Les grands courants de l\'analyse économique classique PDF

Title Les grands courants de l\'analyse économique classique
Author Edouard Zeyer
Course Economics
Institution SKEMA Business School
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Cours complet sur les grands courants de l'analyse économique classique....


Description

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Chapitre 2 : Les grands courants de l’économie classique et ses controverses (XIXème s)

I.

L’école classique A) Introduction à l’économie classique : les hommes et leurs contextes

1) Une définition controversée de l’économie classique Les économistes divergent sur les frontières de l’école classique (ou période classique). Difficile de définir des contours précis, que ce soit en termes de date, d’auteurs, de thèses. L’école classique regroupe des éco de XVIIIe et début XIXe siècle dans un contexte de RI en Angleterre et l’affirmation du libéralisme = passage d’un capitalisme commercial et marchand à un capitalisme indus de production libérée des entraves et plaçant en son cœur le rapport salarial, entre bourgeoisie devenue industrielle et MO salariée mieux nourrie et disponible par la révolution agricole (enclosures). L’économie devient une branche distincte de la philosophie et de la théologie, les économistes ne sont plus issu de l’Eglise ne des milieux politique. Deux auteurs se sont attachés à donner un contenu analytique précis à la notion d’éco classique (adhésion à certaines conceptions théorique) et non à partir d’un découpage chrono. Mais ils ne s’accordent pas sur le critère constituant la pierre de touche de l’éco classique. Karl Marx (1818-1883) Contribution à la critique de l’éco politique (1859) invente éco politique classique. L’unité de l’école classique réside dans l’adhésion à la valeur T et dans le concept de surplus (ce qu’une éco pdt au-delà de ce qui est nécessaire à sa reproduction identique). Marx oppose l’école classique, école scientifique celle de Smith et Riccardo, à ce qu’il appelle l‘éco vulgaire jugée idéologique. L’école classique commence Avec William Petty (1623-1687) et culmine avec Ricardo en Angleterre. Cette école classique existe aussi en France, depuis De Boisguilbert à Sismondi. Malthus et JOHN Stuart Mill marquent la transition de l’éco classique à l’éco vulgaire de JB Say ou Frédéric Bastiat, tombant dans l’apologie du mode de production classique. Marx lui-même classe son traité Le Capital dans le prolongement de la pensée classique. En se réclamant de Smith et surtout Riccardo, Marx est considéré comme le dernier des classiques. - John Maynard Keynes Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936) Présente une définition différente de celle de Marx de l’école classique : l’unité de l’école réside dans la loi des débouchés de JB Say, une crise par influence de demande globale est impossible. D’après cette définition, l’école classique n’est pas constituée des prédécesseurs de Ricardo, mais de ses successeurs (JS Mill et va jusqu'à Artur Cecil Pigou en englobant le marginalisme néo-classique). -

Page2sur42 Pour lui les développements théoriques de l’école classique constituent un cas particulier – valide seulement en situation d’équilibre de plein emploi des ressources - de sa théorie générale. Keynes cherche donc à opposer à l’école classique sa propre théorie JA Schumpeter Histoire de l’analyse éco (1954), il définit Smith comme un auteur mineur car son œuvre ne comportait que peu d’idées originales « ce fait qu’il n’y a pas, dans la « Richesse des Nation » sur le plan de l’analyse, une idée, un principe, une méthode qui ne soient, en 1776, entièrement nouveaux ». Smith ne serait pas le 1er classique, mais plutôt Malthus (1790). Figure emblématique de l’école classique pour Keynes car découvreur de la loi des débouchés qui est rejeté par Marx. Malthus est considéré comme classique ni par Marx ni par Keynes ce qui n’est pas le cas de Schumpeter qui considère qu’il inaugure l’âge classique.

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En plein XXème siècle Pigou est promu par Keynes au rang principal représentant l’école classique.

Des définitions aussi différentes posent le problème de la délimitation de l’école classique. Schumpeter : 1776-1870 (période de l’école classique) c'est-à-dire de SMITH à JS Mill qui partagent globalement : - La même analyse de la valeur T : visée scientifique à l’éco - Démarche macroéconomique

Au-delà des incertitudes sur le tracé des frontières, les avis divergent sur la place occupée par l’éco classique dans l’histoire de la discipline. Pour certains tels Marshall ou Keynes, elle constitue le socle sur lequel pourra s’édifier à partir de la fin du XIXème siècle la théorie néoclassique, une fois incorporé le raisonnement marginaliste Pour d’autre au contraire il existe une rupture radicale entre les deux écoles de pensée (Lausanne – Walras, Pareto)

2) -

Les principaux auteurs classiques Smith Riccardo : -JB Say Malthus JS Mill (dernier des grands auteurs classiques)

(Coller le tableau des économistes classiques) Mais il y a aussi Sismondi qui développe des thèses plus proches des socialistes.

B) La démarche des économistes classiques

Page3sur42 1) Monnaie, valeur et prix chez les classiques : recherche sur la nature de la richesse des nations • Richesse réelle et neutralité monétaire : - Une richesse réelle : comme les physiocrates, les classiques s’opposent aux mercantilistes. La richesse est réelle et constituée « des choses nécessaires à la vie » Smith. -

La monnaie est un moyen d’échange : la monnaie n’est pas la richesse et ne constitue pas la finalité de l’activité éco. C’est un moyen de faciliter la circulation de la richesse réelle (échanges).

Une monnaie neutre : La monnaie est de l’huile dans les rouages de l’échange (David Hume) et ne change rien au fonctionnement réel qui lui préexiste. « C’est un voile qui recouvre l’échange réel » Say, qui donne une apparence monétaire aux transactions et aux valeurs. Les mercantilistes ont été trompés en prenant l’apparence pour la réalité des choses.

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Il y a donc dichotomie entre éco réelle et l’éco monétaire. Cf. théorie quantitative de la monnaie exprimée par Jean Bodin, formalisée par Irving Fisher début du XXème siècle et est la clé de la théorie monétariste (Milton Friedman) : la monnaie (sa quantité) n’a d’impact que sur le niveau général des prix (apparence nominale), et non sur le niveau de l’activité éco (réalité).

- La mesure de la richesse : la théorie de la valeur travail - L’échange réel, un troc généralisé. Une fois réglé le problème de la monnaie, neutre, l’échange réel est un troc généralisé. D’où le problème de la double coïncidence des besoins et de l’égalité des valeurs. Comment deux biens vont s’échanger ? Valeur d’usage et valeur d’échange : les biens qui s’échangent sont dotés de deux valeurs (cf. Aristote) : une valeur d’échange (leur capacité à s’échanger, à acquérir d’autre biens) et une valeur d’usage (on parlerait aujourd’hui d’utilité). Quel lien entre ces deux valeurs ? La capacité des biens à s’échanger sur la valeur d’usage ? Non pour la plupart des économistes classiques. Paradoxe de l’eau et du diamant : l’eau a une forte valeur d’usage et faible valeur d’échange, à l’inverse du diamant. La valeur d’échange ne s’explique donc pas par la valeur d’usage, même si elle est nécessaire pour qu’il ait une valeur d’échange. -

Les prix naturels sont des prix de production : le point commun entre tous les biens qui s’échangent est d’avoir été produit par le travail avant d’être porté sur le marché. C’est donc la quantité de travail nécessaire pour produire un bien et le porter au marché qui réglera sa valeur dans l’échange. Le prix des biens doit respecter cette valeur d’échange -> refléter les conditions de production.

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La gravitation du prix de marché autour du prix naturels. Le prix effectifs (fixé sur le marché en fonction de l’o et de la d n’a aucune raison de se fixer immédiatement au prix naturel. Mais, sous l’effet de la concurrence, le prix de marché rejoint le prix naturels.

Page4sur42 Les classiques français (JB Say) et leurs prédécesseurs Condillac et Turgot, se distinguent des classiques anglais en adoptant une conception subjective de la valeur, qui repose sur l’utilité espérée des biens (« le degré d’estime que l’homme attache aux différents objets de ses désirs »). Ils renoncent à la notion de prix naturel ou juste prix et préfigurent le néoclassique marginaliste fin 19 ème.



2) Le libéralisme éco des classiques : Une recherche sur les causes de la richesse des nations Les vertus de la division du travail - D’où vient cette capacité de produire ? de la dépense en travail. - Pourquoi une nation ou un individu et plus ou moins riche, (possède plus ou moins de choses nécessaires à la vie ?) Sa capacité à produire ces choses ou à les acquérir dans l’échange d’autre production. - Faut-il alors conclure que plus l’homme travail plus il est riche et que plus une nation travail est peuplée et fait travailler sa population plus elle est riche (thèse populationniste mercantiliste) : Non l’essentiel n’est pas là, mais dans la productivité du travail mis en œuvre. - Qu’est ce qui permet d’augmenter la productivité de ce travail et la richesse des nations ? - C’est la division qui autorise la spécialisation de chacun, et accroitre son habilité (manufacture d’épingle à cravate). Cette vertu de la DT se trouve dans l’atelier (division technique du travail) et dans la société (division sociale du travail entre producteurs). •

Le penchant naturel des hommes à l’échange comme cause de la richesse :

D’où vient cette DT, vecteur de la productivité et donc de la richesse ? D’acquérir par l’échange les biens que l’on a renoncé à produire soi-même. C’est l’échange qui permet à division du travail et non l’inverse. Plus les échanges seront nombreux, plus la DT pourra s’approfondir et avec elle la productivité du travail et la richesse. C’est donc l’échange qui est la cause de la prospérité, du bien-être et de l’harmonie sociale. D’où vient la possibilité d’accroitre l’étendue et le volume des échanges ? Cet échange répond au penchant naturel des hommes à trafiquer. Ce penchant est particulier aux hommes s’explique par la poursuite de leurs intérêts. L’intérêt de chacun est de se spécialiser et d’échanger (troquer) son surplus pour acquérir le reste des choses nécessaires et commodes à la vie.

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Qui conduit les classiques à prôner un Etat minimal : main invisible et libre échange

« laisser faire » : en laissant les individus libres d’orienter leur activité selon leurs intérêts propres, on assure l’intérêt de la société toute entière (parabole de la main

Page5sur42 invisible). Le marché est donc un instrument de conciliation des intérêts égoïstes. Il transforme la poursuite en ne limitant pas leurs opportunités d’échange. -

Une société marchande : la société capitaliste est une société marchande, en cela elle correspond à la nature humaine, société de libre et d’efficacité.

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Les vertus du libre-échange « laisser passer ». Ce qui est vrai à l’intérieur d’une nation, l’est aussi au niveau international. La DIT permise par l’expansion des échanges entre nations est profitable à tous. Chaque nation se spécialise selon ses capacités propres (av absolus) et tire un parti max des opportunités de l’échange extérieur.

Les éco classique sont ainsi généralement libéraux : les interactions éco aboutissant à la formation d’un ordre spontanée, l’intervention de l’état doit être faible sinon nulle -> main invisible

3) Croissance et répartition chez les classiques



Une recherche sur les mécanismes de répartition de la richesse : •

Une société de classe : les classiques envisagent la société comme un ensemble de 3 classes (propriétaires fonciers, capitalistes et travailleurs) définies par leur place dans la production et donc par la nature de leurs revenus. Ricardo en a donné la version la plus élaborée : -

Le travailleur gagne un salaire ramené par la concurrence à un minimum de subsistance (loi d’airain des salaires). Il dépend du prix des denrées vitales, surtout le pain (->blé)

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Le profit = revenu du capitaliste, proportionnel au capital avancé dans la production

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La rente foncière = revenu versé par le fermier au propriétaire foncier, différence entre le prix de vente des denrées agricoles (le blé) et son coût. Rente différentielle : plus un terre est fertile, plus le coût de production du blé est faible, plus la rente y sera forte, car le prix du blé = celui de terre la moins fertile (où les coûts de production sont les plus élevés, qui ne paie dès lors pas de rente).



Aux intérêts contradictoires : ce qui intéressent les classiques, c’est la relation « industrielle » entre capitalistes et travailleurs et donc entre profits et salaires. Ricardo démontre une relation inverse entre salaire et profit.

Page6sur42 La valeur de la richesse (évaluée en Q de travail) est donnée au sortir de l’acte de production, la répartition de cette richesse en revenus ne pourra la modifier. Ce que gagnera l’une des deux classes (ex les travailleurs sous forme de salaire) sera en relation inverse avec ce que gagnera l’autre classe (les capitalistes sous forme de profits). Il y a aura donc un conflit entre ces deux classes autours de la répartition de la richesse globale. ⇨ Une recherche sur la dynamique de l’accumulation des richesses •

Une dynamique de l’accumulation où la place de l’épargne est centrale : comment faire pour que l’accumulation de la richesse continue ? Comment perpétuer la croissance ? Quelles sont les contraintes qui vont l’entraver ?

Un élément essentiel pour que le progrès technique soit entretenu de manière endogène, c’est l’épargne des profits tirés de l’activité productive (non consommé) et leur réinvestissement. L’investissement ne nait que de l’épargne de revenus tirés de la richesse produite. L’épargne ne peut être dégagée sur les salaires, au niveau de subsistance, donc dégagée sur les profits. C’est en ce sens qu’il y a accumulation, car on accumule le capital en réinvestissement les profits tirés de l’activité productive et c’est cette accumulation qui pousse la croissance. Cette valorisation de l’épargne est une caractéristique de l’éco classique, il faut privilégier l’épargne des revenus tirés de l’activité productive (et son réinvestissement) sur leur consommation. Ce sera le rôle des taux d’intérêt que d’inciter à la consommation immédiate (opposé à Keynes) -> légitimité du prêt à intérêt : il incite les intérêts individuels à satisfaire l’intérêt général. Peut-être contrarié par la baisse des profits : pour qu’il y ait une épargne, accumulation et donc croissance, le volume des profits ne doit pas se tarir. Or, Ricardo démontre que sous l’effet même de la croissance, les profits vont avoir tendance à diminuer, ce qui conduira à un blocage de l’accumulation (état stationnaire). Au fur et à mesure de la croissance, la population augmente (MO nécessairement pour accumuler, et non pas parce que la croissance démographique, il va falloir augmenter la production agricole -> étendre la superficie des terres mises en culture, ce qui conduira à mettre en culture des êtres de moins en moins fertiles. Si le coût du blé s’élève, il va falloir augmenter le prix du blé (qui se détermine sur la terre « marginale », où les coûts sont plus élevés, c'est-à-dire sur la terre la moins fertile). Il e résultera un premier effet sur les revenus : la rente différentielle, augmentera. De plus, si le prix du blé s’élève il faudra une hausse des salaires (…) •

• Mais pas par les débouchés : rôle centrale de l’offre : la loi de Say Si l’accumulation des richesses s’interromps, ce sera en raison d’une contrainte de « coût », menaçant les profits : la contrainte à la croissance est donc une contrainte « d’offre ». Autre type de contrainte, du côté de la D : la richesse produite peut être susceptible de ne pas augmenter, parce que les capitalistes entrepreneurs ne trouvent pas de débouchés. Une telles possibilité est explicitement exclue par les classiques (sauf Malthus et Sismondi) =

Page7sur42 adhésion à la loi des débouchés de JB Say et à laquelle Ricardo donne la plus grande audience. Selon cette loi, « toute offre crée sa propre demande ». L’argument est le suivant : […] L’économie classique est en réalité une économie de troc qui échange des produits contre des produits puisque la monnaie provient de notre propre production.

C) Les principaux auteurs 1) Adam Smith (1723-1790) a) De la philosophie morale à l’économie politique Né en Ecosse, fils d’un avocat. Université de Glasgow à 14 ans puis Oxford. S’intéresse à l’œuvre du philosophe David Hume. Il est donc en plein dans le siècle des lumières écossais. Garde une distance à l’égard du christianisme et un mépris pour les traditions non fondés sur les raisons. Se lie avec des intellectuels très connus : James Watt, Thomas Newcomen.1759 : Théorie des sentiments moraux, dans ce livre il s’interroge sur la nature de l’homme, essaie de comprendre comment l’individu égoïste, parvient à porter des jugements moraux qui font passer son intérêt personnel au second plan. Il affirme que l’individu peut se positionner dans la position d’un tiers, d’un observateur impartial, qui peut donc s’affranchir de son égoïsme et fonder son jugement sur a sympathie. L’harmonie sociale n’est pas incompatible avec la liberté individuelle, chaque individu sait s’affranchir de son égoïsme. Smith fait une distinction entre l’économie et la morale. L’économie est dominée par l’égoïsme tandis que la vie sociale est conduite par les sentiments moraux. Smith par avec un élève faire le tour de l’Europe, il passe 18mois à Toulouse et commence la rédaction d’un traité d’économie. Il rencontre à Paris les encyclopédistes français ainsi que Quesnay et Turgot qui l’initieront à l’économie politique. Smith est intéressé par les idées libérales des physiocrates, mais ne comprend pas le culte voué à l’agriculture. Sa philosophie est marquée par la fable des abeilles de Mandeville. 1776 : Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations. ⇨ Smith père de la pensée économique ? La « Richesse des Nations » marque le passage d’une pensée préscientifique à une pensée scientifique. Smith est considéré comme le père de la pensée de la science économique moderne et son texte ppal comme fondateur du libéralisme. Pour Smith l’économie est un cas d’exception à sa théorie des sentiments moraux. Smith continuateur des physiocrates ? Si Smith est très critique par rapport au système mercantile, il est plus indulgent par rapport au « système ingénieux » des physiocrates dont il dénonce des erreurs mais « qui ne fera aucun mal en aucun lieu du monde. » Marx insiste sur les idées physiocrates de Smith, « tout imprégné des idées des physiocrates » « Smith défend une conception physiocrate qui correspond à la période précédant la grande industrie. Sa conception de la richesse est héritée des physiocrates (somme des choses commodes, agréables et utiles à la vie). Riccardo dénonçait aussi le préjugé physiocratique de Smith pour qui une somme de travail productif donne une production supérieure dans l’agriculture par

Page8sur42 rapport à l’industrie. Masi la pensée de Smith dépasse les physiocrates en analysant plus généralement la division du travail et ses conséquences sur la richesse, la valeur, de la répartition et des prix. Smith marque-t-il une rupture en économie avec des idées originales ? On connait les jugements sévères de Marx et Schumpeter. Marx ironise « Smith a fait aux richesses spirituelles l’application de son proverbe écossais « gagne petit, gagnera gros », et prend une peine mesquine à cacher les sources auxquelles il doit le peu dont il a su, en vérité tiré beaucoup. Certains passage de La richesse des nations sont des plagiés d’autres livres. Schumpeter dit que ‘œuvre de Smith est mineure car comportant peu d’idées originales. Son livre est une synthèse brillante, organisée et cohérente de l’ensemble des idées existant à l’époque. L’apport de Smith ne vient pas de l’originalité de ses principes mais du raisonnement utilisé pour les valider de manière scie...


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