Relations internationales S3 PDF

Title Relations internationales S3
Author Adil Zia
Course Relations Internationales
Institution Université de Cergy-Pontoise
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Summary

Relations internationalesalexandre@u-cergy partiel : questions de cours + cartes géographiquesIntroduction :La première question que l’on peut se poser c’est quel est l’intérêt de ce cours? Il est de mieux comprendre le monde contemporain d’un cote politique mais aussi inter-étatique.La deuxième que...


Description

Relations internationales [email protected] partiel : questions de cours + cartes géographiques Introduction : La première question que l’on peut se poser c’est quel est l’intérêt de ce cours ? Il est de mieux comprendre le monde contemporain d’un cote politique mais aussi inter-étatique. La deuxième question est que sont les relations internationales ? Définition factuelle : C’est les relations entre un ensemble d’acteurs qui ont entre eux des relations quelles que soit leurs types : politiques, économiques, culturelles; sans qu’il y en ait d’instance supérieure régulatrice au-dessus d’elles. Cette société internationale peut être qualifiée d’anarchique. Il y a tours acteurs de régularisation : la puissance, le droit, l’institutionnalisation. Cette régularisation n’est pas imposée, elle est de type horizontale.

Définition scientifique : C’est la discipline qui étudie les relations internationales entendues dans le sens factuel. L’objectif de cette discipline est d’étudier et de fournir les éléments de compréhension de l’évolutions du monde, ce n’est pas juste constater des faits mais les comprendre. Exemple : En Arabie Saoudite, la société ARANOC dont l’objet est d’exploiter les ressources d’hydrocarbures en Arabie Saoudite a été attaquée par des drones. Les conséquences sont que deux sites de pétroles ont été touché et donc suite à cette attaque, l’Arabie saoudite a du réduire de moitié sa production de pétrole. Donc la production de pétrole dans le monde a été diminué de 5% et donc le prix du pétrole a augmenté de 10%. Il y a eu les répercussions économiques. Pour comprendre cette attaque il faut comprendre la situation du Yémen. L’attaque a été revendiquée par les houthhis et c’est la 3ème attaque à l’aide de drones. La sophistication de l’attaque peut nous faire penser qu’ils ont des soutiens extérieurs. Contexte politique au Yémen : Les événements ont commencé en 2011 : il y avait une importance contestation du président Saleh par les habitants. La situation interne s’aggrave rapidement et le conseil de coopération du golfe a mis en place un processus de transition au Yémen pour stopper cette aggravation. Au terme de ce processus, le président Hali a remplacé le président Saleh. Il a proposer un projet de fédéralisme qui a déplu aux houthhis ce qui a eu pour conséquences la guerre civile de 2014. Cette guerre civile est devenue une guerre régionale en 2015 car les houthhis maîtrisent la capitale mais aussi la ville portuaire Hodeïa. ! Le président Hali a fuit et a demandé l’aide de ses voisins. Et c’est là que l’Arabie saoudite et émirats arabes unis sont revenus.

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Le conseil de sécurité a pris note et a accepté l’intervention avec notamment la résolution 2216 (2015). La guerre civile oppose donc les houthhis et le président. Le mouvement houthhis s’est construit autour du zaydisme qui est longtemps rattaché au chiisme (c’est une branche de l’islam qui est pratiqué dans certains Etats, essentiellement l’Iran). Il y a une rivalité entre les chiites et les sunnites qui est le courant majoritaire et pratiqué essentiellement par l’Arabie Saoudite. Cette situation au Yémen a donné lieu à ce que l’ONU l’a qualifié la pire crise humanitaire au monde. Auparavant, le Yémen était déjà l’un des pays les plus pauvres au monde. En fin 2018 il y a une lueur de résolution de conflit. Les acteurs de la guerre civile se sont réunies en Suède et les partis ont trouvé un accord de cesser le feu, résolution 2551(2018) par le conseil de sécurité. Les USA avait menacé de poser son véto car pensait que le cesser de feu était défavorable, mettait ses alliés historiques dans une position délicate. Finalement, ils ne l’ont pas posé. Finalement, cette attaque a beaucoup d’importance dans les rations internationales. Quels sont les acteurs en causse dans la situations du Yémen ?

- les mouvements des houthhis : leur attaque a des retentissements mondiaux - les Etats : Arabie Saoudite, Émirats arabes et membres de la coalition + ceux qui interviennent indirectement, l’Iran soutient le mouvement des Houthhis, les USA soutiennent la coalition au niveau diplomatique , puissances occidentales ont approuvé la coalition mais on été retissants avec l’affaire Khashoggi affaire khashoggi =journaliste saoudien assassiné de manière violente. Cela a crée unmouvement de forte réticence par rapport à l’Arabie saoudite dans le monde entier. Pour la première fois, les occidentaux ont demandé à la coalition de cesser les hostilités en 2015. En raison de la forte médiatisation, cela a eu une influence internationale et a créé des mouvements d’opinions et donc des changements d’opinions sur le conflit. Cela nous ramène sur la question de l’influence des médias, puisque cette affaire n’est pas une guerre. Il n’y a pas eu de contrainte de la part des Etats internationaux, il a simplement eu un fait qui en raison de sa médiatisation a crée un mouvement qui a poussé les occidentaux à modiefer leur position sur le conflit au Yémen. Il y a eu des conséquences économiques mais aussi politiques. —> tweet de Pompeo = les USA remettent en cause la revendication des Houthhis et accusent l’Iran. —> tweet Trump (16 sept) = répercussions fondamentales internationales. Derrière, les rivalités entre d’une part l’Arabie Saoudite et l’Iran mais aussi entre les USA et l’Iran

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Chapitre 1 : L’étude des relations internationales Section 1 : Définir les relations internationales I- Les relations entre les membres de la «#société internationale#» Initialement, c’est par référence à l’Etat qu’on définissait les rapports des relations internationales. Mais on ne peut sa tenir aux relations inter-étatiques. Aujourd’hui on y intègre aussi les relations transnationales qui sont les relations qui mettent en jeu les acteurs privés mais de différents États. Cela nous permet de préciser la définition. Malgré tout, on ne peut pas se passer de l’Etat car même dans les relations transnationales il y a l’Etat qui est en jeu. Autrement dit, les relations internationales sont des relations qui se déroulent sur les territoires de plus de deux Etats. Aujourd’hui c’est en partant de là qu’on définit ce qu’est la société internationale, c’est-à-dire qu’on regarde ne premier lieu si ces acteurs sont impliqués dans les relations internationales, on considère alors qu’ils font partis de la société internationale. On aurait tord de considérer que certains acteurs sont plus internationaux que d’autres, en effet la société internationale n’est pas un monde fermé. On a aujourd’hui une vision plus pragmatique. Il y a une distinction à faire avec la géopolitique = l’étude géographie des relations entre États (relations entre espace et politique).

II- La formation de la société internationale Elle est héritière d’une société où les acteurs principaux étaient les Etats, mais pas n’importe lesquels. L’Etat est une entité politique qui est située géographiquement, politiquement et historiquement. L’État, tel qu’on le connait aujourd’hui est une création européenne. A- La scène européenne (16-18ème siècle) C’est en Europe que les événements historiques ont par la suite eu des conséquences sur motu le reste du monde et qui sont donc des racines directes des relations internationales contemporaines. Pour la construction de l’Etat dans les RI il y a eu les Traités de Westphalie de 1648. Ce sont plusieurs traités signés dans plusieurs ville. Le traité de Westphalie met fin à la guerre de 30 ans. Cette guerre au départ est partie de faits anodins : dans l’Empire d’Autriche le 23 mai 1618 = défenestration de Prague, la bourgeoisie de bohème et l’empereur catholique qui a voulu imposé le catholicisme. Cela a amené à une guerre continentale. La France a soutenu les princes protestants et a voulu freiner la progression de l’Empire.

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Ce qui était au odeur de la guerre c’était d’éviter qu’il y a ait une puissance trop importante en Europe : la volonté de l’Empereur était d’avoir une suprématie sur les rois. La France a gagné et signé ces traités qui ont trois principes fondamentaux :

- la souveraineté externe = le fait pour l’Etat de ne connaitre aucune souveraineté au dessus de lui, donc tous les Etats sont politiquement égaux.

- la souveraineté interne = tout Etat dispose de la souveraineté exclusive sur son territoire, donc aucun Etat ne peut s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre Etat.

- l’équilibre des puissances = aucun Etat ne doit disposer d’une puissance telle qu’il peut dominer tous les autres Etats. C’est à partir de cette scène européenne basée sur ces trois piliers que va s’étendre la scène internationale.

B- La domination européenne sur le monde (19ème siècle) 1) Le concert européen ou concert des Nations = l’organisation entre Etats européens, entre le congres de Vienne de 1815 et la guerre de 14-18. Durant cette guerre les Etats européens dominent le monde et ils cherchent donc un équilibre des puissances. Donc limité les puissances des Etats Européens. L’équilibre des puissances consacrée dans les traités de W ont été explosé avec la Révolution française et les guerres européennes. Le Congrès de Vienne avait donc une volonté de revenir à l’équilibre de puissances tout en gardant les acquis de la Révolution en France pour as l’affaiblir. Ce projet a séduit beaucoup de pays. En sors le principe des nationalités = il faut que chaque Etat représente une Nation, la conséquence est que la logique que la souveraineté interne et l’équilibre ont volé en éclat. —> création du conseil européen : notion nation : équilibre puissance : remise en cause des puissances car décolonisation viennent d l’idée de la nationalité

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L’impérialisme européen

Le reste du monde est dominé et marginalisé y compris pour les Etats pré-existants. Cette domination est faite en vertu de l’ordre Westphalien. —> conférence de Berlin 1885 qui a pour but de se partager l’Afrique afin d’éviter les guerres entre eux. Cela a perduré. —> L’article 22 de la Société des Nations = vision impérialiste

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C- L’affaiblissement des puissances européennes (1914-1945) —> deux guerres mondiales qui ont eu lieu C’est sur le territoire européen que les pertes humaines et matérielles ont été les plus fortes. Cet affaiblissement s’est couplé avec le réveil des Nations, cette volonté que chaque Nation est son Etat s’est répandue sur le globe. Tout au long de la première moitié du 20ème siècle, la question du colonialisme sera remise en cause. Malgré cet affaiblissement, les principes structurants les sociétés internationales telles qu’elles sont ressorties de l’histoire ont perduré, la preuve est que les mouvements de la contestation de la colonisation visaient justement à la constitution de nouveaux Etats.

Section 2 : Les théories des Relations internationales Il y a cette idée quel n’y a pas de puissance supérieure aux Etats dans les relations internationales = anarchie. Pour les libéraux, cette anarchie n’est pas une donnée immuable car il faudrait même la dépasser. À l’inverse pour les réalistes, l’anarchie est la nature même des relations internationales. I- Idéalisme et libéralisme On parle d’idéalisme pour les auteurs d’avant la 2ème GM et à la suite des importantes critiques qu’ont soulevé les pensées idéalistes par les réalistes, la pensée s’est renouvelée et a laissé place au libéralisme. On peut faire remonter l’idéalisme au «#projet de paix perpétuelle en Europe#» de Abbé SaintPierre en 1713 ainsi qu’au livre «#vers la paix perpétuelle#» d’Emmanuel Kant en 1795. L’idéalisme a été l’approche qui prévalue quand est née la discipline académique des relations internationales. Le fondement de cette pensée est la croyance métaphysique de la nature bonne des hommes. Les idéalistes disent que si il y'a la guerre c’est car il y a des mauvaises conceptions de la régulation des relations internationales. Exemples : - les quatorze points du président de Wilson (8 janvier 1918) : il se justifiait au près du Congrès de l’intervention Américaine dans la 1ère GM car la position naturelle des USA était normalement la neutralité. Son discours est du pur idéalisme —> le but qu’il justifie est d’assurer la paix dans le monde. L’idéalisme se fond sur 3 axes principaux pour assurer la paix :

- la démocratie : les libéraux pensent que les citoyens vivant en démocratie ont un rejet presque naturel, culturel de la guerre. La démocratie contribue à faire refuser la guerre aux citoyens.

- le commerce : développement des échanges commerciaux. Pour avoir la paix, il faut libéraliser le commerce.

- le droit : tous les idéalistes vont être pour la promotion du droit international, des règles internationales. —> LE PACTE BIRAND-KELLOGG signé à Paris le 27 aout 1928.

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—> LE PACTE BIRAND-KELLOGG signé à Paris le 27 aout 1928. Il a été promu par deux individus : Briand (ministre français des affaires étrangères), Kellogg (secrétaire des Etats Américains) Le but de ce pacte est de mettre la guerre hors la loi , autrement dit on veut faire une interdiction juridique de la guerre. Pour résumé, leurs pensées se font sur le primat de l’individu (qu’il est naturellement bon) et ils considèrent que la société internationale n’est pas nécessairement anarchique, c’est-à-dire que cette anarchie peut être dépassée. Ce dépassement c’est le développement du droit mais aussi une meilleure institutionnalisation des relations internationales. Si l’on reprend les trois grands facteurs de régularisation des relations internationales, les libéraux pensent qu’il faut diminuer la puissance et favoriser le droit ainsi que l’institutionnalisation. Il faut rattacher au libéralisme le transnationalisme qui est un courant de pensée qui se fonde sur la montée en puissance d’acteurs nationaux. Pour certains auteurs, aujourd’hui, ces acteurs nationaux mettent en cause le primat de l’individu. Ainsi, il faut dépasser le principe westphalien et la prépondérance des Etats selon Bertrand Badie. II- Réalisme Le réalisme ont une approche différente. Là où le l’idéalisme souhaitait proposer un ordre meilleur du monde, à l’opposé, les réalistes considèrent qu’ils étudient les relations internationales telles qu’elles sont. Autrement dit, l’objet des réalistes n’est pas de dire ce qui ne va pas et ce qu’il faut améliorer mais de décrire en prenant en compte les relations de rapport de puissance et les dominations qu’elles appliquent. On peut faire remonter cette théorie à Thucydide, Hobbes et la théorie d’état de nature, Rousseau ou encore Clausewitz écrit au début du 19ème siècle et a théorisé le principe de guerres totales. Aujourd’hui les doctrines réalistes sont davantage américaines. Auteurs importants :

- Hans Morgenthau est né en Allemagne, a fui l’Allemagne et l’Espagne pour aller aux USA : «#La politique au sein des Nations#» = c’est une référence des pensées réalistes.

- Edward Hallet Carr est Britannique, il a étudié les RI entre les deux guerres, donc au moment où l’idéalisme était triomphant et c’est lui qui l’a principalement critiqué.

- Raymond Aron (français) : a fait beaucoup de philosophie d’histoire, il a écrit «#paix et guerre entre les nations#». Il s’inspire beaucoup de Clausewitz.

- Henry Kissinger Pour les réalistes, le principal facteur de régulation des relations internationales c’est la puissance des Etats.

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Aujourd’hui la pensée réaliste en France est portée des auteurs qui sont aussi juristes et reconnaissent au droit une certaine force. Ils pensent que le droit permet d’accroitre aux Etats d’étendre leurs puissances, le droit est un outil. Donc le réalisme met l’accent sur la figure de l’Etat qui est le principal acteur des RI qui dispose de la puissance d’agir. Raymond Aron dit que les RI se limites à deux phénomènes : - les relations diplomatiques - les relations belliqueuses Il y a une notion fondamentale pour les réalistes : c’est l’anarchie. Selon eux, l’anarchie n’est pas un état à dépassé mais une réalité des RI à cause des principes de souveraineté consacrés par les Traités westphaliens. Comme la souveraineté externe c’est le fait de n’avoir aucune autorité au dessus d’eux les Etats sont par nature constamment en rivalité dans un monde d’anarchie conflictuelle et dans cette situation ils ne font que protéger leurs intérêts personnels. !

Ils sont plus attachés à la notion d’équilibre des puissances que les libéraux. Hobbes est réaliste car pour lui l’état de nature c’est que chaque individu lutte pour sa survie ce qui est l’état actuel des RI pour les réalistes. Lecture réaliste du Yémen : tous les Etats qui prennent partis dans l’affaire ne le font pas pour l’humanité mais pour leurs intérêts nationaux. Stephen Walt «# La tradition réaliste est la pire approche pour l’étude de la politique internationale à l’exception de toutes les autres#»

Chapitre 2 : Les relations internationales entre 1945 et 2001 Section 1 : Heurs et malheurs de la bipolarité (la GM et ses suites) Il reste des traces profondes de l’époque du bloc soviétique. Au demain de la victoire Alliée de la 2cnd GM les futures deux hyper puissances sont toutes deux dans le camp des vainqueurs et sont donc alliées. Durant la GM, ces puissances alliées se réunissent plusieurs fois pour prévoir le monde d’après guerre. Au fond, c’est encore qu’une modalité des relations internationales telles qu’on la connaissait déjà. Plusieurs conférences qui réunissent les Etats-Unis d’Amérique présidaient par Roosevelt, le Royaume-Uni par Churchill, Union Soviétique par Staline pour organiser le monde d’après-guerre. Première conférence : celle de Téhéran du 28 novembre au 1 er décembre 1943. À ce moment, c’est le début des reflux des nazis donc ils prévoient l’immédiat après-guerre. Le but de cette conférence au fond est de pousser Staline d’entrer en guerre contre les Japonais. Quelles sont les assurances que les occidentaux donnent à Staline ? - d’une part un pacte au vertu duquel les états baltes pourront rester à l’URSS après la guerre, de plus qu’on agrandira son territoire en repoussant les frontière de Pologne vers l’Ouest

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- on parle aussi de diviser l’Allemagne et de créer une organisation internationale qui prendra suite de la SDN Deux ans se produisent ensuite pendant lesquels la victoire des alliés ne fait aucun doute (libération de la France,..) Nouvelle conférence : de Yalta du 4 au 11 février 1945 qui réunit les 3 mêmes. Staline avait peur des coups d’Etat contre lui donc il ne voulait pas sortir de l’Union soviétique. Ce qui s’est décidé est fondamental : - d’une part, on traite de la Pologne, il fallait régler son sort et les occidentaux ont essayé à ce que la Pologne soit annexée par l’Union soviétique. Le gouvernement polonais était partit en exil à Londres, il a fait venir des ministres en Union soviétique qui se sont aussi déclaré gouvernement polonais. Finalement, on décide qu’une institution devra être créée après la guerre (elle n’a jamais été mise en place)

- de l’autre part, on parle de l’organisation qui devra remplacer la SDN (qui deviendra l’ONU). L’idée de Roosevelt était de faire le l’ONU une organisation fondée sur 4 puissances = USA, RU, Union Soviétique, Chine (système oligarchique) qui auraient un rôle prépondérant pour assurer la sécurité du monde. On se retrouve avec un projet avec 5 puissances à la fin car Churchill a imposé la France. Roosevelt n’était pas d’accord à l’idée d’avoir les français qui avaient perdu la guerre. D’un point de vue des grandes puissances, la France n’était pas au même niveau que les autres qui avaient résisté, qui étaient superpuissants…! L’idée de Churchill était qu’il fallait aider la France à retrouver sa puissance. Les anglais, dans la conception des relations internationales sont très attachés à la notion d’équilibre des puissances, c’est pourquoi Churchill a autant défendu la France. Dans on discours de FUNDON il insiste sur la nécessité en Europe d’une France puissante. À Yalta on parle aussi des Balkans (pas de décision précise), de l’Allemagne (on commence à se mettre d’accord sur un régime d’occupation) 3ème ...


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