Exposé thermes de Trajan PDF

Title Exposé thermes de Trajan
Course Histoire Ancienne
Institution Université de Pau et des Pays de l'Adour
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Summary

Exposé sur les thermes de Trajan...


Description

Thermes de Trajan Introduction Depuis la fin du Ve siècle av J.C, les thermes étaient déjà présents en Grèce, cette pratique a été reprise par les romains, notamment par Agrippa qui pour marquer son édilité rend tous les thermes et les bains publics gratuits pour 1 an. Les thermes de Trajan furent construits au début du IIe siècle, par Trajan, ils font partie des plus imposants construits à cette époque. Trajan né en 53, sous le nom de Marcus Ulpius Traianus  est originaire d’Italica  (antique Séville), fils de sénateur, et est le premier provincial à être empereur romain. En effet, il est issu d’une famille italienne installée en Bétique. Il prend de l’importance sous le règne de Domitien, marqué par de nombreuses exécutions de sénateurs. Après l’assassinat de celui-ci, Nerva est nommé empereur. Il ne reste qu’un an sur le trône, très impopulaire auprès de son armée. Pour faire face à ses difficultés, il désigne Trajan, un homme de guerre qui a occupé le poste de consul ordinaire en 91, comme légat de Germanie. Peu après, il fait de lui son successeur et héritier, après l’avoir adopté solennellement, en 97. Nerva meurt en 98. Trajan devient alors empereur. Grâce à lui, Rome retrouve un équilibre entre le principat et la liberté, entre les pouvoirs du prince et ceux du sénat. En effet sa pratique équilibrée du pouvoir est assez bien réussie au IIe siècle puisqu’il est qualifié de l’optimus princeps . En effet sa politique n’est pas répressive à l’égard des sénateurs, ce qui explique que les sénateurs n’ont pas cherché à comploter contre lui. Cependant, Trajan renforce le rôle de l’administration centrale et impériale et diminue par conséquent celui du sénat. Son règne est marqué par la reprise de la conquête de la Dacie, réalisée en deux campagnes, de 101 à 102, et de 105 à 106. Dès le début de son règne, Trajan entreprend une politique de grands travaux, que le butin de la guerre dacique et l’exploitation des mines d’or de la nouvelle province vont pouvoir financer et, est à l’origine de plusieurs mesures sociales. C’est dans ce contexte qu’il veut réaliser un projet urbanistique grandiose. Il veut mettre en place un véritable centre de l’administration de l’état en créant un nouveau forum monumental et un grand ensemble commercial. Enfin, les thermes de Trajan voient le jour dans cette politique de grands travaux. Il meurt en 117 sur le chemin du retour des guerres de Parthes dans lesquelles Rome n’a pas les moyens militaires de maintenir sa domination. Il est divinisé par le Sénat et les romains lui font des funérailles triomphales. Ses cendres sont notamment inhumées au pied de la colonne Trajane. Après sa mort, les romains l’appellent Divus Traianus Parthicus , ce qui fait de Trajan le seul empereur qui ait gardé son surnom de victoire après sa consécration.. Les thermes peuvent être définis comme des établissements de bains publics renfermant les différents bassins d’eau chaude, froide, des salles annexes, une bibliothèque, une palestre et des lieux de promenade. Ce terme provient du latin termae  et du grec thermos qui veut dire chaud. Le corpus est composé de 2 documents, le premier est un plan des thermes de Trajan, qui présente les différents bâtiments des thermes et qui a été dessiné par Gismondi, architecte et archéologue italien du XXe siècle et spécialiste de la période romaine.

Le deuxième document est un extrait de Satiricon , un roman satirique attribué sans certitude à Pétrone, qui mêle vers et proses, constitué de trois récits qui racontent les aventures extravagantes de deux jeunes hommes, Encolpe et Ascyltos qui voyagent en Italie du Sud et fréquentent des lieux et des personnages douteux comme l’affranchi Trimalcion qui nous est évoqué dans ce passage. En effet, il est passé d’ancien esclave à riche, car son maître lui a donné sa liberté et son argent avant sa mort. Ce texte a été probablement écrit par Pétrone qui a exercé des charges honorifiques comme gouverneur de Bithynie et consul et fait partie de l’entourage de l’empereur Néron. Personnage à la fois raffiné, provocateur et brillant, il s’attire des jalousies qui provoquent sa disgrâce et son suicide. Cette œuvre est considérée comme un premier roman occidental où est dépeinte la société décadente romaine sous toutes ses formes. Ici, l’auteur met en évidence son personnage fictif, Trimalcion aux thermes. Nous pouvons voir les activités qui occupent les romains durant ce moment de détente. En quoi les thermes de Trajan représentent-ils un aspect majeur dans la vie quotidienne des romains et que pouvons-nous dire de leur agencement ? Dans un premier temps, nous verrons la présentation générale des thermes puis, nous nous intéresserons à l’agencement des thermes, enfin, nous étudierons l’impact qu’ont les thermes sur les habitudes des romains.

I.

Présentation générale des thermes

A. Les origines de la construction des thermes Au IIe siècle les bains publics ouverts à Rome ne suffisent plus face à la population qui ne cesse d’augmenter. Ainsi, Trajan dans sa politique de grands travaux, décide de lancer la construction de thermes. Il choisit un emplacement au sommet de la colline de l’Oppius, à proximité des thermes de Titus. Cette construction débute vers 104 et est attribuée à l’architecte Apollodore de Damas qui est le plus célèbre architecte de l’époque et qui est très admiré par Trajan. Apollodore de Damas a notamment réalisé la colonne Trajane et les plans du forum romain. L’architecte construit ces thermes en partie au-dessus des fondations de la Domus aurea dont une partie a été incendiée et qui était un palais impérial construit par Néron. Les thermes sont construits en quelques années puisqu’ils sont inaugurés le 22 juin 109. Cependant, aujourd’hui ces dates sont remises en cause puisque 5 années paraissent peu pour autant de travaux. L’ensemble du complexe thermal occupe une superficie au moins quatre fois supérieure à celle des thermes de Titus et peut être considéré comme nous le montre Coarelli comme « le premier exemple complet à Rome de grands thermes impériaux ». Les différentes salles qui constituent l’établissement thermal sont placées à l’intérieur d’une vaste enceinte. En effet, Apollodore de Damas adopte pour la première fois une

solution innovatrice dans la construction des thermes de Trajan en ajoutant à l’édifice central une enceinte extérieure. Cet établissement de bains publics qui s’étend sur une surface de plus de 100 000 m2 constitue un ensemble monumental gigantesque pour l’époque. Ces thermes marquent ainsi la puissance de Trajan mais aussi de l’Empire qui est alors à son apogée. Les thermes de Trajan constituent également un exemple d’évergétisme impérial. L’évergétisme est apparu dans le monde hellénistique et s’est répandu dans le monde romain notamment avec les butins de guerre et l’argent des jeux. En effet, c’est une façon de se montrer généreux pour les notables envers le peuple. Cela consiste à offrir des événements publics comme des spectacles, des banquets mais aussi des bâtiments publics comme les thermes ou les théâtres. Trajan n’a pas choisi l’emplacement de ces thermes par hasard. En effet, il choisit d’implanter ces thermes dans un quartier populaire et sur les ruines du palais de Néron qui était peu apprécié par les romains puisqu’il accaparait une grande surface urbaine. Ainsi Trajan rend au peuple ce qui lui a été « enlevé » et ré-utilise même des vestiges du bâtiment, ce qui lui permet de célébrer sa gloire mais aussi d’imposer le respect au peuple. Les thermes de Trajan vont par la suite servir de modèle pour les établissements de bains édifiés par la suite comme les thermes de Caracalla et de Dioclétien. Les constructions des thermes sont pour les villes preuve de culture et de civilisation. Il subsiste beaucoup de ruines qui témoignent de l’importance des thermes. B. L’utilisation de l’eau et l’hypocauste Le système d’acheminement de l’eau était un des savoirs faire techniques romains. Pour leur point de départ, les romains choisissent une source d’eau pure en fonction de sa limpidité. Pour les lacs et les grandes rivières ils mettent en place des canaux de dérivation. L’eau est ensuite stockée dans des réservoirs où elle est rendue encore plus limpide par la décantation et un système de grilles et de herses. L’adduction et la fourniture de l’eau étaient assurées à Rome par l’Etat. Un tiers seulement de l’eau fournie par les aqueducs était destinée aux fontaines et à la consommation des habitants. Mis à part la quantité réservée aux riches bénéficiaires de dérivations privées, l’essentiel de l’eau alimentait les édifices publics. Les thermes romains sont alimentés par des puits, puis par des canalisations ou directement par des aqueducs qui étaient au nombre de 11 durant l’époque impériale et qui avaient une capacité journalière d’environ un million de mètres cubes, c’est à dire quelques mille litres par habitant. Les thermes de Trajan sont alimentés par l’Aqueduc de l’Aqua Trajana. Même si nous ne connaissons pas le parcours avec précision de cet aqueduc dans Rome, nous pensons que Trajan a construit cet aqueduc pour alimenter ces thermes puisqu’ils sont construits à la même époque. De plus, à l’est des thermes se trouve aussi une grande citerne ; citerne-réservoir de 8 000 m3, les « sette sale » (= 7 salles) qui devaient servir à l’alimentation en eau de la Domus aurea puis ensuite à celle des thermes. Le fonctionnement thermal nécessite un solide réseau d’évacuation des eaux. Des égouts sont aménagés (les latrines) autour de l’établissement pour récupérer les eaux usées des thermes. Les romains utilisent un système de chauffage par le sol, le chauffage par hypocauste. Ce système était déjà utilisé par les Grecs mais les romains le perfectionnent. Ce système est

donc fréquent dans les bains privés qui se trouvaient dans les maisons des élites mais aussi dans les thermes publics, qui constituaient un élément primordial de confort.La circulation de chaleur est produite par un puissant foyer situé à l’extérieur des thermes que l’on nomme le praefurnium qui s’ouvrait sous ou à côté de la pièce à chauffer. L’une des préoccupations majeures des gestionnaires d’établissement thermal était l’approvisionnement en combustibles et elle concernait non seulement la quantité, mais aussi la qualité, tout n’étant pas adapté au chauffage de l’eau dans cet environnement : par exemple le bois d’olivier dégageait des fumées grasses et abîment les décorations de la salle. Pour remédier à cela, les romains pour alimenter le foyer, brûlaient notamment du bois de sapin dont ils récupèrent les cendres pour les laveries. La circulation de la chaleur s’effectue ensuite sous les sols portés par des pilettes qui sont des petits piliers de briques qui permettent de créer un vide pour faciliter la circulation de l’air chaud. Les murs étaient également aménagés avec des briques creuses en terre ciste les tubuli p  our permettre à l’air chaud de circuler et aux fumées de s’évacuer par des cheminées. On estime que la température obtenue dans les pièces ne pouvait pas dépasser 30 degrés. De plus, Apollodore de Damas a réfléchi à l’orientation des thermes pour que la partie la plus chaude des thermes (caldarium ) profite au mieux de la chaleur du soleil. En effet tous les grands thermes romains présentent la même orientation (ceux de Caracalla ou de Dèce par exemple), la meilleure position qui soit par rapport au soleil. De plus, les architectes romains ajoutent des fenêtres en verre pour faire entrer le soleil dans la pièce. Cependant, le verre romain n’étant pas assez transparent pour laisser entrer la lumière, les romains laissent les ouvertures libres et mettent en place un système de volets qui s’ouvrent plus ou moins, système permettant de contrôler la température intérieure.

C. Personnel des thermes Un établissement thermal nécessite un personnel important pour alimenter le jeu des foyers du chauffage, pour entretenir et nettoyer les salles et pour servir les visiteurs. Ainsi, le personnel de chaque établissement comptait outre le propriétaire ou le gérant, les gardiens à l’entrée, les employés des vestiaires l’apodyterium , les préposés au chauffage de l’eau, les masseurs et ceux que l’on pourrait appeler les esthéticiens qui s’occupaient des soins corporels (épilation par l’alipus , massage avec onguent et parfums par l’unctor ). Le Balneator aide son maître pendant le bain, s’assure du bon fonctionnement des thermes et perçoit des baigneurs une redevance modique dans certains cas. « Deux eunuques, le premier tenait le pot de chambre, le second comptait les balles (…) celles qui tombaient par terre » (l.7-8); p résence aussi de « garçons baigneurs » (l.19). C  e sont des esclaves qui constituent ce personnel. Le texte à notre disposition expose les rôles des esclaves présents. II.

Aménagement des thermes

A. Organisation architecturale des thermes

A cette époque, les thermes de Trajan sont les plus impressionnants et occupent d’ailleurs un terrain de plus de dix hectares. L  es thermes sont constitués au centre d'une partie intérieure, divisée en plusieurs salles de tailles et fonctions diverses, et d'une partie périphérique en forme de U, occupée en grande partie par des jardins. De nombreux passages permettent d’ailleurs d’accéder aux jardins depuis les salles du corps central. Dans un premier temps, il est intéressant de voir l’entrée, le vestibule et les halls. L'entrée principale, qui se trouve au nord du complexe, est constituée de grands propylées (portiques à colonnes qui formaient une entrée). De part et d'autre de cette entrée se trouvent deux halls à double a bside dont les orientations se concentrent vers le centre du complexe central des thermes. Les vestiges de celui qui est orienté parallèlement à la Domus aurea  sont encore visibles aujourd'hui, dans le Parco Oppio . On remarque aussi d’autres entrées annexes qui donnent un accès direct à l'enceinte. On sait d’ailleurs que deux conceptions différentes apparaissent : celle de Rodolfo Lanciani, selon laquelle le vestibule est une pièce rectangulaire orientée dans l’axe de symétrie des thermes et celle d'Italo Gismondi, selon laquelle la pièce rectangulaire est orientée selon un axe perpendiculaire à l'axe de symétrie des thermes et divisée horizontalement par des colonnades. Le vestibule est entouré de deux pièces latérales en forme de L qui donnent accès à l'enceinte des thermes. De plus, une fois que le vestibule est passé, on accède au portique entourant la natatio . Il s’agit maintenant de définir les lieux principaux des thermes ; tout d’abord, l’apodyterium qui se définit comme le vestiaire des romains dans lequel ils rangeaient leurs effets personnels et pouvaient se changer. Les affaires, entreposées dans des sortes de “cases” creusées dans le mur, pouvaient être surveillées par des esclaves, car on note à cette époque de nombreux vols. Ensuite, la deuxième pièce est le frigidarium , qui est la partie des thermes comprenant les bains les plus froids, partie orientée vers le nord des thermes, afin de conserver un maximum de fraîcheur. Pour permettre un « parcours bien-être » cohérent, il est situé près du tepidarium et du caldarium  dont on trouve une référence dans le texte ligne 17. Les fenêtres y étaient petites et rares, pour freiner la pénétration de la chaleur. Rond ou rectangulaire selon les établissements, le frigidarium  était toujours voûté et composé de plusieurs bassins d’eau froide (entre 0 et 18°C), de tailles et de profondeurs différentes. C’était le seul bain qui ne bénéficiait pas du chauffage par hypocauste, les romains l’utilisaient surtout pour raffermir leur peau. De plus, il est important de noter la présence de la palestre, petit gymnase où les romains pratiquaient différentes sortes de jeux, jeux de balle, course ou jeux de combat. Les romains s’y rendent pour transpirer car ils savent que c’est bénéfique pour la santé, puis après avoir pratiqué cette intense activité sportive, ils se dirigeaient vers les salles chaudes que nous allons maintenant décrire. En effet, une fois passés par la palestre, les baigneurs suivent une série de salles alignées sur le même axe exposées au Sud qui permettent de s’habituer à la chaleur avant d’entrer dans le caldarium. La première salle se nomme le tepidarium , le bain tiède, suivi d’un autre, s’appelant sudatorium, salle destinée à se laver par la sudation et enfin l’unctuarium , une salle de massage.

Après s'être préparé le corps en passant dans des salles de plus en plus chaudes, les baigneurs entrent dans le caldarium, qui était la seule salle des thermes chauffée au maximum où la température atteignait les 30°. La pièce comprend certainement plusieurs piscines chauffées et un poste d'eau froide. Le caldarium , exposé au sud, est doté de nombreuses petites fenêtres permettant d'éclairer la pièce sans perdre trop de chaleur. Enfin, il y a aussi la basilique, grande salle centrale, dont les bains tièdes servent de transition entre les bains chauds du caldarium et les bains froids de la natatio . La basilique dessert à la fois la natatio  au nord, avec laquelle elle communique directement par l'intermédiaire de petits bassins, le caldarium  via le tepidarium  au sud et enfin les p alestres sur chaque côté. Enfin, la natatio est une piscine d'eau à température ambiante pouvant accueillir plusieurs baigneurs. Dans les petits établissements, la piscine (piscina ) se trouve dans le frigidarium alors que dans les établissements de plus grande importance, la piscine (natatio ) occupe une salle indépendante, creusée au centre d'une cour à ciel ouvert qui peut être entourée d'un portique. Ainsi l’alternance du chaud et du froid dans les thermes apporte aux romains une forme d’équilibre physique. L’architecture reçoit l'empreinte du loisir collectif, elle se modèle sur un nouveau rapport entre activité et loisir. B. Autres bâtiments Autour des thermes se situe une partie périphérique constituant une surface d’environ 6 hectares. Tout d’abord, il faut remarquer la présence d’une enceinte qui entoure l’ensemble du complexe, divisé en de nombreuses salles où on peut faire des activités différentes, passant de la lecture, en allant à l’exercice sportif. On peut également dire que certaines de ces salles peuvent être des salles à fonction commerciale avec la vente possible de nourriture et de boisson. Ensuite, il est important de rappeler la présence d’un jardin où nous voyons un grand espace libre exposé au Sud, sûrement la présence d’un parc où les baigneurs pouvaient certainement se promener. Puis, la grande exèdre au Nord-Est communiquant avec les jardins, toujours conservée aujourd’hui, abritait sans doute un nymphée, qu’on peut définir comme étant une structure décorative ornée de fontaines et de statues. Parmi les autres vestiges des thermes, deux exèdres de l'enceinte, qui se font face, sont encore partiellement debout. Les travaux de restauration de l'une d'entre elles ont permis aux archéologues de l'identifier comme une bibliothèque grâce à la découverte de formes rectangulaires disposées sur deux étages qui auraient pu abriter des volumes. Les chercheurs ont également retrouvé les traces d'escaliers, sûrement réservés aux employés des thermes, qui devaient permettre d'accéder à la galerie en bois et aux pièces des étages supérieurs de l'enceinte. La présence de deux bibliothèques laisse penser que l'une abritait les ouvrages latins et l'autre les ouvrages grecs. A cette époque, il existait une réelle exigence de culture dans le loisir, bien illustré à travers ces vestiges de bibliothèque, il s’agit d’un loisir cultivé. A travers ces bibliothèques, on observe que les plaisirs de l’esprit sont recherchés, sans délaisser pour autant la détente physique. C. Décor des thermes

Les thermes étaient toujours richement ornés puisque ce sont de réels symboles de la richesse d’une ville et de celui qui en a permis le financement. Les murs et les planchers étaient parés de placages de marbre ou de pierres colorées, de mosaïques, de stucs ou d'enduits peints. Nous observons d’ailleurs la représentation d’arbres, d’animaux, de peintures de paysage. Les murs sont peints le plus souvent. Dans les therme...


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