Fiche cours 1 neurosciences cognitives et comportementales PDF

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Summary

Fiche résumée du cours de C.Deruelle sur les neurosciences et la psychologie des émotions...

Description

Historique • – –

2 stratégies face aux émotions : stoïcisme (refréner les affects par la raison) catharsis ( favoriser l'expression des émotions)

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Aristote : plusieurs aspects de l’émotion empathie (croit plus qq1 qui touche nos émotions plutôt qu'un discours de raison et on suit plus les arguments de qq1 qui présente les mêmes caractéristiques émotionnelles que nous) cognition(ce qu'on ressent dépend de ce qu'on croit) valence (nos états émotionnels subjectifs peuvent être plaisants ou déplaisants) action (nos émotions appellent un besoin d'action)

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Descartes:distinction/ opposition émotion - raison dualité corps/esprit, pas d'interaction entre les deux les émotions sont dans l’âme les états motivationnels (besoin)dans le corps 6 émotions fondamentales(admiration, amour, haine, désir, joie, tristesse) fonction des émotions=fixer les souvenirs

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Darwin: observation expression sur hommes et animaux mais conclusion absurdes émotions sont un vestige de notre passé phylogénétique l'expression émotionnelle est le corrélat du ressenti subjectif elle n'a pas de fonction de communication

Émotions Définitions • EMOTIONS : constellation de réponses de forte intensité, qui comportent des manifestation expressives, physiologiques et subjectives typiques. Elles s'accompagnent généralement de tendances à l'action caractéristiques et s'inscrivent en rupture de continuité par rapport aux processus qui étaient en cours chez le sujet au moment de son apparition. • SENTIMENT : état affectif dû a des émotions • HUMEUR : ensemble de dispositions, tendances dominantes qui forment le tempérament, le caractère, durée plus longue que émotion • Les émotions... – 1) primaires sont limitées en nombre (6 :colère, dégoût, peur, surprise, joie, tristesse) – 2) sont brèves et intenses (humeur et sentiments =contraire, long moins intense) – 3) présentent plusieurs composantes (modification physiologiques & composante expressive & processus cognitifs) Aspects physiologiques : glycogénolyse hépatique, augmentation de la fréquence respiratoire du diamètre pupillaire et de la sudation, diminution de la digestion, hyper-coagulabilité sanguine, mise en jeu du système nerveux sympathique=sécrétion d'adrénaline et noradrénaline +accélération cardiaque et élévation de la tension Expressions : • système de codage des expressions émotionnelles =FACS Facial Action Coding System méthode de description des mouvements du visage développée par les psychologues Paul Ekman et Wallace Friesen en 78 permet de scorer début fin et intensité de toutes les actions faciales. Codés part des experts,3h pour coder 1minute de vidéo consiste à coder la contraction des muscles faciaux sur la base d’unités d’action standardisées (au nombre de 46). Dans le cas de la joie, ce sont les unités d’action 6 (remontée des joues) et 12 (étirement du coin des lèvres) qui sont activées. • théorie basique : un stimulus à une valence émotionnelle provoque une émotion qui induit des modifications physiologiques et une réponse comportementale (chien aboie--> peur--> activation système sympathique +on fuit) • théorie james-lange : un stimulus provoque directement des changements physiologiques et un comportement et ces événements produisent une émotion = on a un ensemble d’émotions discrètes qui chacune possède un pattern de sensations corporelles spécifiques. Ce sont ces sensations corporelles qui donnent naissance aux émotions.(chien aboie-->activation système sympathique +fuite--> peur) Hypo1 : réaction corporelle indispensable au ressenti émotionnel (test : on interroge des patient avec lésions hautes ou basses de la ME, si lésion basse =pas de modification des émotions si haute,cou=réduction importantes des émotions mentales )

résultat 1:corps nécessaire pour avoir une expérience émotionnelle Hypo2 :les réactions corporelles peuvent dire quelle émotion on ressent(test : on administre à des sujets de l'adrénaline=pas d’émotion au sens propre) résultat 2 : corps pas suffisant pour expérience de l’émotion Arguments contre : ceux de cannon-bard : – si on change artificiellement l’état viscéral(injecte de l'adrénaline par exple) on induit pas pour autant de sentiments subjectifs (ici la peur) – si on fait une chirurgie de déconnexion des organes viscéraux(qui selon james lange induisent les émotions, ça n’empêche pas pour autant l'apparition de réactions émotionnelles – Le système viscéral réagit lentement comparé aux émotions • théorie de cannon-bard : un stimulus active une aire cérébrale : le thalamus envoie un message simultanément au cortex (ressenti émotionnel), aux viscères (éveil) et aux muscles (action/comportement) (chien aboie--> thalamus envoie en même temps messages aux cortex, aux viscères et aux muscles--> peur+ activation du système sympathique + fuite) Argument contre : la colère et la fureur activent la même composante du système sympathique mais produisent 2 réponses comportementales différentes • théorie de schacter-singer : pour ressentir une émotion il faut 2 facteurs : éveil physiologique/réactions corporelles et évaluation cognitive de la situation(chien aboie--> activation du système sympathique+évaluation cognitive de la situation= « il est méchant »-->peur) cf diap30 valider la théorie expé pas compris

4) présentent plusieurs dimensions Intensité (éveil) – Valences (+ et -)(modèle de Russell en 80cercle coupé en 4, l'axe horizontal= la valence l'axe verticale=l'intensité,à gauche - à droite + en haut activation de l’éveil en bas désactivation par exple triste=inactivé déplaisant, content =activé plaisant, colère peur dégoût=activé déplaisant et surprise activé peut être les deux) Self-assessment Manikin SAM = échelle non-verbale de mesure des dimensions émotionnelles. Il comprend 3 échelles (plaisir/valence hédonique, activation, et dominance – cette dernière étant toutefois souvent abandonnée). Le fait qu’il soit non-verbal (sous forme de figurines) permet de l’utiliser sur des utilisateurs de toute nationalité et avec des enfants. International Affective Pictures System IAPS=base de données composées de sets standardisés d'images de différentes valences positives, négatif ou neutre, de différentes intensités destinées a évaluer l’émotion et l'attention l’échelle graphique SAM est utilisée pour noter les images. le sujet passe un set de 60 images (12 sets de 60images=700 images dans la base) il a 15sec pour coter les images présentées sur grand écran –

– 5) sont universelles (transculturelles et trans-spécifiques) Arguments en faveur de l'universel :même les animaux manifestent des émotions, elles sont reconnues par les BB au cours de leur développement et sont reconnues par toutes les cultures

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Étude 1-EKMAN 1972 : sujets de 5pays différents (us, chili,brésil,argentine japon) doivent reconnaître des émotions sur visages, on leur montre un visage et propose 6 choix de réponse résultats : tous les participants donnent des bonnes réponses significativement supérieur au seuil de chance, les émotions basiques sont

reconnues par tous => universal affect program (déterminé biologiquement ) • Étude 2 -EKMAN 1972 : nouvelle guinée, sujets n'ayant jamais vu de journaux de film culture isolée on leur raconte une histoire et il doivent mimer des réactions a cette histoire =>les expressions émotionnelles sont universelles • Étude 3 -MATSUMO ET AL 2009 :on compare des photos d’athlètes voyants et non voyant pendant les JO 4800 photos d’athlètes de 23 pays résultats : voyant et non voyant expriment les mêmes émotions, corrélation parfaite entres les expressions faciales des 2 groupes, vérifié pour plusieurs émotions et pour différentes modulations d'émotions en fonction du contexte social =>l'expression des émotions programmée génétiquement • Étude 4 -SAUTER et al 2011 : 2 groupes : allemand et maya du Yucatán qui n'ont pas de mots pour le dégoût on montre des photo de visages émotionnels et on leur demande ce qu'ils pensent que ce gens ressentent résultats : dénomination libre maya utilise même mot pour décrire colère et dégoût contrairement au allemand mais en catégorisation les résultats sont les mêmes pour les deux groupes =>les émotions sont donc un ensemble de mécanismes biologiques indépendant de la culture et du langage Arguments en faveur du culturel différence dans la façon et l'intensité avec lesquelles les expression faciales expriment l’émotion : Dans les cultures qui privilégient l'individualisme=démonstration émotionnelles sont prolongées et intenses. Dans les cultures qui privilégient l’interdépendance, cohésion de groupe= certaines émotions sont intenses (sympathie,respect,honte) ou réprimées(autosatisfaction) MASUDA et al 2007 : 2 groupes les occidentaux et les asiatiques. Doivent discriminer les émotions les asiatiques sont moins bon pour discriminer la peur de la surprise et la colère du dégoût car les occidentaux se basent sur les yeux et la bouche et les asiatiques que sur les yeux donc ne sont pas bon pour les émotions qui se distinguent pas sur les yeux =>relation avec les émoticons:américain utilisent surtout la bouche ceux des jap surtout les yeux • KLEINSMITH et al 2006 : on compare 3 culture (américains jap et sri lankais) dans la perception des émotions à partir des postures et on enregistre le taux de BR résultats : joyeux et triste =pas de différence entre groupes, peur =JAP>SL>US, colère =JAP>US =>effet de la culture pour les émotions les plus difficiles et ambiguës • SAUTER et al 2010 : Namibie, tache de reconnaissance d’émotions à partir de signaux vocaux. Les sujets écoutent une histoire puis 2 sons doivent dire lequel se réfère à l’histoire. Les Himbas écoutent des sons anglais et les anglais des sons des himbas. Résultats : colère, peur, dégoût, amusement, surprise, tristesse= reconnues par les deux ; mais soulagement, plaisir, accomplissement= reconnues que par anglais =>il existe un ensemble d’émotion basique transculturel mais pour les émotions positives ce n'est pas bidirectionnel (servent à cohésion sociale, au groupe, pas besoin d’être reconnues ailleurs que dans le groupe) • CHENTSOVA DUTTON et al 2010:effet de la culture sur l'expression des émotions dans la dépression : 4 groupes : européens déprimés ou non et asiatiques déprimés ou non. On mesure leur réactivité émotionnelle à un film résultat : dépression entraîne moins de sourires, moins de report d’émotion positive, plus bas rythme cardiaque chez européens et le contraire chez les asiatiques

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CONCLUSION : selon DAMASIO : effet différent en fonction du type d’émotion (émotions primaires vs secondaires/sociales) les primaires sont des activations du système limbique et du préfrontal et engendrent des réactions physiologiques spécifiques les secondaire engagent le cortex , se construisent à partir des primaires au cours de l’ontogenèse et de l'apprentissage de nouvelles situations – 6) sont présentes dès la naissance mais se différencient au cours du développement Naissance : ressentent et expriment plaisir et détresse, 9mois toutes les primaires, 18mois à 3ans les secondaires. • – –

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Émotions positives Sourire:1m= réflexe, 6m=vrai sourire social, 7m= sourire dirigé, socle des interaction et comportement d'approche Rire :3à4m=pendant activité, 1an=en réponse à truc inattendu, 2ans en réponse à son propre comportement ou en essayant de faire rire les autres Émotions négatives Détresse:NNé=faim douleur sur-stimulation Colère tristesse à 2mois Peur 7m-2ans=étrangers ; 7-12m=nouveaux jouets, bruits, mouvements brusques ; 8-15m=anxiété de

séparation Mesures enfant: principalement expression faciales ; indice physiologiques (diamètre pupillaire, fréquence cardiaque) ; activité cérébrale.

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NAWROT 2003 BB de 7a9m, enregistre le temps passé à regarder des visages tristes ou joyeux en écoutant de la musique triste ou joyeux résultat : ils regardent plus les joyeux et d'autant plus avec musique joyeuse

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GEANGU et al 2011 BB 6-12m enregistre changement diamètre pupillaire quand BB regardent visages ou écoutent des sons positifs négatifs ou neutres. Résultat:diamètre pupillaire varie en fonction des émotions comme chez les adultes NAKATO et al 2010 BB 6-7m utilise la NIRS (=near infrared spectroscopy)= imagerie optique qui mesure les changement dans concentrations oxyhemoglobine, deoxyhemoglobine et hémglobine totale comme index d'activité cérébrale ; On leur fait entendre sons soit en colère soit contents. Résultats : activité cérébrale différente pour les deux types d'expressions, il y' a une différence surtout au niveau du cortex temporal droit.

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GROSSMAN et al 2010 BB 7m avec NIRS mise en évidence d'une région du cortex temporal droit sensible aux mots prononcés avec émotions (joie, colère) vs mêmes mots prononcés neutres

– 7) recrutent un réseau de structures cérébrales spécifiques bases neurales des émotions : système limbique (hippocampe +amygdale), cortex préfrontal, et hypothalamus Hypothalamus • Petite structure profonde composée de plusieurs noyaux , située derrière le chiasma optique contre les parois du 3eme ventricule. • Composée de 3 grandes régions : latérale, médiane et péri-ventriculaire • la péri-ventriculaire reçoit des afférences de 2 autres régions du tronc et du télencéphale comprenant : – NSC intervenant dans synchronisation des rythmes circadiens jour -nuit – Autre groupe de cellules contrôlant le système nerveux autonome et régulant les effets de l'innervation sympathique et parasympathique des organes viscéraux ; – Neurones sécrétoires dont les axones descendent vers la tige pituitaire (Magnocellulaires libérant 2neurohormones dans la circulation sanguine : ocytocine au moment de la naissance et vasopressine hormone diurétique qui contrôle le volume sanguin et la concentration en sel. Parvocellulaires libérant hormones hypophysiotropes) • Ses fonctions : reproduction, manger et boire, régulation de la température, récompense et punition, comportement de défense=combat et fuite – expériences d'ablation des hémisphères cérébraux chez le chat provoque une rage simulée mais quand on leve aussi l'hypothalamus plus de rage du tout =>hypothalamus intervient dans comportement agressifs – expérience de stimulation chez le chat (HESS, années 20) selon ou est placé l 'électrode dans l'hypo l'animal renifle, halète, mange ou manifeste comportement de peur ou colère =>deux fonctions de l'hypothalamus décrites : les contrôle de l'homéostasie et l'expression des émotions selon l'intensité de la stimulation, réponses différentes : faible intensité=ensemble de réactions typique du sentiment de menace ; forte:risque d'attaque FLYNN 60's Système limbique • Broca 1878 décrit un « lobe limbique » =ensemble d'aire corticales formant un anneau autour du tronc cérébral, implique le gyrus cingulaire, lobe temporal médian, hippocampe

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Papez 1930 décrit le circuit de Papez, un « système des émotions » situé dans la partie médiane du cerveau et qui relie l'hypothalamus au cortex cortex médian :impliqué dans expérience émotionnelle hypothalamus : contrôle expression comportementale des émotions précise des sous régions dans l’hypothalamus : corps mamillaires qui reçoit des input du thalamus échanges entre cortex médian et hypothalamus à double sens Paul MacLean 1949 popularise le terme de système limbique en le complexifiant, son système inclut: le rhinencéphale(olfaction) comme centre des émotions (sa stim induit des réactions viscérales identiques a celles ressenties pendant les émotions) l'hippocampe (clavier émotionnel) reçoit l'info du monde extérieur et intérieur le circuit de papez plus l'amygdale, le septum et le préfrontal

– – Limites on sait maintenant que le système limbique est plus impliqué dans la mémoire que dans les émotions

les émotions sont diverses et complexes probablement sur un continuum c'est utopiste de vouloir parler d'un seul système émotionnel et de vouloir établir des relations terme à terme entre structures cérébrales et fonction L'amygdale • Structure en forme d'amande composée de plusieurs noyaux. elle est enfouie dans la substance blanche du lobe temporal à l'avant de l'hippocampe et est connectée à l'hypothalamus, bulbe olfactif, cortex, aires associatives • les noyaux basolateraux recoivent les infos visuelles, auditives, gustatives et tactiles • les noyaux corticomédians reçoivent des afferences olfactives • sa fonction – études lésionnelles chez le singe Syndrome de Klüver-Bucy (induit des troubles émotionnels et diminution de la peur du à l'ablation de l'amygdale) ils ont découvert que la lobectomie des lobes temporaux chez macaque rhésus induit:diminution peur et comportement agressif, diminution vocalisation et expressions faciales, émoussement émotionnel (ainsi que d'autres troubles dont on se fiche la comme boulimie, hyper-sexualité, hypermetamorphose, astérégnosie, troubles mnésiques)lié à la destruction bilatérale de l'amygdale IZQUIERDO &MURRAY 2007:place les singe derrière un plexiglass au travers duquel ils doivent passer pour prendre de la bouffe et on place un objet neutre ou de peur (serpent ou araignée plastique) contrôles= face à l' objet peur hesitent à aller vers la bouffe, ont peur, reculent, détournent le regard,freezing, piloerection;les lésés de l 'amygdale =pas de peur – expé des conditionnement LEDOUX 1988 expé de conditionnement classique sur le rat : décharge électrique, l'animal se freeze (SI=RI) ensuite on fait précéder la déchargé d'un son l'animal se freeze (SN+SI=RI) au bout d'un moment il à associé le son et la décharge et lorsqu'on lui pressente juste le son il se freeze (le stimulus neutre est devenu stimulus conditionnel et la réponse inconditionnelle devient réponse conditionnelle SC=RC) résultats : rats contrôle se freeze en entendant le son et les lésés de du noyau central de l'amygdale non, le rat n'a plus peur =>lésion empêche le conditionnement d'une réponse émotionnelle, si on fait la lésion post conditionnement ça élimine quand même les réponses viscérales acquises le son irait jusqu'au cortex auditif, la décharge au somesthésique, tout ça passerait par l'amygdale : le noyau central projetant vers l’hypothalamus(induisant réponse du système autonome) et la substance grise periaqueducale (réponse comportementale et les les noyaux basolateraux qui projettent vers le cortex cérébral (produisant l 'expérience émotionnelle ?? – études de cas de lésion chez l 'Homme (S.M) le cas S.M : ADOLPH et al 1994:femme de 30ans à 20 ans commencent les crises d’épilepsie, images IRM et CT scan montrent une lésion bilatérale amygdale (génétique) elle ressent d'autres émotions comme joie et tristesse mais plus la peur FEINSTEIN et al 2011 : on montre aux sujet contrôle et S.M des images dont ils doivent noter l'intensité de l’émotion perçue , pour la peur S.M ne perçoit qu'une faible intensité, pratiquement pas. si on lui demande de dessiner des visages émotionnels elle sait tous les représenter sauf la peur elle dessine un bb a 4pattes si on lui demande de regarder des photo de visages exprimant des émotions elle reconnaît toutes les émotions mais pas la peur, si on lui donne pour consigne de se fixer sur les yeux de la personne, deficit annulé elle a un score de reconnaissance normal semblable aux contrôles => l'amygdale intervient dans l’émotion de peur et le traitement du regard (émotion dirigée vers soi) confirmé dans une étude de Adolph et al 99 5 cas de lésion bilatérale de l'amygdale=incapacité a reconnaître peur et autres émotions négatives sur visages mais pas de déficit avec reconnaissance de la joie – études en neuroimagerie chez l'Homme HARIRI et al 2002 tache d'appariement explicite, on présente une photo de visage avec une émotion puis deux autres comprenant une semblable et une différente il doit mettre les deux mêmes visages,exprimant la même expression, ensemble résultats : activation de l'amygdale pour visages exprimant la peur SATO et al 2004 ALDHAFEERI et al 2012 =>augmentation activité des aires occipitales et temporales pour stimuli émotionnels comparés aux neutres ? Cette activité est due a l'activité de l'amygdale =>connections anatomiques...