LA Balistique MPS PDF

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Rapport MPS sur la balistique ...

Description

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LA BALISTIQUE PREMIERE ETAPE

Pendant les Tps nous avons pu étudier les principes de la balistique lésionnelle, de la balistique externe (trajectoire de la balle), et des empreintes de pas ont été successivement envisagées comme étant des éléments pouvant contribuer à l’enquête.

* La balistique lésionnelle a introduit les notions de choc mou et de choc élastique (avec des exemples divers) Dans un choc élastique, les deux ensembles restent séparés après le choc. Un choc élastique est un choc entre deux corps qui n’entraine pas de modification de leur état inerte, notamment de leur masse. Dans un tel choc, l’énergie cinétique est conservée. De plus, comme pour tout système isolé, sa quantité de mouvement est conservée. Nous savons que la vitesse du centre de gravité des deux corps reste constante, elle est la même avant et après le choc. Nous savons que dans un choc mou, les 2 ensembles restent liés après le choc. C’est donc le cas de notre enquête puisqu’il nous est indiqué que la balle est restée dans le crâne de la victime. Le choc mou en physique est une collision inélastique où les objets impliqués restent liés après le choc. Le mouvement total est conservé, tandis qu’une partie de leur énergie cinétique initiale est dissipée, généralement sous forme de chaleur et de déformations internes des objets. L’objet de la balistique lésionnelle est l’étude de l’interaction entre le projectile et les tissus biologiques. La seule manière scientifique de comprendre la formation des lésions est d’utiliser les lois de la physique qui peuvent être plus ou moins complexes. Cependant, la prise en compte de quelques lois simples de la mécanique permet de bien appréhender les mécanismes de formation des lésions.

Type de balle retrouvé dans le crâne de la victime

La balle retrouvée permet en fonction de son calibre de déterminer la nature de l'arme ayant servie. Le calibre correspond au diamètre de la balle en mm. Lors d’un des Tps nous avons découvert une méthode « ancienne » pour déterminer la vitesse d’une balle qui est le pendule balistique. (Exemple avec quelques calcules page suivante).

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LA BALISTIQUE

* Etude d’une balle :

Une balle est constituée d'une douille (2) éjectée par l'arme après avoir fait feu. Cette douille contient initialement un mélange explosif (3) qui est mis à feu par l'arme. L'explosion expulse la balle (1) à très grande vitesse. La portée d'une arme, ainsi que les dégâts que la balle va provoquer dépendent de 2 paramètres: - La masse de la balle, l'énergie donc les dégâts provoqués y sont proportionnels. - La vitesse de la balle, l'énergie est proportionnelle à la vitesse au carré. On aura pour une balle: E (énergies) = ½ m v2 Lors d’une animation vue en TP, nous savons maintenant que lorsqu’un projectile est lancé dans l’air avec une vitesse initiale alors elle aura une trajectoire parabolique. Le projectile étant en effet toujours attiré vers le sol. (image ci-dessous)

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LA BALISTIQUE

* La balistique externe a introduit les notions de trajectoire Comme son nom l'indique, la balistique externe étudie le comportement des projectiles après le tir, et donc leurs trajectoires. En établissant la zone de tir par rapport à la position de la cible et des balles retrouvées sur le lieu du crime, les membres de la police scientifique peuvent retrouver des douilles, ce qui nous permettra d'apporter plus de preuves à l'enquête. Sur de longues distances, la trajectoire de la balle est parabolique mais peut être déviée par la pesanteur, l'air ou les conditions climatiques. Or dans les cas généraux, où le tireur se trouve à moins d'une dizaine de mètres, la trajectoire de la balle est rectiligne ce qui est le cas dans notre enquête. La trajectoire est une droite donc son mouvement est rectiligne en raison de la vitesse très élevée et de la faible distance. Nous avons pu constater que plus la vitesse d’une balle est élevée plus sa portée sera grande, de même pour l’angle de tir.

Plus la vitesse initiale est importante plus la portée du projectile est grande. On voit parfaitement sur le schéma précédent avec v1 > v2 que plus la vitesse est grande plus la courbe est confondue dans les premiers instants avec une droite. Les vitesses des balles sont telles que l’on peut considérer, sur une scène de crime peu étendue, que la trajectoire des balles est une droite.

Le trou formé par une balle donne une indication sur le chemin parcourus par celle-ci. Les méthodes policières utilisent des lasers ou des ficelles pour retracer la position du tireur à partir de l’impact. Cet indice aurait pu nous faire aboutir à la taille du tueur, à partir de calcul de la trajectoire.

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LA BALISTIQUE

Une balle pénétrant dans les obstacles avec la même trajectoire que celle qu’elle possédait avant, le trou formé donnera une indication sur le chemin parcourue par la balle.

Afin de visualiser cette trajectoire on peut utiliser des faisceaux lasers.

On plante alors une tige dans le trou afin de visualiser l’angle d’impact de la balle. Il suffira de placer un laser, ou un fil tendu afin de visualiser la trajectoire de la balle dans l’air.

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LA BALISTIQUE

Cette trajectoire peut nous informer sur la taille du tireur, la taille d’une personne touchée (cas où la balle est ressortie sans être déviée). Divers impacts peuvent nous donner des renseignements également sur la position du tireur au moment des faits.

Donc nous pouvons conclure que la balistique est encore une science imprécise et donne des données chiffrés peu exacte. Elle permet de connaitre la taille et la position du tireur lors du tir.

* Les empreintes de pas qui avaient pour but de déterminer la corpulence du tireur. (Notre groupe n’a pas fait ce TP ils nous ai donc pas possible d’en faire un compte-rendu)...