Ethique et déontologie en psychologie PDF

Title Ethique et déontologie en psychologie
Course Psychologie
Institution Université Grenoble-Alpes
Pages 3
File Size 105.8 KB
File Type PDF
Total Downloads 56
Total Views 146

Summary

ethique et déontologie...


Description

Mardi 12 septembre – 17h Caroline Poulet

Ethique et déontologie en psychologie Ethique = Question générale : Comment être, agir au mieux pour pouvoir vivre ensemble ?  Il peut y avoir des compromis. Cela va intéresser à la conduite d’une personne. Ce que je veux faire tout en questionnant ce que je peux/dois faire. Cela implique une réflexion par rapport aux normes/valeurs/morales, impliquant une prise de décision.

L’enjeu de l’éthique quand un principe moral va être remis en question.  Ethique et moral sont des mots proches. Morale : « Ensemble des règles de conduite socialement considérées comme bonnes » Verdier, 1999 C’est la logique du devoir être général, c’est un ensemble de devoirs. Moral → aspect obligatoire.

Ethique : Remise en question (voir def et aspect) L’éthique dépend de ses valeurs, principes et de sa personnalité. C’est la juste façon de se conduire. « L’éthique est une visée de la vie bonne avec et pour autrui, dans des institutions justes » Ricoeur, 1990

Qui est possible en prenant compte de la relation à l’autre, de l’environnement auquel on vit (loi). Ethique professionnelle : « Comporte 2 sources = éthique personnelle et cadre déontologique »

-

Réflexion sur sa pratique en fonction de ses propres valeurs → s’impliquer/exposer en prenant des décisions seuls.

-

Principe de jugement, de responsabilité, d’autonomie, de liberté  On peut faire des choses à l’encontre de nos valeurs.

Déontologie : Discipline « traitant des devoirs à remplir dans un secteur déterminé d’activité » Godin, 2004

Ex- Ordre professionnel → médecin Ensemble de devoirs et de règles décrétées par les membres d’un ordre, d’association ou de syndicats.  Psychologue

Quel que soit nos valeurs, on doit suivre des règles. Certaines réponses ne seront pas données par la déontologie. Donc il faut considérer ce cas particulier qui nous amène à l’éthique. Psychologue → Réflexion éthique Déontologie → Pas forcément moral mais a des références juridiques et techniques. Ex – Informer un patient = norme. Mais on peut attendre de lui dire pour son bien = éthique. « Tout action humaine, toute décision, tout jugement emporte avec lui, qu’on le sache ou non, que l’on s’y réfère ou pas, une dimension éthique. Elle est toujours présente, qu’elle soit recouverte par la morale, rabaissée dans une déontologie ou réduite au légalisme. Pas de sujet sans éthique. Si nul n’est censé ignorer la loi, l’éthique porte la question du sens et de l’interprétation - comme du vide et du défaut – de toute loi » Guyomard (1998)

 Code de déontologie des psychologues (1996, révision 2012

-

SFP, AEPU, ANOP (1996)

Ils ont inventé un code qui a été révisé en 2012 2012 → GIRéDép : Groupe inter-organisationnel de règlementation de la déontologie des psychologues. Ce sont les règles et devoirs professionnels pour les psychologues.> Chercheurs et praticiens. 1er principe du psychologue : le respect de la personne dans sa dimension psychique.

● 6 principes généraux : - Respect du droit de la personne « Respect des droits fondamentaux des personnes et spécialement de leur dignité, de leur liberté et de leur protection » « Il préserve la vie privée et l’intimité des personnes en garantissant le respect du secret professionnel » Secret professionnel → Article 226-13 (Code Pénal) On peut lever le secret professionnel si : Article 434-3 (Code Pénal) « Connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêcher » « Connaissance de privation, de mauvais traitement ou d’atteintes sexuelles infligées à un mineur de 15ans ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience psychique ou physique ou d’un état de grossesse »

- Compétence → Connaissance de ses compétences spécifiques → Connaissance de ses limites Le psychologue a le droit de refuser une intervention s’il estime ne pas avoir les compétences cidessus.

- Responsabilité et autonomie « Le psychologue décide et répond personnellement du choix et de l’application des méthodes et techniques qu’il conçoit et met en œuvre et des avis qu’il formule » → Autonomie et responsabilité dans les choix et l’interprétation des résultats issus des méthodes et techniques.  Il ne doit pas faire d’interprétation.

- Rigueur « Les modes d’intervention choisis par le psychologue doivent pouvoir faire l’objet d’une explication raisonnée et d’une argumentation contradictoire de leur fondement… (voir cours sur internet pour la suite)

- Intégrité et probité « Le psychologue a pour obligation de ne pas exploiter une relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques, ou en vue de tout autre intérêt idéologique

- Respect du but assigné « Les dispositifs méthodologiques mis en place par le psychologue répondent aux motifs de ses interventions, à eux seulement. En construisant son intervention dans le respect du but assigné, le psychologue prend notamment en considération les utilisations possibles qui pourraient en être faites pour des tiers »

Recherche Utilisation des méthodes scientifiques des psychologues, confidentialité des données. Consentement libre et éclairé = informer

CONCLUSION : Comité d’éthique : Exercice professionnel et recherche (CNCDP, CPP, CERNI). Interroger les pratiques et les valeurs afin de protéger les personnes....


Similar Free PDFs