Fiche - Kant, Critique de la Raison Pure, Préface de la 2nde édition PDF

Title Fiche - Kant, Critique de la Raison Pure, Préface de la 2nde édition
Author Thomas Dumats
Course Philosophie
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
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KANT – CRITIQUE DE LA RAISON PURE PREFACE DE LA SECONDE EDITION Savoir si la métaphysique est une science, « savoir si le travail que l’on fait sur la connaissance qui sont du domaine propre de la raison, on suit ou non la voie d’une science » PARTIE I : La nécessité de faire une révolution pour interroger le statut de la métaphysique Thèse : Renverser la métaphysique pour établir que c’est le sujet qui est le fondement de la connaissance et que toute connaissance est en partie indépendante de l’expérience. I. Recherche sur les différentes sciences 1. La logique : une science sure car elle ne s’occupe pas de la connaissance mais que d’elle-même, mais elle rencontre vite des limites en tant que science purement formelle, vide de contenue (§2, 3&4) La logique apparait comme la plus certaine des sciences, la plus sure, toujours vraie La logique est heureuse depuis Aristote car elle est étroitement spécialisée, elle a l’obligation dans sa spécialisation de faire abstraction de tout les objets de la connaissance et de leur différences. L’entendement ne doit s’occuper que de lui-même et de sa forme. La logique n’est que le « vestibule des sciences », pour ce qui est des connaissances c’est dans les sciences qu’il faut la chercher et non dans la logique (même si on peut supposer une logique pour els chercher) 2.

Les mathématiques et la physique sont deux connaissances théoriques de la raison qui doivent déterminer à priori leur objet.

La connaissance de la raison peut se rapporter son objet de deux manières : - Théorique : déterminer l’objet et son concept - Pratique : réaliser l’objet La partie pure doit être traité seule, indépendamment (on pourrait ressortir la fameuse métaphore du chimiste) a) Les mathématiques : l’esprit s’applique à l’intuition pure, il travaille à priori sur des concepts qu’il construit et le les déduit pas par pure analyse comme en logique (§6) Les mathématiques ont suivis la route sure de la science. Mais le chemin tracé n’est pas le même à la logique où la raison n’a affaire qu’a elle-même. Elles sont une connaissance exacte et certaine, certes, mais elles ne sont pas purement formelles. Les mathématiques ne sont pas seulement logiques (comme on le croyait avant lui) mais il existe une forme d’intuition dans les mathématiques.  Thales est frappée d’une grande lumière car il ne s’attache pas uniquement voit dans la figure ou dans le concept mais il doit construire ce qu’il se représente à priori par des concepts. Pour connaitre avec certitude une chose à priori par concepts il ne devait attribuer cette chose qui dérivait nécessairement de lui-même.

b) La physique : la raison humaine interroge le réel selon ses propres plans, le soumettant ainsi à des lois. Elle ne se borne pas à recopier passivement et fidèlement le réel, qui en tant que tel ne peut rien lui apporter. Il faut d’abord élaborer des lois, des théories (raison a priori) et ensuite vérifier si la théorie est valide, en faisant des expériences. En physique il y a de la connaissance empirique, mais elle n’est pas purement empirique : la raison y a grande part.  Galilée fait rouler ses boules sur un plan incliné avec une accélération La raison doit prendre les devants avec les principes qui déterminent ses jugements selon des lois constantes, forcer la nature à répondre a ces questions au lieu de se laisser conduire par elle comme à la lisière. Les observations faites au hasard sans aucun plan tracé d’avance ne peut se rattacher à une loi nécessaire ce que cherche la raison. La raison doit tenir l’autorité de lois et de l’autre l’expérimentation

II.

Le statut de la métaphysique

1

Métaphysique : connaissance rationnelle spéculative qui s’élève au dessus des raisons de l’expérience, en ne s’appuyant que sur de simples concepts (et non comme en maths en appliquant ses concepts à l’intuition). Elle est plus vieille que toutes les choses, mais n’est pas encore le statut d’une science sure. - Il faut toujours revenir sur ses pas, parce que la route ne nous mène pas où l’on veut aller - Sa marche n’a été qu’un tâtonnement au milieu des concepts  La métaphysique tend à apporter des connaissances à priori en se fondant sur la raison seule (connaitre sans expérience) Or la métaphysique est un immense champs de bataille : où tout le monde pense avoir la vérité. Il faut faire une révolution copernicienne 1. La révolution copernicienne a) Changer les rôles du sujet et de l’objet dans la connaissance (§10) Réfléchir sur un changement de méthode sur les sciences : chaque science a progressée en changeant de méthode (mathématiques, physiques) Il faut établir le même renversement pour la métaphysique, et donc adopter une position critique Il faudrait donc changer les rôles sujet/objet. - Si l’intuition se règle nécessairement sur la nature des objets : il n’est pas possible d’avoir une connaissance à priori - Alors que si l’objet se règle sur la nature de notre faculté intuitive, on peut expliquer une connaissance à priori comme le fait la métaphysique On se retrouve alors dans le même embarras de la possibilité de la connaissance à priori. Mais il y a un moyen de sortir de l’embarras b) Cette tentative permet de rétablir la métaphysique, bien qu’il y ait des limites (§11&12) Cette tentative réussit et permet la marche assurée d’une science à la première partie de la métaphysique, celle où on a affaire à des concepts à priori A l’aide de ce changement de méthode on peut très bien expliquer la possibilité d’une connaissance à priori et expliquer les lois qui servent à priori de fondement à la nature. Kant renverse dans le sens où il appréhende la réalité du sujet connaissant : il va faire tourner la réalité autour de notre esprit. Il faut procéder à une critique : cette critique est un traité de méthode, et non un système de science mais elle fait connaitre les limites et les organisations intérieures.  Epurer la métaphysique par la critique 2.

La critique permet de limiter l’usage de notre raison : inscrire des bornes à la spéculation rationnelle (§13) Quelle est l’utilité de cela : - Pousser la limite spéculative au-delà des limites de l’expérience - Restriction de l’usage de notre raison, et permet de limiter l’usage pratique de la raison : analogie avec l’utilité de la police PARTIE II : Cette révolution copernicienne est féconde Thèse : L’espace et le temps sont des formes de l’intuition sensible, et donc des conditions de l’existence comme phénomènes. Nous n’avons pas de concepts de l’entendement, et pas de connaissances des choses sans qu’une intuition correspondante ne nous soit donnée, et donc nous ne pouvons connaitre aucun objet comme chose en soin mais seulement en tant qu’objet de l’intuition sensible, c’es à dire en tant que phénomène. Il en résulte que toute connaissance spéculative de la raison se réduit aux seuls objets de l’expérience.

Si nous ne pouvons connaitre les choses en soi (car pour els connaitre il faut pouvoir prouver se possibilité), nous pouvons du moins les penser comme tels.

2

Autrement on arriverait à cette absurde proposition qu’il y a des phénomènes sans qu’il y ait rien qui apparaisse. 1.

Il faut faire la distinction entre les choses comme objet d’expérience et ces choses comme choses en soi (phénomènes/noumènes) a) Je ne peux penser les choses comme choses en soi sans tomber dans la contradiction (démonstration par l’absurde) Si cette distinction n’est pas faite : il faut étendre à toutes les choses le principe de causalité et par conséquent le principe naturel. Je ne pourrais dire de l’âme humaine, que sa volonté est libre et que pourtant il est soumis aux lois physiques (càd non libre), je tombe dans une contradiction, puisque dans les deux propositions j’ai pris l’âme dans le même sens = comme chose en soi. b) En revanche si je prends en compte cette distinction je peux penser sans contradiction En revanche si je prends l’objet en deux sens différents - Comme phénomène : non libre : comme étant soumis à des lois physiques - Comme chose en soi (=noumènes) : échappant à cette loi et donc libre La même volonté peut être pensée comme libre et non libre sans contradiction  Exemple de la liberté à revoir Revoir fin du paragraphe 15 2.

La critique de la raison pure nécessaire pour éviter le dogmatisme, le scepticisme, et permet une absolue rigueur pour poser la métaphysique comme une science. a) Contre le dogmatisme La critique est opposée au dogmatisme qui est la prétention d’aller de l’avant avec une connaissance pure tirée de certains concepts à l’aide de principes tels que ceux que la raison emploie depuis longtemps sans savoir comment elle y est arrivée (sans avoir fait une critique). b) Contre le scepticisme Qui condamne la métaphysique sans même l’avoir entendu. c) Pour la rigueur qui permet d’installer la métaphysique come science Se réfère à Wolf qui préconisait une analyse de tous les concepts, de manière très méthodique, rigoureuse, pour entrer dans les voies sures de la science. La métaphysique peut devenir une science si elle fait cette critique. Ceux qui rejette cette parole se débarrassent des liens de la science et entre dans le jeu.

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