L\'Afrique dans les relations internationales depuis 1945 PDF

Title L\'Afrique dans les relations internationales depuis 1945
Course Relations internationales
Institution Université Rennes-II
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Cours dispensé en parcours Relations Européennes et Internationales....


Description

L’AFRIQUE DANS LES RI DEPUIS 1945

Le sommet d’union africaine d’Addis-Adeba qui a lieu en janvier 2013 dans le cadre du conflit malien marque l’union de 54 états africains qui tentent de proposer par eux-mêmes une solution dans un cadre institutionnel. Les enjeux de ce sommet portaient sur la lutte vs. le terrorisme et la stabilisation du Mali. Si on repart 70 ans plus tôt cet évènement aurait été impossible car à l’époque la majorité du continent était sous domination européenne à l’exception du Libéria, de l’Égypte ou de l’Ethiopie et de l’Union Sud-africaine en partie. Le reste est sous domination principalement anglaise et française. Les portugais sont présents en Angola et au Mozambique ou encore l’Espagne dans le Sahara. Comment le continent est parvenu à s’affirmer sur la scène internationale depuis 1945 ? Quels sont les rôles et la place de l’Afrique dans les RI. Cependant il faut prendre une certaine prudence dans les ≠ périodes de l’histoire africaine. Si la période coloniale est importante elle n’est cependant pas centrale. Il y a tout de même des dynamiques communes entre période coloniale et post coloniale. On distingue le temps des indépendances (45-65) avec tout de même des indépendances tardives, le temps des dictatures et des partis uniques (65- fin 80) où dans un contexte de GF, le continent vit sous le poids des alliances faites avec l’un des deux groupes et enfin les années 90-2000 durant lesquelles les puissances délaissent provisoirement le continent au moment où des régimes autoritaires sont remis en cause mais les démocraties qui s’installent restent fragiles.

1. LE TEMPS DES INDÉPENDANCES (1945-65) a. Les conséquences de la 2GM et les premiers soulèvements " " Les indépendances on certes bénéficié des conséquences de la 2GM et des premiers soulèvements. Le contexte change radicalement parce que l’Europe est affaiblie, les puissances se posent vs. la colonialisation et l’ONU se crée. Les revendications africaines ne datent pas de la fin des années 40 dans la mesure où dès l’entre deux guerres a émergé une génération d’intellectuels africains formés dans des grandes villes universitaires européennes comme paris ou londres et qui vont revendiquer pour leur population parfois des valeurs de liberté et d’égalité voire la fin de l’impérialisme et du colonialisme. Ces revendications se déclinent sous diverses formes. À paris il y a un courant qui se forme : la négritude avec Senghor, Césaire ou Damas qui affichent des revendications dans lesquelles ils critiquent le colonialisme et où ils estiment qu’il faut affirmer la beauté, la singularité de la culture africaine, le but étant de redonner une certaine fierté aux peuples opprimés. Ces idées vont se propager sous forme d’écrits (cf. Discours sur le colonialisme de Césaire) qui vont aboutir à la création de partis politiques comme le Neo Destour en 33 Le sortir de la guerre voit aussi l’arrivée des premiers soulèvements en Afrique. Il y a des contestations en Algérie à Sétif et Guelma le 8 mai 45 avec répression française sévère mais aussi la révolte de Madagascar du 29 mars 1947 réprimé par 18 000 jusqu’à 30 000 hommes français ou encore le Kenya avec les Kikuyu " b. La constitution des partis politiques et les luttes en faveur des indépendances africaines La lutte passe souvent par la constitution de partis politiques indépendants. Nkrumah qui fonde le Convention’s people party dans la Gold Coast (Ghana). A la suite de négociations, ce parti se voit confier entre 1951 et 1957 le gouvernement du pays qui n’est pas indépendant mais autonome. Les britanniques confèrent une parti du pouvoir à ce parti, aussi pour préparer les élites kenyanes à l’indépendance quand ils seront partis. Au Kenya, Jomo Kenyatta va mener ce processus de négociation qui va permettre l’indépendance fin 1926-début 1963. En Tanzanie, Julius Nyerere fonde le Tanu, Tanganyika National African Union. Processus d’indépendance négociée. Ces mouvements gagnent en intensité, efficacité après 1945 grâce à la conférence de Bandung. Dans un contexte où URSS + USA vont soutenir ces revendications nationalistes. Elle marque le lancement des indépendances africaines dans un contexte où la France s’embourbe en Algérie, ou les US et URSS vont appuyer les revendications nationalistes, où les leaders Touré, Kenyatta etc bénéficient des indépendances asiatiques. Des modalités spécifiques d’indépendances on été déployées par la France. Cette dernière a choisi d’inscrire les colonies d’Afrique noire dans un processus de négociation en 3

étapes : 1956 loi Cadre Deferre (autonomie), 1958 communauté française refusée par Sekou Touré, 1960 indépendance globale. Dans beaucoup de pays d’Afrique l’indépendance a alors lieu en même temps. Le Cameroun associé à la France en 1946 va voir la lutte pour l’indépendance menée par l’UPC qui est fondé en 1940, interdit après des émeutes de Douala en 1955 réprimées par la France. Robert Um Nyobe dirigeait l’UPC. Cette émeute réprimée provoque des dizaines de milliers de victimes mais provoque peu de médiatisation. En 1955 l’indépendance s’obtient finalement. Modalités diverses d’indépendance dans les autres empires. Indépendance UK : conflictualité au Kenya, mais aussi indépendances négociées : Nigéria 1960, Sierra Leone 1961, Tanganyika en 1961, Ouganda en 1962. Tanganyika qui rejoint le Zanzibar en 1964 pour former la Tanzanie. Cas du Congo : Lumumba au pouvoir en 1961, division du pays entre plusieurs chefs d’états. Indépendance non préparée par les belges. Indépendance dans l’urgence qui a plongé très rapidement le pays dans une guerre civile qui a duré 5 ans quasiment. La guerre civile est fondatrice pour le Congo puisqu’elle génère l’arrivée d’un pouvoir autoritaire en 1965 (Mobutu jusqu’en 1997), elle est génératrice d’opposition, de désordre, de déséquilibre. Il faut le régime autoritaire de Mobutu pour mettre fin à ces dissensions, pour étouffer les formes de contestations etc. A été rayé de l’histoire Patrice Lumumba qui était un démocrate et avait une visions e ce que pouvait être la démocratie dans son pays. Il était considéré par les Belges comme trop proches des soviétiques, de l’idéologie marxiste. Crainte que le Congo ne se rapproche des soviétiques dans le contexte de GF. Image forte d’un de ceux qui aurait pu conduire son peuple vers un autre avenir. L’exemple du Congo incarne aussi la manière dont les indépendances vont être suivies par des expériences relativement similaires dans la manière dont certains pouvoirs vont basculer dans l’autoritarisme. II. LE REGNE DES PARTIS UNIQUES (1965 - FIN 80) a. Coups d’état et mises en place des régimes autoritaires durs Ces années sont marquées par la difficile construction des nouveaux états confrontés à des défis politiques, économiques et sociaux. Elles sont aussi marquées par le fait que de nombreux pays comme l’Angola, le Mozambique vont devenir des pays stratégiques dans la GF ou alors vont prendre parti pour l’un des 2 blocs. Des mobilisations fortes contre l’apartheid marquent également la période. À l’époque c’est un facteur de rassemblement des ≠ communautés qui se réunissent en associations pour se mobiliser contre l’apartheid. Finalement il y a aussi les indépendances tardives qui arrivent à ce moment-là. Voir Frédérique Cooper - Histoire de l’Afrique Dans de nombreux pays nouvellement indépendants s’imposent des partis uniques immédiatement après la départ des colonisateurs mais selon des modalités qui peuvent être très diverses.

Cas du Sénégal : Léopold Sédar Senghor initialement a mis en place un régime pluraliste, inspiré de la 4R. Constitution a priori démocratique. Mais face à l’ombre que commence à faire Mamadou Dia à Senghor, Mamadou Dia se voit écarté du pouvoir et Senghor impose progressivement la domination d’un parti unique : Union progressiste Sénégalaise, parti unique en 1966. Il estime que ce passage à un parti unique est essentiel à la construction d’un nouvel état sénégalais. Cas du Kenya ou Tanzanie : indépendance portée par de grands partis indépendantistes, respectivement le Kanu et Tanu. Ils vont eux aussi devenir des partis uniques. Le pluralisme va disparaitre et les partis uniques servent un chef d’état ou dictateur, respectivement Jomo Kenyatta et Julius Nyerere qui exercent une mainmise presque totale sur leurs pays. Le blocage du pluralisme politique empêche les formes pacifiques de protestation. Il ne reste que la possibilité d’entrer en résistance. Ce blocage va être souvent source de violence, de tentatives de déstabilisation. C’est le cas du Dahobé, qui devient le Bénin en 1975. Le Dahobé a connu 10 coups d’état entre 1960 et 1972. Cela aboutit à une instabilité du pouvoir jusqu’à l’arrivé au pouvoir de Mathieu Kerekou. Il va exercer le pouvoir de 1972 à 1991 puis de 1996 à 2006, où on retrouvera une stabilité avec de nouveau un pouvoir fort. Cas du Mali : Keita assure le pouvoir jusqu’en 1968, date à laquelle il est renversé par Traoré qui exerce un pouvoir autoritaire de 1968 à 1991. Traoré est lui-même renversé en 1991 par Amadou Toumani Touré qui restaure la démocratie lors de sa prise de pouvoir. Il sera lui-même renversé en 2012. Au moins 4 coups d’états réussis en 40 ans. Dans un certain nombre d’états, mise en place de régimes particulièrement durs. Mise en place de régime très autoritaires et dictatoriaux, néo-fascistes pour certains, comme le Congo où Mobutu prend le pouvoir. Mobutu a la prétention de revenir aux sources du Congo et d’effacer toute trace d’occidentalisation du pays. Il rebattit le Congo le Zaïre, nom du fleuve. Il réprime les opposants, les pousse à l’exil. Il nationalise l’ensemble des biens du pays, souvent à son profit personnel. Il organise un véritable culte du chef. Il détourne une partie des richesses du pays au profit de lui-même, sa famille et son clan. Exemple de dévoiement de certains pouvoirs africains. Pareil pour Bokassa en Centrafrique, exécution des opposants etc, il est couronné le 4 décembre 1977 (4 décembre comme Napoléon). Un certain nombre des nouveaux régimes va basculer dans le socialisme, y mâtant parfois l’idéologie marxiste. Cas de la Tanzanie avec Julius Nyerere qui gouverne de 1964 à 1985. Son projet est de rendre compatible l’agriculture socialiste et d’adapter la doctrine de la fraternité chrétienne. Il revendique l’unité africaine. Il estime que pour lutter contre les impérialisme et la domination, les peuples africains doivent s’unir. Il veut souder son peuple contre la domination occidentale. Il est inspiré par les expériences communistes, notamment en Chine. L’éducation est l’une de ses priorités. Au début de son règne, la Tanzanie ne produit que 120 diplômés par ans. Il prône une société juste, solidaire et auto-suffisante.

Cas de la Guinée, Sekou Touré aussi est séduit par le socialisme. il gouverne de 1958 à 1884. Syad Barré en Somalie pareil. Fascination du socialisme étend son emprise sur certains des pays indépendants, ce qui va peser sur les RI. b. Une période également marquée par des décolonisations tardives Le temps des indépendances va de 55 à 65. Décolonisation qui se poursuit pourtant dans les années 70’s. Evolution politique au Portugal puisqu’en 1974 a lieu une révolution, la révolution des oeillets qui aboutit au renversement de Salazar. Les portugais avaient des colonies africaines, quatre principalement : l’Angola, le Mozambique, la Guinée et Sao Tomé. Ils étaient engagés dans une lutte pour empêcher leur indépendance. L’arrivée au pouvoir d’une junte militaire va changer la donne. Dès 1974, la Guinée et Sao Tomé accèdent à l’indépendance. Amilcar Cabral qui mène ces pays à l’indépendance. En 1975, l’Angola obtient l’indépendance avec la prise de pouvoir de Neto avec le MPLA (mouvement populaire de libération en Angola, mouvement indépendantiste). En 1975, au Mozambique, l’indépendance est acquise avec Samora au pouvoir. De ce fait, en 1975, l’Afrique est presque totalement indépendante. Il ne reste plus que 2 pays encore colonisée : la Rhodésie du Sud et l’Afrique du Sud. La Rhodésie déclare son indépendance en 1965, mais les blancs déclarent cette indépendances, dirigés par Ian Smith, qui va exercer le pouvoir jusqu’à être renversé par la rébellion noire menée par Robert Mugabe. Sa légitimité tient encore aujourd’hui encore du fait qu’il ait lutté contre l’oppression et mené la rébellion. L’Afrique du Sud est soumis depuis les années 30’s à un régime d’Apartheid avec un parti, l’AMC (African National Congress) fondé en 1912, qui mène la lutte pour l’indépendance. Il voit ses leaders souvent tués ou emprisonnés (Mandela en 1962), il revendique plus de droits pour les noirs. Soulèvement à Soweto en 1976, le pouvoir blanc fait tirer sur la foule, 600 morts, fusillés. Dans un contexte ou en 1976-77 on continue à arrêter les opposants. Le régime sud africain se retrouve de plus en plus isolé sur la scène internationale. Les images de Soweto font le tour du monde. Les militants anti-apartheid se mobilisent en Europe et aux USA. Mobilisation internationale de plus en plus forte qui demande à ce que l’Apartheid soit remise en cause, à ce que la population sud africaine soit libérée de ses chaines. c. Guerres civiles et enjeux liés à la GF Dans les années 70’s, l’Afrique n’est pas un enjeu majeur de la GF. Mais un certain nombre de conflits qui s’y déroulent alors s’inscrit dans les logiques de la GF. On considère généralement que le continent africain entre dans le jeu de la GF entre le milieu des années 70’s et jusqu’à la fin des années 80s. Schéma traditionnel : rivalité entre les pouvoirs en place et les guérillas. L’Afrique du Sud et son Apartheid sont un des fers de lance de la lutte contre le communisme en Afrique. L’Afrique du Sud soutient les rébellions anti-marxistes, notamment au

Mozambique, rébellion qui s’appelle le Re Na Mo. L’Afrique du Sud attaque l’Angola qui soutient la rébellion namibienne hostile à l’Afrique du Sud et elle attaque aussi la Zambie, qui est une base arrière de certains mouvements, notamment les mouvements de rébellion de Namibie et de Rhodésie du Sud. Role stratégique de l’Afrique du Sud dans la lutte contre le communisme. Trois conflits majeurs s’inscrivent dans la logique de la GF. Conflit angolais. Guerre de 1975 à 2002. A la suite du départ des portugais, le pouvoir est dirigé par Nato, pro-marxiste. Le successeur est Dos Santos en 1979. Il va devoir affronter une rébellion, une guérilla qui s’appelle l’Union Nationale pour l’indépendance totale pour l’Angola (UNITA), menée par un Jonas Savimbi et soutenu par les USA tandis que Dos Santos est soutenu par des mercenaires envoyés par Cuba. Conflit en Ethiopie avec un conflit frontalier entre l’Ethiopie de Mengistu et la Somalie de Syad Barre. Conflit pour une région frontalière, l’Ogaden, entre 1975 et 1978. Au départ, Mengistu et Syad Barre son pro-marxistes. Pourtant, Syad Barre fait le choix de se ranger dans le camps des occidentaux. Face à l’Ethiopie pro-soviétique, il va chercher le soutient des américains. Il va prendre une base construite par les soviétiques et forcer les Ethiopiens à évacuer les points qu’ils contrôlaient dans la région. Ca montre comment les conflits frontaliers s’inscrivent dans une logique de GF. Conflit au Sud-Soudan : plusieurs périodes. Premiers temps entre 1955 à 1972 puis de 1983 à 2005. Motifs divers, parmi lesquelles l’idée qu’ils sont délaissés du pouvoir, pas reconnus par Khartoum. Ils possèdent des ressources qui sont siphonnées par le nord, notamment le pétrole. Tension religieuse avec nord musulman et sud chrétien. Enjeux politiques, économiques, identitaires. Contrôle de la terre qui pose problème et les chrétiens vont aller chercher le soutien des américains qui jusqu’au milieu des années 2000 vont soutenir le leader du Sud Soudan en rébellion, John Garang. Paix signée en 2005. Aujourd’hui, le Sud Soudan est un état à part entière. Le pays est toujours en guerre. Tous les conflits ne s’inscrivent pas dans le contexte de la guerre froide. Conflit au Biafra au Nigéria qui oppose la sécession biafraise au pouvoir central du pouvoir central de Dekos. Biafra soutenu par la France et le pouvoir central par l’UK. Les soviétiques soutiennent le Biafra aussi. Les français voulaient que le Nigéria éclate car atout britannique. Biafra riche en pétrole aussi. La France poursuit son implication sur le continent africain dans les années 70s et 80s. L’Afrique reste un terrain de démonstration pour la puissance française. Pour les élites française, la France doit y rester influente pour rester puissante. Ce qui signifie que dans les années 70s, si besoin est, on n’hésite pas à intervenir par exemple pour renverser Bokassa en 1979. On n’hésite pas à intervenir pour venir en aide à Mobutu lorsqu’il est mis en difficulté à Kolwezi. La ville est prise en main par des troupes anglaises, soutenues par des congolais qui défient le pouvoir de Mobutu. La France envoie la légion, récupère la ville, exécute les rebelles et libère les ressortissants occidentaux. On vend ça à l’opinion mais on garanti le régime de Mobutu, principal allié de l’Occident en Afrique centrale. Au Tchad aussi, on est présent dès 1976 pour maintenir des dirigeants favorables au pouvoir. La France joue le jeu des RI mais elle sert aussi ses intérêts, pré-carré.

Nombre de pays africains doivent gérer des conflits internes, l’enjeu d’exister sur la scène internationale. Fin des années 80s, situation d’un continent qu’on qualifie comme étant en crise perpétuelle. Paradoxalement, à la fin des 80s-début 90s, il y a des lueurs d’espoirs : Populations qui commencent à contester les pouvoirs autoritaires en place. Sociétés plus souples. Des dirigeants commencent à sentir que ça va pas tenir, des révolutions peuvent arriver. Sentiment partagé qu’il est nécessaire de s’ouvrir au pluralisme. Transition amorcée au début des 90’s dans certains pays. France qui pratique une sorte de néo-impérialisme et ça commence à se voir. 1990, discours de la Baule par Mitterrand. Il dit que la France continue à intervenir mais seulement à condition de transition démocratique en Afrique. Discours différent de actes, soutien à Habyarimana....


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