« RELATIONS INTERNATIONALES » AU MOYEN-ÂGE : L\'Empire Byzantin PDF

Title « RELATIONS INTERNATIONALES » AU MOYEN-ÂGE : L\'Empire Byzantin
Author Garance Badet
Course Les relations internationales au Moyen Âge -
Institution Université Paul-Valéry-Montpellier
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Summary

A . Les formes de la diplomatie : De la guerre à la paix
I/ La genèse d’un traité
II/ La rédaction des traités
III/ Étude de cas

B. Les Ambassadeurs au cœur des relations diplomatiques
I/ Les Hommes
II/ Un Monde en Chemin
III/ La Réception des Ambas...


Description

«!RELATIONS INTERNATIONALES!» AU MOYEN-ÂGE : qualifient entre eux de «# frères# » tandis qu'avec les byzantins c'est «# fils# »."

Cours Nina :

! 565 (fin du règne de Justinien qui avait repris les terr perdus par Rome) - 1453 (Chute de Constantinople)." INTRODUCTION : ! Pk les RI st-elles entre guillemets au MÂ ? La def contempo des RI ne peut être appliquée au MA : ce st des modes de fonctionnmt qui apparaissent à l’épq moderne ! Dès lors, au MA, il faut repenser ces relations ds un cadre : la diplo comme moyen ponctuel de résoudre des conflits." La définition contemporaine des RI ne peut être appliqué au MA# : ce sont des modes de fonctionnement qui apparaissent à l’époque moderne. Au MA, les indiv agissent pour préserver leurs richesses/honneurs plus que pour préserver l'interet de l’Etat => need repenser ces relations diplomatiques en dehors du cadre qui les définit comme un rapport s'établissant entre deux souverains. La diplomatie doit dc être envisagée comme un moyen ponctuel de résoudre les conflits. Et comme ds l’ensb, tt le monde veut maintenir la paix (hence idée défensive wars only), les adversaires sont souvent présentés comme des barbares qui viennent rompre la paix, hence emp Constantin IV (652-685) qui insiste constamment sur le fait que l'Empire n'entreprend que des guerres défensives. Ainsi, l’Empire byzantin est l'héritier de l'Empire romain, un empire qui dominait le monde par sa force, et de ce que l'on appelait «# la paix romaine# »." ! Mais à partir de 476, on passe à un monde multipolaire dans lequel l'Empire n'est plus qu'un acteur et est confronté à plusieurs ennemis (perses, arabes, turcs..). Malgré cela, il revendique toujours l'héritage des terres romaines. Il est aussi chrétien et entend étendre cette influence au delà de ses frontières. Aussi, la chancellerie a tendance à adopter un système hierarchique rangeant les souverains voisins en fonction de leurs proximités avec l'Empereur. S'il s'adresse au calife de Bagdad par ex, l'Empereur scelle sa lettre d'une bulle d'or ce qui signifie la considération de l'un pour l'autre. On reconnaît donc au calife une sorte de parité grâce à sa puissance, alors que d'autres souverains sont considérés comme inférieurs. Dans la titulature, une sorte de parenté s'exprime. Les empereurs occidentaux se

Malgré ses frontières très fluctuantes en Orient et Asie, pérennité de l’empire s’explique par sa diplo, sa bonne orga fiscale, et sa bonne orga admin. Svt, la diplo est ainsi obligée de prendre le relai en continuation de la guerre, lorsque l’empire est incapable de la repoussé. L’emp est donc en position défensive (o ff ensive uniqumt pr récup d’anciens terr), w/ objectif principal de garder l’intégrité de l’empire. Ex : à partir du VIIe, l’emp a perdu ses provinces les plus riches (Syrie, Palestine, Egypte) et est dc svt obligé de discuter (bon, le prestige dt il jouit n’est pas négligeable ds ces conditions). Tjrs ds cette optiq de présvt° de l’intégrité de l’emp, on note l’existce de sorte d’E tampons qui permettent d’éviter les affrontements milit (ex : Arménie). L’historien Louis Bréhier écrit ainsi en 1949 dans Les institutions de l'Empire byzantins : «! Les rapports de l'Empire avec les pays étrangers étaient régis par un ensemble de traditions et d'institutions qui constituaient l'organisation diplomatique. La diplomatie était le fondement même de l'Etat byzantin et contribua encore plus que ses armes à assurer sa survivance. Toute l'histoire de Byzance n'est qu'une longue négociation diplomatique entrecoupée de guerres, le plus souvent défensives ou destinées à recouvrer les territoires perdus. La voie diplomatique était toujours préférée à l'agression, ce qui a valu so uve nt au g ouve r nement impé ri al l'accusation injuste de faiblesse! ».

! L'empire romain d'Orient est établi à la fois en Europe et en Asie. Il se retrouve donc confronté à de nombreux adversaires sur tout les fronts. Par exemple quand la Perse est battue par les ommeyyades au VIIe siècle, de nouvelles menaces font alors surface. Durant le règne de Justinien, de nombreux territoires furent repris notamment l'Afrique, l'Italie et le Sud de l'Espagne (Bétique). Il a envoyé en Occident des expéditions militaires dirigées par des généraux. Justinien intervient toujours de façon à ne pas présenter cela comme une agres sion. A l a fin d e son règne, la méditerranée est redevenue une sorte de lac romain. Il manque cependant le littoral de la

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Gaule et les autres littoraux restent très fragiles ceci dû aux nombreuses invasions. Certes le règne de Justinien est un age d'or, mais il faut rappeler que cette conquête est restée éphémère. En 532, la paix perpétuelle est conclue ave c le p ers e sas sanide Chosroés. En 632 à la mort de Mahomet, les conquêtes prennent une grande ampleur et se dirigent vers les deux empires qui se font la guerre au nord# : l'empire perse et byzantin, affaiblis par leurs conquêtes incessantes. En 636, la bataille de Yarmouk marque la première grande défaite byzantine. Les sassanides, eux, sont complètement balayés et finalement c'est l'Orient byzantin qui tombe aux mains des arabes. Les invasions font perdre à l'Empire la Syrie, Egypte, Palestine.. L'empire perd aussi Alexandrie en 642, puis Antioche. Le s provinces orientales e t mériodionales sont perdues. La dynastie omeyyade s'installe en Syrie, puis l'expansion se dirige vers l'Ouest et les invasions continuent jusqu'au détroit de Gibraltar pour finir par prendre la Bétique. Il y a quand même quelques prémices de résistances visibles et en 717 les arabes échouent au siège de Constantinople. Au milieu du VIIe siècle, l'Empire se repli sur l'Asie mineure. " ! La mé d it er r ané e a u IX e s i èc le . L'Empire carolingien s'est étendu et est l'un des interlocuteurs de l'Empire byzantin. Rome a été récupéré par Justinien, mais la papeauté est menacée par les Lombards. Le protecteur légitime du pape est l'empereur byzantin, seulement au VIIIe siècle l'empereur est tombée dans l'hérésie ce qui fait que l'empereur byzantin à autre chose à faire que s'occuper d'eux. La papeauté cherche un nouveau protecteur et s'adresse à l'empire carolingien. Elle négocie avec Pépin le Bref et le sacre en 754, en échange de quoi les carolingiens deviennent les protecteurs de la papeauté face aux Lombards. Du côté oc c id ent al , c e s ont l e s b ul gare s q ui constituent une menace. Cet Etat est dirigé par des rams dont le plus connu est Krum (804-811). Cet Etat bulgare qui est fort donne beaucoup de fils à retordre à l'empire byzantin. Au début du IXe, l'Empire est donc en proie aux menaces arabes, bulgares, ainsi que d'autres peuples. Les abbassides qui au IXe siècle ont Bagdad comme capitale commencent à se fractionner car les etats se trouvant en Afrique du Nord se distinguent maintenant comme des Etats autonomes. Ils restent notamment les ennemis de Byzance. " ! L'Empire byzantin du VIIIe au XIe siècle. Entre 740 et 1025 l'Empire est de nouveau en phase d'expansion. Cela à lieu

sous la dynastie des macédoniens en grande partie. Entre 840 et 867 des expéditions permettent de reprendre de nombreux territoires notamment en Grèce. En 961 la Crète est récupérée par le général Nicéphore Phocas, ce qui lui permet d'avoir une position importante en Mediterranée. Les byzantins et Basile II (976-1025) annexent la Bulgarie qui s'était forgé comme une grande menace. A la s u i t e d e c e l a i l a u r a l e s ur n om d e Bulgarochtone (tueur de Bulgare). On raconte que Basile à aveuglé tout les Bulgares sauf un sur 100 qu'il éborgnait juste pour qu'il puisse guider les autres. A la fin du règne de Basile II, l'Empire à rétabli ses frontières naturelles danubiennes et à l'Euphrate. Au moment de l'arrivée de la première croisade, l'empereur byzantin est Alexis 1er Comnène. Les trois empereurs de la dynastie des Comnènes sont confrontés à des menaces. La première se trouve à l'Est et est représentée par les Turcs seljukides. Les normands menacent eux à l'Ouest après avoir entreprit la conquête de l'Italie méridionales, notamment par la famille Hauteville. Ils prennent Bari en 1071 qui était alors la capitale, puis la Sicile et finissent par e nt r e p re n d re d e s é x p é d i t i ons c ont r e l 'E m p e re ur b y za nt i n a fi n d e p r e nd r e Constantinople. Robert Guiscard était une des figures marquante des Hautevilles. Alexis Comnène, quand il arrive au pouvoir en 1080, est coincé. Il fait alors appel aux vénitiens car il a besoin de leur flotte en 1084. Pendant la première croisades, les chefs croisés vont négocier avec Alexis 1er des contrats. Cette expédition en entraine d'autres car un certains nombres d'Etats sont crées. "

Cours Nina : ! 330= fondation par Constantin de Constantinople => Constantin# : empereur de référence (Michel VIII prendra son nom dans sa titulature). Création de Byzance par Constantin# : établir une nouvelle Rome pour assurer la pérénité du royaume. Mais la 4e croisade aboutit à la prise de Constantinople par les croisés en 1203. Un accord est négocié avec la République de Venise pour que les vénitiens (puissance maritime dominante à l’époque) assurent le transport de l’expé croisée. L’accord implique construction d’une flotte de navires de guerre + des transports (plus précisément, stipule que les vénitiens devraient transporter 35000 croisés en échg de 94 000 marcs d’argent versés en plusieurs fois). Pour payer les sommes dues aux Vénitiens, les chefs de la croisade prévoient de demander aux croisés eux-mêmes le paiement de leur transport. Cependant, les premiers groupes croisés ne quittent pas la France avant avril et mai, d'autres avancent péniblement tout le long de l'été et quelques nobles français choisissent de partir de Marseille et d'autres ports. Par conséquent, après que les Vénitiens aient suspendu leur commerce et exploitation réguliers pour la construction et la formation

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d'équipage des navires, seulement environ 12# 000# croisés arrivent à Venise et peuvent payer pour la traversée. Boniface et les nobles financent eux-mêmes le transport de nombreux croisés désargentés. Les croisés ne sont en mesure que de payer 51# 000# marcs aux Vénitiens.

En réponse, les Vénitiens indiquent qu'ils accepteraient l'invasion de Zara (Croatie, today «# Zadar# », ancienne possession vénitienne passée sous la souveraineté du roi de Hongrie) en échange du report du paiement, et la ville est donc bien prise, bien qu'elle soit chrétienne, et donc que de nombreux croisés furent opposés à cette attaque fratricide contre les catholiques (=> certains rentrent chez eux, dont une division commandée par Simon IV de Montfort)… Du coup lol les

Vénitiens et les croisés se font immédiatement excommunier." ! C’est alors que Alexis IV Ange, le fils d’Isaac II Ange, propose à Boniface de Montferrat (chef de la croisade, resté à Venise) de payer la dette ddes croisés envers Venise en échange de leur aide pr récup le trône de Constantinople. Promet également aide des troupes byz pr conqueête de l’Égypte. L'Empereur est rétabli sur le trône grâce au siège des Vénitiens et des croisés dans la cité impériale réputée imprenable, et Alexis III finit par prendre la fuite devant les Vénitiens qui prennent ses remparts à sa garde impériale de Varègues (ethnie suédois/norvégiens). Attaque le 17 juillet 1203 ; Alexis IV est couronné coempereur le 1er août avec son père Isaac II. Mais ils ne tiennent pas leurs engagements (ils réalisent que leur frère et oncle Alexis III a vidé les coffres en quittant le trône) => forcés de renégo les termes du marché passé avec les croisés => prolongtion du contrat des croisés à son service pdt 6 mois (fin = avril 1204). En outre, la tension monte un peu ds le coin, qui n’est pas favorable aux latins (à Péra, où s’étaient installés les croisés à la demande d’Alexis IV, des rixes opposent les «# grecs# » aux «# latins# », ex : août 1203, représaille à attaque de grecs, les latins s’en prennent à une mosquée défendue par les musulmans et les grecs, et au cours des combats, les latins allument un incendie qui détruit une grande partie de Constantinople, about 150 hectares, détruisant églises et palais, laissant des dizaines de milliers de sans-abris (cf Donald QUELLER et Thomas MADDEN, The Fourth Crusade : The Conquest of Constantinople, 1997). Même si les latins n’avaient pas voulu une telle catastrophe, leur responsabilité dans l’affaire a torpillé les chances d’un accord durable entre Grecs et Latins."

! En décembre, les croisés exigent leur paiement, faute de quoi ils se paieraient en pillant la ville. Les négo échouent => pillages des propriétés civiles et monastiques des environs de Constantpl. Aux yeux des latins, Alexis IV et ses créanciers = dc péril mortel pour l’empire => Alexis Doukas pend le pouvoir avec l’opposition qui se forme et Alexis IV est étranglé et son père meurt aussi dans les jours suivants => croisés enragés => prennent la ville et allument un incendie (relaté par Geoffroy de Villehardouin). Cet épisode

= un symbole de l'éloignement des deux chrétientés, impossible dès lors de retourner en arrière et rétablir l'unité entre l'Eglise latine et l'Eglise grecque. " ! De p ui s c et t e p ri s e, l e b ut d es empereurs byzantins est clairement de remettre la main sur l’ancienne K. Nicée est devenue un refuge, une relâche pour l’empire byz blessé mais pas dead sister. Mais ce n’est qu’en 1261 qu’elle est reprise par l'Empereur grec Michel VIII, et après 57 ans d’exil à Nicée, les emp siègent de nouveau ds la cité impériale. Dès son arrivée, Michel se fait sacrer emp à Ste Sophie et prend des mesures d’urgence pr restaurer la ville : rebâtt les quartiers incendiés/fortement délabrés, remet en état les murailles et construit une flotte de guerre. Marque également très tôt son dessein de reconq les provinces enlevées à l’emp, sur les grecs aussi bien que sur les latins => série de conquêtes (prend Janina aux Épirotes, partie de la macédoine aux bulgares, reprend pried ds la Morée franque, qq îles aux vénitiens…). Face à ça, venise et la papauté ne renoncent pas à rétablir l’empire latin, et de son côté, Charles d’Anjou, héritier par le traité de Viterbe des droits de l’emp Baudoui n II, e nchaîne égal eme nt de s conquêtes et s’allie à ts les ennemis de l’empire (Bulgares, serbes, prince de Grande Vlachie…), et avec ces 2 trucs, la tension monte malgré les efforts de Michel pour empêcher une coalition de l’Occident contr les byz (cf hist fr spé de l’emp byz Charles Diehl, Histoire de l’Empire Byzantin, 1919). L’agitation religieuse, qu’il avait par ailleurs déchaînée dans l’empire, était pour la monarchie une autre cause de faiblesse. Le règne de Michel VIII avait semblé marquer pour l’empire un commencement : de renaissance : la décadence allait suivre, rapide et inéluctable. Michel VIII meurt en 1282, alors que l'Empire est vidé par les latins de ses richesses et les émirs turcs commencent à grignoter l'Asie Mineure byzantine." ! (La pérennité d'un Empire# s'explique par sa relative bonne organisation administrative et fiscale, sa bonne géographie en Europe et en Asie. La diplomatie prend souvent le relais de la Guerre car l'Empire ne peut jouer sur tout les fronts. La diplomatie est la continuation de la guerre lorsque l'Empire se sent incapable de repousser l'adversaire. L'Empire est ainsi souvent sur la défensive, et quand il est offensif il ne revendique souvent que de récupérer des territoires lui ayant anciennement appartenu. A partir du VIIe siècle, l'Empire a tout de même perdu toute ses provinces les plus riches (Syrie, Palestine, Egypte..) et est tout de même

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obligé de discuter. Il jouit pourtant d'un certain prestige et les refus de négociations n'arrivent véritablement qu'à partir de 1204. L'objectif principal est de préserver l'intégrité territoriale de l'Empire. On créé des sortes d'Etats tampons aux frontières comme a la frontières orientale qui permettent d'éviter les affrontements armés. )"

A . L E S FO R M E S D E L A DIPLOMATIE : DE LA GUERRE À LA PAIX !

! Comment arrive-t-on à la conclusion et à la rédaction d’un traité d’alliance ?" ! Traité = d’abord un pacte d’amitié entre 2 princes, mais aussi une rencontre physique entre eux ou à défaut leurs représentants qualifiés (w/ présentation matérielle des traités)." ! Et côté ambiance diplo, emp en campagne soigne la réception de ses ennemis : se déplace même souvent avec sa tente impériale pdt ses voyages afin de reproduire as fidèle as possible la manière dt il reçoit les ém i ss ai res e t l es am ba s sa de ur s à Constantinople. Sorte de palais itinérant ! => déplacement du lieu de l’exercice du pvr. " ! (Peu de choses ds les manuels sur la diplo de l’emp byz, hay tt de même 1 article de 1971, MILLER : «! Byzantine Treaties and Treaty Making 500-1025!»)"

I/ La genèse d’un traité

1. Différents types de traités (paix, alliance, protection…)" ! Traité de paix = très longues négo, et st momentanés, rarement perpétuels." ! When traité engage les 2 parties, on parle de contrat synallagmatique."

- Des traités avec les ennemis : Gds ennemis

-

de l’Emp en Orient = perses et arabes, et les traités de paix st très momentanés. Muslm avaient habitd de créer des paix de 10 ans." Des traités d’alliance : ex En 935, l'Empereur romain Romain Lecapère envoie au gouverneur d'Egypte un traité et une demande d'alliance contre les émirs Hamdanides d'Alep. Il promet en échange des terres dans l'Empire, sa protection, et des dignités auliques (svt mises en balance pr obtenir des alliances bc ça donne un rang ds la hiérarchie byz ; //Venise : qd on

conclut des alliances avec Venise, les doges reçoivent des dignités). Au passage, qd des princes acceptent d’être sous la p rot ec t i on d e l ’e m p , ont c e r t a ine s obligations (contingents milit à fournir, un t ri b ut v e r s é c ha q ue a nné e (ob li gt ° financière), et ça s’officialise par une sorte d’investiture avec des signes (insignes, vêtements d’honneur) et la hiérarchie des noms notmt (le nom du souverain => le nom de l’empereur + le nom du souverain), et puis d’ailleurs, le plus grand honneur d’un souverain, c'est d’être reçu à la cour i m p é r i a l e d e C on s t a nt i n o p l e ) . L e s souverains byz st plus ou moins actifs sur le plan diplo, mais Manuel Comnène = ++ : (les visites suivantes st décrites par Jean Kinnamos et Nicétas Choniatès)& 1162 : visite du sultant Kilidj Arslan II (Seldjoukide)& 1165 : Bohémond III (prince d’Antioche)& 1171 : Am aury d e Jé rusa le m vi ent également rendre visite à Manu. Et notre bon Manu mène une pol d'alliances par des alliances matrimoniales avec les E latins/ l’Occdt : ex, marie ses nièces avec les rois de Jérusalem#:& 1158 : Marie avec Baudoin III& 1167 : Théodora avec Amaury 1er." 2. L’envoi d’émissaires en situation de conflit" ! La bataille de Mantzikert en 1071 = énorme défaite pour les byzantins qui se font écraser par les turcs, et dans l'année, les normands prennent en prime Bari=> byz perdent ainsi l'Italie byzantine (les byz ont donc perdu sur les 2 fronts : oriental et occidental). Dans les sources byz, deux chroniqueurs racontent cette histoire# : Michel Attaléiatès et la continuation de Skylitzès (avec des manuscrits simplifiés et enluminés), et racontent également que de son côté, Romain IV Diogène, l'Empereur byzantin, accueillait les délégations turques très calmement et leur offrait de croix comme gage de leur protection." ! Mais actually, ds le cadre des contacts diplo entre Byz et ses voisins du VIIe au XIe, les préjudices contre les ambassadeurs semblent nombreux (cf Nicolas Drocourt in Les Relations Diplomatiques au MoyenÂge : Formes et enjeux) : ex chroniqueurs grecs relatent emprisonnement des 2 plus éminents émissaires impériaux du Xe (Léon Choirosphactès et Nicéphore Ouranos). Côté a r a b e , c h r on i q ue u r c h r é t i e n Ya h ny â d’Antiochhe s’attadre sur l’attitude du catépan d’Antioche à l’endroit d’un émissaire de Mandjûtakîn (émir turc du calife fatimide) pdt été 992, et le msg menaçant de l’envoyé

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aurait conduit le catépan à le foutre en prison. Qq années plus tôt, emp Nicéphore Phocas aurait été jusqu...


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