LE Drame Bourgeois - Notes de cours 1 PDF

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Pièce jouée en 1757. Introduction : Au XVIIIe le gout du public change, dans la tradition de Molière on conserve des tragédies chez Marivaux at Beaumarchais, mais les amateurs de théâtre ont de nouvelles exigences. Celui qui va définir un nouveau genre est Diderot. Il va mettre en place le premier roman moderne. Il va définir le genre sérieux qui va devenir le drame bourgeois. Deux pièces sont représentatives de cela : Le Fils Naturel. Diderot définit ce qu’est le drame bourgeois dans un livre intitulé 3 entretiens sur le fils naturel. Diderot a connu Nivel de la Chaussée, qui a définit la comédie larmoyante. Ce sont des comédies dans lesquelles tout le monde pleure à la fin, tout le monde se réconcilie. I- Remise en cause du théâtre classique : Un théâtre sclérosé et contesté Le théâtre classique est très codifié. Dès le XVIIe, les auteurs contestent le théâtre (Corneille, Racine, Molière). Corneille s’insurge contre les règles d’Aristote, Molière fait de même. Le succès des auteurs de comédie montre que l’on s’éloigne des codifications strictes. Les auteurs s’insurgent de la distinction des genres. Il y a une dichotomie entre la comédie et la tragédie. Molière va défendre la difficulté de la comédie à travers la voix de Dorante dans la critique de l’école des femmes. « je trouve qu’il est bien plus facile de se guinder sur de grands sentiments […] que d’entrer comme il faut dans le ridicule des hommes […] lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir où l’on ne chercher point de ressemblance […] mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d’après nature ». Corneille va procéder à l’hybridation des genres dans plusieurs de ses textes. Cette forme sera déjà critiquée par Perrault lors de la Querelle des Anciens et des modernes. Les anciens pensent qu’il faut seulement s’inspirer dans l’époque ancienne alors que les Modernes pensent que comme en science le progrès est continuel. Au XVIIIe, le relativisme est de rigueur, on est en rupture avec les règles, quelle qu’elles soient. Ils refusent l’argument d’autorité, de l’orthodoxie esthétique, il faut faire droit au génie à l’invention créatrice. Le XVIII n’est pas le rejet de la religion, mais c’est le siècle de la religion naturelle. Diderot va porter à son point le plus extrême, la critique des règles, de la hiérarchie des règles. II- Le drame bourgeois théorie et esthétique Diderot va définir lui-même ce qu’est le drame bourgeois (pour lui). L’idée principale du premier entretien : critique des 3 unités, difficile à observer mais à nuancer tout de même. Il est question des décors, il regrette ce décor (neutre) qui n’en est pas un, il veut un décor pittoresque. Ce sera repris dans l’entretien numéro deux la même idée est véhiculée. Il souhaite une nouvelle scène, un nouveau décors (scène de Lyon, scène sophistiquée). Le but étant de faire éclore une multitude de poèmes. Romantique vient de l’anglais romantic, qui signifie tiré du roman. Le sens du mot romantisme s’étend au XIXe et signifie tout ce qui relève de l’imaginaire. Stendhal employait le mot romanticisme à la place de romantisme, mais ce mot à la même signification. Ce mot va naître assez tôt, il est théorisé par Madame de Staël, De la Littérature considérée dans ses rapports avec la Constitution Sociale. Cela a une vraie influence. Bien évidement va se développer une nouvelle littérature : le Romantisme. Dès 1802, apparait une œuvre romantique, René de Chateaubriand. Il connaitra un succès immense. C’est en lisant René que Victor Hugo déclarera : « je veux être Chateaubriand ou rien ». Châteaubriand vante les mérites du christianisme avec une aspiration vers le ciel. En 1816, est écrit un roman Adolphe de Benjamin Constant, grande œuvre du romantisme oubliée....