Introduction à la communication des institutions publiques et territoriales PDF

Title Introduction à la communication des institutions publiques et territoriales
Course Institutions internationales
Institution Université de Brest
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Introduction à la communication des institutions publiques et territoriales Introduction : Le cadre des institutions publiques et territoriales. 1. 2. 3. 4. 5.

Les origines de la communication publique. Les acteurs de la communication publique. Les outils de la communication des institutions publiques et territoriales. Les stratégies. La communication de crise.

Conclusion : Vers une stratégie globale de communication.

La communication des institutions publiques et territoriales ? La constitution de 1958 ordonne les institutions publiques françaises. C’est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions qui constituent l’Etat et la constitution organise aussi les relations qui existent entre ces différentes institutions. La constitution garantie à chacun le respect de ses droits par exemple en France. La constitution pose l’égalité des citoyens devant la loi : ça permet donc d’écarter l’arbitraire. Aussi ça sert à définir les différents organes de l’Etat selon un principe de la séparation des pouvoirs (exécutif, judiciaire et législatif). Le président de la république est une institution ainsi que le premier ministre et le gouvernement. Le parlement est une institution aussi. Le conseil constitutionnel : Chargé d’assurer le respect de la constitution. Le conseil d’Etat : Conseil auprès du gouvernement et celui-ci donne son avis sur la légalité d’un projet de loi. Le CESE (Conseil Economique Social et Environnemental) : Conseiller les pouvoirs publics en matière économique, social et environnemental. Les AAI (Autorités Administratives Indépendantes) : Des institutions de l’Etat qui sont chargées d’assurer la régulation de certains secteurs. La CCFP (Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politique). Il y a aussi des institutions territoriales comme les collectivités territoriales : Les communes, départements et régions. C’est ce qu’on appel des personnes morales de droits publics qui sont distincts de l’Etat. Les institutions sont gérées par la politique, donc les élus, qui gèrent les institutions avec une feuille de route). L’administration : Ce mot a deux sens. • Si on s’attache à la fonction de l’administration on l’écrit avec un petit a, c’est-à-dire que l’on parle de l’ensemble des activités dont le but est de répondre à l’intérêt général de la population.



Quand on parle de l’administration avec un grand A, on désigne l’ensemble des personnes morales qui accomplissent les activités d’intérêt général. En France, cette administration est rattachée au pouvoir exécutif, id aux politiques. On va distinguer l’administration d’Etat (ses compétences s’étendent sur tout le territoire national) et l’administration territoriale (sur un territoire local). Le gouvernement dirige l’administration d’Etat, id que chaque ministre a sous son autorité une administration, et pour l’administration territoriale, l’autorité est donnée à l’exécutif (marie). La notion de service public est essentielle en France, surtout en ce moment pendant les périodes d’élections. Cette notion de service public désigne deux choses : • Une mission de service public. Une mission d’intérêt général. • Un mode d’organisation. Prendre en charge les activités d’intérêt général (par les personnes publiques). Cela remplis quatre fonctions principales dans cette notion de service public. • On peut distinguer les services publics à finalité d’ordre et de régulation (la justice, la défense nationale). • Des services ayant pour but la protection sociale et sanitaire (sécurité sociale, service hospitalier). • Les services publics à vocation éducative et culturelle (service public audiovisuel). • Les services à caractère économique (le service postal, l’énergie, les transports). Ce service public est organisé selon un régime juridique : • La continuité du service public : Cela repose sur la nécessité de répondre aux besoins d’intérêt général en continue. N’a pas le même contenue selon les différents services. • L’égalité devant le service public : Cela signifie que toute personne a un droit légal à l’accès aux services publics. • Le principe de mutabilité (adaptabilité) : Cela signifie que le service public ne doit pas demeurer immobile face aux évolutions de la société. Il doit suivre les besoins des usagers (s’adapter aux évolutions techniques). La communication publique est une communication d’intérêt général. C’est une mission de service public et aussi une obligation donnée par la loi. Cette communication se situe sur la place publique, sous le regard des citoyens. Elle est exercée par les institutions publiques mais aussi par les instituions nationales et européennes. La communication publique accompagne les changements (comportementaux, organisations sociales), informe, écoute et assurer la relation sociale entre les citoyens et les institutions. Finalement la communication publique doit donner du sens. Cela se différencie des autres techniques de communications non par ses techniques mais par ses objectifs et enjeux (numérique, crédibilité de la communication publique). « La communication publique » de Pierre ZEMOR. « La communication publique et territoriale » de Dominique MEGARD.

I.

LES ORIGINES DE LA COMMUNICATION PUBLIQUE

1. La volonté de contrôle de l’opinion. La communication publique va voir son essor au court du XXème siècle. L’arrivé des masses médias va changer la donne. Apparition du totalitarisme, contrôle strict de l’information aux citoyens mais aussi un contrôle de la manipulation. L’armée créée donc des moyens de propagande pour éviter qu’il y ait de la diffusion d’information qu’ils ne voulaient pas. Pendant la seconde guerre mondiale, en 1940, Pierre LAVAL est premier ministre et ministre de l’information. Celui va demander à chaque directeur de journaux de signer des accords de collaboration. On fournit aux journaux le contenu de ce qu’ils doivent diffuser. Il y a aussi un contrôle postal pour savoir ce que les gens pensent et ressentent. En 1941, il y aura une explosion des radios nationales. Après les engagements de collaboration, on va instaurer des engagements de loyauté, cela favorise l’auto censure par les médias. Il y a aussi la création de réseaux de leader d’influence qui vont relayer la politique du gouvernement. Cela marche beaucoup mieux que le contrôle qui était mis avant. Cela connait son apogée en 1944 quand le premier ministre parle à la radio deux fois par jour. Talent d’élocution ce qui permet d’être écouté. On peut voir une volonté de contrôle de l’opinion dans la diffusion de l’information. Cette volonté va se poursuivre lors d’évènements plus récent, MAI 68. Le gouvernement supprime les moyens techniques des radios et télévisions publiques françaises. Celles-ci ne peuvent pas suivre et diffuser les informations des évènements actuelles car on contraint techniquement les radios et télévisions publiques. 200 journalistes sont mis à la porte durant cette période. Ce sont des journalistes favorables au mouvement. Tentative d’un contrôle de l’information à travers les moyens de communications publiques.

2. Les institutions publiques et territoriales face à de nouveaux enjeux. A. L’évolution des situations institutionnelles.

En 1982 il y a des lois de décentralisation qui vont créer les régions. Une nouvelle catégorie de collectivités territoriales, la région. Elles vont devoir faire connaître leur nouveau champ d’expertises et d’activités. Il y a une explosion de la communication publique, par ailleurs, le gouvernement pouvait compter jusqu’à 50 minutes. L’Etat et les collectivités vont devoir expliquer ce qu’ils peuvent faire, ressort de leurs compétences, et ce qui n’est pas du ressort de leurs compétences. B. La professionnalisation de la communication publique.

Le marketing et la publicité envahissent l’espace dans les années 80. L’œil s’habitue à la communication de la publicité. Pour la communication publique, il existe des professionnels, des techniques, pour pouvoir parler aux citoyens. Petit à petit ces techniques vont s’imposer à la communication publique. On va essayer d’appliquer ce qu’on réalise dans le domaine privé dans la communication publique. Des filières universitaires vont se spécialiser dans la communication publique.

C. La concurrence entre les acteurs sociaux.

Il y a une concurrence entre les acteurs publiques, agences territoriales et de l’Etat, mais aussi une concurrence entre les acteurs publics et privés. Les acteurs privés vont rentrer dans les institutions publiques. Cela créé une concurrence de communication. L’Etat et les collectivités vont devoir se justifier et assoir leur légitimité.

3. Le cadre général de la communication publique en France. La communication publique en France est régie par un certain nombre de règle. La communication publique s’appuie sur l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et la loi sur la presse du 29 juillet 1881. Ce sont des encadrements juridiques assez larges. La communication publique se voit reconnaitre et encadrée par plusieurs lois. L’article L2141-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT) : Il reconnait un droit des habitants de la commune à être informé des affaires de celle-ci. Cet article pose cela comme un principe essentiel de la démocratie locale. Un certain nombre d’autres lois et articles posent les principes de la communication publique (droit d’accès aux documents administratifs, la démocratie locale, élaboration de la concertation autour de schéma). De toutes ces lois, on va apercevoir la finalité de la communication publique, id informer les citoyens sur les droits et devoir, mettre à disposition des données publiques, entretenir des relations avec les usagers, assurer la visibilité des institutions publiques mais aussi de la décision publique (l’une ne va pas sans l’autre). Un encadrement juridique lié à la communication dans son ensemble. La communication publique va utiliser des procédés de publication. Mais il y a aussi un encadrement plus spécifique à la communication publique.

4. La communication, un élément clé de l’action publique. A. La fonction de communication.

La communication est un élément clé de l’action publique. Se devoir d’information est bien plus qu’une obligation légale, c’est une clé de l’action démocratique. La communication publique a plusieurs aspects, promouvoir des services aux citoyens, a une vocation citoyenne. La fonction de communication dans les institutions équivaut à mettre une relation entre les élus, les habitants et l’administration. Il y a constamment une interaction entre ces trois acteurs. • Communication ascendante : Recevoir des informations. • Communication descendante : Emettre des informations. • Echange : Dialoguer. Le rôle de la communication publique est de rapprocher le point de vu de l’élu et des citoyens. Cela ne se fait pas uniquement par des réseaux sociaux, des médias, prestations de plaquettes, il y a autre chose. Il faut aller à la rencontre des citoyens. B. Les finalités de la communication publique.

Il y a trois finalités de la communication publique : • Informer : Faire savoir, rendre compte, faire valoir. Les citoyens ont le droit à l’information. • Animer : Ecouter les attentes, interrogations, animer le débat public, promouvoir ou valoriser tant les institutions que leurs actions.



Mobiliser : Cela contribue à assurer la relation sociale, id on prend le citoyen en considération, en tant qu’acteur, mais aussi accompagner les changements (comportements, sociétaux), accompagner les discussions, propositions de débat.

5. La structuration récente de la communication publique. A. La structuration des services et métiers. B. Des processus décisionnels complexes. C. La dualité des chronologies....


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