Relations internationales PDF

Title Relations internationales
Course Relations Internationales
Institution Université Paris Nanterre
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Summary

Tout les chapitres du premier semestre, aucun amphi loupé, contient également les références des auteurs. Professeur : Mme. Akoka...


Description

Relations internationales Karen Akoka > modalité d’exam = QCM 40 questions avec 4 possibilités de réponse L’objectif de ce cours est de connaître les bases factuelles, théoriques et conceptuelles des sciences politiques et des évènements politiques.

Plan du cours : 1- Construction historique de l’Etat 2- Construction historique de l’international : des traités de Westphalie à l’ONU 3- La globalisation du modèle étatique et le fait colonial : des sociétés sans Etats au monde postcolonial 4- Mondialisations : affaiblissement de l’Etat ou réagencement ? 5- Les migrations internationales dans un monde d’inégalités 6- La guerre et ses transformations : des guerres totales aux guerres humanitaires

Intro : Les relations internationales sont un objet des sciences politiques.

Chapitre 1 : La construction historique de l’Etat

Introduction : L’Etat est partout, au cœur de notre vie quotidienne ; l’Etat a un rôle clef sur la scène internationale. L’Etat est au cœur de l’ONU fondée autour des Etats. Mais le mot Etat est saturé de sens. Ce mot donne une image simplifié d’un phénomène complexe. On verra alors que l’Etat est un construit historique > n’a pas existé de tout temps, est apparue à un moment à l’issue d’un évènement particulier. -

Pierre Bourdieu (sociologue) > fait des cours sur l’Etat au collège de France :  « Nous courrons toujours le risque d’être pensé par un Etat que nous croyons penser » > cela signifie que l’on doit se méfier du fait social de l’Etat car comme on croit le connaître on ne le pense pas mais lui nous pense au travers de ces catégories. L’Etat nous pense car on vit depuis notre naissance sous ses directives.  « On ne doute jamais trop, quand il s’agit d’un Etat ».

Il recherche notamment la domination cachée. Il invente le concept de violence symbolique > c’est une violence douce, invisible mais débouchant sur un processus de soumission par lesquels les dominé perçoivent la hiérarchie sociale dans laquelle ils sont dominé comme légitime.

1. L’Etat ni universel ni a-historique 1.1 Qu’est-ce qu’un Etat ?

L’Etat est né au moyen âge et s’est développé à la fin de la société féodale. Le grand sociologue qui a travaillé sur l’Etat est Max Weber (1864-1920) : « l’Etat est une entreprise à caractère institutionnel dont la direction administrative revendique avec succès, dans l’application de ses règlements, le monopole de la contrainte physique légitime sur un territoire donné ». in Economie et société :  L’Etat et le monopole de la violence physique légitime : cela signifie que les individus ne peuvent pas être violent, seul l’Etat peut avoir recours à la contrainte physique afin de faire appliquer la loi > l’Etat est une orga politique où la violence émanant d’autres individus que ceux de l’Etat est illégale. L’Etat est institutionnalisé (il n’appartient à personne). C’est un processus par lequel le pouvoir se différencie de sa fonction.  La théorie du double corp du roi comme effet de l’institutionnalisation. Différenciation de la personne du gouvernant et de la fonction, du roi et de sa couronne. > « le roi est mort vive le roi » Institutionnalisation : processus qui conduit à dissocier l gouvernants de l’exercice de la puissance publique. Le po individus qui l’incarnent à un moment donné. Le pouvoir étatique est institutionnalisé c.-à-d. que ce so non les personnes en son sein. L’Etat, un système politique particulier :  L’Etat est territorialisé (apparition de frontièr féodale et aux empires où les frontières étaie périphéries).  Centralisé et souverain  Différencié et institutionalisé

1.2 L’Etat n’est pas la seule forme d’organisation politique possible 1.2.1 « La société contre l’Etat » Pierre Clastres Cas des indiens Guayaki : Les sociétés dites « primitives » sont en fait entièrement dirigées dans leur organisation vers la volonté d’absence d’un Etat. C’est pourquoi Clastres parle de « société contre l’Etat » et pas de « société sans l’Etat » (> théorie société sans Etat > pas de chef qui a de pouvoir politique). Ils ne peuvent autoriser la force mais le chef doit convaincre par la parole. Il repose sur la création de consensus. Pouvoir appartient à la communauté > si un chef essaye d’enfreindre cela, c.-à-d. user de la coercition, il est renversé. >>>> cela fonctionne que dans des petites sociétés.  Clastres essaye de montrer que ces sociétés fonctionnent ainsi non pas parce qu’elles ne connaissent pas l’Etat mais parce qu’elles sont contre l’Etat. Pour Clastres, l’Etat est à la base des classes sociales : c’est l’organisation politique qui produit l’organisation économique. >>> il s’oppose alors à la perspective évolutionniste : chaque société devrait passer par les mêmes stades afin d’attendre le même stade ultime.

1.2.2 « Zomia » James Scott Cas de Zomia : Les habitants de la Zomia ont pour particularité, selon James Scott, de refuser l’autorité des Etats auxquels cet espace appartient. Ils maintiennent ainsi un type original d’organisation sociopolitique. La Zomia est un refuge contre les prétention hégémonique des différents Etats > pour les habitants refusant de se soumettre à ces Etats > refusant de payer un tribut, d’appartenir à l’armée. La Zomia est donc un espace construit par beaucoup de brassage, de mobilité physique > est alors remis en question les organisations tel que les villages, les hameaux etc… logique de division pour ne pas être dirigé corréler au refus d’avoir un leader. Le rejet de l’écriture est d’ailleurs un objet pour refuser un Etat, moyen de mettre à distance l’Etat en renouvelant constamment leur identité. James Scott va jusqu’à comparer ces populations aux tsiganes.  Pour James Scott, la Zomia est l’exemple que l’on peut se passer d’un Etat pendant longtemps.

 Ces deux exemples s’inscrivent dans l’opposition à l’évolutisme.  Mettre le doigt sur les dichotomie abusives.  Permettent de comprendre la construction étatique.

2. Sociogenèse de l’Etat Comment et pourquoi à la fin du M-A en Europe les quelques centaines de maison princières ont-elles réduites à quelques dizaines d’Etat qui s’institutionnalisent.  Quel est l’histoire de l’Etat ? Grandes caractéristiques du pouvoir féodal :  Une faible institutionnalisation et une forte patrimonialisation du pouvoir politique > le pouvoir est la possession de celui qui l’incarne  Une importante fragmentation politique  Une faible stabilité de ces unités politiques Le moyen âge se caractérise par une extrême fragmentation du pouvoir politique. Existence d’une multitude de petites unités de domination qui lèvent l’impôt, surveillent, punissent les population et se font la guerre.

2.1 « La dynamique de l’occident » Norbert Elias (1897-1990)

« Comment s’est constitué un « centre politique » dans une société où le pouvoir était au départ aussi fragmenté et morcelé » ? « Comment l’Europe est passée d’un mode de domination éclatée avec une multitude de seigneur à un pouvoir fort et centralisé » > dynamique de l’occident Il montre que le processus de construction de l’Etat, la dynamique de l’occident est un processus de concentration du pouvoir. Les seigneuries s’englobent jusqu’à que, petit à petit, les plus puissantes absorbent les moins puissantes et qu’il n’en reste plus qu’une > ceci grâce à la mise en place du monopole fiscale et du monopole de la violence physique légitime. Norbert Elias identifie 2 phases de ce processus (cas de la France) :  Phase 1 : phase se passant entre le 11e et 12e siècle > les Capétien règnent sur le duché de France. Ils commencent par prendre le contrôle monopolistique à l’intérieur de leur propre duché. >>> contrôle à l’intérieur du territoire  Phase 2 : après avoir fait le ménage chez eux, c’est d’éliminer les concurrents voisins. Ceci par la guerre, les alliances ou le rachat de territoire. Les petites seigneuries se voient obligées de faire alliance avec d’autre, donc bcp d’alliance (cycle). >>> phase d’expansion territoriale et d’unification des seigneuries (fin du 12e siècle = 16 maisons princières ; fin du 15e siècle = principaux rivaux de la maison de France écartés). Le modèle de Norbert Elias ou comment le duel a été remplacé par la politesse. « Le processus de civilisation » :

Pour Norbert Elias, le moteur de ce processus de civilisation est double. Il résulte :  D’une monopolisation de la violence par l’Etat  Du développement de l’ « autocontrainte » : répression des pulsions, des émotions et de l’agressivité.

2.2 « La guerre fait l’Etat qui fait la guerre » (Charles Tilly 1929-2008)

La guerre permet qu’il y ait un monopole de la violence légitime dans une entité, c’est par la guerre que l’Etat impose ce monopole. C’est l’Etat qui permet la guerre car permet d’assurer le prélèvement de l’impôt. > causalité circulaire Pour Charles Tilly : -

L’Etat est une construction accidentelle La question de la légitimité : comment l’extorsion de ressources organisées par l’Etat (via notamment la guerre et l’impôt) est-elle devenue légitime ? Une thèse qui s’oppose aux doctrines du « contrat social » (Grotius, Hobbes, Rousseau).

La construction de l’Etat s’est opérée par extorsion des ressources. Cette construction n’a pas été consciente de la part de ses « constructeur » > leur but était de faire la guerre.

2.3 L’Etat comme figure monopolistique : la concen L’Etat comme institution monopolistique. Dans les sociétés occidentales le pouvoir de l’Etat s’est constitué à partir de la constitution d’un certain nombre de monopole. 2.3.1 Les ressources militaires ou le « monopole de la violence légitime » Les autres guerres que celles mené par le roi, les duels, sont interdits. L’Etat repose sur un mélange de légitimité et de contraintes. Selon Max Weber, la violence est le seul moyen de soumission à l’Etat. Pour que la contrainte reste légitime, que ce soit un monopole de la violence légitime, elle doit se faire dans le respect des règlements et des lois. Autrement dit, pour que la violence soit légitime, il faut qu’elle soit exercée conformément à la loi et comme nécessaire au maintien de l’ordre public. 2.3.2 Les ressources financières ou le monopole fiscal Avant, les seigneurs couvraient les dépenses avec leurs biens ou des taxes occasionnelles. > pas de différenciation entre la chose publique et privé car ces termes n’existent pas.

A partir du 12e siècle, les impôts deviennent réguliers puis institutionnels. Ce monopole fiscal est dû au monopole de la violence physique légitime > corrélation, causalité circulaire > plus l’impôt se développe plus il y a de ressource pour l’armée, plus il y a de contrainte physique plus il y a d’impôt. Avec le temps, l’impôt s’est légitimé, il y a de moins en moins de résistance > les rapports de force tournent maintenant autour de la proportion de l’impôt. 2.3.3 Les ressources administratives : le développement d’une bureaucratie Progressivement, c’est une entité qui se dissocie du roi. De nouvelles élites apparaissent, elles sont recrutées parmi les juges de l’Etat. Max Weber donne 4 caractéristiques de la bureaucratie : - personnellement libre et n’obéissant qu’aux devoirs effectifs de leur fonction (et non plus au roi) - située dans une hiérarchie bien établie de fonctions auxquelles sont reconnues des compétences (et non plus par la faveur du roi) - recrutée, sur la base d’un contrat, dans le cadre d’une sélection, sur la base de qualifications sanctionnées par l’obtention d’un diplôme (et non plus par la faveur du roi) - rémunérée par un salaire fixe et régulier (et non plus sur la faveur) Ces règles bureaucratiques permettant aux bureaucrates d’agir en fonction du poste qu’il exerce et dans une forme de liberté donné par son statut. Elles permettent une égalité de traitement.

2.3.4 Les ressources territoriales : la délimitation du territoire par les frontières Au 17e siècles, on transforme les marches, les « frontières zones », en frontière linéaires. C’est à ce moment là que le traçage de frontières précises se généralise. Les frontières permettent à l’Etat d’avoir un territoire défini. -

Louis XIV est convaincu par Vauban pour mettre en place ses frontières de construire des forts.

Le moyen âge voit le passage d’u droit des souverains à une physique des Etats. Dans cette nouvelle configuration, pour reprendre la formule de Michel Foucault : on ne recherche plus l’accroissement des territoires mais la croissance des forces de l’Etat.  Cesser l’expansion du territoire, pour affirmer plus clairement et profondément à l’intérieur d’un territoire. Car l’expansion territorial incessante déterritorialise.

3. Les figures de l’Etat et ses transformation

3.1 les figures de l’Etat et ses transformations

La nation n’apparaît qu’après la révolution française. C’est un principe selon lequel une identité doit cohabiter avec un territoire étatique unique. L’Etat-nation est immuable, c’est le résultat d’une construction identitaire historique et sociale, il est fabriqué et inventé. Le peuple et la nation ont remplacé dieu (> la légitimité monarchique) comme source du de légitimité du pouvoir. 3.1.1 L’avènement de la nation Nationalisme : Deux conception idéal typiques de la nation :  La conception dites « française » > Ernest Renan « l’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours » >>> la nation comme communauté fondée sur une association volontaire. Ces conceptions sont à mettre en relation avec la primauté du droit du sol dans l’accès à la nationalité française et celle du droit du sang, longtemps en vigueur dans le droit allemand. Max Weber et la « communauté » -

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La possession de dispositions semblables transmissibles par l’hérédité ne conduit, à une communauté que si elle est ressentie subjectivement comme une caractéristique commune Le processus historique tout entier montre avec quelle extraordinaire facilité c’est surtout l’activité communautaire politique qui produit l’idée de la communauté du sang. Cette question est ajd celle de la plupart des chercheurs et donc plus qu’est-ce que la nation ? mais quel est le réel de l’Etat dans cette construction.

Le facteur économique dans la construction de la nation et le réel de l’école. Ernest Gellner, nations et nationalisme, 1999  Les identités nationales et ethniques sont des constructions sociales. Elles ont servi à accompagner les développements du capitalisme au moment de la relation industrielle. Le développement du capitalisme et la révolution industrielle créant un besoin de produire toujours plus et de rationaliser le travail. D’où un effort pour unir, lier les individus les uns aux autres et construire du commun par le sentiment national. Rôle primordial de l’école de l’école qui construit et transmet une langue et une mémoire commune dès le plus jeune âge. Benedict Anderson : la nation comme « communauté imaginé ». :

 L’essor du nationalisme au 18e siècle est indissociable du développement de l’imprimerie et des techniques de communication.  Cette évolution essors permet de fixer les langues comme langue écrit > cela fait du français une langue commune.

Le travail de construction de l’identité nationale vise à assurer la primauté de la souveraineté étatique car elle permet de donner au peuple et à la nation deux concepts à la source de souveraineté. Idée que la tradition s’invente et se réinvente sans cesse et qu’il faut dépasser la dichotomie tradition/modernité. Idée commune : il n’y a pas d’identité nationales naturelle mais des stratégies identitaires, des mobilisations identitaires.

Une construction symbolique aux effets bien concrets : l’invention de la carte d’identité > d’abord pour les étrangers (1888), puis aux nomades (1912) et enfin à l’ensemble des citoyens de plus de 16 ans sous Vichy.

3.2 De l’Etat gendarme à l’Etat providence 3.2.1 L’avènement de l’Etat providence 19e siècle, l’Etat se caractérise encore essentiellement par ses fonctions régaliennes traditionnelles, qui dérivent de sa construction historique : -

La police, la guerre, l’élaboration des lois et des règlements, la justice, la fabrication de la monnaie, la levé des impôts.

La fin du 19e siècle et les tensions liées à la révolution industrielle inaugure de nouvelles forme d’intervention de la vie sociale et économique.  Avènement d’une nouvelle figure de l’Etat : l’Etat providence > intervient dans la santé, l’éducation La protection sociale permet aux individus de faire face financièrement aux conséquences des risques sociaux (vieillesse, maladie, invalidité, chômage, charge des familles).

L’Etat providence nécessite de nouveaux impôts, de nouvelles administrations.

Chapitre 2 : la construction historique de l’international

1- La naissance du système inter étatique moderne

1.1 L’Europe avant les traité de Westphalie

Le mot international n’existe pas depuis toujours, il a été inventé. Le système international né en Europe à Westphalie en Allemagne. On voit au 17e siècle apparaître des frontières. Apparaît alors avec le traité un système fondée sur la souveraineté des Etats. Avant le traité, deux grandes puissances dominaient l’Europe > st empire germanique et l’Eglise (papauté). >>> supérieur par leur grand territoire et par leur aspect religieux. Guerre de 30 ans va opposer le St empire germanique contre des royaumes : guerre religieuse et politique. Elle commence dans le st empire quand il cherche à imposer la religion catholique aux communautés protestantes. Puis toute l’Europe entre en guerre. L’empire finit par être affaiblit et se met en place un système basé sur la souveraineté des Etats > premières ébauches internationales. Les traités de paix instaurent la paix partout en Europe, ils mettent en place les frontières. La notion de souveraineté des Etats : Deux grands principes : Une souveraineté externe > tout les Etats se reconnaissent comme égaux. Une souveraineté interne > tout Etat dispose de l’autorité exclusive sur son territoire et la population qui s’y trouve et aucun Etat ne peut s’immiscer dans ses affaires internes.

    

Fondement de nouveaux systèmes internationaux Principe de souveraineté > relation de pouvoir horizontal Entité politique jouissant de statut et de droits égaux Traités > égalité formelle des acteurs internationaux Principe de coexistence entre Etats souverain et égaux

Dans ce nouveau contexte économique et d’organisation des relations internationales peut être considéré comme un système post westphalien.

Le terme international est inventé en 1781 et arrive en France en 1801 : Il est inventé pour différencier 2 droits (droit des « gens » > nation en latin) -

Les droits minimum accordés aux « nations étrangères » prises collectivement. On est là davantage dans l’ordre du droit international. Les droits accordés aux membres des peuples étrangers pris individuellement. On est là davantage dans l’ordre des droits de l’homme.

 Différenciation entre droit des étrangers et droit des Etats (ajd international).  Le nouveau terme « « international » fait un grand succès et devient une norme.

2- La naissance des organisations internationales 2-1 les développement de la coopération

Apparition de coopération internationale > concert européen > réunit les 5 grandes puissances (France, Autriche, Prusse, Russie et GB). Au congrès de Vienne en 1815 > toute première organisation internationale : dispositif permanent qui est chargé de contrôler le commerce et les échanges sur le Rhin. Début de la coopération économique et technique entre Etat. A partir de là, de nouvelles organisations vont être créée. Ce sont toutes des organisations permanentes qui mettent en place des coopérations politiques et technique entre Etat :  L’Union Télégraphique Internationales > 1865 avec l’arrivée du télégraphe  Radiotélégraphiste Internationale > 1906 avec l’arrivé du télégraphe sans fil  Fusion des 2 unions > Unions de Télécommunication Internationale (existe encore). Les premières organisations internationales du 19e :   ...


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