Industrie du Cinéma Américain PDF

Title Industrie du Cinéma Américain
Course Economie du Cinéma Américain
Institution Université Sorbonne Nouvelle
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Cours de L3 Cinéma et Audiovisuel Economie du Cinéma Américain...


Description

Histoire et Structure de l’Industrie du Cinéma et de l’Audiovisuel : Economie du cinéma américain

Cours n°1 : [email protected] (préciser L2 quand on envoie le mail) 3 thématiques : - l’évolution historique de la filière cinématographique aux USA (des débuts aux années 1990) - l’économie du cinéma aux USA aujourd’hui - les tendances récentes de l’économie du cinéma américain = l’avenir Périodisation de l’économie du cinéma à Hollywood : - 1893 - 1909 : période des inventeurs (Edison) et la domination de l’industrie par des hommes d’affaires (premiers entrants sur le marché). (Il suffit d’une centaine de dollars pour créer une salle, ou faire un film et le distribuer. Cout moyen d’un film : 1000$ en 1909). Les hommes d’affaires possèdent donc de petites entreprises. - 1909 - 1929 : premières tentatives de concentration de l’industrie. L’une de ces premières tentatives faite par Edison lui-même, c’est le premier monopole qui prendra fin en 1917. D’autres tentatives de monopole vont se succéder jusqu’à la création des studios Hollywoodiens. - 1929/1932 - 1948 : (avant/après la crise). C’est la période de création des Big Five, les cinq studios verticalement intégrés (quand ils intègrent toutes les activités de la prod dont l’exploitation aussi). C’est aussi la période de mise en place des Little Three. Les 5 + 3 = l’oligopole. - 1948 - 1960 : 1948 : l’année de promulgation des décrets Paramount («Paramount Decrees») qui séparent les Big 5 de leur réseau de salles donc de leur exploitation après un long procès. Ils doivent se recentrer sur la distribution de films, ils vont peu à peu aussi délaisser l’activité de production pour les laisser aux producteurs indépendants. Ce sont donc principalement des distributeurs et des financiers. Renouvellement très profond des structures de l’industrie cinématographique US. Les patrons historiques quittent leurs fonctions (les Warners, etc.). On a donc une nouvelle génération de dirigeants. - 1960 - 1970 : rachat de studios par des conglomérats donc les activités dépassent le simple cadre cinématographique. C’est aussi la période où la TV devient principale cliente du ciné, c’est aussi l’âge d’or du marketing et du blockbuster. - 1980’s - de nos jours : explosion de l’AV et du monde de la communication, cf. nb d’écrans. 2000 : le cinéma fait désormais partie des sociétés avec une présence mondiale, qui cumule les activités dont les hardware et les software à l’échelle transnationale et mondiale. NB : les oeuvres que l’on retient dans l’histoire économique ne sont pas les mêmes que dans l’histoire esthétique du cinéma.

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I. 1893-1909 : les origines Quelles sont les conditions nécessaires à réunir pour que l’industrie US voie le jour aux USA ? : - apparition et constitution d’un marché de masse pour les loisirs. Cette apparition précède la naissance du cinéma. Elle nait avec l’explosion urbaine au 19e siècle et l'électrification du pays = création de grandes villes qui réunissent des masses importantes de publics potentiels. Public avide au 20e de révolutions technologiques.Des entrepreneurs de spectacles se saisissent donc de cette soif. On a donc en même temps l’explosion du vaudeville (cf. music hall européen). On a donc des panorama, diorama, galeries marchandes qui proposent des lanternes magiques... Ce réseau va permettre plus tard au cinéma d’avoir un lieu où se faire découvrir aux spectateurs. - innovations technologiques. T. Edison est l’un des pères fondateurs de l’industrie cinématographique aux USA. L’essentiel de ses recherches ont été menées par son proche collaborateur et pas par lui lui-même notamment sur les principales innovations du cinéma aux USA : Dixon. Dès 1891 sort des studios de Edison (West Orange) le kinétoscope : machine individuelle qui permet le visionnage d’images de courte durée (quelques secondes, 16 mm), assez vite accompagné d’un phonographe/kinétophone pour sonoriser l’expérience. Elles étaient installées dans des kinétoscoparlor (penny arcades) sortes de galeries qui ouvrent leur portes à partir de 1894. Rivale du kiné : le mutoscope. Edison sera un peu négligeant par rapport à l’invention de cette machine (il ne paiera pas les 150$ supplémentaires pour protéger son invention à l’échelle internationale). Du coup, les Frères Lumières et d’autres (même aux USA) vont inventer leur propre machine. Aux USA, les machines s’installent dans des galeries, restaurants, églises, théâtre mais notamment salles de vaudeville. - Apparition de la projection cinématographique : Edison s’est trompé à l’époque en disant qu’il suffisait qu’une 10aine de projecteurs aux USA (1 000 à l’échelle mondiale) pour faire des projections. Il ne croyait donc pas à la projection cinématographique. Il croyait au hardware : la vente de ces machines, la production de films étant vraiment une nécessité à l’exploitation de ces machines. Mais d’autres avant lui vont mettre en place des projecteurs, donc E en 1896 est obligé à proposer ses projecteurs dans une immense salle de music hall à NYC. «Projecting kinetoscope» est au final l’invention de Thomas Armat et Charles Jenkins auxquels Edison a acheté le brevet pour le commercialiser sous le nom du Vitascope. (En dec 95 les FL ont déjà présenté le cinématographe et mêmes quelques mois avant, Mac Skladanowski en Allemagne utilise les vues Edison pour projeter sa propre invention à un public non payant. On le considère donc comme le premier exploitant européen). Quand le cinématographe arrive en 1986 aussi à NY, c’est un succès fracassant et on en voit partout dans les salles de vaudeville, il y avait la machine et deux opérateurs qui présentaient les vues tournées le jour même : donc machine polyvalente (tournage, développement, projection) = avantage par rapport à Edison. Les spetcateurs pouvaient même voir leur propre entrée dans la salle de vaudeville. Cependant les français

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ont du rapidement quitter le marché US à cause du viographe : image plus grande, «caractère plus national». - Donc, 3 lieux de projection : penny arcades (kinetoscope + projection), salles de vaudeville, forains qui voyagent dans les campagnes US. La première salle fixe ne verra le jour qu’au début du XXe siècle en 1909.

Dans quel contexte les films étaient-ils exploités et commercialisés ? Les films étaient vendus au mètre à partir de catalogues (notamment ceux Edison). En moyenne 1000m ou 2000m pour les courts métrages. Ils étaient commandés par courrier. Les vues étaient à peine différenciées les unes des autres (documentaires) : exploitants les achètent avec peu d’attention. Les films sont ensuite remis en vente, de circuit de vaudeville à circuit de vaudeville ou de salle fixe à salle fixe : ce système n’encourageait pas la multiplication de sites de projections de film. Quand on a compris que c’était un frein, on a donc choisi de louer (toujours au m) les films. 1ère compagnie à le faire aux USA c’est en 1902/4 : année de naissance de la distribution aux USA. Permet d’élargir la programmation, fidéliser la clientèle, ouvrir de nouveaux sites. Apparition en 1905 du nickelodeon : profit important pour un faible capital investi : 10M d’entrées/jours en 1907). → permet à l’exploitation de se répandre. Le cinéma forain aux USA ne va donc durer qu’en 1903 (plus longuement en France à cause de la faible urbanisation, jusqu’en 1906-07). On trouve des cinémas dans des salles de billard, music-hall, saloon, musées de cire, vaudeville... Il est donc partout mais surtout dans les salles de vaudeville pendant les 10 premières années d’existence du cinéma. Les hommes d’affaire qui étaient propriétaires de nikelodeon étaient tous issus de propriété de salles de vaudevilles. Avantages : programmes de 2h à 3h donc places pour des attraction de 15-20 min (ciné) mais surtout les salles de vaudeville étaient déjà organisées en circuits (management central qui programme l’ensemble des attractions en les faisant tourner de salle en salle). Premier nikelodeon (5 cents vs. 25 cents pour vaudeville) voit le jour à Pittsburg. En 1910, plusieurs milliers vont voir le jour (= création de réseaux). Salles dont le cout d’entrée correspondait à un nikel (très faible). Dans les petites villes et village c’est toute la population qui se précipite pour découvrir le cinéma, dans les grandes villes se sont surtout les immigrés. Ils proposent une 20aine de projections par jours d’environ 6 films + slide songs (projections de paroles de chansons avec pianistes : spectateurs chantent → immigrés apprennent l’anglais). Salles ouvertes 7j/7 ouvertes de très tôt à très tard. Il y a les films, slide songs, les conférenciers, les aventuriers qui racontent leurs aventures, numéros de vaudevilles... Programmes s’allongent de 15 min à 2h parce que les propriétaires voudront se défaire de l’image des immigrés pour courtiser les femmes, les enfants et les classes moyennes. Ils s’inspirent de la décoration des vaudevilles. Ils vont acheter des salles de théâtre désuètes pour avoir la double exploitation de vaudeville et cinéma : salles hybrides. C’est la période de transition entre les nikelodeon dans leur version primaire et les palaces cinématographiques.

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A partir de 1910 des salles de 1000 à 1500 places apparaissent, on voit apparaître des circuits de nikelodeon et les patrons de ces circuits sont William Fox (futur fondateur de la Fox), Marcus Loews, Adolphe Zukor (futur fondateur de la Paramount), etc. On est donc face à une situation de floraison. 1902 : début sédentarisation/projection, 1903 : naissance distribution, 1905 : apparition nikelodeon/vaudeville du port (salles hybrides). Venue de nouveaux entrants effraie Edison, Biograph et Vitagraph qui refusent de vendre leurs appareils afin de contrôler le marcher. Ils devront donc travailler avec leur propre matériel qui sera forcément une contre-façon du matériel légitime → indépendants qui inventent aussi des formats déviants (pellicules). Edison va utiliser à la fin des années 1897 et 1906 ses brevets pour faire des procès et tenter de verrouiller le marcher. Finalement, Edison va aller voir ses concurrents pour fonder ensemble un trust, c’est le premier trust de l’histoire du cinéma américain : la MPPC (Motion Picture Patent Compagnie) en septembre 1908, elle fédère 10 compagnies (Edison, Biograph et Vitagraph / Pathé et Meyès / 4 autres producteurs non propriétaires de brevets : Selig, Lubin, Kalem, Essonay / le seul distributeur : Klein). Alliance pour verrouiller en marcher et de lutter contre les indépendants. Ils vont exiger de chaque producteur de film de payer des royalties pour l'utilisation des caméras, ils vont imposer une licence annuelle de fonctionnement aux distributeurs ainsi que des taxes annuelles aux exploitants pour l’utilisation de projecteurs. Le trust réussi à verrouiller le marcher aussi parce que le principal fournisseur de pellicule décide de s’aligner avec eux : Eastman Kodack (?) jusqu’en 1917. Cours n°2 : Those Awful Hats, 1090 → on peut y voir un nikelodeon typique. Attraction à la fois dans la salle et sur l’écran. NB : check séances de «Retour de Flamme» Au total, une 100aine de distributeurs obtiennent le sceau de ce trust. Mais la MPPC va créer à partir de 1910 sa propre société de distribution, contrôlant l’essentiel des sociétés de distributions aux USA (environ 50). La seule qui n’en fera pas partie sera la société de W. Fox. Objectifs du trust : - assurer aux premiers entrants dans la filière cinématographique le maintient de leur prédominance - mettre en place une production bon marché conçue rationnellement (par ration : on paye a minima les acteurs etc.) susceptible de générer d’énormes bénéfices → production standardisée, il s’agit principalement de court-métrages de 200 à 300m. « Les programmes étaient constitutés suivants des schémas fies et livrés aux exploitants suivant des tarifs unifiés. Ces détaillants payaient des droits de location établis d’après la taille, l’équipement et l’emplacement de leur établissement ; on ne tenait aucun compte de leurs désirs.» Bachlin, 1947. - pratique de clearance : consiste à proposer un film pendant une période déterminée à des salles sur un territoire donné, qui exploite ce film sans aucun concurrence des autres salles, puis ensuite de retirer ce film du marché pour le proposer aux autres salles. C’est le début de cette pratique.

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- C’est aussi le moyen de contrôler systématiquement les salles sous licence et de garantir la qualité de la projection dans les salles. En France, Pathé qui sera à l’origine de la location de films, pensera exactement la même chose. Cours n°2 : Mais dès 1914 le trust commence à décliner (coup de grâce en 1917 avec le départ de Kodack). La lutte contre le trust s’est développée très vite (6 semaines après le début) : sociétés indépendantes se créent. Ex : 1909 → Anti Trust Film Compagnie à Chicago. D’autres compagnies se montent et parmi les futurs studios on compte notamment Universal, 1912.

Raisons de la fin du trust : - incapacité du trust à servir le marcher de l’exploitation qui devient de plus en plus important. On a besoin de plus en plus de films qui deviennent de plus en plus long, on passe d’une heure à deux heures. Au total un salle de cinéma avait besoin d’entre 30 et 60 bobines par semaines, donc 3 à 6 films par semaine par membre du trust. Ils n’arrivent plus à produire assez de films et donc ne fédèrent au début des années 10 que la moitié des salles de cinéma. - Les autres salles vont se fournir chez les indépendants et auprès des producteurs étrangers (Pathé...). De plus, les patrons de nikelodeon étaient des gens du peuple, anciens propriétaires de vaudeville ou music-hall et sont donc à l’écoute du public, qui, plus on avance des les années 10, plus il devient massif, donc peut importe si ce film vient du trust ou non. - Faire un film : 200$ pour en gagner ensuite 10 fois plus. Banques soutiennent création de sociétés indépendantes, notamment Universal et Famous Players (?) en 1912 avec le soutient banquier de NYC. - Le départ de G. Eastman, qui dénonce l’accord sur la pellicule puisqu’il sent que le marché européen lui échappe (Alpha, Lumières...), accélère la chute du trust. Antitrust Act de 1890 permet de condamner le trust d’Edison. - (légende aussi que les stars naissent avec le réseau indépendants, notamment Theda Barra produit de W. Fox et Mary Pickford United Artists). Comment passe-t-on d’un centre de contrôle à NY à la naissance d’Hollywood à LA ? Avant la WW1, les sociétés de productions étaient surtout vers NY, en tout cas sur la côte Est et notamment à Fort Lee. Paysages diversifiés mais le problème est que cette zone est peu ensoleillée et aussi que le coût de main d’oeuvre est très important avec des syndicats.. De plus, on est proche des centres culturels légitimes : théâtre, opéra... Légendes : les indépendants ont dû fuir à LA, proche du Mexique, pour pouvoir cacher le matériel utilisé si jamais Edison souhaitait les punir. (5h de route entre les deux). De plus, ça ne fait pas de sens puisque la première société à s’installer à la West Coast est une société qui fait partie du trust : Selig. Autre légende : un réalisateur aurait voulu aller tourner dans l’Arizona mais pas assez d’infrastructures donc il pousse plus vers l’Ouest.

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C’est aussi une légende mais c’est bien lui qui va tourner le premier long métrage à Hollywood : Le mari de l’indienne. Les vraies raisons : - ensoleillement permanent qui permet des tournages interrompus pour satisfaire la demande de plus en plus grande de films. - variété de paysages dont l’on dispose à moindre frai ; de plus LA est une ville sans histoire donc on peut y tourner tout en signifiant n’importe quelle autre ville américaine moyenne. - terrains sont bon-marché ce qui encourage la construction de vastes studios de tournages (d’ailleurs Hollywood était au départ une promotion immobilière!) - réseau ferroviaire de transports : ville connectée au reste des USA par un réseau ferroviaire très important. Très longtemps, le centre de décision de Hollywood reste à NY avec le milieu financier, alors que l’exécution de la production est, elle, à LA. - coût de la main d’oeuvre qui représente un quart ou la moitié en moins qu’à NY + absence au début des syndicats. Tout au long de son histoire, Hollywood ne va abriter que trois studios : la Paramount, Columbia et la RKO (créée dans les années 20). Avec ces déménagements, une nouvelle aire débute pour le cinéma américain (avec le déclin du trust aussi) qui sera différente de la précédente. Avant, le trust était le fait de société fabriquantes de matériel (sociétés de hardwarde), alors que l’oligopole créé par la suite sera celui de sociétés de productions qui auront intégré l’activité d’exploitation (la plus importante), sociétés à l’écoute des goûts du public tout en contrôlant un très grand nombre de salles. Avec le déclin d’Edison nait une période de plus grande concurrence entre les sociétés.

II.

1915-1927 : la fondation des studios.

Evolutions qui ouvrent la voie à un nouveau monopole : - apparition du long-métrage - allongement des séances dans les salles - modifications dans le domaine de l’exploitation : arrivée d’une nouvelle génération de salles, les palaces. Modification de la distribution. Apparition du long métrage au début des 1910 aux USA avec La Reine Elisabeth, film français importé par Zuckor aux USA en 1912, Mais déjà entre 1911 et 1915 les spectateurs sont confrontés à des séances plus longues. Mais surtout la date retenue comme celle de standardisation du long-métrage aux USA est La naissance d’une Nation, 1915. Ce film va aussi bouleverser la méthode de distributions des films aux USA. Le film dure 3h; pratique du road-showing : producteur passe un accord directement avec les exploitants de son choix, donc salles les mieux situées etc. (Tous les ans, les producteurs avaient le droit de commercialiser 2 films de cette manière, films à valeur extraordinaire). La Naissance d’une nation introduction la location en forfait en fonction de la valeur du film (tient compte du potentiel commercial du film), ce qui n’était pas le cas pour le court-métrage. Films durent entre 3 et 6 bobines, les salles vont devoir être modifiées pour pouvoir mieux accueillir les spectateurs, de plus on allonge aussi les programmes. Naissance des

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serial-films : films à séries proposés par quelques sociétés indépendants. Les USA vont profiter de la situation européenne avec la WW1 pour amplifier les budgets de productions des films américains, et à la sortie de la guerre il y aura un tel écart entre les USA et la France que le retard ne sera jamais rattrapé. Le marché international du long métrage commence donc à être occupé par les USA, notamment avec son marché intérieur. Nouveau mode commercialisation : le blockbooking système de vente groupée de films. Cette méthode existait déjà sous le trust, elle s’inspire de méthodes usées pendant le vaudeville. Méthode associée avec le blind bidding : exploitants achètent films sans les avoir vus. Ces deux pratiques deviennent majoritaires, permettent aux studios de produire et de distribuer de manière ininterrompues. Ces méthodes diminuent aussi les coûts de transaction. Par ailleurs, on a une deuxième modification importante qui est celle de l’exploitation avec la création des palaces, en 1913 (le Regent) et 1914 (The Strand ?). Le nikelodeon devient alors très rapidement un souvenir lointain pour plusieurs raisons : - un long métrage dans un nikelodeon n’a pas de sens économique puisque le prix d’entrée est très bas et vise à un grand turn-over du public. - par ailleurs, très forte guerre contre l’immoralité dans les salles de cinéma, notamme...


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