Les barrières à l\'entrée et les stratégies d\'entreprise PDF

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analyse des barrières à l'entrée stratégiques et naturelles, Amphi...

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Les barrières à l’entrée résultent-elles toujours de stratégies d’entreprise ? Tout d’abord, les barrières à l’entrée peuvent se définir comme un avantage dont disposent les entreprises sur le marché et qui leur permet de maintenir des prix au-dessus du niveau concurrentiel sans attirer des entrants potentiels ou également les barrières à l’entrée peuvent être un obstacle pour l’entreprise avec la présence d’un de production que seuls les nouveaux entrants sur le marché auraient à supporter. Elles peuvent donc être naturelles ou artificielles. C’est pourquoi nous allons voir dans une première partie les barrières à l’entrée résultent des stratégies d’entreprise afin d’avoir un pouvoir de marché puis dans un second temps nous étudierons les barrières naturelles également facteur de pouvoir de marché.

Tout d’abord, Les barrières à l’entrée sont des limites à la concurrence pure et parfaite donc un monopole comme le nucléaire bénéficie d’une barrière. Par conséquent, EDF dispose d’un pouvoir de marché, parfois les barrières à l’entrée sont donc le résultat du comportement des entreprises. En effet, il existe des barrières stratégiques, c’est-à-dire que les entreprises peuvent décider de mener plusieurs stratégies afin d’avoir un effet dissuasif sur la concurrence qui leur permettra d’avoir un pouvoir de marché. Les entreprises peuvent mettre en place la stratégie des prix prédateurs, l’idée est d’avoir des prix très bas soit des prix inférieurs au cout de production (vente à perte) car pour vendre à des prix plus bas, l’entreprise peut chercher à baisser ses coûts de production. Cette stratégie est efficace si elle est limitée dans le temps, une fois que l’entreprise a chassé la concurrence et a un pouvoir de marché, elle peut ensuite ré augmenter ses prix. De plus, il existe d’autres éléments qui constituent des barrières à l’entrée tel que la stratégie des prix d’entente, le gonflement artificiel des prix, la stratégie de capacité excédentaire qui consiste à installer beaucoup d’équipements pour signaler aux concurrents que l’entreprise a les moyens d’être compétitive comme l’entreprise Macdo qui s’installe partout ou carrefour … et enfin il existe également les brevets. Comme nous pouvons le voir dans le document 2, entre 2011 et 2012, il y a une très forte augmentation de demandes de brevet dans le secteur « moteurs, pompes, turbines », sa variation du nombre de brevet de 2011 à 2012 est de 20 pourcents, de même pour le secteur « communication numérique » dont sa variation entre 2011 et 2012 est de 20,4 pourcents, dans le secteur automobile… on peut citer quelques exemples d’entreprises tel que Apple, Toyota…. Il y a forte augmentation de demandes de brevets, car ces derniers sont une barrière stratégique, les entreprises achètent des brevets pour avoir l’exclusivité, le monopole sur l’innovation qui permet d’avoir le pouvoir de marché, il y a une course au brevet pour empêcher l’innovation de certains.

Par ailleurs, les barrières à l’entrée ne résultent pas toujours de stratégies d’entreprises, ces dernières peuvent également être naturelles c’est-à-dire indépendante de la volonté des producteurs. Par exemple, les ressources rares mais aussi les marchés de matière première comme le pétrole ou le gaz permettent à des pays d’avoir des monopoles et constitue donc des barrières naturelles qui ne dépendent pas de la stratégie des entreprises. Les barrières naturelles sont indépendante de la volonté des producteurs, on peut le voir dans le document 1 avec certaines activités comme les unités de fabrication d’écrans plats qui nécessitent des investissements , des coûts fixes très élevés : « les investissements dans les unités de fabrication d’écran plats sont très élevés ( environs 2 milliards de dollars pour une usine) »,

cet investissement constitue une barrière à l’entrée naturel mais surtout importante pour les petites entreprises. Comme le dit le documents 1, « si le ticket d’entrée est particulièrement onéreux, il élève une barrière majeure à l’entrée pour les acteurs à faible surface financière », les coûts d’investissements sont très élevés pour les petites d’entreprises. Cependant, ses derniers sont mis en place en dépit de la volonté des entreprises, ce pourquoi on parle de barrières naturelles. De plus, ces investissements massifs dissuadent l’entrée de nouveaux concurrents sur le marché. On peut voir également dans le document 1 que « Dans le domaine bancaire, le capital d’une banque est la seule protection contre les pertes et les défauts de paiement susceptibles de survenir. Les autorités de tutelle1 définissent donc un niveau minimal de capital à respecter pour opérer dans l’industrie bancaire. » En effet, un niveau minimal de capital est imposé pour éviter les faillites bancaires.

Enfin, toutes les barrières à l’entrée ne résultent donc pas de stratégies d’entreprise puisqu’il existe des barrières naturelles indépendante de la volonté des entreprises. Cependant il existe bien évidemment des stratégies mis en place par les entreprises afin d’avoir un pouvoir de marché....