Le roman depuis la Revolution Francaise PDF

Preview

Summary

Riassunti dei due manuali di letteratura Francese...

Description

Le roman depuis la Révolution francaise Premier Chapitre-1789-1830: cris et chuchotements Le nombre de romans publiés va croissant tout au longo du XVII s, accompagnant la renaissance du genre comme un art littéraire. Cette importance est du à deux raisons principales: -Par sa liberté de forme et de parole -Par sa polymorphie qui lui permet de s’adapter à toutes les circonstances de la vie sociale ou intime. La liberté propre au roman a pu servir d’aiguillon symbolique à une civilisation qui avait des structures politiques obsolètes. DU ROMAN LIBERTIN AU ROMAN GOTHIQUE Dans la seconde moitié du XVII siècle, le libertin désignait le libre-penseur, celui qui, à l’image de Cyrano de Bergerac, s’interrogeait sur l’existence de Dieu. La notion de libertinage désigna rapidement la liberté des moeurs. La Révolution marque l’apogée du libertin. Ce type de romans disparait alors, non sans laisser des traces dans la bibliothèque.

Le roman libertin pendant la Révolution Deux écrivains abordent la question de la perversion sexuelle selon une optique qui excède la seule exhibition des corps pour relayer un propos moraliste. Ces romans avaient comme objets les corps amoureux, les sexes, les lois de l’attraction. L’écrivain ne cesse d’incriminer les failles d’un système qui expose les plus faibles. Le libertinage y assure par le sexe la domination des plus forts sur les plus faibles. Un autre thème important de cette période est le Sadism, qui désigne le fait de trouver sa jouissance dans la souffrance infligée à autrui. Avec La Nouvelle Justine, suivi de l’Histoire de Juliette, sa soeur, Sade réécrit des contes qu’il a publiés quelques années plus tot et affine sa vision de l’homme et de la femme en societé. Justine croit aux principes de la vertu. Juliette, comprenant très vite les véritables motivations des hommes, mène une brillante carrière de courtisane qui, prostituée, en fait une femme richement mariée. La doute cède en effet la place à la haine de Dieu et l’athéisme. Les lois de la nature ne garantissent pas l’épanouissement utopique de la bonté, mais celui de la cruauté. Chaque roman alterne les tableaux pornographiques, dans une esthétique qui expose les scènes sexuelles les plus variés avec les registres de la langue les plus sophistiqués. L’oeuvre de Sade marque aussi un adieu au roman libertin. Le roman gothique, parfois appellee aussi roman noir, se profile sur les ruines du roman libertin.

Le roman gothique ou l’adieu au XVIII siècle Le roman gothique est importé d’Angleterre où il apparait dans la seconde moitié du XVIII s. Il connait un succès immédiat au tournant du XIX s. Le roman gothique introduit en littérature un ensemble de figures bien vite stéréotypées comme les chateaux hantés, souterrains, forets perdues, monstres à dimension surnaturelle.

DU ROMAN DU SENTIMENT AU ROMAN SENTIMENTAL Tout au long du XVIII s, plusieurs écrivains avaient une question: ‘’comment définir le roman un genre utile et non distrayant?’’. Le roman du sentiment, annoncé par le roman d’analyse psychologique don’t Mme de Lafayette compose pendant le XVII s (princesse de Clèves) ne cesse de varier les réponses à ces questions. L’oeuvre Paul et Virginie explore la vie intime des personnages. Avec la Révolution francaise cette littérature du sentiment connait une inflexion: non seulement le romanesque tend à s’individualiser, mais il est marqué par la mélancolie. Le doute, la peur, le regret, la solitude et la nostalgie sont des émotions qui s’alternent dans l’esprit. Donc à l’étude du sentiment se mele l’expression lyrique du sentimental. La figure de l’exilé renvoie de facon concrète à l’Ancien Régime. Atala et René de Chateaubriand rencontrent du succès. A’ travers eux l’individu prend la parole et la fiction commence à explorer à fond le monde de l’intime.

L’expression de soi détermine l’usage du romanesque: c’est sur cette base que le récit de fiction devient romantique. Chateubriand devient le chantre de ce mal du siècle. L’écriture utilisée par Chateaubriand était lyrique et dramatique. L’écrivain part de situations ou de préoccupations familières: les amours contrairées, le sentiment de la nature, les élans du coeur, le gout de l’exotisme. Avec Atala et René le thème de l’inceste connait ici l’une de ses premières approches. Chateaubriand donne-t-il forme à ce ‘’vague de passions’’ qui constitue pour lui le sympthome le plus intime d’une crise de civilisation générale, le mal du siècle. Le héros éprouve le vide en soi, l’’inconsistance de toute forme d’action dans un univers abandonné par Dieu, sans valeurs et possibilités d’espérer. Au sentiment de dépression, l’écrivain oppose le sentiment du sublime à la nature (Dieu), le moi (l’ame), que tout de suite deviennent thèmes du Romantisme. Au conformisme de la civilisation, la littérature romanesque oppose le principe d’individualisme, qui vise à faire admettre la puissance des désirs et comprendre l’énergie positive des sentiments.

Romans au féminin, romans féministes? Dans les romans au féminin il y a la presence et l’importance des salons du XVIII s, tenus par des femmes acquises aux idées progressistes des philosophes. Ces romans dénoncent le statut de la femme et démontrent comment la société constitue pour celle-ci une victime. Le roman se fait pour Mme de Stael une machine à double fonction: romanesque ( il recueille les épanchements du sentiment) et politique (il diffuse des idées et valeurs à des fins d’édification morale. Les landemains de la Seconde Guerre mondiale marquent l’avènement d’une generation féministe engage don’t Simone de Beauvoir et Marguerite Duras. De la Révolution à la monarchie de Juillet les choses changent.

Deuxième Chapitre 1830-1890: triomphes du batard Aux XIX s, trois phénomènes marquent l’histoire des leettres et des mentalités: l’avènement du roman en tant que genre littéraire majeur; la reconnaissance de l’écrivain en sa qualité de personage politique de premier plan; le développement d’une nouvelle definition de la littérature qui insiste sur sa spécificité esthétique. C’est à partir de 1830, un nouveau modèle de fiction, connait un succès considerable: le roman historique. Une seconde vague d’écrivains romanthiques ( Victor Hugo, Sthendal, Balzac et Georges Sand) proposent un nouveau roman. Balzac propose La Comédie humaine, où enten render compte des différents états de la société et des mentalités de son temps. Selon les histoires le roman s’affirme ainsi comme réaliste. Le batard triomphe signifie que les romans étaient une forme de distraction basse. Il accompagne le movement de l’histoire.

NOUVELLE VOGUE ROMANESQUE, NOUVELLE VAGUE ROMANTIQUE Walter Scott constitue un modèles pour la génération d’écrivains qui s’affirme à partire de 1830. L’intéret pour l’histoire répond à des considérations politiques. Se manifeste le besoin de faire le point sur ce que l’on vient de vivre. Le roman devient le miroir critique de ces convulsion. Le roman historique montre qu’on ne construit pas la conscience d’une nation et le sentiment d’appartenance à une collettivité sur l’amnésie et la censure, mais au contraire sur la reconnaissance du passé et l’interprétation de l’histoire. Les historiens et les romanciers contribuent à construire l’identité culturelle d’un pays. Walter Scott met en scène le Moyen Age, en renvoyant à l’époque mythique, parce que fondatrice d’une civilization. Ses personnages appartiennent à différents milieu, y compris au people.

La generation de 1830 Au début du XIX s, le romantisme francais se caractérise par une sensibilité commune à quelques écrivains. Deux faits le circonscrivent: en 1830 on a La Bataille d’ Hernani, drame romantique de Victor Hugo; en 1843, l’échec des Burgrave, autre pièce de Hugo, qui marque le déclin du romantisme. Ce movement se manifeste avant tout en poésie et au theatre. Tous les romans de Victor Hugo sont historiques. Dans les Misérables, Hugo entend représenter la degradation physique et morale que le statut de prolétaire inflige à

l’individu. George Sand partage ave Hugo la meme veine creative et le souci de fonder un art ouvert aux réalités de son temps sans voir toutefois en l’histoire une fin en soi. George Sand qui conquiert son autonomie financière à l’issue d’un divorce, est la premiàre femme à vivre de sa plume. Elle s’engage dans les débats et les combats politiques de son temps. La question de l’égalité entre les différentes classes sociales comme entre les deux sexes traverse les romans de George Sand. George Sand peut en ce sens etre considérée come un précurseur du roman populaire. L’déalisme caractérise cet univers. Idéalistes sont les premiers romans de Sand, parce qu’ils exaltent le sentiment amoureux et protestant au nom de cette sublimation contre l’impossibilité de vivre la passion dans le cadre d’une société qui la réprime. Les romans de George Sand exaltent les vertus du people, proposent un ideal fraternal de réconciliation fondé sur une conscience de l’unité primitive du genre humain. La littérature existe pour entretenir dans la conscience des hommes l’espoir et la volonté d’un monde meilleur. Les récits de Neral trangressent les limits esthétiques. Ils décrivent les zones intermédiaires de la conscience, il ouvre la voie à l’exploration de la vie psychique (en suite on aura Proust).

CONSECRATION D’UN GENRE: QUAND LE ROMAN DONNE DE LA VOIX Le réalisme ne succède pas au romantisme, il l’accompagne et le suit. A’ partir des années 1830, la fiction romanesque se redéfinit autour d’un objectif prioritaire: représenter l’homme de son temps dans la société de son époque. Le roman et la société concluent alors une sorte de pacte de reconnaissance respective. Le réalisme désigne à la fois un courant littéraire inscrit dans l’histoire des formes et des idées. Il est associé à des auteurs qui n’ont pas marqué la postérité. L’influence des théories socialistes non marxistes, en l’ccurrence celles de Proudhon, marque le courant réaliste. Le sujet Romanesque devient rélever le people. La notion de ‘réalisme’ est formulée pour la première fois en pleine vague romantique. Les premiers écrivains tenus pour realists composent donc leur oeuvre sous influence du romantisme, de facon directe. L’écriture cherche à réproduire la réalité. Du réalisme romantique de Balzac au réalisme naturalisre de Zola, l’écrivain cherche à atteindre un ordre de vérité à la fois social et psychologique. Ils suscitent l’illusion du réel en manipulant des mots, des phrases, une grammaire et ses régles. S’informer, décrire, interpreter, transmettre-  sont 4 operations qui constituent le réalisme au XIX siècle

L’éventail des possibles Le réalisme représente une orientation dominante des pratiques romanesques. Stendhal adopte une subjectivité élevée. Balzac invente un système totalisant, il répresente tous les figures de la societé. Flaubert joue un effet de distinction. La Chartreuse de Parme juxtapose l’entrée triomphale de l’armée de Bonaparte en Italie et la défaite de l’armée napoléonienne à Waterloo. L’un des points communs au romantisme qui s’achève et au réalisme qui s’impose est de placer l’individu au cntre du monde. Dans l’oeuvre de Stendhal, l’individu est guide par une volonté de réussite sociale. Cette recherche est une recherche aveugle. Les romans de Stendhal constituent donc des récits d’apprentissage dans lesquels les héros, croyant progresser dans l’échelle d’une société, apprennent au contraire à s’en déprendre. Ils se concentrent sur les seules valeurs. C’est l’expérience de l’égotisme et le phénomène progressif de la cristallisation amoureuse: la prise du sentiment, la levee des barricades affectives contre les fausses valeurs don’t le sujet s’illusionait. Son style rompt avec les attaches, avec toute forme de gravité. Les phrases, écrites dans une langue simple et une grammaire aérée, procèdent par juxtaposition de notations discrètes. Il refuse le pathos, le sérieux. C’est toutefois avec l’oeuvre d’Honoré de Balzac que le roman s’affirme comme une pratique littéraire majeure. Balzac invente le roman des romans, La Comédie humaine. Il voulait représenter la société dans sa diversité culturelle. L’écrivain impose ainsi à la société la puissance du roman, celle d’un miroir critique qui reflète les comportements collectifs et individuels mais aussi les déforme, kes remodèle. Il impose aussi l’autorité du romancier qui tient lieu d’observateur et de conteur. En ce début de XIX s, la littérature devient aussi un business et des ateliers collectifs alimentent en livres rédigé. Le style de Balzac est adapté par sa puissance et son volume. L’écriture est en fait à l’image d’un projet qui a besoin d’espace et de temps. L’oeuvre a trois étages:

1) Les études de moeurs, premier niveau de cette pyramide, se subdivisent en 6 catégories, chacune centrée sur un type de scenes particulier (vie privée, vie de province, vie militaire, vie politique, vie de campagne) 2) Les études philosophiques cherchent à exposer des causes, ainsi du principe de volonté régissant les comportements des personnages. L’énergie est une qualité sans laquelle l’etre ne peut s’accomplir sauf à renoncer à exister. 3) Les études analytiques On peut donc affirmer que Stendhal découvre, Balzac invente, Flaubert déplace. Flaubert restitue une vision de la société du milieu du XIXs au prix d’un long travail de documentation qui témoigne de son souci d’atteindre à un degré de vérité. Un tableau esthétique: Flaubert travaille les formes. Flaubert emprunte le savoir à différentes disciplines comme la médecine, la biologie, la physiologie et l’histoire. Avant la rédaction de Mme Bovary, il multiplie les lectures portant sur les opérations de pied-bot et les effets de l’arsenic sur l’organisme humain. Quant à la méthode scientifique, elle consiste pour lui à s’imprégner du milieu et des personnages en se déplacant sur le terrain. L’écrivain constitue pour chaque personnage de Mme Bovary une fiche d’identité qui inclut leurs traits de caractère. L’écrivain ne doit pas intervenir dans le récit qu’il narre et s’interdit toute forme d’interventionnisme. Cette exigence d’impersonnalité est une réponse à l’omniprésemce de l’écrivain-narrateur balzacien. Par cet effacement, Flaubert cherche à subordonner son imagination aux différents personnages. La multiplication des points de vue et l’usage du style indirect libre lui permettent ainsi de render compte de la réalité en adoptant le regard et la voix de ceux qui la vivent et l’éprouvent en situation. Le regard d’Emma et parfois sa voix filtrent les épisodes de Mme Bovary. La société selon Flauber est le lieu d’épanouissement des médiocres. Dans mme Bovary, l’écrivain en insère les stéréotypes, montrant comment les forms d’expression les plus recoupent les visions du monde les plus conformistes. Avec Flaubert, l’écriture devient à elle-meme son proper objet et sa proper fin. Dès 1852, il s’affirme tenté par l’idée d’un ‘’livre sur rien’’.

Réalisme objectif et réalisme subjectif Lors de la publication de la Chartreuse de Parme, Balzac écrit un article en 70 pages, il analyse le roman et conteste l’une de ses scenes d’ouverture, le récit de la bataille de Waterloo. Les réalités du champ de bataille sont décrites au travers du seul regard de l’adolescent et appréhendées au travers de ses réactions émotives. La representation de l’événement historique et donc partielle. La representation de la scène s’effectue par l’identification à un personage. Stendhal invente un monde de représentation intimiste, qui consiste à adopter le point de vue limité d’un personnage.

L’argent, un moteur romanesque Avec l’oeuvre de Balzac, l’argent devient un motif central aux effets spectaculaires, créateur de richesses et destructeur d’humanité.

Du réalisme au naturalisme Le naturalism se preoccupe de raconteur les temps presents en composant une chronique des moeurs contemporaines. Les frères Goncourt, désireux d’ouvrir l’horizon du roman à des pans de réalté qu’il traitait rarement: la representation du monde ouvrier, la descrption des pathologies médicales. Cette dilection pour l’étude de moeurs et les cas cliniques marque aussi l’oeuvre de Guy de Maupassant. Il compose ‘Une Vie’, et Jeanne est l’heroine. Le monde que dépeint Maupassant renvoie directement aux grandes transformations de la France bourgeoise de la Troisième République. Le Naturalisme nait grace aux sciences parce que la science fournit au roman des modèles pour représenter de facon systématique la société de son temps. Ce lien entre roman et science connaisse son apogée avec l’oeuvre d’Emile Zola. Il invente une famille, les Rougon-Macquart, dont les différents membres lui permettent d’étudier en 20 romans. Chaque roman oou série opère sur une classe donnée: la bourgeoisie parisienne.

Le naturalisme

Le naturalisme se veut une démarche scientifique qui emprunte sa méthode aux sciences naturelles et à la classification de l’espèce humaine. Il s’intéresse aux sciences de Claude Bernard. Il en retient l’idée de déterminisme, qui s’impose à lui comme l’accès à l’identité profonde des individus. Au modèle des sciences médicales, Zola superpose celui de l’anthropologie et des publications de Darwin, selon lequel l’etre s’adapte à son milieu. L’idée de l’évolutionnisme marque fortement Zola.

Anti-naturalisme et décadentisme: une autre fin de siècle Avec ce triomphe du romancier et ce succès d’un genre, le roman, identifié désormais pour bon nombre de lecteurs au naturalisme. La pratique du roman de sentiment, par exemple, se poursuit et donne parfois quelques récits à succès. Ainsi quelques écrivains déplacent le modèle naturaliste vers l’expression d’une nature ouverte aux mystères du monde. Huysmans rompe avec le naturalisme, il s’en détache avec A’ Rebours, qui rassemble les principaux motifs de la littéRature dite décadente. Une retraite loin d’un monde dont la vulgarité effraie, une vocation au Beau, la découverte de poètes et de peintres inconnus.

EN GUISE DE TRANSITION Les Évolutions du romana u XIX s montrent les limites de la littérature. Le roman historique nait avec Walter Scott, s’épanouit avec Hugo, prospère avec Dumas. Avec le XIX s le roman s’est impose comme le genre littéraire dominant tant en termes de hiérarchie littéraire que dans son rapport au public. Le roman s’impose comme le genre démocratique par excellence: la voix des laissés pour compte et le destin des réprouvés trouvent un écho dans le système polyphonique des voix concurrentes et le résau d’histoires complexes qui fait la texture des romans. On peut affirmer que dans cette période la diffusion des romans devient un industrialization et le roman entre en crise.

Troisième chapitre1890-1950: Narcisse ou David? Dans la deuxième tiers du XIX s, le roman est devenu un genre dominant par rapport auquel se définissent de facon compétitive l'ensemble des pratiques littéraires. Avec le XX s s'ouvre un temps de crise qui exprime la doute face à cette suprématie. Certains la trangressent. On peut concevoir ce temps de crise comme une lente décomposition d'un roman contesté. Donc on pense que le roman méconnaitre sa capacité d'assimilation dans un cas, de régularisation dans l'autre. Régulation: se développer en toute lierté mais autour de valeurs esthétiques. Si l'on ne peut ramener les évolutions du roman aux seuls effets des événements historiques, son devenir dépendant aussi de sa propre histoire étendue sur plusieurs siècles. La crise du roman qui ouvre le XX s répercute les grandes crises politiques, morales et philosophiques. Le roman est aussi un enre qui répercute les multiples atteintes (guerres, totalitarismes) subies par la démocratie et l'idée meme de civilisation tout au long du XX s.

Le roman au miroir de lui-meme: l'age des mues Corps glorieux, le roman semble devenir un corps souffant à la fin du XIX s. Le principe déterministe propre au roman nauraliste date, alors que s'imposent des représentations nouvelles du monde et du sujet placées sous le signe de la complexité. Pour composer des personnages et les milieux on pense différemment. La notion d'incoscient, intime et collectif , se formule, se diffuse, impose de nouveaux modèles de représentation. Freud invente avec la psychan...