Foi, Faits religieux et religions PDF

Title Foi, Faits religieux et religions
Course culture générale
Institution EDHEC Business School
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Cours Culture Générale...


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Foi, fait religieux et religions Introduction Foi et croyance : La foi est une croyance appliquée au domaine religieux. La croyance peut être synonyme de foi en général, c’est une attitude cognitive, càd une attitude de la connaissance, qui consiste à tenir quelque chose pour vrai sans s‘appuyer sur la seule raison. Donc, la croyance ou la foi en général n’est pas limitée à la religion. On adhère à la croyance sans pouvoir le démontrer dès lors qu’on s’appuie sur le témoignage d’autrui, sans être capable de fournir des preuves de ce à quoi on adhère. Ex: s’informer sur l’actualité par les médias, c’est dans le concept meme du media que c’est toujours quelque chose qui s’interpose entre nous et l’information. C’est un canal qui peut être capable de mentir, de se tromper, et de ne pas nous dire la vérité. On ne cesse de croire dans notre quotidien car on en a besoin, c’est à la fois une faiblesse et une force. C’est une faiblesse de notre esprit car nous ne sommes pas capable de tout prouver, donc on est obligé de substituer à la connaissance rationnelle la croyance. Or, la croyance nous assure une certitude moindre car il s’agit toujours d’une connaissance indirecte. La connaissance par la croyance ne repose pas sur des principes démontrables. Mais c’est aussi une force, car il s’agit d’accéder à un savoir qui dépasse notre raison individuelle. La croyance est fondamentale pour vivre car on en peut pas vérifier sans cesse toutes les informations. Saint-Augustin dans un ouvrage De l’utilité de croire, défend l’attitude de croyance car elle est utile et permet de fonder une connaissance qui est moins assuré mais plus vaste que celle de la raison, et elle permet d’atteindre des vérités que notre raison ne peut atteindre. Dans le langage courant, la foi signifie confiance. Etymologie du mot foi vient de fides qui signifie la confiance et la fidélité. Il y a dans le concept de foi non seulement une attitude de connaissance mais aussi une attitude morale. En effet, comprendre la foi n’est pas seulement comprendre notre rapport au savoir mais la manière dont on nous met en relation avec autrui. On accorde sa foi seulement en quelqu’un en qui on a confiance, c’est le fait d‘estimer que quelqu’un est digne de confiance. Notre confiance va s’appuyer sur des motifs rationnels et non seulement sur des motif affectifs. Cela ne veut pas dire que la confiance est toujours fondée sur des motifs rationnels, EX : religion. La foi en dieu n’est pas toujours rationnelle. La foi y compris la foi religieuse peut s’appuyer sur la raison, il existe d’ailleurs une philosophie des religions. Religion et sacré : Le fait religieux est la religion en tant que phénomène qu’on observe dans les sociétés. Càd le fait d’avoir une religion. L’anthropologie et la sociologie : on observe une permanence du fait religieux qui a de quoi étonner, car il est difficile de dégager un temps et un lieu sans religion. Cette 1 sur 20

religion peut être traduite sous plusieurs formes : tradition, revelation, explication du monde et pratique. Points communs entre les religions peuvent être : - Liens communautaires - Traditions - Pensée commune / croyance - Entité divine - Respect / hommage - Valeurs (morales) MAIS PEUT IL PEUT Y AVOIR DES EXCEPTIONS : Un dieu est un être rationnel doté d’une volonté, d’une puissance et d’une liberté. La présence de Dieu n’est pas forcément ce qui caractérise une religion. => Hindouisme entité supérieur n’est pas un Dieu c’est le Brâhmar, qui est l’absolu, une réalité infinie qui constitue l’âme de l’univers. De cet absolu émane différentes divinités. Religion qui repose sur une entité supérieure à dieu. La transcendance représente l’existence d’une réalité extérieure à notre monde. (inverse d’immanence). Les religions de l’immanence ce sont les religions qui pensent que Dieu est interne à notre monde. -> Croire en la réincarnation c’est une religion qui pense qu’il y a une vie après la mort, mais cette vie se passe dans notre propre espace temps (immanence). -> Le panthéisme c’est penser que Dieu est présent dans chaque chose du monde. Chaque être, objet ou chose en possède une partie. La dimension communautaire est commune à toutes les religions. C’est l’axe horizontal de la religion. Ce autour de quoi les croyants vont se regrouper est ce qui suscite du respect et des hommages, cela est le sacré. -> Différent du divin, qui est l’idée d’une divinité personnelle qui se caractérise par une volonté propre. Def de religion, E.Durkheim, Les formes élémentaires de la vie religieuse : «!Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c’est-à-dire séparées ,…, qui unissent en une même communauté morale appelée église tous ceux qui y adhérent.!» Cette définition ne se restreint pas ni à la croyance ni à la pratique religieuse mais inclut les deux. Croyance et pratique se révèlent dans des proportions différentes selon les croyances et selon les personnes. Cette communauté morale peut avoir des représentations dans des lieux partagés , mais aussi des temps passés en commun. La religion est donc relative au sacré. Cela permet de caractériser la religion par rapport aux autres croyances. Et cela permet de caractériser la communauté religieuse par rapport aux autres communautés. Le sacré se donne de façons différentes à chaque fois. Il peut se manifester dans de nombreuses chose. Il ne se définit pas par l’objet qui est sacré car il peut être 2 sur 20

immatériel. Ce qui va définir le sacré c’est l’attitude que l’on a par rapport à lui, par rapport à une chose. Sacré vient du mot latin secretus, ceci signifie alors que le sacré c’est ce qu’on considère comme séparé de nous. Ces choses ont en commun de susciter une attitude particulière venant d’autrui. Attitude qui se manifeste d’abord par le respect, face à quelque chose qui nous dépasse, cela est l’attitude commune à toutes les religions. Ce respect religieux on l’appelle aussi dévotion, adoration, piété.. Cette attitude a pour fondement une admiration mêlée de crainte. De plus, cette attitude peut être instituée dans une religion, càd codifiée dans la pratique. Un rite est une pratique religieuse codifiée. Texte 1 Caillois Ce qui est sacré peut avoir l’air tout ordinaire mais à nos yeux semblent être séparé de nous. Le jour sacré, le dernier jour de la semaine est considéré comme sacré, mais il n’a rien de particulier par rapport aux autres car dieu a poser une norme. Sacré dangereux. Quand on accorde du respect a qqn, le respect est qqc qui vient limiter notre librearbitre. Le respect porte tjrs avec soi des obligations et des interdits. Ce qu’on respecte c’est ce qui nous laisse pas indifférent. Par ex si on déjeune avec ami ou avec notre père ou jacky ou le président de la république! notre comportement va etre a chaque fois modifié. Donc on modifie son comportement vis-à-vis du sacré pcq on a conscience que le sacré qu’on vénère est plus grand que nous. Ce qui fait la différence entre respect du sacré et respect normal! le sacré a un pouvoir absolu sur nous. D’où la séparation concrète entre l’ordre du quotidien et ordre du sacré. Ce rapport au sacré est une caractéristique de l’homme. Pour Mircea ELIADE!:!l’homme est un «!homo religious!» c’est ce qui le distingue de l’animal. L’homme seul a une dimension métaphysique, il est capable de se poser des questions sur son existence. Homme est conscient qu’il est contingent! c’est la condition de l’homme, d’être mortel. Homme trouve des réponses dans la dimension sacrée. objection de cette thèse! : question qui dépasse la science sont de fausses questions, questions de notre existence n’ont pas de réponses. On peut cesser de considérer le sacré comme le fondement de notre existence et retrouver un rapport au sacré dans notre quotidien. L’art est une forme de reponse au besoin de sacré. Ex apple repose sur un mythe fondateur de steve jobs+ apple invente des mots. On peut voir dans la façon dont on consomme certains produits comme une manière de retrouver du sacré. Cela avait déjà été mathématisé par marx avec le fétichisme. Un fetiche c’est un objet qu’on associe a une dimension sacrée. Autre ex! : lorsqu’on dit que certaines personnalités sont des idoles, c’est a l’origine un terme religieux. On a l’impression qu’un monde sans dieu tend a remplacer dieu par autre chose qu’on considere comme sacré. 3 sur 20

On peut expliquer ce remplacement comme une fuite, on va se refugier dans certain mode de consommation ! explication pessimiste ou bien on peut prendre une position qui est que le sacré fait parti de notre humanité. Depuis le 20eme siècle ! etudes comparées des religions par les sciences humaines ! G. DUMEZIL l’émergence des sciences humaines a permis d’étudier les religions d’un poitn de vue de neutralité pour étudier les différentes structures. I qu’est ce que la foi II révélation monotheiste III critique de la religion Livre!: l’homme et le sacré+3 premiers chapitres de la genèse I. Qu’est ce que la foi ? A. Du polythéisme au monothéisme La question de la foi et la question du rapport a la foi et la raison s’est posée dans un contexte monothéiste. Dans monothéisme on considère que dieu s’est révélé par une parole  logos. Passage de plusieurs dieu a un dieu et de dieux que l’on rend inculte dans un contexte du mythe a un dieu qui se révèle. Rappel :

La foi dans l’antiquité polythéiste. Logos et mythos cohabitent. Il n’y a pas de conflit grec entre foi et raison. Ils exercent cette raison indépendamment de leur croyance pq!? Il y avait déjà des croyances paradoxales. Autrement dit, les grecs avaient une forme de foi en leur dieu et leur rendaient un culte. Ils n’étaient pas tenus d’avoir en eux le sentiment d’existence et de croyance de ce dieu. Ils croyaient aux mythes comme les enfants croient au père noel ! paul veynes. Ils ont conscience que le mythe est une fiction et que leur histoire relève du merveilleux et repose sur une construction imaginaire. Ils leur accordent une forme d’existence tout de même pour expliquer le monde et comprendre ce qui les dépasse. Le régime de vérité à l’œuvre est distinct du régime de vérité du logos. Est vrai ce qui existe et faux ce qui n’existe pas. Pour Platon il y a des idées vraies et des idées fausses mais il n’y a pas de vrais dieux ou de faux dieux. Existence sacrée a tout dieu. C’est pour ça qu’il n’y a pas d’athéisme chez les grecs. La vérité domaine de la philo. En fait pour les grecs croire ce n’est pas croire que dieu existe mais c’est simplement respecter les dieux! piétée, accomplir les rites etc. La foi chez les grecs et les romains c’est plus une justice rendue aux dieux. Ce qui compte dans un contexte polythéiste ce n’est pas d’adorer le vrai dieu c’est simplement d’adorer le bon dieu, celui de son pays, sa ville ou sa famille. Le dieu du voisin n’est pas moins vrai que le mien. Les religions peuvent s’accorder les unes aux autres, transposition d’une religion a une autre particulièrement frappante dans l’empire romain car les dieux des autres nations ne sont pas moins vrais. L’attitude d’équivalence entre les religions= syncrétisme= relativisme religieux. 4 sur 20

Contexte monothéiste et dieu de l’exode : Exode raconte l’histoire du peuple hébreu soumis au pharaon. Moment des 10 commandement, dirigé par moise. Dieu de l’exode = celui qui est Le changement intervient avec le monothéisme. La premiere différence! 1 seul dieu et les autres dieux sont faux. Chez Platon il n’y avait qu’une seule bonne idée de justice et les autres sont fausses ici on transpose le critère du vrai et du faux au domaine religieux. Le dieu qui se manifeste dans l’Exode= celui qui est= celui existe. Les dieux autres que celui la sont des idoles et ceux qui les adorent sont des païens. C’est pq le monothéisme est incompatible avec le syncrétisme. Dieu de l’exode qu’on n’a pas le droit de représenter, pas le droit de faire un portrait de dieu pcq sinon ce qu’on fait c’est une idole, l’image ne sera pas vraie ne représente pas le vrai dieu. Seul le vrai dieu a le droit a un culte. Monothéisme se caractérise par l’introduction du vrai dans le sacré. Autrement dit dans le monothéisme il n’y a pas de mythos a proprement dit, on sort du mythe (Ca ne veut pas dire qu’il n’y en a pas du tout). Ce qui est raconté dans la bible n’est pas imaginaire, pas de séparation entre histoire de dieu et des hommes. Les mythes se produisaient tjrs dans un autre cadre spatio tempo, on ne sait pas quand les mythes ont eu lieu, bible dans une continuité historique. Dieu demande a son peuple de croire en lui et la conviction intérieure que dieu existe Le monothéisme a pour principe un certain nombre de dogme= qqc qu’on doit tenir pour vrai = vérité religieuse. La particularité du christianisme c’est de faire de la foi le centre de la religion, la foi seule suffit au salut (martin Luther). La foi religieuse c’est qqc qui émerge dans l’histoire des monothéismes Conséquence : concilier foi et raison : Le dieu du monothéisme c’est un dieu auquel on attribut une vérité, dieu qui parle soit à travers des prophètes soit il parle lui-même. Encore plus présent dans l’islam, coran émane de la parole de dieu. Chez les grecs mythes sont rapportés par des aèdes. Dans monothéisme dieu lui-même est parole ! logos. Philosophie et pensée antique ont été conservées et transmises mais mythes détruits Monothéisme scandaleux dans l’antiquité car on affirme que dieu est le vrai dieu. Se pose la question de la compatibilité entre parole et raison, est ce que dieu est vrai dans le sens des vérités de la raison. C’est pq les monothéistes ont donné lieu a une théologie et une philosophie religieuse. L’effort principal de la philosophie c’est de concilier la foi et la raison + précisément concilier les textes sacrés avec Platon et Aristote (autorités d’un point de vu philosophique) C’est le moment ou on réfléchit au concept de foi et un des grands chantiers de la philosophie! : peut on prouver dieu par la raison. La modernité en héritera. Dans l’esprit des philosophes religieux, foi et raison sont des outils nécessaires pour connaitre la vérité. Ces philosophes ont conscience que les vérités de foi ne sont pas parfaitement rationnelles et se placent dans une position ou on va chercher à rendre les vérités de foi compatibles avec la raison. 5 sur 20

C’est une harmonisation qui ne va pas sans poser de problèmes, critiquent qui adviennent avec la modernité! moment de crise de cet équilibre entre foi et raison, c’est l’émancipation de la raison. Risque! : un emporte sur l’autre. Le concept de modernité! : autorité religieuse ne permet pas de penser certaines choses que la raison defend ex Galilée. Avec emergence de la pensée empiriste et rationalisme-> raison qui tend à l’emporter sur la foi Certaines vérités de foi posent problème, il s’agit de les justifier par la raison. EX : trinité. Il n’y a qu’un seul dieu mais 3 personnes dans dieu (dogme de la trinité). La trinité est inconciliable avec la raison ? Comment une chose peut être une et plurielle, comment ce dieu monothéiste peut le rester s’il y a 3 personnes en dieu ? Philosophes du Moyen-Age sont conscients qu’ils ne pourront pas expliquer cela. De nombreuses discussions tentent de rendre cette vérité la plus conciliable possible avec la raison. On tente de la rendre la plus rationalisante en réfléchissant au concept de personne. Concilier foi et raison suscite un effort et cette conciliation suscite des critiques au moment de la modernité. Cet équilibre maintenu se fragilise. Cette crise repose sur un besoin d’émancipation de la raison. Le risque de la conciliation est que l’une l’emporte sur l’autre. Fidéisme = le fait de penser que la foi l’emporte sur la raison. Or, le constat qui se fait avec la modernité : la conciliation s’est faite au détriment de la raison. Les autorités religieuses ne permettent pas de penser certaines choses que la raison reconnait et défend. EX : difficulté de concilier foi et raison Affaire Galilée (défendait l’idée de l’héliocentrisme de Copernic), l’héliocentrisme remet en question ce que l’on considérait comme vraie qui s’installait dans un contexte religieux. On pensait que dieu avait crée la terre en la mettant au centre de l’univers. Galilée finit au tribunal. Théorie de l’évolution de Darwin, L’origine des espèces, il remet en question le fait que les espèces animales soient de toute éternité mais le fruit d’une évolution. L’homme selon la religion est directement crée par dieu et ne peut pas descendre des singes (Darwin en contradiction avec la bible). À partir de la fin du MA, on commence à critiquer l’importance accordée à la foi et on envisage de rechercher la vérité selon les facultés humaines. -> rationalisme et empirisme (pensée selon laquelle toute la vérité provient de l’expérience). Penseur empirique : Hobbes, Hume etc Pourtant la tentative d’allier foi et raison ne disparait pas totalement de la reflexion des philosophes, elle se tourne juste autrement.

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B. Le pari pascalien L’auteur : C’est un penseur qui s‘inscrit complètement dans la modernité (son concept de la foi)(1623-1662). Pascal a vécu dans un contexte chrétien mais moderne. Époque où émerge la figure du libertin. C’est un personnage caractérisé par son émancipation vis-àvis de la foi. Il faut vivre avec une liberté dans les moeurs. Il ose se sentir libre de ne pas croire. Ce n’est pas pour autant un athée car le terme arrive plus tard. Il ne va pas dire que Dieu n’existe pas, il va juste être sceptique. Il va refuser d’engager son esprit dans quelque chose qui n’est pas fondé en raison. Il va refuser de trancher. EX : Don Juan, personnage repris dans bcp d’oeuvres littéraires, mais oeuvre de Molière. C’est à la fois un personnage du séducteur infidèle, il va séduire sans cesse de nombreuses femmes pour les délaisser et en séduire de nouvelles. Il va refuser de croire, car ces vérités ne sont pas fondées sur la raison. -> «!Je crois que 2 et 2 font quatre, et que 4 et 4 font 8.!» C’est à la fois l’expression d’un certain rationalisme et également une abstention de positionnement par rapport à la foi. Il y a un scepticisme typique du libertin. Homme du 17ème siècle, résolument moderne, mathématicien, écrivain, physicien. Il contribue à la révolution physique. Et l’apport de Pascal à la physique est d’avoir prouvé qu’il existe dans la nature du vide. Avant, les physiciens étaient persuadés que «!la nature a horreur du vide!», càd que tout est plein. Pascal va prouver le contraire. En mathématiques, il invente la première machine à calculer à 19 ans. C’est un génie précoce, à 11ans il écrit un traité sur les sons. Et à 16ans, un traité sur les coniques. Il effectue un certain nombres de recherches en maths, surtout probabilités. -> Il pousse jusqu’au bout l’exercice de sa raison. À coté de ça c’est un fervent croyant. Il a une conversion radicale à la foi en 1654. À ce moment, il connait une experience mystique (moment de présence de dieu à lui)(la nuit de feu). Il prend conscience de sa relation avec dieu. Il avait pour objectif d’écrire une défense de la religion chrétienne, une apologie. Faire l’apologie d’une religion, c’est chercher à prendre la défense d’une religion à travers la raison. À sa mort, on retrouve un certains nombres de papiers, qui ont été dans un certains ordre, découpés, reclassés, dans le but de cette apologie. Le contenu de ces papiers sont des textes qui vont dans le sens de la religion chrétienne, mais aussi des papiers de tout ordre. Ils ont été publiés après sa mort sous le nom de Pensées. L’anthropologie des Pensées : Pascal ne s’intéresse pas à la définition de l’homme, il ne veut pas en donner son essence. Il ne fait pas la même chose que Rousseau. Ce qui intéresse Pascal, c’est la condition de l’homme. Autrement dit, ce n’est pas ce qu’est l’homme mais son existence. C’est le cadre dans lequel nous vivons, la perspective qui est la notre lorsque nous existons dans le temps. Ce qui caractérise notre existence pour Pascal, c’est sa mortalité, le fait que nous soyons mortels. Lorsque nous pensons à notre existence, nous avons conscience que nous sommes limités et fini. Nous sommes contingents nous aurions pu ne pas exister. 7 sur 20

Cela l’amène à penser deux choses contradictoire : la grandeur de l’homme et sa misère. La misère de l’homme est parce qu’il est sur terre et séparé de Dieu. Parler de la mis...


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