Fiches Eco Gle Année 1 - Notes de cours 2 PDF

Title Fiches Eco Gle Année 1 - Notes de cours 2
Course Economie Générale
Institution Université Paul-Valéry-Montpellier
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Economie Générale - année 1...


Description

Le marché et le mécanisme d’ajustement par les prix Le fonctionnement du marché Le marché est un lieu d’échange ou se confronte une offre et une demande Il existe trois grands types de marché :  le marché des biens et services,  le marché du travail,  le marché des capitaux. Le marché des capitaux

 ( confrontation d’agents à capacités de financement avec des agents à besoins de financement.)  Il se divise en marché monétaire (financement à court terme) et marché financier (financement à long terme). La confrontation par le marché du travail

(Offre et demande d’emploi) La confrontation par le marché des biens et services

Offre et demande de biens et services Le prix est le résultat de la rencontre de l’offre et de la demande ▪ Les prix sont vecteurs d’information ▪ Les prix permettent aux acteurs de se coordonner ( flexibilité des prix à la hausse ou à la baisse permet la convergence du niveau de l’offre avec le niveau de demande. pouvoir fonctionner le marché a besoin d’un cadre institutionnel nécessaire à la bonne marche de l’économie de marché. Ce qui   

permet de garantir : L’accès à l’information La bonne exécution des contrats La confiance mutuelle des intervenants sur le marché

L’ajustement par les prix

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Les prix vont s’ajuster afin de satisfaire de façon optimale le souhait de maximiser les profits coté offreurs et de maximiser la satisfaction coté demandeurs

L’influence des prix sur les décisions des agents  Risques pris par un investisseur économique - augmentation de ses coûts de production - diminution du chiffre d’affaires …)  Risques pris par un investisseur financier - effondrement du cours de l’actif ; - crise des subprimes ; - forte inflation.  Risques pris par un consommateur - Saut technologique qui rend le produit acheté dépassé - Baisse de prix futurs du bien acheté aujourd’hui Dépréciation rapide de l’achat

LES ANTICICPATIONS SONT AU CŒUR DES MECANISMES D’AJUSTEMENT

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La monnaie dans l’échange La monnaie peut se définir comme la catégorie d’actifs qui présente la caractéristique d’être liquide. La liquidité est la capacité pour un actif d’être convertible en moyen de paiement, sans dépréciation, et sans délai. Un agrégat monétaire est un ensemble d’actifs qui présente le même degré de liquidité. L’agrégat M1 est le plus liquide, M3 le moins liquide. La masse monétaire est la quantité de monnaie au sens large en circulation dans l’économie. La masse monétaire est assimilée à l’agrégat M3 par la banque centrale.

Les qualités attendues d’une bonne monnaie La confiance en leur monnaie.  Valeur interne : Pouvoir d’achat  Valeur externe : la stabilité externe de la monnaie Synthèse : une monnaie de qualité est primordiale au bon fonctionnement d’une économie. Elle est à la base du contrat social qui unit les individus.

Les fonctions de la monnaie

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Le rôle des autorités monétaires  La Relation entre masse monétaire et niveau générale des prix Cette relation est connue sous le nom de théorie quantitative de la monnaie  La surveillance des autorités monétaires Les autorités monétaires surveillent attentivement l’évolution de la masse monétaire ( la liquidité), car celle-ci a un impact sur le niveau général des prix.

La liquidité bancaire. La liquidité bancaire se compose de la «monnaie centrale», c’est-à-dire des comptes à vue des banques auprès de la Banque centrale, et de la «monnaie de Banque centrale», c’est-à-dire les billets La Banque centrale va réguler la « liquidité» des banques. Soit en encadrement du crédti via les réserves obligatoires, soit en intervenant sur le marché monétaire (open-market)

L’impact de la variation de la masse monétaire sur l’activité Economique Un excès de liquidité favorise l’activité car les taux d’intérêt baisse Un excès de liquidité peut aussi conduire à la crise(bulles spéculatives)

La masse monétaire Définition la plus simple : c’est la quantité de monnaie en circulation dans une économie. Définition plus rigoureuse : "L’ensemble des actifs liquides détenus par les agents non financiers résidants, rapidement convertibles en moyens de paiement sans risque important de perte ou de gain " (ensemble des moyens de paiement et des actifs facilement convertibles en monnaie) Agrégats monétaires

M 1 = monnaie divisionnaire + monnaie fiduciaire + monnaie scripturale. M 2 = M1 + dépôts sur les comptes sur livret. M 3 = M2 + ensemble des titres de placement émis par les institutions de crédit M 4 = - M 4 = M3 + ensemble des titres émis par le Trésor Public et les entreprises

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– la monnaie divisionnaire ou monnaie métallique se présente sous forme de pièces ; – la monnaie fiduciaire est composée des billets de banque acceptés de tous. – la monnaie scripturale désigne les sommes inscrites sur les comptes à vue dans les banques, les chèques postaux ou au Trésor. ( chèques, virements bancaires , aux cartes de crédit)

LES CONTREPARTIES DE LA MASSE MONETAIRE

Les contreparties de la masse monétaire représentent l’ensemble des financements et indiquent à quelle occasion la monnaie a été créée Les contreparties de la monnaie recensent les sources de la création de monnaie. Ce sont :  les créances sur les résidents : il s’agit de créances sur l’économie, essentiellement des crédits accordés par les institutions financières et monétaires au secteur public et au secteur privé  les créances sur l’extérieur : il s’agit des créances sur l’étranger qui répercutent l’impact du solde commercial;  les créances non monétaires : il s’agit des ressources d’épargne stable des IFM et de leurs fonds propres ( IFM = organismes de crédit résidents)

LA CREATION MONETAIRE Qui crée la monnaie ?  Les banques commerciales lors de leurs opérations de crédit

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LES LIMITES AU POUVOIR DE CREATION MONETAIRE DES BANQUES COMMERCIALES En créant de la monnaie, les banques doivent être attentives à un certain nombre de paramètres : – la solvabilité des emprunteurs - la quantité de monnaie dont elles disposent (leur liquidité), – La gestion des crédits octroyés. – Les règles de prudence élémentaires telles que la détention de fonds propres. La Banque Centrale peut imposer à chaque banque de maintenir sur son compte Banque centrale une somme non rémunérée qui constitue une réserve obligatoire ( RO) Ce montant décidé par la Banque centrale ne peut être utilisé par les banques de second rang pour l’octroi de crédit.

Le multiplicateur du crédit. Cette théorie exprime un mécanisme par lequel l’augmentation d’une grandeur économique entraîne un accroissement plus important d’une autre grandeur. Le multiplicateur de crédit désigne donc le coefficient multiplicateur reliant l’augmentation de la monnaie Banque centrale à l’augmentation plus importante de la masse monétaire.

Pour info L’escompte : Le porteur d’un effet de commerce qui a besoin de liquidités avant l’échéance peut porter l’effet de commerce à l’escompte auprès d’une banque commerciale. Il va recevoir en monnaie la valeur de l’effet diminué de l’escompte ou intérêt (l’escompte est la commission de la banque). Cette opération s’appelle l’escompte, le taux d’intérêt s’appelle le taux d’escompte. C’est une opération de crédit à court terme. Le réescompte : Les banques commerciales peuvent aussi avoir besoin de liquidités : elles portent alors cet effet de commerce à la Banque de France. Cette opération s’appelle le réescompte et le le taux d’intérêt s’appelle le taux de réescompte.

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L’État et le fonctionnement des marchés LES FONCTIONS REGALIENNES DE L’ETAT Ces fonctions concernent  l’édiction des normes (législation, réglementation)  la sanction de ceux qui les méconnaissent (justice, police) ;  la diplomatie  et la force armée. LES FONCTIONS DE L’ETAT SELON MUSGRAVE L'économiste américain Richard Musgrave définit 3 fonctions économiques de l'État dans la Théorie des finances publiques :  La régulation ou « stabilisation ».  L'allocation des ressources ou « affectation ».  La distribution ou « répartition »

Le fonctionnement des marchés nécessite l’intervention de l’État. LE RESPECT DES REGLES DE FONCTIONNEMENT DU MARCHE

Les règles de la concurrence  La concurrence une situation à atteindre La concurrence conduit à une efficacité productive supérieure à celle de situations de marché où la concurrence est peu présente, voir absente. La concurrence n’est pas un état stable et naturel du marché. Dans la réalité économique qui nous entoure, le marché est le plus souvent en situation de concurrence imparfaite.

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Le fonctionnement du marché dépend des degrés de liberté laissés à ces acteurs : offreurs, demandeurs, entrants potentiels… A un cadre institutionnel donné correspondent une situation de marché et un fonctionnement particulier du marché.

Protection des marchés et politique de la concurrence Au niveau national L’autorité de la concurrence est une autorité administrative indépendante spécialisée dans le contrôle des pratiques anti-concurrentielles. Au niveau européen) La politique de la concurrence est un des fondements de la construction européenne. Elle fait partie intégrante des compétences communes attribuées à la Communauté économique européenne (CEE) par le traité de Rome de 1957. L’ETAT PALLIE LES DEFAILLANCES DU MARCHE

Le terme imparfait fait opposition à la situation la plus intense de la concurrence dénommée concurrence pure et parfaite (CPP). Un marché est en situation de concurrence pure et parfaite s’il répond aux conditions suivantes :  atomicité du marché. Chaque offreur est d’une taille insuffisante pour pouvoir influencer le prix du marché ;  transparence du marché. Les acteurs du marché doivent disposer d’un libre accès à une information fiable ;  homogénéité du produit. Des produits homogènes garantissent une concurrence réelle et frontale entre les entreprises.  la libre entrée sur le marché.

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Les biens publics Définitions Les biens publics présentent les caractéristiques d’être non rival et non exclusif.  Non rival = la consommation du bien public par un individu n’empêche pas la consommation de ce même bien par d’autres individus.  Non exclusif = il est impossible d’exclure un individu de l’accès à la consommation du bien public. Le passager clandestin Le phénomène du passager clandestin désigne l’action de profiter d’un bien public sans avoir participer à son financement ou à son élaboration

Le financement de la production de biens publics Le financement de la production de biens publics peut être assuré par deux mécanismes : o la fiscalité. Impôts et taxes o l’attribution d’un droit de propriété (ex : brevet) à l’auteur du bien public.

Les externalités Une externalité désigne la situation par laquelle un agent économique occasionne par son action un impact sur un tiers ou un milieu sans qu’il y ait compensation financière.  Une externalité positive désigne la situation par laquelle un agent économique occasionne par son action un bienfait à un tiers ou un milieu, sans qu’il y ait récompense financière pour le bienfait engendré.  Une externalité négative désigne la situation par laquelle un agent économique occasionne par son action un dommage à un tiers ou un milieu, sans qu’il y ait dédommagement pour la nuisance occasionnée. L’État peut créer un système incitatif pour que le marché prenne en compte les externalités. Systèmes incitatifs pour les externalités négatives : - charte de l’environnement, et principe du polleur-payeur (responsabilité civile) ; - normes de pollution et de production ; - taxes ; - marché des droits à polluer Systèmes incitatifs pour les externalités positives : - permettre l’attribution de droits de propriété ; - subventions, aides publics ; - marché des droits à polluer.

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L’ouverture des économies Définition de la mondialisation de l’économie. – La mondialisation est un processus par lequel la production et les échanges tendent à s’affranchir des contraintes imposées par les frontières et les distances. – La mondialisation est un processus d’élargissement de l’espace économique d’intervention des agents économiques associé à la libéralisation des échanges (Lexique d’économie,Dalloz).

L’ouverture des économies a permis une forte progression des échanges internationaux,

Les échanges extérieurs de la France  La France échange principalement des biens  La France échange principalement avec les pays développés

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La balance des transactions courantes Comptabilise les flux monétaires entre pays résultants des échanges de biens, de services, de revenus et de transfert courants. Solde de la balance des transactions courantes = Solde la balance commerciale + Solde des services + Soldes des transferts courants + Solde des revenus.

 Un solde positif du compte des transactions courantes signifie que le pays dispose d’une capacité de financement.  Un solde négatif du compte des transactions courantes signifie que le pays est dans une situation de besoin de financement

Les échanges internationaux et le marché des changes Le commerce international influence le taux de change (motifs de demande de devises sur le marché des changes) ) Sur le marché des changes, le prix du marché est le taux de change. Autres déterminants du taux de change  Spéculation

Les effets du taux de change sur les décisions des agents La variation des taux de change présente un impact : Sur La localisation des activités productives  Produire dans une zone possédant une monnaie forte est un handicap en termes de coût de production pour les multinationales. Sur Le choix des fournisseurs étrangers  L’appréciation ou la dépréciation du taux de change renchérit ou rend plus accessible les biens des fournisseurs étrangers. Sur Le choix des clients  La compétitivité prix de la France dépend immédiatement du taux de change de l’euro. Un euro fort pénalise les entreprises françaises. Rappel : deux types de compétitivité

- la compétitivité prix ; - la compétitivité hors prix : qualité du produit, technologie déployée, service après vente, services annexes, image de marque, notoriété…

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CLASSIFICATION DES PAYS

Les pays émergents Les pays émergents sont des pays en développement présentant  un fort taux de croissance du PIB,  un niveau relativement élevé d’industrialisation et d’exportation de produits industriels,  un fort taux d’ouverture à l’extérieur ( voir plus loin)  et un marché intérieur en expansion. Actuellement, les pays émergents sont le moteur principal de la croissance mondiale. Ils ont des capacités de développement très importantes mais également beaucoup de vulnérabilités. Dans les pays émergents, les salaires sont inférieurs à ceux des pays riches (la faible qualification restreint la productivité globale de l'appareil productif, ce qui limite la quantité de richesses produites par habitant => la rémunération moyenne du travail ne peut donc être très élevée.

Les PMA Dans sa définition de 2003, le Conseil économique et social des Nations unies a retenu trois critères pour déterminer la liste des PMA  revenu par habitant basé sur une estimation moyenne du produit intérieur brut par habitant pendant trois années ; s'il est inférieur à 900 $ US, le pays est retenu pour la qualification de PMA,  retard dans le développement humain basé sur un indice composite incluant des indicateurs de santé, nutrition et scolarisation.  vulnérabilité économique basé sur un indice composite incluant des indicateurs sur l'instabilité, la production et les exportations agricoles, le manque de diversification de la production, et le handicap d'être un petit pays.

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LA MESURE DES INEGALITES ENTRE PAYS La parité de pouvoir d'achat (PPA) (on parle de valeurs mesurées en parité de pouvoir d'achat) est une méthode utilisée en économie pour établir une comparaison entre pays du pouvoir d'achat des devises nationales Taux d’ouverture Définition du taux d’ouverture Le taux d’ouverture ou degré d’ouverture est mesuré par le rapport de la valeur des échanges de biens et de services extérieurs au PIB.

[(X+M)/2]/PIB multiplié par 100 Le taux d'ouverture d'une économie mesure la place que tient le reste du monde dans l'économie d'un pays. Il mesure le niveau de la contrainte extérieure

Les déterminants du taux d’ouverture  La taille du pays  La spécialisation productive Le taux de couverture Définition Le taux de couverture du commerce extérieur est le rapport entre la valeur des exportations et celle des importations entre deux pays (ou deux zones). Il peut être relatif à un produit ou à l'ensemble des échanges de produits (biens et services).  Lorsque le taux de couverture est inférieur à 100, la balance commerciale est déficitaire. On dit que le solde commercial est négatif.  Lorsque le taux de couverture est égal à 100, la balance commerciale est équilibrée et on dit que le solde commercial est nul.  Enfin, lorsque le taux de couverture est supérieur à 100, la balance commerciale est excédentaire et le solde commercial est dit positif.

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Les fondements de l’échange international Les échanges internationaux de biens et de services Les flux mondiaux d’échange de marchandises et de services (par pays et par produit) reflètent la division internationale du travail.

On parle de division internationale du travail (DIT) pour désigner le fait qu’au niveau du commerce international, les pays se sont spécialisés sur la production de certains biens, de la même manière que dans une entreprise les ouvriers sont spécialisés sur certaines tâches. LA NOUVELLE DIT Un pays ne pouvant tout produire, est donc amené à se spécialiser. C’est le principe de la DIT (ou Division Internationale du Travail). Mais certains pays, ayant la même spécialité, sont obligés d’être compétitifs pour gagner le marché. C’est le cas par exemple des PDEM :De ce fait apparaît une nouvelle DIT Cette nouvelle DIT est à l’origine de la DIPP (division internationale du processus productif)

Les caractéristiques du commerce mondial actuel ▪ La domination des pays développés ▪ La marginalisation des autres régions

L’orientation sectorielle des échanges Les échanges de marchandises :  Domination des produits manufacturés  Développement des échanges intrabranche * *à partir des années 1960 et 1970, se sont fortement développés les échanges intrabranche, c’est-à-dire des échanges de produits appartenant à une même branche On estime ainsi que plus de la moitié du commerce entre pays industrialisés est du commerce intrabranche. Explication : économies d’échelle, échanges de produits différenciés , concurrence imparfaite

Les échanges de services La tertiarisation des économies, le développement des technologies de l’information et de la communication ainsi que la récente libéralisation des échanges de services dans le cadre du Gatt puis de l’OMC ont favorisé les échanges de services.

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Les justifications théoriques des échanges internationaux Les avantages comparatifs des nations Adam Smith(1723-1790 David Ricardo La théorie ricardienne montre que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il dispose du plus grand avantage comparatif ou du plus faible désavantage comparatif, mais n’en explique pas l’origine. La notion de coût comparatif

Les coûts comparatifs ou relatifs= coût d’un bien exprimé en un autre bien. L’intérêt de l’échange

L’ouverture des frontières entraîne un gain en bien-être grâce à la spécialisation de sa production dans le bien ou le cout de production est plus faible comparativement à son voisin ( on dit que le pays dispose alors d’un avantage comparatif dans la production de ce bien)

Les dotations factorielles différentes Heckscher Ohlin. Samuelson (HOS) La différence entre les dotations factorielles ex...


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