Présence de l’Histoire dans le drame romantique PDF

Title Présence de l’Histoire dans le drame romantique
Course Dramaturgie : Évolution et Analyses
Institution Université Sorbonne Nouvelle
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Sylvie VIELLEDENT enseigne ce cour le vendredi matin durant 3h en licence 2, 1er semestre. ...


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Présence de l’Histoire dans le drame romantique Lire le théâtre de A. Ubersfeld Le roi et le bouffon de Victor Hugo

Le romantisme Dans les années 1820, 1828 pour certains, c’est le début du drame romantique dans lequel il y a une forte présence de l’histoire. Cette période se termine en 1843, date de la représentation Les Burgraves de Victor Hugo, dernier texte romantique. Le romantisme est lié à la révolution français car il prend en compte les transformation de la société engendrer par cette dernière. Il se donne pour but de la représentation dans sa totalité, dont le peuple. Avant le peuple apparaît de manière conventionnelle, il n’y avait pas de valeur politique, seul le valet notamment celui appelé Figaro est représenté. Le romantisme donne de la place au peuple et le pouvoir politique est souvent représenté un homme du peuple avec une volonté de dire l’Histoire. La place de l’Homme bouleverse les genres et les spectateurs au théâtre. Au XIXème siècle, il y a une démocratisation de la scène ; une nouvelle répartition des spectateurs, le peuple et les genres se mélangent sur scène et dans le théâtre. Il y a des scènes de rue. Dans la préface de Cromwell, Victor Hugo, l’attention extrême est donnée aux détails pour les costumes et le décor afin de restituer la vérité de la couleur locale et de l’histoire. Il y a une révolution des formes avec une augmentation du genre. Le drame née au XVIème siècle, il ne s ‘appellera pas le drame romantique mais le drame bourgeois. Il s’appelle ainsi car les personnages principaux sont des « sang » non noble. La naissance de cette forme est réfléchie par : Diderot qui est un auteur et théoricien du drame bourgeois ; avec des entretiens « Sur le fils naturel » en 1757 Beaumarchais ; « Essaie sur le genre dramatique sérieux » en 1767 Louis Sébastien Mercier ; « La brouette de vinaigrier » C’est une forme intermédiaire entre la tragédie et la comédie, une sorte de fusion. Il y a une esthétique voulu du tableau dans le drame bourgeois avec une action immobile à la fin d’un acte, un arrêt sur image. Il est accès sur le visuel, destinée au peuple, joué au boulevard du crime. Le drame bourgeois est destiné à faire réfléchir sur la société. Contrairement à la tragédie classique où le texte est bavard, c’est un théâtre de la parole. Pour Victor Hugo, dans le drame, la politique et l’esthétique sont mises en relation, le théâtre devient une tribune où l’on peut parler au peuple du peuple de l’histoire collectif. « Le passé ressuscité au profit du présent » « L’histoire que nos père ont faite confrontée avec celle que nous faisons ». Victor Hugo est un homme dynamique qui croyait au progrès de l’histoire, c’était un optimiste bien plus que Musset. Ces pièces correspondent à des moments de mutation dans l’Histoire. Le passé est une grille pour décoder le présent. Le drame est un miroir de la réalité où l’on est tous concernés. Il y a un véritable souhait de résurrection de l’Histoire avec une nouvelle approche où il y a une décentralisation ; le roi, l’état ne sont plus au centre, le peuple est l’essentiel. Souvent ce dernier est représenté par un héros populaire, un porte parole comme Figaro dans une pièce de Victor Hugo. Ce personnage principal est un individu marginal, le plus représenté est Napoléon I, avec son ascension mystique qui fera de lui une icône du romantique car il mérite sa réussite. La plupart du temps la trajectoire de ces héros est un échec car il peut s’exclure ou être exclu de la société ; il va lutter contre une société qui va pouvoir l’opprimé. Avec le romantisme, le spectateur est le sujet de sa propre pensée et non le sujet du roi.

Notion du romantisme : Le romantisme est une notion de rupture ; déterminant une rupture par rapport au passé. Avant le théâtre classique prône l’imitation des anciens (auteurs de l’antiquité) et l’imitation du réel. Ces deux éléments sont répudiés aux siècles des lumières notamment avec Madame de Staël qui à travers son père ministre de Louis XVI, elle vit la dernière monarchie. Cette dernière soutient les nouvelles idées et le libéralisme, elle veut en finir avec le passé/les anciens et puise l’inspiration du passé national. Dans ces écrits, elle montre l’importance des règnes politiques, pour cela Napoléon ne l’aime pas et l’exil hors de la France. Elle revendique la liberté d’invention avec la fin des anciens et un renouvellement en profondeur de la poétique avec une suppression de règles à l’exception de l’unité d’action. (Il n’y a plus d’unité de lieu ni de temps.) Victor Hugo, lui, revendique la liberté de l’Art et s’approprie le genre. Le romantisme est un art de combat ; il y a un conflit générationnel à cause du renouvellement des formes théâtrales et de la mise à mort du passé. Les artistes romantiques ont un côté militant avec une véritable solidarité. Hernani, illustre ce propos. « Le mot romantique est le nom donné dans l’après révolution à la fusion de la conscience artistique et la conscience politique », Claude Millet.

La notion de genre Le drame est proche du : Mélodrame : présence de musique, chaque personnage représente quelqu’un (exemple : traître). Vaudeville : Pièce de théâtre légère bien souvent parlée avec des couplets chantés. XVIIème siècle même code : pas de sang, un décor, unité de mesure. Talma est un grand acteur de la fin du XVIIIème siècle et début du XIXème qui à la particularité de jouer du Shakespeare. Il est très proche de Napoléon, il lui reste fidèle même après l’exil de ce dernier sur l’ile Sainte-Hélène. A cette époque au théâtre, il est interdit de nommer ou de jouer le rôle de Napoléon après son exil. Cependant Talma est capable de jouer le rôle de Napoléon en reprenant les mimiques de ce dernier sans énoncer qui il incarne. La représentation de la tragédie porte de plus en plus sur la politique et devient une critique politique. Quelques acteurs essayent de faire évoluer la tragédie notamment Mademoiselle Mars, connu pour avoir joué le rôle d’une jeune fille de 16 ans alors qu’elle en avait 50. L’auteur Casimir Delavigne, en 1829, crée une tragédie très novatrice qui amènera au drame romantique. Dans le drame comique, Molière et L’école des vieillards de Delavigne ont un grand succès. Scribe écrit des drames politiques. Les romantiques allient les éléments de la comédie et de la tragédie où le proverbe devient de plus en plus important. Musset en étant l’héritier.

Les grands genres populaires : Le mélodrame : héritier de la tragédie, est jouer au boulevard du crime. Il évolue vers le drame romantique. Le vaudeville : héritier de la comédie, mixte le parler avec quelques complets chantés. (offensif d’un point de vue politique, célèbre les événements politiques) Les romantiques veulent partir à l ‘assaut des grands théâtres et s’ouvrir à tous, pour jouer le théâtre « élitaire » pour tous. Hugo explique la coexistence dans ses textes du sublime (beau, noble) et du grotesque (laid, pauvre).

Le baron Taylor, jusqu’en 1833, a favorisé l’école moderne, ce qui va aider à la mise en place du drame romantique. Le 1er drame romantique, en 1829, dans la comédie française est Henri III et sa cour d’ Alexandre Dumas. Victor Hugo a une approche très visuelle avec de longues didascalies , toujours proche du mélodrame. Il y a un mouvement de rajeunissement de l’histoire au XIXème siècle avec la publication d’archives et les romans de Walter Scott. Il y a un véritable engouement suivi d’une popularité. La mode est à l’Histoire. L’apparition des romans d’histoire et des scènes historiques préparent le terrain au drame romantique. Au théâtre, à la fin de la pièce est donné des archives historiques pour appuis la pièce. A cette époque est jouée : Opéra comique Opéra Tragédie Comique (comédie française) Vaudeville Féerique Mélodrame Le grotesque est existentiel. Acte I, scène 1 : Hernani de Victor Hugo : Hugo donne de l’importance à la localisation et aux détails dans didascalie pour se situer dès le début. La scène d’exposition joue la tragédie et le grotesque, des mots très grossier avec un lexique prosodique. La noblesse des protagonistes est retrouvée par le champ lexical. Il y a des éléments comique ; comique de situation avec le quiproquo, comique de geste, comique verbal. Il y a un mélange des genres avec une idée de secret, de mystère qui annonce que l’on a faire un drame (tragédie associée à la comédie). La pièce est écrite en vers et en alexandrin avec des rejets et contre rejet, des enjambements. (Exemple : alexandrin disloque v18). Hugo veut une rime libre pour rompre la monotonie. La ponctuation rend le texte vivant avec des verbes d’action, la vivacité est accentuée, on apprend beaucoup de choses. Le mystère est prôné avec les portes, un escalier dérobés et le caractère mystérieux du Roi. Ce qui le rend comique c’est sa jalousie. L’escalier dérobé très important chez Hugo car c’est l’élément qui relais l’extérieur et l’intérieur (chambre à couché) « caché ». Dans ce passage, le roi a un rôle de bouffon. Don Josefa le tutoies notamment. C’est le 1 er texte dramaturgique de Victor Hugo , en aout 1829 écrits en quelques semaines. La pièce est interdite pour atteinte au roi. Germanie sera joue juste avant. Les auteurs avaient une ambition romantique mais ils vissaient beaucoup plus haut que ce qu’ils ont pu apporté, pour eux ils marquaient l’histoire. Entreprise moral, politique et religieuse, les romantique se sont détournés de la littérature, pour passer à la critique, à la politique. Exemple : Lamartine, Victor Hugo. Etre poète pour les romantiques, c’est une manière supérieur d’être artiste. Il y a une égocentrique, une exaltation de la poésie qui évoque la vérité, la religion. Les poètes romantiques ont pris le relais de dieu. Il y a un pouvoir spirituelle mais aussi avec un mouvement de la pensée ; une volonté de redonner ses pouvoirs à l’individu, le moi à de l’importance. Le moi est une substitution à l’individu. Sous l’ancien régime (avant révolution), l’individu n’existe pas on est sujet du roi. L‘individu chez les romantique devient son propre sujet (politique, sociale).  On parle de révolution romantique et d’émancipation de l’individu

Etre poète est une manière de ne pas être dans une obligation d’écrire. Napoléon est un sujet romantique par excellence, il impose un nouvel ordre, c’est une idole. Le sujet revendique son autonomie. Dans les drames romantiques, on a un déclassement du bandit, du marginal qui est libre et révolté. L’énergie est une notion romantique qui amine l’individu, c’est très important pour avoir cette liberté. Comme Hugo, on peut être considéré comme combattant ou alors on est dissidents. Il y a l’idée de l’irréductibilité c’est à dire un sujet unique, une singularité de l’individu, faire entendre sa position. Rapport de la vie théâtrale et de la loi : XIXème siècle : surveillance de la parole Sous l’ancien régime, il était difficile d’ouvrir et gérer une salle de théâtre, il fallait un privilège du roi. Il y avait deux salles à Paris : Le théâtre française (Comédie française) et l’opéra. Après la révolution, le 13 janvier 1791, il y a la création de la Loi Le Chapelier avec une suppression des privilèges. Tout citoyen pourra élever un théâtre public et représenter un théâtre de tous les genres. 1791-1800 : Une cinquantaine de salle ouvrent. En 1806, Napoléon rétablie alors la censure et reteint la France à 8 théâtres : Théâtre Français L’opéra L’odéon L’opéra comique Dont 4, secondaires : Vandeville Variété Ambigu comique Gaité A partir de 1830, il y aura d’autres théâtres dont la porte Saint Martin, avec les grande pièces de Dumas et Hugo, le cirque olympique, le gymnase dramatique, le funambules, théâtre des nouveautés. Sous la restauration (1814-1848), on été soumis à la censure, il y a deux formes de censure : Censure préventive : le directeur de théâtre doit déposer la pièce une semaine avant la représentation au poste de police. Il devra supprimer des passages, des annotations, des résumés. Censure répressive : un fonctionnaire de police vient dans la salle pour surveillé la mise en scène et pas que. Le théâtre va être un lieu de regroupement, de rassemblement c’est ce qui fait peur car il y a une méfiance de la foule rassemblée par le pouvoir publique. Il y a une puissance du regroupement.

La notion de la dramaturgie Le premier théoricien de la dramaturgie est Aristote. Dans la poétique, il défini l’écriture et l’organisation du texte dramatique.

Au XVIIème, les théoriciens tel que Bouleau vont enrichir les règles d’Aristote. La dramaturgie sera très codifiée. Aristote fait un bilan de la tragédie alors que Bouleau et l’abbé boniniac ont un regard plus novateur. Il y a une histoire politique et sociale dans le théâtre. Lessing, dramaturgie de Hambourg, critique allemand, évoque un sens nouveau de la dramaturgie et se focalise sur une vocation scénique. Il réfléchie à s’affranchir du modèle français très contraignant. La création théâtrale est le texte et la représentation. Il propose une nouvelle définition : d’une pensée au passage à la scène. « Tous ce qui se passe dans le texte est tous ce qui se passe du texte à la scène. » XXème siècle, Bernard Dort : La dramaturgie passe par la compréhension du texte à la représentation. Définition : Toute démarche qui s’interroge de la transformation du texte pour la représentation ; avec une analyse de l ‘espace temps, de la fable, du style toujours avec une pensée de l’après. Il y a une dramaturgie du lieu théâtrale avec une réception de la mise en scène et du parti pris. Roland Barthes, Essaie critiques, se pose des questions sur la représentation de la mythologique et de l’antiquité. Il y a deux autres éléments dans la dramaturgie : - Variant : le texte peut changer, se mouvoir - Invariant : la vie de la cité reste la même 

Approche historique - L’expression dramatique est soumise à différentes connaissances historiques : contexte politique-historique, moment précis de l’histoire.

- La caractérisation par le genre avec un code esthétique, il faut en connaître les codes. Le genre permet de distinguer des effets de style. Les codes permettent de connaître les écarts avec la norme de l’époque et de situer une oeuvre par sa conformité ou sa non conformité. Il y a aussi la règle des trois unités du théâtre classique, elles sont plus souples pour la comédie. - Type de caractérisation : XXème siècle : le théâtre mimétique où se déroule une histoire « imiter que l’on mine, imite par les gestes. Le spectateur subit l’illusion du théâtre avec une possible identification au personnage. Milieu du XXème siècle : le théâtre non-mimétique qui conteste la représentation du théâtre artificiel. Crise de la notion de personnage : le théâtre n’a plus pour but de mettre en scène des personnages, le théâtre peut fonctionner qu’avec l’imaginaire. Il y a une distanciation du spectateur avec ce qui se passe sur scène. Dans le théâtre épique de Brecht, le spectateur est invité a prendre conscient de ce qui se passe devant eux. Il n’y a plus de théâtre de l’illusion. 

Espace-temps-fable

Il y a un travail sur les didascalies qui permettent l’encrage du texte, qui prend sa place dans l’espace et le temps. Il y a un travail sur tous ce qui est spirituel : - didascalies référentielles (situation), - didascalies internes : structure la fable (personnage, changement, dénouement)

Comment se joue la fable ? Quels en sont les acteurs ? Confrontation de la situation initiale et de la situation finale ? Comment l’action a évolué ? 

Le personnage

Tradition qui voit dans le personnage ; une personne, un type de personne (avar) ou alors une substance (personnification du pouvoir). On perçoit le personnage en fonction du contexte dans lequel il apparait et on en fait une analyse du personnage par le discours de ce dernier. Comment est-il annoncé ? Quel est son statut ? Comment est-il défini dans les didascalies ?  Cela permet d’analyser la relation qu’il a avec les autres personnes ? Définir le personnage : - Annoncé dans la liste - Discours didascalie - Situation familiale - Parole avec Interlocuteur La fable peut être lu comme le cheminement d’un sujet désirant un objet. (Pouvoir/mort  objet de désir) Dans son action, il peut y avoir un adjuvant ou un opposant. Destinateur : c’est le sentiment qui va mettre le personnage en branle, c’est ce qui nous meut, ce qui nous pousse. Cela peut être un personnage et/ou un objet, un idéal, des valeurs. Destinataire : entité qui fait l’action 

Le discours

Il détermine une situation de la séquence, il l’a place dans l’œuvre. Il donne la situation de parole des personnages (relation de force, échange ouvert ou en aparté). Il permet de discerner les différents mouvements et on voit comment l’action évolue. Signifiant = syntaxe, sa rhétorique propre, rythme, vocabulaire du discours. Signifié = contenue, idéologie, sous-entendue

Hernani, Victor Hugo « Le théâtre est une tribune et une chaire » L’auteur dramatique rend le fait d’aller au théâtre comme devoir citoyen comme dans la Grèce Antique. Sous la restauration, la théâtre et la comédie français se portent mal, c’est grâce à l’arrivé des romantiques qu’il renait. 1829  Henri III et sa cour, au théâtre Français (Comédie Française) fait scandale par des violences physique sur scène. Les dramaturges romantiques se dirigeront vers la porte Saint Martin qui est le 2eme grand théâtre. En 1838, Ruy Blas est joué au théâtre de la Renaissance. Les auteurs romantiques voulaient un second théâtre français qui accepterait le drame, la comédie et la tragédie. Anténor obtient un privilège et peut construire ce théâtre où il sera possible de joue comédie, drame et opéra comique. Le théâtre de la renaissance fermera à cause de la jalousie de l’opéra comique. Hernani, Victor Hugo, 1829,

Victor Hugo s’est vu interdire sa pièce précédente, Marion Delorme, pour atteinte au roi. Pour Hernani, le personnage du roi est conservé mais est moins impliqué (de manière royale). C’est l’image de l’empereur qui nait du roi. Cet empereur qui pardonne à Hernani est clément. De plus, il est élu. Le peuple qui sera de plus important est un nouveau sujet, il est incarné par Hernani. Don Ruy Gomez a le sens de l’honneur castillant tout comme Hernani ; c’est le sens de l’honneur aristocratie qui lui est lié à sa ligné.  Son emploi (= catégorie de personne qui peut joué le personnage) : père noble L’ héroïse qu’il réclame n’est plus de son âge, il l’expose par procuration de ses ancêtres. Il confond sa vengeance et son sens de l’honneur. C’est une figure à la fois : - héroïque par sa ligné, cela relève du sublime et du grotesque. Il respect la loi de l’hospitalité avec Hernani. Don Carlos (Charlemagne) et Don Ruy Gomez (portraits) parlent tout deux aux morts. Selon don Ruy, le héros est un géant qui respecte les ordres féodaux. Il est prés à renoncer de son héritage pour Don Sol. Acte III, scéne 2 Cette scène qui oppose le vieillard à la jeunesse est à la fois sublime et grotesque. Don Ruy Gomez tente de convaincre, de persuader Dona Sol de s’aimer. L’amour lui fait concevoir l’inconvenable. Il est prêt à rompre sa lignée. Il se compare à une jeunesse étourdie, frivole. Mise en garde elle en meurt il en rit prédiction. Il fait le réquisitoire du jeune et un plaidoyer pour la vieillesse. « Au cœur on n’a jamais de ride. » - Métaphore bois de chaine (vieux) opposé à un jouet de verre (jeune). - Appelle au pathétique, au sentiment Il pose l’amour qui porte comme lyrisme/poétique. Paradoxalement : Il déprécie la jeunesse mais il est amoureux de Don sol qui représente cette tranche d’âge et est fasciné par sa jeunesse. Il en chante les beautés du corps. Acte III scène 5 Hugo brouille les emplois. Hernani passe de héros à traitre, Don Ruy Gomez de jaloux à père noble. Il y a une position de force de Don Ruy Gomez sur Hernani. Il confie la parole et met une complicité avec le publique. Il y a une rencontre de génération avec Don Ruy Gomez et l’amour d’une plus jeune. Ce personnage représente le poids du passé, avec des valeurs d’avant. Il est tourné vers le passé. Hernani incarne lui aussi le passé. L’empereur est un homme moderne, qui évince le roi coureur de jupon. L’empire commence par un geste de clémence. Temps moderne. Nouv...


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