Individus et culture PDF

Title Individus et culture
Course Sociologie
Institution Université Côte d'Azur
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Cours de sociologie sur la culture et les individus et leur culture, la socialisation...
Divers intervenants....


Description

INDIVIDUS ET CULTURE LA SOCIALISATION ET LA CONSTITUTION DES IDENTITES SOCIALES Définitions. Normes : règles ou modèles de conduite propres à un groupe ou une société donnés, appris et partagés, légitimés par des valeurs et dont la transgression entraîne des sanctions. Valeurs : principes qui déterminent l’orientation de l’action individuelle ou sociale. Ces principes forment des systèmes qui guident les manières de penser, d’être et d’agir. Rôles : modèles de comportements conformes aux attentes que peuvent avoir les membres de la société ou du groupe. Socialisation primaire : p  rocessus d’apprentissage des normes et des valeurs qui se déroule pendant l’enfance. Socialisation secondaire : poursuite du processus de socialisation à l’âge adulte. Socialisation différentielle : socialisation qui est différenciée selon le sexe et/ou le milieu social et qui contribue à (re)produire des comportements, des normes et des valeurs distincts selon le sexe et/ou le milieu social. Socialisation anticipatrice : processus par lequel les individus acquièrent les valeurs, les normes de comportement et la culture des groupes dont ils souhaitent devenir membres (=groupe de référence).

Auteurs à mobiliser :

LA SOCIALISATION PRIMAIRE FACONNE LA PERSONNALITE DE L’INDIVIDU 1-La formation de l’être social

Emile Durkheim (« Education et sociologie » 1922) : définit déjà l’éducation  (= action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. A pour objet de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné). C’est pour lui un travail explicite et conscient de transmission aux individus d’un certain nombre de rôles sociaux. Métaphore de l’hypnose pour suggérer l’effet de l’éducation sur l’individu et illustrer à la fois sa force et sa capacité à être « oubliée » en tant que conditionnement.

Talcott Parson (fonctionnaliste) : reprend et précise l’analyse durkheimienne. Donne une grande importance à la socialisation primaire (famille et école). Mère : premières normes et adaptation aux autres. Père : valeurs générales d’une culture. Père + Mère : différenciation des sexes. L’enfant apprend à se comporter comme ses parents pour s’adapter à la société dans laquelle il vit, les comportements sont le résultat de l’application de modèles prédéfinis et intériorisés pendant la socialisation primaire : conception hypersocialisée de l’individu.

Marcel Mauss (« Les techniques du corps » 1924) : les conditions matérielles d’existence de la famille et les rapports au monde présentés par les parents s’inscrivent dans et sur le corps. (vivre dans un espace exigu, porter des jupes ou des pantalons par exemple ont des conséquences sur la conscience et le rapport au monde). Pierre Bourdieu (holiste) : Bourdieu renoue avec les constats de Marcel Mauss. Mais pour lui cette dimension inconsciente n’est pas seulement corporelle. Tout est transposable dans d’autres domaines (manière de se tenir, sports pratiqués…) Concept d’habitus : manière d'être d'un individu, liée à un groupe social et se manifestant dans son apparence physique. C’est un système de dispositions durables et transférables qui est « une présence agissante de tout le passé dont il est produit ». Cela signifie qu’on ne se rend pas compte qu’on active notre socialisation passée et que la socialisation engendre une inertie des dispositions acquises qui permet une résistance à la socialisation familiale quand elle est confrontée à des dispositions issues d’autres groupes sociaux.

Peter Berger et Thomas Luckmann (constructivistes et interractionnistes) : on retrouve l’idée d’importance de la socialisation primaire pas seulement chez les holistes avec des présupposés très différents : mettent en avant une certaine marge de manœuvre de la part des enfants ainsi que la dimension largement imposée de cette transmission.

2- Une socialisation différenciée et différentielle (variable selon le milieu social et le genre) L’origine sociale des parents est un facteur de différenciation des socialisations. Richard Hoggart (« La culture du pauvre » 1957 et « 33 Newport Street : autobiographie d’un intellectuel issu des classes populaires » 1988) : Etudie la classe ouvrière anglaise : vivre en espace réduit (promiscuité) induit un rapport au corps et à l’espace très différent de celui de la bourgeoisie qui ne connaît pas ses contraintes.

Béatrix Le Wita, Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon : ont travaillé sur la bourgeoisie. Les bourgeois transmettent implicitement et explicitement un certain rapport au monde et à l’espace dès le plus jeune âge. Ce rappel incessant à la règle ne se retrouve pas dans les classes populaires.

Basil Bernstein : rejoint l’analyse précédente. A travaillé sur les différences d’utilisation du langage entre les différences catégories sociales. Dans les classes populaires, l’autorité s’exerce de manière plutôt externe sans susciter l’autocontrainte (terme de Norbert Elias). Les limites sont posées a posteriori sans forcément passer par une explicitation des normes à respecter.

La socialisation est également variable selon le genre. La socialisation primaire au sein de la famille joue un rôle très important dans la différenciation des sexes. Elena Gianini Belotti (« Du côté des petites filles » 1973) : dans les 70’s, développement des « gender studies ». La différenciation des sexes débute très tôt avant la naissance avec le choix des couleurs etc, puis les différences de réactions des parents devant les pleurs selon le sexe. Cela conduit à attribuer des qualités et des attentes en fonction du sexe, ce qui modèle des comportements genrés. Mona Zegaï : poursuit cette analyse en étudiant les jouets et leur mise en scène qui développent des qualités différentes (mobilité, invention, goût de l’aventure pour les garçons ; intérêt porté à soi et mise en avant de la maternité pour les filles). Cela se traduit ensuite par des choix différents d’activités pour les deux sexes (sports, jeux videos, informatique pour les garçons ; lecture, art, esthétique, animaux pour les filles). Ces différences entre les sexes sont d’autant plus grandes aux extrêmes de la hiérarchie sociale (classe ouvrière, bourgeoisie), contrairement aux classes intellectuelles.

3- La pluralité des influences socialisatrices. Une socialisation plurielle. Bernard Lahire (« L’homme pluriel » 1998, « tableaux de famille » 1995, « la culture des individus » 2004) : repense la notion de l’habitus : l’habitus faisant système est plutôt une exception à la règle. Chaque individu est porteur d’une pluralité de dispositions qui selon le contexte et le moment peuvent être activées ou non. L’individu est pluriel car il est le reflet de la diversité de ses expériences sociales. Pour qu’un univers social fasse effet sur l’individu, il ne suffit pas d’être en contact avec lui, il faut que des conditions pratiques et symboliques soient réunies. Exemple : pour que le capital culturel soit transmis, il doit être accompagné de pratiques et de discours. La socialisation s’étend au-delà de la famille, notamment par l’influence des groupes de pairs (socialisation horizontale qui s’effectue au sein d’un groupe dont les individus partagent le même statut).

Cette socialisation qui a souvent lieu à l’école peut être très différente des dispositions transmises par la famille, voire en totale contradiction. Ce qui peut se transformer en concurrence notamment à l’adolescence. Lahire parle d’une jeunesse « sous triple contrainte » : scolaire, parentale, et des pairs. L’école a un rôle très important dans la socialisation. Elle met en contact et articule les différentes instances de socialisation : familles, pairs, pro de l’enseignement, voire pro de santé. C’est aussi une instance d’évaluation des autres instances de socialisation : remise en cause des familles en cas d’échec scolaire ou de manquement aux normes prescrites par l’école. Au-delà des savoirs purement scolaires, l’école transmet beaucoup de savoir-être. De plus, certains apprentissages se font en marge de l’école, voire en opposition avec elle : techniques de tricherie, tabac, socialisation amoureuse.

LA SOCIALISATION SECONDAIRE : ENTRE RUPTURES ET CONTINUITES 1- L’articulation entre socialisation primaire et secondaire ne va pas de soi. Peter Berger et Thomas Luckmann (« la construction sociale de la réalité » 1966) : leur approche constructiviste montre comment l’enfant intériorise le monde des «autruis significatifs » (parents, membres du voisinage qui entourent directement l’enfant durant sa socialisation primaire) puis celui de l’autrui généralisé (celui de l’école, des normes sociales…) La force de la socialisation primaire réside dans la relation affective qu’entretient l’enfant avec ses autruis significatifs (leur monde est celui « allant de soi »), cette socialisation a des effets sur sa vie entière. La socialisation secondaire est moins forte car la relation affective est moindre : par ex l’adulte a intégré que la sphère professionnelle n’est qu’un monde parmi d’autres et que ses dispositions ne sont relatives qu’à cet univers social donné. La socialisation secondaire doit composer avec une identité et un monde déjà formés et intériorisés, elle est donc moins prégnante mais pas forcément moins puissante.

2- Des socialisations secondaires diverses (socialisation pro, dans le couple, politique) Robert Merton (approche fonctionnaliste) (« the student physician » 1957) : s’est penché sur les rôles professionnels pendant les études de médecine où se transmet la culture pro médicale. La socialisation pendant les études de médecine vise à apprendre à concilier les différentes normes parfois contradictoires de cette discipline. Le courant fonctionnaliste analyse le processus de socialisation de point de vue de sa finalité. C’est Merton qui définit la socialisation anticipatrice en l’illustrant toujours avec les futurs médecins. Becket, Geer, Hughes et Strauss (approche interactionniste) (« boys in white » 1961) : la socialisation secondaire, bien qu’elle soit une reconstruction, a des points communs avec la socialisation primaire.

Dans le cas des jeunes médecins, on assiste ainsi à une forme de conversion des individus. Les interactionnistes accordent un grand rôle aux situations rencontrées par les étudiants et développent la notion de perspective (ensemble coordonné d’idées et d’actions qu’une personne utilise pour gérer une situation problématique). ➔ étudiants qui vont apprendre ce qui est important pour la pratique VS étudiants qui vont apprendre ce que les profs attendent d’eux. C’est les seconds d’origine sociale plus élevée qui vont réussir les examens. Les perspectives continuent d’évoluer au cours des années d’internat et vont différer de celles des étudiants pour devenirs celles des médecins (pratique + importante). Ainsi pour les interactionnistes, le rôle de l’action dans la socialisation est fondamental. François de Singly : la socialisation au sein du couple ne transforme pas l’individu mais l’oblige à tenir compte de l’autre (« socialisation par frottement » car progressive). Jean-Claude Kaufmann : toujours à propos de la socialisation dans le couple, le partage des tâches ménagères reste inégalitaire car l’investissement des hommes est limité par la force de la socialisation antérieure de chacun des membres du couple. Annick Percheron : s’est intéressée à la socialisation politique, par ex la guerre d’Algérie ou Mai 68 ont produit une réorganisation des systèmes de référence pour les individus qui les ont vécus. Anselm Strauss : les évènements de la vie individuelle peuvent avoir un effet socialisateur qui modifie l’identité des individus : mariage, mort d’un proche…

3- Des socialisations de renforcement ou de conversion. Jean-Claude Passeron et Pierre Bourdieu : Conversion : substitution complète d’un habitus à un autre. => conversion religieuse (=déculturation) Renforcement : socialisation antérieure renforcée par une postérieure. => socialisation de genre Danielle Hervieu-Léger : Transformation : par exemple la transmission des identités religieuses montre de plus en plus une versatilité des croyances, on observe le développement des « croyants baladeurs » qui traduit le déclin des identités religieuses héritées.

QUESTIONS DE REFLEXION. Quelle place pour l’individu dans le processus de socialisation ? La socialisation limite-t-elle le changement social ? Genre et socialisation.

CONSOMMATION ET PRATIQUES CULTURELLES Définitions Pratiques culturelles : activités de consommation ou de participation liées à la vie intellectuelle et artistique (lecture, fréquentation des équipements culturels, pratiques culturelles amateurs), mais aussi usages des médias et sorties. (Définition du Ministère de la Culture). L’INSEE inclut aussi les activités sportives et de semi-loisirs (bricolage, jardinage…). Culture : ensemble de valeurs, de normes et de pratiques sociales qui expriment les caractéristiques et l’identité d’un groupe ou d’une société. Culture de masse : ensemble des valeurs, des messages véhiculés par les médias de masse et les industries culturelles Consommation : acte d’un agent économique qui utilise ou transforme des biens et services. Consommation ostentatoire : consommation dont la motivation principale est de faire apparaître le statut social ou l’appartenance à un groupe particulier. Effet de distinction : comportement par lequel un individu ou un groupe cherche à se démarquer d’un autre groupe social. Effet d’imitation : comportement par lequel un individu ou un groupe cherche à adopter les pratiques d’un autre groupe auquel il souhaite appartenir.

Auteurs à mobiliser :

CONSOMMATION ET PRATIQUES CULTURELLES SONT SOCIALEMENT DIFFERENCIEES 1-Une différenciation selon les milieux sociaux Avec la révolution industrielle, la société a peur des « classes laborieuses » (prolétariat) qu’elle estime dangereuses et menaçantes pour l’ordre social. Cela va donner lieu à des enquêtes sur les conditions de vie des familles ouvrières (fin 18ème  et début 19ème siècle en Angleterre) qui ne permettent pas de tirer de conclusions pertinentes compte tenu de leur grande normativité » C’est au cours du 19ème  siècle que les études sur la conso des ménages vont acquérir un caractère scientifique : Ernst Engel : a établi des lois montrant comment le comportement moyen en matière de consommation se modifie avec le revenu. 1ère loi : quand le revenu augmente, les dépenses alimentaires augmentent moins vite que le revenu. 2ème loi : les dépenses d’habillement et de logement augmentent au même rythme que le revenu. 3ème loi : les autres dépenses (transports, communication, culture, loisirs…) augmentent plus vite que le revenu. Frédéric Le Play (« les ouvriers européens » 1855) : les dépenses permettent de saisir le mode d’existence des familles en évaluant leurs consommations.

Utilise l’étude du budget domestique pour montrer les différences de mode de vie des ouvriers qu’il étudie. Ces travaux, bien qu’empreints de jugements normatifs, sont suffisamment empiriques pour illustrer les effets néfastes de l’industrialisation naissante sur la pauvreté et l’exclusion des catégories ouvrières. Maurice Halbwachs : le revenu n’a pas un effet direct et simple sur le budget car son action s’exerce à travers un système de goûts et de préférences des individus. Ce système est modelé au sein d’un milieu social fait de conditions objectives d’existence, de traditions familiales, d’enracinement géographique, de culture locale… Théorie du « feu de camp » : les ouvriers se retrouvent en marge de la société car les conditions de travail en relation avec de la matière et non des humains réduisent leur sociabilité. Ceci se reflète dans les besoins et modes de consommation de la classe ouvrière. Les modes de consommation sont étroitement liés à la hiérarchie sociale, elle-même produite par la représentation que la société a d’elle-même. La consommation dépasse donc largement la seule question du revenu et des variables économiques. Richard Hoggart (« La culture du pauvre » 1957 et « 33 Newport Street : autobiographie d’un intellectuel issu des classes populaires » 1988) : les pratiques culturelles des ouvriers sont en premier lieu liées à leurs conditions d’existence. Montre que l’accès à la culture (revues, radio, pub) n’a pas modifié la manière dont le monde ouvrier consomme. Les ouvriers ne retiennent que ce qui confirme leur manière de voir le monde, leurs valeurs. Ils maintiennent une barrière entre ce qui relève du divertissement et « la vie réelle ». La classe ouvrière reste tributaire dans la définition de la culture populaire de l’image véhiculée par les industries culturelles de masse, puisque ce sont celles-ci qui émettent le plus grand nombre de contenus culturels à destination des classes populaires. L’accès à la culture de masse et l’amélioration de leurs conditions de vie ne leur ont donc pas permis de retenir un définition autochtone d’eux-mêmes. Olivier Schwartz : s’est intéressé au bassin minier du nord de la France. En s’intéressant à la géographie de l’organisation familiale, il nous renseigne sur les modalités de la consommation ouvrière. Il montre ainsi le maintien de spécificités ouvrière dans le mode de vie, et en particulier la division sexuelles de rôles et des espaces : espace de travail caractérisé par les relations de conflits, la virilité, l’affrontement ; lieux de recomposition masculine (bistrots). L’espace de l’intérieur est le théâtre d’une certaine conflictualité conjugale, et le lieu d’accomplissement de l’éducation des enfants. C’est aussi le théâtre de l’utilisation particulière des objets de consommation courante : par ex construction d’un aquarium géant pour élever des centaines de poissons en intérieur va concurrencer la TV dans le salon. Malgré le développement de la conso de masse et la déstructuration du tissu ouvrier dans les 70’s, une conso proprement populaire est encore à l’ordre du jour (voir tableau des coeff budgétaires).

Max Weber (« l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » 1905) : s’est intéressé à la consommation dans les milieux aisés et à leur ethos ( style de vie). L’éthique protestante montre une forme d’ascétisme face à la consommation. Elle permet alors l’épargne puis le réinvestissement, ce qui crée les conditions du développement du capitalisme. Thorstein Veblen (« Théorie de la classe de loisirs » 1899) : avec le capitalisme, la richesse a remplacé l’exploit comme critère d’honorabilité sociale et de pouvoir. Mais pour avoir ce prestige, il faut que cette richesse soit signifiée aux autres. Il distingue le loisir ostentatoire (ou gaspillage ostentatoire de temps) et la consommation ostentatoire (ou gaspillage ostentatoire de biens). Le loisir ostentatoire consiste à s’adonner à des activités improductives. C’est un moyen d’afficher son oisiveté et donc l’absence de besoin de travailler (visites mondaines, œuvre charitables…). Certaines connaissances notamment artistiques ainsi que les bonnes manières sont aussi des façons de signifier ce loisir ostentatoire. La consommation ostentatoire reflète la capacité de dépenser sans compter. La consommation symbolise alors le statut social (exemple : vêtements). Mais le prix ne fait pas tout : un étalage excessif de luxe peut paraître vulgaire. Il s’agit alors de faire preuve d’élégance. Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot : montrent que la haute bourgeoisie et la noblesse forment une seule classe sociale. Elles développent toute une série de stratégies et de techniques sociales et éducatives destinées à garantir leur cohésion et leurs intérêts (écoles privées, vacances à Megève Arcachon Deauville, rallyes, pratique de loisirs comme le golf…). Ces manières de consommer différemment permettent de garantir l’entre-soi, notamment en ce qui concerne les unions. Dans la lignée de Veblen et Bourdieu, ils notent donc que la richesse se lit sur plusieurs dimensions (sociale, culturelle, économique) et que la manière de consommer compte plus que la c...


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