiment un lien entre la fétichisation de la marchandise et la fétichisation de l’image. On accorde toujours plus aux marchandises que sa vraie valeur matérielle. C’est ce que cet extrait raconte. Dès qu’un objet matériel est produit, il est repris dans la société du spectacle, il devient un produit. Marx nous parle d’une idéologie, qui a été reprise par les marxistes : tout ce qui fait vraiment fonctionner une société, tout ce qui est activités de production est la base vraiment indispensable et cette base est recouverte par des institutions et lui donne une forme visible. En bref, la société est divisée en deux strates, une strate cachée qui nous permet de vivre et la strate du dessus qui est une strate sociale. On légitime la société par certaines discours qui nous dissimule la vérité, ce qui ce passe dans la strate du dessous, elle nous est rendue invisible. Ce qu’on prend pour des formes immuables sont des constructions historiques et ce qu’on prend pour allant de soi sont des constructions qui nous empêchent de voir la vérité. On retrouve la base de cette idée qui nous cache la vérité mais ici on nous parle de toutes les institutions, de toutes les formes sociales. Le fait que la marchandise, l’organisation de la vie sociale est typique du capitalisme mais existe dans toutes les sociétés mais elle n’est pas forcément mauvaise. Ce sont les codes sociaux, les grands mythes fondateurs des sociétés ; elles ne sont pas forcément négatives. Marx critique cela dans l’idéologie capitaliste mais ça ne veut pas dire qu’il faut tout supprimer. Cela veut juste dire qu’il y a une déviation entre la vie réelle et la vie des institutions et qu’il faudrait sortir de cette idéologie de l’illusion. En fait chez Karl Marx, il y a tout un travail de l’image assez subtil qu’on peut mettre en parallèle avec le principe de la caméra obscura. C’est une technique qui existe depuis l’antiquité. La bougie A est la vraie bougie et la bougie B est son image inversée. On aune image plate, inversée de l’objet réel. Chez Marx, l’idéologie fonctionne comme une caméra obscu...


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