Gisèle Halimi MLF et MDF PDF

Title Gisèle Halimi MLF et MDF
Course Education Et Motricité
Institution Université Clermont-Auvergne
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Summary

histoire de la lutte de Halimi pour l'émancipation des femmes; elle décrit son engagement dans procès de Bobigny pour défendre les femmes victimes de viol et crée une association pour les défense des intérêts des femmes...


Description

Gisèle Halimi

Gisèle Halimi en 2008.

Gisèle Halimi née Zeiza Gisèle Élise Taïeb (arabe : morte le 28 juillet 2020 à Paris, Goulette en Tunisie et militante féministe et femme politique franco-tunisienne.

le 27 juillet 1927 à La est une avocate,

Avocate, elle défend à partir des années 1950 des militants de l'indépendance algérienne et membres du Front de libération nationale (FLN). Elle prend, à partir de 1960, avec le soutien de Simone de Beauvoir et Pablo Picasso, la défense de la militante Djamila Boupacha, torturée et violée par des soldats français en détention. Figure majeure du féminisme en France, elle est la seule avocate signataire, en 1971, du Manifeste des 343, réunissant des femmes qui déclarent avoir avorté et réclament le libre accès aux moyens contraceptifs et l'avortement libre. Elle fonde dans la foulée le mouvement Choisir la cause des femmes, aux côtés notamment de Simone de Beauvoir et de Jean Rostand. Lors du procès de Bobigny en 1972, son action en tant qu'avocate de femmes accusées d'avortement illégal permet l'acquittement de trois des accusées ainsi qu'un sursis pour la quatrième, et contribue à l'évolution vers la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse en 1975. De même, sa stratégie de défense médiatisée de deux jeunes femmes victimes en 1974 d'un viol collectif jugé en mai 1978, Anne Tonglet et Araceli Castellano, contribue à l'adoption d'une nouvelle loi en 1980 définissant clairement l'attentat à la pudeur et le viol, reconnaissant ce dernier comme un crime, alors qu'il était considéré jusque-là comme un délit en droit français. Proche de François Mitterrand, elle est élue députée lors des élections législatives de 1981 dans la quatrième circonscription de l'Isère, mandat qu'elle occupe jusqu'en 1984. Militant pour des quotas par sexe aux élections, elle obtient, en 1982, le vote d'un article de loi en ce sens, censuré par le Conseil constitutionnel. Aux côtés

de Robert Badinter, elle est à l'origine de la loi abrogeant la distinction discriminatoire dans l'âge de la majorité sexuelle pour les rapports homosexuels. À partir de 1985, elle occupe plusieurs fonctions successives à l'UNESCO (ambassadrice de la France, présidente du comité des conventions et des recommandations) puis à l'Organisation des Nations unies (conseillère spéciale de la délégation française à l’Assemblée générale, rapporteuse pour la parité entre hommes et femmes dans la vie politique). Elle est l'une des fondatrices de l'association altermondialiste ATTAC en 1998.

Biographie Enfance Zeiza Taïeb – elle ne prend le nom d'Halimi qu'en 1949 – naît le 27 juillet 1927 dans le quartier de La Goulette , près de Tunis. Elle est issue d'une famille modeste , d'une mère séfarade, Fortunée Métoudi (dite Fritna), et d'un père d'origine berbère, Édouard Taïeb , clerc de notaire (il avait commencé comme garçon de course dans un cabinet d'avocat). Zeiza Taïeb sera passionnément aimée par ce père pourtant si désolé d’avoir une fille qu’il mettra plusieurs semaines à l'avouer à ses amis 7. Elle dit de sa mère Fritna, à qui elle a consacré un livre publié en 1999, que celle-ci « ne [l]'aimait pas » et qu'elle est « l’explication de toute [sa] démarche », ayant « voulu que les femmes ne lui ressemblent pas ». Selon Le Maitron, « le féminisme de Gisèle Halimi s’enracine dans la déception (et le récit qui lui en a été fait) suscitée par sa naissance auprès de parents qui espéraient un garçon. Particulièrement fervente, sa mère marqua toujours sa préférence pour ses fils, tandis que son père, désarçonné par la détermination dont Gisèle Halimi fit preuve dès son plus jeune âge (notamment dans le refus d’être assignée à une condition inférieure), ne cessa de lui porter une grande affection ». Elle se révolte au sein de sa famille contre l’obligation faite aux filles de servir les hommes à table, y compris ses frères, et contre l’obligation de se consacrer à des tâches ménagères dont ses frères étaient dispensés. À l'âge de treize ans, elle entame une grève de la faim afin de ne plus avoir à faire le lit de son frère. Au bout de trois jours, ses parents cèdent7 et elle écrit dans son journal intime de l'époque : « Aujourd'hui j'ai gagné mon premier petit bout de liberté »10. Elle avait également entamé une grève de la faim à dix ans, pour appuyer son droit à la lecture7 et obtient de bons résultats scolaires là où ses frères échouent : l'indifférence à ce sujet au sein de sa famille ajoute à son indignation. Selon Le Maitron, le racisme et l’antisémitisme qu'elle vit dans son enfance expliquent l'importance de son engagement en faveur de la décolonisation, tandis que l'engagement d'un oncle du côté paternel au sein du Parti communiste tunisien joue dans sa socialisation politique. Des années plus tard, elle estimera qu'elle avait en elle « une rage, une force sauvage, [une volonté de se] sauver ».

Formation Après l’obtention de son baccalauréat au lycée Armand-Fallières de Tunis, elle refuse un mariage arrangé avec un marchand d’huile pour ses quinze ans , et obtient

l'autorisation de suivre ses études en France l'année suivante. Licenciée en droit et en philosophie au sein de l'actuelle université Panthéon-Sorbonne, elle est en même temps élève à l'Institut d'études politiques de Paris. Tout au long de ses études, Zeiza Taïeb est boursière. Elle occupe un emploi de téléphoniste pour payer une partie de ses études. En 1949, année où elle prend le nom d'Halimi après son premier mariage, elle entre au barreau de Tunis pour plaider de petites affaires puis défendre des syndicalistes et des indépendantistes tunisiens3. Elle poursuit ensuite sa carrière d'avocate à Paris à partir de 1956.

Militantisme et engagements Décolonisation

Fortement engagée dans plusieurs causes, Gisèle Halimi milite pour l'indépendance de son pays, la Tunisie3, mais aussi pour celle de l'Algérie. À partir de 1956, elle devient l’avocate de condamnés algériens dans une affaire de condamnation sur des aveux extorqués, voire imposés, à quarante-quatre détenus dont dix-sept femmes 4, puis dénonce les tortures pratiquées par l'armée française et défend les militants du Mouvement national algérien poursuivis par la justice française. Elle vit alors chichement dans un deux-pièces du 10e arrondissement de Paris avec ses deux fils. Entre 1956 et 1957, avec l'avocat communiste Léo Matarasso, elle parvient à mettre en cause des autopsies truquées d'un médecin qui reconnaîtra ses déclarations mensongères. Elle devient l'une des principaux avocats du Front de libération nationale (FLN) algérien, ce qui lui vaut d'être arrêtée et brièvement détenue, et des menaces de mort prises très au sérieux par la police. À partir de 1960, elle prend la défense de Djamila Boupacha, militante du FLN, torturée et violée par des soldats français en détention. Ce procès sera notamment défendu dans les colonnes du journal Le Monde par l'écrivaine et philosophe Simone de Beauvoir qui dans la foulée, coécrit avec Gisèle Halimi Djamila Boupacha, livre qui obtient de nombreux soutiens et la participation de grands noms comme Pablo Picasso. Le portrait de Djamila Boupacha au crayon sur papier daté du 8 décembre 1961 par le célèbre peintre est publié le 8 février 1962 à la une des Lettres françaises et figure le même mois aux éditions Gallimard16 en regard de la page de titre du livre. Le dessin, qui aurait contribué à sauver Djamila Boupacha de la guillotine, estimé à quatre-cent millions de dollars, appartient aujourd'hui à un collectionneur américain. Condamnée à mort en France le 28 juin 1961, Djamila Boupacha sera amnistiée en lien avec les accords d'Évian17 et libérée le 21 avril 1962. Gisèle Halimi ne peut assister au procès, car la prévenue est isolée la veille des comparutions, et doit donc déléguer à son adjoint, Me Guarigue, qui sera assassiné à Alger le 1er mars 1962. Gisèle Halimi présidera dans la même veine une commission d'enquête du tribunal Russell sur les crimes de guerre des États-Unis au Viêt Nam. Droit à l'avortement

Féministe, Gisèle Halimi est la seule avocate signataire, en 1971, du Manifeste des 343 femmes qui déclarent avoir avorté et réclament le libre accès aux moyens contraceptifs et l'avortement libre24.

Aux côtés notamment de Simone de Beauvoir et de Jean Rostand, elle fonde en 1971 le mouvement féministe Choisir la cause des femmes et milite en faveur de la dépénalisation de l'avortement. Son premier objectif est d’assurer la défense des signataires du Manifeste des 343 qui pourraient être inculpées, et au-delà de lutter pour la révision de la loi de 1920 (interdisant aux femmes de maîtriser leur fécondité par des moyens contraceptifs ou abortifs). Elle assumera la présidence de cette association à la mort de Simone de Beauvoir. Au procès de Bobigny en 1972, au retentissement considérable, elle obtient tout d'abord au tribunal correctionnel la relaxe pour Marie-Claire, une jeune fille de seize ans qui avait avorté après un viol. Elle obtient aussi du sursis pour la mère et la relaxe pour les deux amies qui ont aidé Marie-Claire ; elle a fait de ce procès une tribune contre la loi de 1920 criminalisant l’avortement. Ce procès contribue à l'évolution vers la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse, votée en décembre 1974 et promulguée en janvier 1975.

Plaque de la passerelle de Bobigny nommée en mémoire du procès de 1972.

Criminalisation du viol[

De même, sa stratégie de défense médiatisée de deux jeunes femmes victimes d'un viol collectif, Anne Tonglet et Araceli Castellano, devant les assises d'Aix-enProvence en 1978 contribue à l'adoption d'une nouvelle loi en 1980 définissant clairement le viol et l'attentat à la pudeur et les reconnaissant comme des crimes, alors qu'ils étaient considérés jusque-là comme des délits en droit français. Elle aide et soutient la cinéaste Yannick Bellon à produire le film L'Amour violé (le premier à aborder le sujet frontalement) et présente le film, à de nombreuses reprises lors de débats sur le sujet. Autres engagements féministes

Gisèle Halimi défend l'interdiction à l'école du port du voile, qu'elle présente comme « un des signes les plus infériorisants, sinon le plus », et assimile à « un apartheid sexuel ». À l’automne 1989, après l’affaire des collégiennes voilées de Creil, elle quitte l’association SOS Racisme, à laquelle elle reproche de préférer une approche identitaire à la défense des intérêts des femmes. Sur la prostitution, elle défend une position abolitionniste. Vision du féminisme

Gisèle Halimi réfute les théories de l'universalisme républicain, qui, selon elle, en addition avec sa nature trompeuse, constitue « le piège le plus redoutable [des] démocraties modernes » de par son appel à l'humanisme30. Elle partage la critique du féminisme « universaliste » émise par le sociologue Pierre Bourdieu qu'elle partage, « qui inscrit dans la définition de l'être humain des propriétés historiques de

l'homme viril construit par opposition avec les femmes ». Elle revendique un universalisme en rupture avec l'universalisme républicain, fondé sur un « universalisme neutre, prétendument asexué ». Pour elle, « le véritable universalisme n’est ni neutre, ni masculin, ni féminin. Il est double. Cet universalisme doit intégrer dans sa philosophie le constat indispensable de la dualité des sexes ; il englobe les deux sexes ». Pour Gisèle Halimi, le féminisme ne peut se construire dans une sphère isolée, à l'écart des hommes ; c'est pourquoi elle milité pour la parité et, contrairement aux tendances du féminisme des années 1970 qu'elle a perçu comme frileux sur ce point, pour une insertion massive des femmes en politique. Elle développe cette idée en 1997 dans La Nouvelle cause des femmes. Engagements internationaux et auprès d'ATTAC

Gisèle Halimi est également l'une des fondatrices de l'association altermondialiste ATTAC en 1998. L'activiste palestinien Marouane Barghouti lui a par ailleurs demandé d'être l'un de ses avocats. En 1999, elle signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix », initiée par le collectif Non à la guerre, se situant dans la mouvance de la Nouvelle Droite. Elle soutient le non au référendum de 2005 sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, notamment au motif que celui-ci garantit le droit à la vie mais pas le droit aux femmes de choisir de donner la vie. Elle est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux commencent le 4 mars 2009. Le 23 février 2010 est adoptée par l'Assemblée nationale, en sa présence, une résolution européenne sur le principe de la « clause de l'Européenne la plus favorisée » visant l'harmonisation des législations européennes concernant les droits des femmes suivant l'idée qu'elle avait émise dès 1979 lors de la première élection du Parlement européen au suffrage universel. En 2014, elle dénonce la construction d’un bordel, baptisé Artémis et destiné aux spectateurs de la Coupe du monde de football , en s’adressant à la chancelière Angela Merkel.

Politique Premières actions

En 1965, Gisèle Halimi, en compagnie de Madeleine Guilbert, Marguerite Thibert, Évelyne Sullerot, Colette Audry et Andrée Michel, participe au Mouvement démocratique féminin, fondé par Marie-Thérèse Eyquem et affilié à la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS). Cette association soutiendra la candidature de François Mitterrand à la présidentielle de 1965 et veut unir socialisme et féminisme. Lors des élections législatives de 1967 , elle fait partie des sept candidates de la FGDS présentées sur des « circonscriptions perdues ». Dans les années 1970, elle lance son mouvement Choisir dans l’élaboration d’un « programme commun des femmes » et fait présenter cent femmes aux élections législatives de 1978, sans succès. Députée et conseillère régionale de Rhône-Alpes[modifier | modifier le code]

Amie de François Mitterrand dont elle soutient la candidature victorieuse à l' élection présidentielle de 1981, elle cherche à se porter candidate avec le soutien du Parti socialiste (PS) lors des élections législatives de 1981. Elle tente d'abord de s'implanter dans la première circonscription de Loir-et-Cher mais, rejetée par les militants locaux, elle se reporte sur la quatrième circonscription de l'Isère, où l'accueil de la section socialiste est, selon Le Monde, « à peine moins froid », alors que le député sortant Jacques-Antoine Gau (PS) vient de mourir et que son suppléant, Yves Pillet, conseiller général et maire de Pont-en-Royans, avait été désigné. Alors qu'elle n'a que quelques jours pour faire campagne 40, Le Monde indique qu'elle est « accusée d'être au sein du P.S. "la tête de pont majoritaire" dans une terre rocardienne, "le pion" de M. Louis Mermaz, son voisin de circonscription, qui contrôle la fédération de l'Isère, contre les amis dauphinois de M. Michel Rocard, dont M. Hubert Dubedout, maire de Grenoble »39. Elle a pour suppléant Maurice Rival, vice-président du conseil général et maire de Chirens, proche de Louis Mermaz. Elle est soutenue pendant sa campagne par Louis Mermaz, Pierre Joxe, Michel Crépeau et Michel Jobert. Elle recueille 33,21 % des voix au premier tour et est élue au second tour avec 53,04 % des voix. Elle siège à l'Assemblée nationale jusqu'en septembre 1984, comme apparentée au groupe socialiste. André Vallini, qui s'était opposé à sa candidature, devient son assistant parlementaire. Elle est également conseillère régionale de Rhône-Alpes de 1981 à 1984. Elle constate que ses projets n'avancent pas autant qu'elle le souhaiterait, et dénonce un « bastion de la misogynie ». En décembre 1981, aux côtés de Robert Badinter, alors ministre de la Justice, elle est la rapporteuse à l'Assemblée nationale du projet de loi visant à la dépénalisation des relations homosexuelles avec les mineurs de plus de 15 ans, une des promesse de François Mitterrand lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 1981. Après six mois de débats, l'Assemblée nationale vote le 27 juillet 1982 la loi du 4 août 1982 qui abroge l’alinéa 2 de l’article 331 du Code pénal. Créé sous le régime de Vichy et maintenu par le gouvernement provisoire de la République française par l’ordonnance du 8 février 1945, cet alinéa a établi une distinction discriminatoire dans l'âge de la majorité sexuelle, défini à 21 ans pour les rapports homosexuels, âge ramené à 18 ans en 1974, alors que pour les rapports hétérosexuels, la majorité était de 13 ans puis de 15 ans. Dans la lignée des premières demandes, émergeant dans les années 1970 de quotas par sexe sur les listes électorales , dont elle est elle-même l’une des porte-parole principales47, et du projet de loi inabouti déposé par le gouvernement Raymond Barre, elle dépose, au cours de l'été 1982, dans le cadre du projet de loi de réforme des élections municipales préparé par le ministre de l’Intérieur Gaston Defferre, un amendement prévoyant de limiter la proportion de candidats du même sexe sur les listes aux élections municipales : celui-ci donne lieu à l'article 4 de la loi, qui ajoute au code électoral un article 260 bis aux termes duquel, dans les villes de 3 500 habitants et plus dont les conseillers municipaux sont élus au scrutin de liste, « les listes de candidats ne peuvent comporter plus de 75 % de personnes du même sexe » (le seuil, initialement fixé à 70 % par Gisèle Halimi, a été corrigé à 75 % par sous-amendement du gouvernement). L'article est voté par l’Assemblée nationale, par 476 voix contre 4 et 3 abstentions, et définitivement adopté par celle-ci en troisième lecture48. La loi est votée à une large majorité par les députés, et sans débats houleux47. La loi est déférée le 23 octobre 1982 par les députés de

l’opposition au Conseil constitutionnel, pour la première fois saisi de cette question : si l'opposition n'invoque pas l’inconstitutionnalité de l’article de loi issu de l'amendement de Gisèle Halimi, le Conseil constitutionnel, dans sa décision « Quotas par sexe I » du 18 novembre 1982, déclare « contraire à la Constitution l’adjonction du mot « sexe » à l’article L. 265 » du code électoral47,48. Le Conseil constitutionnel renverra aux même motifs au moment de censurer, dans sa décision « Quotas par sexe II » du 14 janvier 1999, la loi relative au mode d’élection des conseillers régionaux prévoyant que « chaque liste assure la parité entre candidats féminins et masculins », avant que l'article 3 de la Constitution soit complété, avec la révision votée par le Congrès le 28 juin 1999, d'un nouvel alinéa aux termes duquel « la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux fonctions et aux mandats », et que le Conseil constitutionnel entérine les quotas dans sa décision « Quotas par sexe III » du 30 mai 2000. En 1984, elle est chargée de mission auprès de Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures. Elle se déclarera déçue par François Mitterrand, qu'elle juge machiavélique. Fonctions à l'UNESCO et à l'ONU

En 1985, elle est nommée ambassadrice de la France auprès de l'UNESCO9, une fonction qu'elle occupe d'avril 1985 à septembre 1986. Elle est ensuite présidente du comité des conventions et des recommandations de l’UNESCO, jusqu’en 1987. En 1989, elle devint conseillère spéciale de la délégation française à l’Assemblée générale de l’ONU, avant d’être rapporteure pour la parité entre hommes et femmes dans la vie politique. Européennes de 1994 avec Chevènement

Elle rejoint Jean-Pierre Chevènement à l'occasion des élections européennes de 1994, figurant en deuxième position sur la liste du Mouvement des citoyens. La liste n’obtient que 2,4 % des voix. Observatoire pour la parité

En 1995, elle préside avec Roselyne Bachelot l’observatoire de la parité entre les femmes et les hommes.

Famille et vie privée En 1949, à l'âge de 22 ans, Gisèle Halimi épouse Paul Halimi, administrateur civil au ministère français de l'Agriculture, et a deux fils avec lui, Jean-Yves Halimi, avocat, et Serge Halimi, qui deviendra directeur du Monde diplomatique. Bien qu'elle divorce avec lui en 195950, elle continue de porter son nom, sous lequel elle s'est fait connaître. E...


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