Fiche - Kant, Critique de la Raison Pure, Introduction PDF

Title Fiche - Kant, Critique de la Raison Pure, Introduction
Author Thomas Dumats
Course Philosophie
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
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KANT – CRITIQUE DE LA RAISON PURE INTRODUCTION Problématique : y a-t-il une connaissance indépendante de l’expérience et même de toutes nos impressions de sens ? = existe-il une connaissance à priori pure? I.

De la différence de la connaissance pure et de la connaissance empirique 1. Toute connaissance commence avec l’expérience Sinon par quoi notre faculté de connaitre serait éveillée à s’exercer, si elle ne l’était pas des objets qui frappent nos sens, qui : - D’un coté produisent par eux-mêmes des représentations - De l’autre mettent en mouvement notre activité intellectuelles : les comparées, les unir, etc… Dans le temps aucune connaissance ne précédent en nous l’expérience, et toutes commencent avec elles. 2.

Si toute notre connaissance commence avec l’expérience il n’en résulte pas qu’elle dérive toute de l’expérience Il se pourrait en effet que notre connaissance expérimentale fut un composé de ce que nous recevons par impressions, et de ce que notre propre capacité de connaitre tire d’elle-même. a) Distinction connaissance à priori/à posteriori C’est donc une question qui demande un examen plus approfondi : que celle de savoir s’il y a une connaissance indépendante de l’expérience et des sens ? Cette connaissance indépendante est dite à priori et se distingue de la connaissance empirique, dont les sources sont à postériori, càd dans l’expérience. b) Volonté de savoir si une connaissance est possible à priori de manière pure Mais cette expression n’est pas encore assez précise. Il y a maintes sources de connaissances, sorties de sources expérimentales, que nous disons avoir à priori parce que nous ne les tirons pas directement de l’expérience.  Exemple de qqn qui mine les fondations de sa maison, il peut dire qu’il savait à priori qu’elle s’écroulerait, qu’il n’avait pas besoin d’attendre l’expérience de a chute, mais il n’y a que l’expérience qui ait pu lui apprendre que les corps sont pesants et qu’ils tombent quand on enlève leur soutien. Sous le nom de connaissance à priori : celles qui ne dépendent d’aucune expérience, elles sont pures, rien d’empirique n’y est mêlée.  Exemple (à retenir) : Ainsi la proposition « tout changement a une cause », est une proposition à priori, mais non pas pure parce que le changement est un concept qui ne peut venir que de l’expérience.

II.

Nous sommes en possession de certaines connaissances à priori, et le sens commun lui-même n’en est jamais dépourvu 1. Distinction connaissance pure et connaissance empirique a) Jugement à priori pur = aucune interférence de l’expérience - Si il se trouve une proposition qu’on ne puisse concevoir que comme nécessaire, c’est un jugement à priori. - Si de plus elle ne dérive d’aucune proposition qui n’ait elle-même la valeur d’un jugement nécessaire, elle est absolument à priori

b) Tout jugement portant sur un universel rigoureux suppose une faculté de connaissance à priori 1) L’expérience ne donne pas d’universalité rigoureuse L’expérience ne donne jamais à ses jugement une universalité véritable et rigoureuse, mais seulement supposée et comparative qui revient à dire que nous n’avons jamais dans nos observations d’exception à la règle (cf. dinde de Russel). 2) L’universel empirique n’est qu’une extension arbitraire de valeur

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Si donc on conçoit un jugement comme rigoureusement universel (qu’on ne puisse croire à aucune exception), c’est que ce jugement n’est point dérivé de l’expérience.  D’une expérience qui vaut pour la plupart des cas on passe à une expérience universelle 3) L’universel rigoureux suppose une faculté de connaissance à priori Lorsque que le jugement a essentiellement le caractère d’une rigoureuse universalité, c’est qu’il suppose une faculté de connaissance à priori. 2.

Il y a dans la connaissance humaine des jugements nécessaire et rigoureusement universels = des jugements purs à priori  Exemple : « tout changement à une cause » le concept de cause contient celui d’une liaison nécessaire avec un effet, et celui de l’universalité de la règle qui serait perdu si on voulait le dériver de la fréquente association du fait actuel ave le fait précédent et de l’habitude.

On peut aussi le montrer que les principes purs à priori sont des conditions indispensables de la possibilité de l’expérience. Ou puiserait elle la certitude si toutes les règles de direction étaient empiriques (nécessité), et donc contingentes. 3. Il y a aussi une origine à priori dans les concepts  Exemple : si on enlève tout ce qu’il y a d’empirique dans notre corps, il ne nous reste l’espace qu’occupe ce corps. Pareil avec la substance du corps, nous sommes contraint de reconnaitre l’existence de concept à priori dans notre faculté de connaitre

III.

La philosophie a besoin d’une science qui détermine la possibilité, les principes et l’étendue de toutes nos connaissances à priori 1. Certaines connaissances sortent du champ de toutes les expériences possibles. C’est justement dans cette zone non sensible que la raison porte ses investigations :  Dieu  La liberté  L’immortalité On appelle métaphysique la science dont le but dernier est la solution a ces problèmes.

Avant de construire une science il faut faire une critique de la raison (cf. préface à la seconde édition)  Comment l’entendement peut-il arrive a des connaissances à priori 2. Les mathématiques sont depuis longtemps en possession de la certitude Des qu’on est hors de cercle de l’expérience on est sure de pas pouvoir être contredit par cette dernière. Les mathématiques montrent clairement que nous pouvons aller loin dans sans le concept d’expérience. Elles ne s’occupent d’objets de la connaissance que dans la mesure, mais l’intuition elle-même peut être donné à priori, et se distingue dons à peine d’un concept à priori pur. C’est ainsi que Platon se hasarde dans l’entendement pur, sans s’apercevoir qu’il n’a pas de point d’appui sur lequel appuyer ses forces. Platon n’avais pas de base solide. 3. La plus grande partie de l’œuvre de notre raison consiste dans l’analyse des concepts Il en résulte une foule de connaissances. Mais la raison se laisse aller à des assertions, elle ajoute à priori aux concepts donnés des idées tout a fait étrangères. Il faut traiter des deux espèces de connaissances IV. De la différence des jugements analytiques et des jugements synthétiques Dans les rapports d’un sujet à un prédicat. Soit : - Jugement analytique : le prédicat B appartient au sujet A comme qqchose de déjà contenu dans ce concept A - Jugement synthétique : B, quoique lié à ce concept A est entièrement en dehors de lui

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1. Distinction jugement analytique/synthétique a) Jugements analytiques - Ce sont les jugements où l’union du prédicat avec le sujet est pensée par l’identité - Jugements déclaratifs - N’ajoutent rien par le prédicat au concept du sujet mais ne font que le décomposer par l’analyse du sujet en ses divers éléments déjà conçues avec lui de manière confuse. Il déploie ce qui est contenu dans le concept. Il y a une solution : métaphore de la chimie. - Je décompose mais je pense toujours en lui  Que y’a-t-il dans le concept d’arbre : une feuille, un tronc, etc… b) -

Jugement synthétiques Ce sont les jugements où l’union du prédicat avec le sujet est pensée sans identité Jugements extensifs Ajoutent au concept du sujet un prédicat qui n’y était pas pensé et qu’aucune analyse n’aurait pu en faire sortir. Action : production, opération de l’entendement (7+5=12)  L’arbre est vert, carré, rouge etc…, ce n’est pas nécessaire dans le concept d’arbre, on le tire de l’expérience 2. Les jugements d’expériences sont tous synthétiques et tous les jugements analytiques sont à priori Il serait absurde de fonder un jugement analytique sur l’expérience puisque je n’ai pas besoin de sortir de mon concept pour former un jugement de cette sorte, ni de recourir au témoignage de l’expérience. 3. Les jugements synthétiques à priori existent et sont la source de connaissance spéculative à priori Quand je sors du concept A pour aller vers un concept B, sur quoi puis-je m’appuyer, comment cette synthèse est-elle possible sans recourir à l’expérience ?  Exemple : « Tout ce qui arrive à une cause », je pense une existence qu’un temps à précédé, je ne puis tirer de là des jugements analytiques. Mais le concept de cause est extérieur au concept de qqchose qui arrive et différent de lui. Le concept que l’entendement relie qui est la cause ne peut être dérivée de l’expérience puisque le principe de cause est bcp plus général et revêt un caractère de nécessité = l’entendement joint les deux concepts à priori Ce sont sur ces jugement synthétiques à priori que reposent la connaissance spéculative à priori. Les jugements analytiques ne servant eux qu’à éclairer. V.

De toutes les sciences théoriques de la raison contiennent des jugements synthétiques qui leur servent de principe 1. Les jugements mathématiques sont tous synthétiques a) Les jugements mathématiques sont à priori Elles impliquent une nécessité qu’on ne peut tirer de l’expérience. Les mathématiques pures ne contiennent aucunes connaissances empiriques. b) Les jugements mathématiques sont synthétiques On est tenté de croire que la proposition 7+5=12 est purement analytique. Mais quand on regarde de plus pres on peut voir que le concept de la somme de 5 et 7 ne contient rien de plus que la réunion de deux concepts e n un seul, et ne nous fait nullement concevoir quel est ce nombre unique qui contient les deux autres. Si je procède à un jugement analytique, je ne trouverai jamais le chiffre de 12. Il faut que je dépasse ces concepts, en ayant recours à l’intuition. Dans le concept d’une somme j’en résulte que 7 doit être ajouté, et non pas que cette somme est égale à 12.  La proposition arithmétique est toujours synthétique c) Les principes de géométrie pure sont synthétiques « Entre deux points la ligne droite est la plus courte » Est une proposition synthétique, il n’y a pas d’analyse qui puisse donner ce résultat nécessaire, il faut là encore recourir à l’intuition à priori. Les axiomes ne sont pas des véritables principes chez, si le prédicat se rapproche de ces concepts c’est au moyen d’une intuition.

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Les axiomes tirent leur valeur dans les mathématiques uniquement parce qu’ils peuvent être représentés dans l’intuition (≠logique, cf : 2nde préface) 2. La physique contient des jugements synthétiques à priori comme principes La physique dans sa partie pure. 3. La métaphysique doit contenir des connaissances synthétiques à priori Il ne s’agit pas uniquement d’explorer analytiquement des concepts mais aussi d’étendre la connaissance à priori. VI. Le problème général de la raison pure Comment les jugements synthétiques à priori sont-ils possibles ? Comment la métaphysique est elle possible a titre de disposition naturelle ? Comment la métaphysique est-elle possible à titre de science ? Une fois qu’on a posé les bases sur lesquelles la métaphysique peut réfléchir, il nous est facile de poser ses limites de connaissances. VII. Idée et division d’une science spéciale appelée Critique de la raison pure Science qui nous fournit les principes de la connaissance à priori. La raison pure contient les principes au moyen desquels nous organisons qqchose de totalement à priori. Cette science servirait à éclairer la raison, à la préserver de toutes erreurs. Transcendantal : toute connaissance qui ne porte pas sur les objets mais sur notre manière de les connaitre, en tant que cela est possible à priori. La critique transcendantale n’a pas pour but d’augmenter nos connaissances mais de les rectifier

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