Le Moyen Orient de 1876 à 1980 cours 1 Lyon II PDF

Title Le Moyen Orient de 1876 à 1980 cours 1 Lyon II
Course Histoire contemporaine
Institution Université Lumière-Lyon-II
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Le Moyen Orient de 1876 à 1980 cours 1 Lyon II...


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Histoire contemporaine – CM 2 – Le Moyen-Orient en 1876

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LE MOYEN-ORIENT EN 1876 ÉTAT DES LIEUX Couvre essentiellement l’Empire Ottoman. Situation alors. Comment cet empire marqué par la diversité ethnique et religieuse a-t-il fait face aux impérialismes européens et quelles ont été les réponses qu’il a apportées ?

I. Un empire immense et multiethnique..............................1 1. 2.

évolution du XVIe au XIXe.....................................................1 Les populations................................................................1

la diversité de ces populations........................................................................................................1 La mosaïque religieuse....................................................................................................................2 Les capitulations..............................................................................................................................3

3.

L’organisation de l’empire ottoman....................................3

II. Un monde entre 2 mondes : occidentalisation et modernisation au xixe s..............................................................................4 1.

Les tanzimat-s, 1839-1878................................................4

Les réformes d’Abdu Magid Ier.........................................................................................................4 Un bilan contrasté en 1870 : le coût de la modernisation...............................................................5

2.

1876................................................................................5

Les révoltes balkaniques et la cessation de paiement.....................................................................5 Une constitutions pour freiner les prétentions impérialistes ?.......................................................6 L’échec de la conférence mène à la guerre et à la défaite face aux Russes.....................................6

III. Conclusion....................................................................6

I. U N EMPIRE IMMENSE ET MULTIETHNIQUE 1. ÉVOLUTION

DU XVI e AU XIX e

Empire qui perd progressivement des provinces, d’abord les provinces européennes (Grèce), commence avant 1876, se poursuit après. Soulève question des nationalités. Maghreb : avant 1876 perdu pour Empire Ottoman. Algérie en 1830, Tunisie en 1881, Cyrénaïque et Tripolitaine en 1911. Égypte connaît autonomisation croissante en parallèle avec mainmise britannique. Phénomène reconcentration sur provinces asiatiques : péninsule arabique, Anatolie, Mésopotamie.  Immensité, peuplée de populations extrêmement diversifiées.

2.L ES

POPULATIONS

la diversité de ces populations Les Arabes Pas plus d’Arabes authentiques que des Gaulois authentiques. Égyptiens ne se disent pas arabes avant 1950s. Confusion entre Arabes et musulmans. Définitions qui évoluent. D’abord ceux qui se définissent comme les habitants de la Péninsule Arabique. Puis ceux qui parlent l’arabe : les

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arabophones, construction début XX , voire 1920s  construction généalogies fictives, pour trouver ancêtres ayant vécu sur la péninsule arabique. Populations du Mashreq sont des populations arabisées, qui ont appris l’Arabe. Mais les Maltais parlent langue dérivée de l’Arabe  il faut aussi se considérer, se revendiquer arabe : l’arabisme  parti Baath (cf 1920s)

Les Turcs Apparaissent dans la région au IXe s : au départ mercenaires au service des Abbassides de Bagdad. Ce statut fait d’eux peu à peu une véritable aristocratie militaire. À partir XIes entreprennent conquête Anatolie pour compte des Seljûkides  islamisation et turquification de la population. 1453 prise de Constantinople. Conquête de tout l’empire byzantin et du monde arabo-musulman. Espaces et sociétés sont durablement marquées par la présence ottomane, mais pas de colonisation de peuplement, le turc ne devient pas par exemple la langue vernaculaire, au contraire le turc est « osmandi » : écrit en arabe. Influence sur le plan culinaire important, plus largement pour l’ensemble de la culture.

Les Kurdes Populations installées plusieurs siècles av JC dans la région. Toujours présents. Habitent dans les confins montagneux de 3 États d’alors : Iran, Syrie, Turquie. Jusqu’à 40 % population. Aussi dans le Caucase, certains arabophones, la plupart sunnites. Mais d’autres sont chiites ou alevis. Identité culturelle est kurde et se distingue des turcs.

Les Arméniens Apparaissent plusieurs siècles av. JC, au début de l’ère chrétienne régions anatoliennes, chrétiens, sous suzeraineté ottomane à partir du XVIe. Zones de peuplement avant le génocide : distinctes, après certains se retrouvent en Syrie et au Liban

La mosaïque religieuse L’Islam sunnite majoritaire Sunnisme : instrument de légitimité des pouvoirs en place, moyen de cimenter populations aux pratiques variées et aux allégeances multiples. Proportion change dans l’Empire : de 2/3 1/3 on passe à ¾ ¼ pour provinces musulmanes /non chrétiennes.

Principales minorités musulmanes Shiismes : plus importante proportion. Importance de l’encadrement clérical. (Notamment en Iran). Cf Pierre Jean Luizard Histoire politique du clergé chiite, XVIIIe – XXe, Fayard, 2014. Yémen, Bahreïn, Iraq, Iran, péninsule arabique. Lieux saints en Iraq : Najaf et Kervala. Ibadites : ou khalijites. Rejettent le shiisme et le sunnisme. Émerge très tôt dans l’histoire de l’Islam. Présents au sultanat d’Oman. Alaouites : se rattachent au shiisme. (1ers contacts au XVIIIe), présents surtout en Syrie. Druzes : issus du shiisme, apparaissent au XIe s. religion ésotérique, syncrétique, inaccessible aux non-initiés. Présents sur le plateau du Golan et au Liban. Wahhabites : émergent dans l’histoire au milieu du XVIIIe dans la Péninsule Arabique. D’hérétiques, ils deviennent l’Islam officiel. Mouvement qui se présente comme réformateur du sunnisme. Deviennent acceptables en 1926, diffusion de leur version de l’Islam dans 1950s, avec pétrodollars et soutien américain

Les minorités non-musulmanes

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Religions monothéistes non-musulmanes ont été plus ou moins admises en fonction des périodes, mais toujours avec reconnaissance officielle. Considérés comme gens du Livre et reconnus à ce titre : dhimma : en fonction impôt spécifique, liberté de culte et d’organisation interne. Système du millet : système qui crée statut de communautés autonomes inférieures. Aboli en 1839  plus d’infériorité juridique. Toutes les minorités chrétiennes sont arabisées au niveau langue et culture. Grecs orthodoxes en Syrie et Égypte, coptes en Égypte, Maronites du Liban, Melkites (grecs orthodoxes rattachés à Rome), Assyriens d’Iraq utilisent toujours le Syriaque. Communautés juives arabisées de partout. Principalement Égypte Yémen Iraq. Yézidis : minorité confessionnelle de Kurdes qui professent une des plus vieilles religions monothéistes du monde. Alévis : pratiques et croyances de l’Islam qui se distinguent clairement.

Les capitulations Depuis le XVIe, empire ottoman a conclu nombreux traités avec les principales puissances européenne : les capitulations  octroient à des pays européens des tarifs douaniers préférentiels et un droit de protection consulaire pour leurs ressortissants, qui ne sont judiciables que pour leurs tribunaux (immunité voire impunité). Avec la montée en puissance de l’Europe, ces traités gracieusement concédés par l’empire Ottoman deviennent au XIXe s instrument domination. Tarifs douaniers spéciaux entravent le développement d’une industrie locale + perte de revenus fiscaux. Puissances parviennent à étendre protection consulaires à des pans entiers de la population, chrétiens et juifs ottomans  tribunaux consulaires deviennent tout puissants, la Porte ne contrôle plus une partie de sa population. D’où la question des minorités. Protection consulaire permet aussi dispense d’impôts  diminution ressources fiscales. + Action des missionnaires orthodoxes, protestants et catholiques  convertis deviennent privilégiés. C’est ainsi que de véritables protectorats sont constitués au cœur même de la société ottomane.

3.L’ ORGANISATION

DE L ’ EMPIRE OTTOMAN

L’organisation de l’Empire Ottoman change au cours XIXe, avec pertes et autonomies croissantes : processus centralisation est une des réponses proposée pour faire face à la menace que représentent les puissances. Mais obstacles : distance entre capitale et province. Le gouvernement est nommé par le sultan, qui est le souverain de l’empire. Gouverneur à la tête de chaque province, représentent le pouvoir central. Mais l’Égypte, par ex, prend tout au long du XIXe son autonomie vis-à-vis Istanbul. Une autre zone est demeurée largement insoumise : la péninsule arabique, à l’exception du Hejaz. Dans cette région, l’autorité est confiée à un émir, notable local, le chérif de la Mecque. Le Yémen : parvient pas à se débarrasser guérilla permanente.  Émirs locaux investis suzeraineté locale. Se retrouvent parmi eux toutes les micro-dynasties du Golfe Arabique. 1876 : l’hérésie semble freinée, le chérif Hussein semble contrôler l’Arabie centrale. Dans 2nde partie du XIXe : réformes pour organiser sur modèle fr les territoires. Territoires organisés sur base vilayet (= provinces/préfectures), découpage en sandjack (= département), caza (arrondissements, dirigés par des sous-gouverneurs), communes et enfin villages. (cf Georgeon Le sultan calife p. 172). Chaque découpage administratif civil est doublé d’une administration militaire. Les villageois désignent leur maire. Province d’Égypte, quoique très autonome. Les 3 vilayet-s syriens d’Alep, Damas et Beyrouth, 3 vilayet mésopotamiens : Mossoul, Bagdad et Bassora. Sandjack de Jérusalem est directement rattaché à Istanbul. Le mont Liban, dans arrière-pays Beyrouth, statut

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autonomie (1861, pression des Européens suite aux massacres des Maronites), gouverneur nommé par la Porte mais doit être maronite + conseil administratif où ils sont majoritaire.

II. U N MONDE ENTRE 2 MONDES : OCCIDENTALISATION ET MODERNISATION AU XIX e S Dès le XVIIIes, Empire Ottoman fait réformes pour faire face à ce qui va devenir la « question d’Orient ». 1774 : traité Kütchük-Kaynardja, par lequel la Russie se voit accordé la protection sur tous les Orthodoxes de l’Empire Ottoman. 1923 : traité de Lausanne (met fin à la question « d’Orient ») Lieu de rivalité entre puissances européennes qui cherchent à établir leur contrôle sur le bassin méridional de la Méditerranée et sur les Balkans. Au XIXe, sultans réformateurs tentent de faire face aux puissances européennes : moderniser et occidentaliser sont les 2 objectifs, ce qui freinerait les velléités des puissances. Mais perte de nombreux territoires et ressources, sous le contrôle des sociétés occidentales. De même pour l’Iran, Égypte, Tunisie. Dirigeants ottomans se sont efforcés promouvoir réformes ( tanzimat) dans domaines administratifs, sociaux et culturels. C’est à partir de 1839 que réformes les plus importantes se mettent en place.

1.L ES

TANZIMAT - S ,

1839-1878

Les réformes d’Abdu Magid I er Mahmoud II meurt en 1839. Mahmoud II avait déjà abandonné le costume traditionnel pour le costume européen, avait abandonné le palais de Topkapi pour un palais à l’européenne. Apparaît en public, apprend le fr (langue diplomatique et de culture), introduit l’opéra, le ballet. Ce qui influence toutes les élites, les fonctionnaires. Les turbans disparaissent, remplacés par le fez. Langue fr devient signe de culture, nombre locuteurs croit dans les élites. Mais les changements introduits par le père demeurent symbolique. Laisse un texte que son fils, Abdu Magid Ier met en place. 1839 : entre dans concret. Temps réorganisation. À partir de 1839, tous les sujets sont déclarés égaux sans distinction de nationalité ou de religion. La justice doit être impartiale pour tous. Chacun versera directement à l’État des impôts en fonction de ses revenus, et non plus en fonction de la religion. Mais application prend du temps. Service militaire ne pourra pas excéder 5 ans. Objectifs : centralisation administrative, modernisation. Sécularisation droit et enseignement. Tous les successeurs vont être des réformateurs à des degrés divers. Volonté réforme portée par les grands vizirs, par enseignants, officiers, techniciens. Se diffuse à tous les niveaux de l’élite. Pour la plupart des notables, il était important de sauvegarder le caractère multiracial et multiconfessionnel de l’Empire Ottoman.

Un bilan contrasté en 1870 : le coût de la modernisation. 1870 : réorganisation administrative quasi achevée. Système des ministres mis en place. Mise en place de corps délibératifs, création d’un Conseil d’État. Doivent correspondre des lois dignes, applicable à tous les citoyens de l’Empire, sans aucune distinction. Mais il fallait d’une part se débarrasser du droit coutumier ( diversité du droit),et d’autre part convaincre les minoritaires, de se débarrasser de leur statut de privilégié. Mettre en place de nouveaux codes juridiques, qui puissent mettre tout le monde au même niveau. De nombreux codes ont été directement inspirés des codes fr, en Égypte traduction du Code Civil. Former de nombreux fonctionnaires, donc réforme éducation. 1868

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(aide gouvernement fr), formation du lycée de Galatasaray, lycée de langue fr. création en 1859 de l’école d’administration, école normale en 1862, EN filles en 1870, école de médecine en 1866. Établissements ouverts à tous mais dans les faits, brassages tant attendus n’ont pas eu lieu. Minoritaires restent attachés à leur culture, transmis dans leurs écoles. Nouvelles écoles marquées par empreinte islam et turquicité. Écoles des missionnaires, très importantes et en plein essor. American Université in Beyrouth (AUB) + AUC (in Cairo) à l’origine américaines et catholiques. Réformes nombreuses et coûteuses. 2 solutions : émettre de la monnaie papier ou emprunter. 1840 : lancement de la monnaie papier , 1850 1e crise, dont la sortie se fait par l’emprunt (1854)  début spirale endettement, 1881 mise en place d’une commission chargée du recouvrement de la dette. Dans les faits, les finances sont contrôlées par les puissances qui émettent l’argent. Développement de la culture des villes cosmopolites sur les littoraux (Alexandrie, Jaffa, Beyrouth, etc.) pertes territoriales qui vont conduire à la grande réforme de 1876.

4.1876 Les révoltes balkaniques et la cessation de paiement 1875-1876 : 2 grandes révoltes (resp. Bosnie Herzégovine et Bulgarie). 1876 : Abdul Hamid. Jusqu’en 1875 prince impérial parmi les autres. 33 ans, peu de chances de monter sur le trône. L’année suivante monte sur le trône, suite à la chute de 2 autres sultans et est investi comme 34° sultan de la dynastie ottomane. Grand inconnu des chancelleries mais aussi de l’intelligentsia ottomane. N’a pas non plus reçu l’éducation des princes héritiers. Excellent gestionnaire, très pragmatique, place dans des places stratégiques des personnes fidèles. Le 6 octobre 1876, le Grand Vizir annonce que l’Empire Ottoman est en cessation de paiement, et que les porteurs de bons recevront pendant 5 ans la moitié des paiements dus. Service de la dette : 40 %. Coup terrible à l’image de l’Empire Ottoman. Déchainement dans la presse européenne.

Une constitutions pour freiner les prétentions impérialistes ? Pendant ce temps, dans les Balkans, les ottomans contiennent les Monténégrins et parviennent à proximité de Belgrade  31 octobre 1876 : intervention russe. Si pas d’armistice, entrée en guerre. Proposition britannique : réunion internationale à Constantinople pour discuter des Balkans. Libéraux en profitent pour dire que seule une constitution qui garantirait la juste représentation permettrait de freiner voir stopper les prétentions impérialistes. Grand Vizir Midat Pachat parvient malgré l’opposition des conservateurs à réunir une commission chargée de rédiger la constitution. Juste avant la réunion de la Conférence, la Porte promulgue une constitution (conférence = dépeçage des Balkans et Grande Bulgarie sous influence russe)  Article 1 : L’Empire Ottoman comprend les contrées et provinces actuelles et forme un tout indivisible qui ne peut être détaché. Au final constitution donne droits comparables aux nations modernes . Chambre des notables dont membres nommés à vie par le sultan (=chambre des lords, garantie contre destitutions abusives), assemblées élues par la population, sultan garde ses prérogatives (convoque et dissous les assemblées, signe les traités, dispose de la force armée) égalité droits et devoirs, accès à tous les postes de l’administration, égalité justice.

L’échec de la conférence mène à la guerre et à la défaite face aux Russes

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23 décembre 1876 : conférence. Délégués ottomans estiment que constitution rend caduque la conférence. Européens font la sourde oreille : constitution vide de sens destinée à abuser les puissances. Pour les ottomans, les puissances européennes n’ont qu’un seul objectif : dépecer l’Empire Ottoman. Rejettent toute ingérence, sur principe intégrité et indivisibilité empire.  Échec, car dialogue de sourds. Grand Vizir présent s’appuie sur opinion publique Istanbul. 20 janvier 1877 : rappel des ambassadeurs. Abdul Hamid exile son Grand Vizir  fin de la période des grands vizirs réformateurs. Abdul Hamid fait convoquer le parlement ottoman, députés élus par les membres des conseils administratifs, désignés par le peuple. capitale vote par procédure spéciale à 2 degrés : 5 musulmans et 5 non musulmans. Égypte, Crête et Liban, du fait de leur autonomie, ne vote pas. 71 députés musulmans, 44 députés chrétiens, 4 juifs. 31 mars 1877 : protocole de Londres, exhorte l’Empire à appliquer réforme. Contrôle européen exclu, mais Empire Ottoman refuse. 23 avril 1877 : Russie déclare guerre, armée entre en Roumanie qui se déclare indépendante et déclare la guerrre.

III. C ONCLUSION Empire Ottoman demeure colosse aux pieds d’argile. Réformes certes, aux conséquences dans le domaine administratif, grands bouleversements au sein société. mais fragilités intérieures et extérieures. 1877 : défaite face aux Russes  situation dramatique, catastrophe évitée car Fr et RU forcent Russie à donner conditions plus clémentes. Chypre, ottomane depuis le XVIe devient Britannique. Traité de Berlin 13 juillet 1878 : Empire Ottoman ne possède plus que le couloir macédonien en Europe et la bordure de la Lybie en Afrique  marque émergence empire centré sur Moyen-Orient et musulman, aux ¾. À l’optimisme période des tanzimat-s, succède période doute : peut-on faire confiance aux puissances européennes, peut-on faire confiance aux populations chrétiennes. Pertinence politique occidentalisation est mise en cause. Abdul Hamid II, sultan, est le 1er à s’interroger. Suspend la constitution, met au pas les opposants, impose son pouvoir au sein de l’État. Le grand allié était alors l’Angleterre, face aux Russes. L’Angleterre n’est plus l’allié incontournable. 1876 marque ainsi un tournant....


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