L\'évaluation par le dessin chez l\'enfant PDF

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Summary

Présentation de l'évaluation des pensées internes de l'enfant grâce à l'utilisation de deux méthodes de dessin, le dessin du bonhomme et de dessin de l'arbre....

Description

3. Psychomoteur et sensoriel – S.A. Rio L’évaluation chez le jeune enfant : Le dessin [email protected] I-

Introduction

1) Qu’est-ce que dessiner ? -

C’est une façon de s’exprimer à travers un dessin.

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Le dessin traduit l’expression de sa propre existence, une situation, une histoire. o Dessiner c’est faire trace d’une part intime.

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L’expression de ce que l’enfant ressent à un instant T : o Expression des craintes, des angoisses, des satisfactions. o L’enfant va inscrire son dessin dans sa réalité, ce qui relève le plus souvent de la réalité socio-affective dans laquelle il évolue.

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L’expérimentation à la fois de ses aptitudes motrices, de la maîtrise du geste mais aussi les limites dans la représentation de ses désirs. o Permet d’avoir une appréciation des aptitudes motrices, de l’attention, des frustrations de l’enfant (feuilles chiffonnées, raturées…etc). o Axe de travail : Frustration, gestion de l’échec.

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Le dessin peut passer par le crayon, de la peinture, de la craie…etc en fonction de l’enfant.

2) La lecture d’un dessin  Les façons d’occuper l’espace ; L’expression des personnages ; Réel/fictif ; Couleurs ; Interaction entre les différents personnages du dessin… -

Caractéristiques affectives du sujet : o Nous notons l’ensemble des éléments relevant du tempérament de l’auteur. o Exemple : Mise en page, cadre, dimension et proportion, direction du dessin, la couleur, appui sur le crayon, forme des traits (arrondis, angulaires…).

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Caractéristiques physiologiques du dessin en fonction du caractère actif ou passif du sujet : o Actif : Epaisseur du trait, netteté du trait, droiture du trait, rapidité du trait. o Passif : Appuie léger du trait (pointillé), courbes, lenteur dans l’exécution du dessin.

II-

Le dessin du bonhomme Consignes : « Dessine-moi un bonhomme ». o Pas de gomme. o Feuille posée de travers sur la table : L’enfant choisira le sens dans lequel il veut l’utiliser.

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1) Différents types de bonhommes a) Le bonhomme rond -

Forme ovoïde fermée, embryon du dessin du bonhomme.

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Définit par Luquet en 1920 comme un stade cellule et par Cambier en 1990 comme un Protoplasme.

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L’enfant se centre sur la globalité et oublie les parties. o Centré sur soi-même. o Pas de membres.

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Va servir de référence pour dessiner les détails du visage et des membres.

b) Le bonhomme en pièce détachée -

L’enfant dessine les différentes parties avant de les assembler. o C’est une sorte d’inventaire. o NB : Certains enfants vont directement commencer par se bonhomme sans passer par le bonhomme rond.

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Le mot va supporter le dessin.

c) Le bonhomme têtard -

Il ne contient le plus souvent qu’une tête et des jambes. o C’est le bonhomme réduit à sa plus simple expression. o Il est généralement dessiné sans vêtements et de face. o NB : Les enfants peuvent dire qu’il est habillé même s’ils ne savent pas représenter les vêtements.

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Pour les enfants de 3-4 ans.

d) Le bonhomme intermédiaire -

C’est l’intermédiaire entre le bonhomme têtard et le bonhomme conventionnel.

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C’est le bonhomme têtard à la recherche de son tronc.

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Il est caractérisé par un espace vide entre les jambes du bonhomme.

e) Le bonhomme conventionnel additif -

Conventionnel additif car il repose sur l’addition de parties nommables verbalement.

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2 types de bonhomme conventionnel : o Bonhomme conventionnel filiforme :  Un rond contenant d’autres ronds pour les yeux, le nez et la bouche.  Le tronc est présent soit en rond, soit en trait vertical.  Les membres sont figurés par des segments de droite.

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Bonhomme conventionnel « tube » : Identique au filiforme mais les bras et les jambes sont représentés par des doubles traits ou rectangles. Pour les enfants de 7-8 ans.

f)

Le bonhomme contour

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Les bras, le tronc, les jambes et les pieds sont dessinés avec le contour mais pas la tête. Il est déterminé par la taille du bonhomme, la présence de détails.

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Exige du point de vue moteur un geste fluide sans lever le crayon, ni s’arrêter. NB : Des enfants qui effectuent ce genre de bonhomme n’ont, en général, pas de troubles psychomoteurs.

o

g) Dessin du bonhomme en fonction de l’âge

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Des éléments de plus en plus précis, détaillés : Oreilles, doigts, contours, vêtements et robes, talons, bonhommes dessinés en profil. o Barbouillage : Laisser une trace mais qui n’a pas de sens. o

Gribouillage : Laisser une trace en lui donnant du sens. La même chose que le barbouillage mais avec une intention de dessiner quelque chose.

o

Gribouillage différencier (2 ans) : Différents éléments dans le dessin.

o

Bonhomme têtard : 4 ans.

o

Bonhomme conventionnel : 5 ans.

o

Bonhomme contour : 7 ans.

2) Carte d’identité du bonhomme a) La carte d’identité du bonhomme : Son âge -

Question : Comment l’enfant détermine l’âge des personnages de son dessin ? 3. Psychomoteur et sensoriel – S.A. Rio - Page 3 sur 12

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Il est déterminé par la taille du bonhomme et les détails : o 6 ans : Par rapport à la proportion. o 8 ans : 4 pattes, proportion, cheveux… o 10 ans : Détails (couche, hochet, canne…), proportion, cheveux…etc

b) La carte d’identité du bonhomme : Son sexe -

Entre 4 et 6 ans : La différence se fait grâce au dessin des cheveux.

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Entre 6 et 8 ans : Augmentation du nombre de détails comme des talons hauts, des cils plus allongés, des jupes…

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Vers 10 ans : Grande importance des détails comme les bijoux et accessoires (exemple : sac à mains).

c) Les carte d’identité du bonhomme : Ses habits -

Vers 8 ans : Le bonhomme est généralement habillé. Avant, le dessin est trop complexe.

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Problème de ce dessin : Superposition des habits sur le bonhomme.

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L’enfant noircira les habits pour faire la différence entre les vêtements et le corps du bonhomme.

3) Eléments pour l’analyse du dessin du bonhomme a) Emplacement -

Dessin à gauche : Enfant spontané face aux émotions, se montre infantile, qui peut être encore immature affectivement. Dessin à droite : Force intellectuelle et maturité.

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Dessin de la famille : o Enfant représenté dans la zone à gauche : Attachement à la mère. o Enfant représenté dans la zone à droite : Attachement au père.

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Important : Lorsqu’il y a des détails, des accessoires, l’important est d’analyser la dynamique du dessin (relation entre les personnages, à côté de qui l’enfant se trouve et de quel côté il se trouve…).

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Hauteur de la feuille : o Le bas de la feuille évoque la matérialité, o Le haut de la feuille évoque l’idéalisme, l’imagination.

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b) Dimension -

Grand bonhomme : Assurance, confiance en soi, épanouissement, contrôle de soi, respect des autres. o Nuance : L’enfant peut se sentir en confiance dans le cadre du dessin sans avoir confiance en soi (sécurisé dans le cadre, l’enfant se laisse aller et montre ce qu’il aimerait).

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Petit bonhomme : Rétractation de la personnalité, timidité, crainte, enfant inhibé avec des peurs. o Rester vigilant : Des enfants tous petits à côté d’adultes dans le cas d’enfants maltraités.

c) Tracés -

Tracés gros : Mécontentement, agressivité. Tracé léger : Sensibilité, douceur, délicatesse, timidité, manque de confiance en soi. Tracé direct : Signe d’assurance, de réceptivité OU d’impulsivité. Tracé repris : Signe des hésitants et perfectionnistes. Ombres, quadrillage : Signes des anxieux, de dépression. Lignes brisées, anguleuses : Vivacité, colère, virilité, agitation, énergie. Lignes courbes : Douceur, soumission, féminité. Lignes droites : Clame, rigidité. Lignes descendantes : Pessimiste, dépression, lassitude, mort. Lignes descendantes : Gaieté, vie. Rature, gommage : Indécision, insatisfaction de soi, sentiment d’infériorité.

d) Posture -

Généralement le bonhomme est debout et de face.

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Dessin de profil : Significatif d’une attitude de fuite, la peur de se regarder en face ; Ou simplement d’un personnage en mouvement.

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Dans la plupart des cas, les bras sont en position horizontale : Exprime une tension vers l’entourage, un besoin d’action, un besoin d’aller vers les autres. Jambes généralement parallèles.

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Pieds : o Serrés chez les craintifs et inhibés, o Ecartés chez ceux qui ont de l’assurance.

e) Couleurs -

NB : Penser à demander au départ la couleur préférée de l’enfant (cela peut être le noir).

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Contour en noir ou couleur : Noir permet de marquer la suprématie de la forme sur la couleur, la domination du rationnel su l’impulsivité.

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Bleu : Douceur, sérénité, froideur, pureté Rouge : Excitation passion, amour, colère, violence. Jaune : Gaieté, sagesse, supériorité. Vert : Espoir, repos, amertume, révolte. Violet : Tristesse, mystère. Marron : Contrainte, inhibition, humeur morose. 3. Psychomoteur et sensoriel – S.A. Rio - Page 5 sur 12

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Noir : Anxiété, deuil, mystère. Blanc : Neutralité, froideur, vide, pureté.

f)

L’environnement

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Souvent sous forme de paysage.

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Le sol : Symbole de sécurité, nourriture. Les montagnes : Arrondies elles évoquent le sein de la mère ; Acéré : contraintes, protection, ambition, difficultés de réalisation. Le soleil : Symbole paternel, amical ou agressif. Les étoiles : Evoquent la nuit, besoin de briller, de se mettre en valeur. Les nuages : Signes de menaces, d’inquiétudes Les fleurs : Symbole de féminité, de joie Les oiseaux : Symbole d’affection Les animaux domestiques : Evoquent souvent un animal familier, chez à l’enfant Les arbres : Indiquent le besoin de protection La maison : Indique l’importance du foyer.

III-

Le dessin de la famille selon Corman (1961)

1) Passation -

Matériel : Feuille de papier, crayon à papier et crayons de couleur (pas de gomme).

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L’enfant doit se sentir en sécurité avec le matériel mais également avec le psychologue. o A éviter lors d’une première séance : Préférer le dessin libre pour mettre en confiance l’enfant.

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Prendre en notre : Tous comportements pendant la réalisation du dessin ainsi que l’ordre de représentation des personnages et objets.

2) Les consignes -

Consignes : « Dessine-moi une famille » « Imagine une famille de ton invention et dessine-là ».

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A repérer : Toute attitude d’inhibition, soit face à la consigne, soit pendant la réalisation du dessin.

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Noter les réactions affectives : Les cassures d’un trait ( conflit), les moments où l’enfant lève les yeux de son dessin, les soupirs…etc

3) L’entretien -

Entretien semi-directif pour aider l’enfant à s’exprimer sur sa production et de définir les différents personnages.

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Objectif : Réduire la subjectivité du clinicien.

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Questions types : o Es-tu satisfait de ton dessin ? (Estime de soi et affirmation de soi) o Que modifierais tu, si tu pouvais refaire le dessin ? 3. Psychomoteur et sensoriel – S.A. Rio - Page 6 sur 12

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Cette famille que tu as dessinée, tu peux me la raconter ? Où sont-ils ? Que font-ils ? Peux-tu me montrer toutes les personnes et me dire qui elles sont en commençant par la première que tu as dessinée ? (Son rôle, sexe âge). Quel est le plus gentil ? Quel est le moins gentil de tous ? Quel est le plus heureux ? Quel est le moins heureux ? Et toi, qui préfères-tu dans cette famille ? Si tu faisais partie de cette famille, quel personnage serais-tu ?

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Attention : o Retirer le dessin lors des questions. o Ne jamais utiliser le pourquoi = Blocage (préférer « Qu’est-ce qui fait que … ? »)

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A compléter en fonction du bilan et de la demande et des axes de réflexions avec l’enfant.

4) L’interprétation -

Comme tout dessin, noter les décors, les mouvements, les couleurs, les détails…

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Famille imaginaire ou réelle : Omission, déformation (exemple : toute petite sœur), Ajout (exemple : plusieurs chiens alors que l’enfant n’en a pas) …etc Analyser le 1er personnage dessiné.

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Tendances du sujet : o Valorisation : Mise en relief d’un personnage (exemple : personnage avec une couronne sur la tête). o Dévalorisation totale : Suppression d’un personnage, réalité trop pénible. o Dévalorisation partielle : Petite taille, peu soigné, bâclé o Personnages barrés. o Introduction d’un personnage en plus : Un bébé, une personne plus âgée, un double, un animal. o Relation entre les personnages. o

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Dans le cas d’un décès : En général, le parent décédé est dessiné mais éloigné du groupe des « vivants ».

Identification (« Qui serais-tu ? ») : o Identification de défense :  Niveau le plus immature : Identification de survie aux instances surmoïques.  L’agressivité et le passage à l’acte peuvent y être exprimés mais aussi le sentiment de persécution (le méchant, le bandit, le policier). o

Identification de désir : Par laquelle le sujet se projette dans le ou les personnages qui satisfont le mieux ses tendances avouables (le père pour pouvoir commander…)

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Identification de réalité : Identification cohérente avec les éléments de la vie réelle, non fantasmé.

5) Exemple de dessin -

Eden : 6 ans, CP. o Contexte familial compliqué : Famille recomposée ; Conflit entre les fratries. o Le père a deux enfants : Léna et Laurent. o La mère à un enfant : Matthieu. o Eden est très attachée à Matthieu mais il s’est fait viré de la maison. 3. Psychomoteur et sensoriel – S.A. Rio - Page 7 sur 12

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Représentation de la famille : o Eden ne s’est pas représenté. o Elle n’a pas représenté son frère Matthieu. o Tous les autres sont heureux et se touchent. o Mais elle et Matthieu ne font pas partie de la famille. o Yeux noirs de la mère : Maman qui n’était pas en état de comprend/voir ce qui se passait (bipolaire). o Bonhomme tubulaire ; Violet et marron.

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1 mois plus tard : o Eden apparaît sur le dessin et est centrale. o Matthieu n’est toujours pas dessiné. o Elle écrase complètement les autres. o Elle a mis sa fratrie autour d’elle et a éloigné ses parents (qui sont encore plus petits). o Elle est toujours en grande souffrance, mais c’est dit et posé. Elle est centrale car les parents se sont enfin rendu compte de la souffrance que leurs enfants pouvaient avoir. o A l’école : Elle passait ses journées, assise sous le bureau. o Bonhomme filiforme.

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Depuis, les parent se sont séparés et elle se retrouve en plein milieu d’un conflit.

IV-

Le dessin de l’arbre

1) Historique -

L’idée d’employer un test de l’arbre comme test psychologique vient d’Emile Jucker (1928) conseiller d’orientation du canton de Zurich.

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NB : Est beaucoup utiliser dans les entretiens d’embauche dans les grands groupes.

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En France, à partir de 1934, Stora, Demeyer, Muschoot, effectue des recherches sur ce test.

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Recherche réalisée partout en Europe et qui permettra d’établir des profils psychologiques en fonction des types d’arbre dessinés.

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Significations symboliques en fonction de la place des dessins sur une feuille. o Feuille divisée en une croix :

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Zone du haut : Vie intellectuelle et spirituelle. Zone du bas : Subconscient, inconscient, matérialité, rêve. Zone de gauche : Rapport avec le passé, introversion (repli sur soi-même). Zone de droite : Rapport avec l’avenir, extraversion (relation aux autres). Zone du centre : Moi, conscience éveillée, sensibilité, vie intérieure/intime consciente, états sentimentaux.

Permet de définir une prédominance du sujet. Méthode très utilisée dans le domaine des entreprises. Parfois, il n’est pas possible d’établir une prédominance, notamment lorsque le dessin se situe au centre de la feuille. Support qui peut être utilisé pour le test de l’arbre mais aussi pour d’autres dessins.

1) La passation -

Le matériel : Une feuille de papier blanc A4, un stylo noir ou encre. o Des crayons couleurs peuvent être utilisés pour un travail ?? o Possibilité de fournir un crayon à bois mais pas de gomme.

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Noter la démarche du dessin et la durée de son exécution.

 Différentes consignes en fonction de l’auteur -

Koch (1958) : « Dessinez un arbre, n’importe lequel, comme vous voulez, mais pas un sapin » ou « Dessinez un arbre qui ne soit pas un sapin ».

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NB : La représentation d’un sapin est trop connoté/stéréotypée car elle est influencée par l’école. Il en est de même pour le palmier dans certains pays. Stora (1975,1978) : o 1. « Dessinez un arbre qui ne soit pas un sapin » : Réaction du sujet face à une situation nouvelle. o 2. « Dessinez un autre arbre, n’importe lequel, comme vous le voulez mais pas un sapin. » : Adaptabilité. o 3. « Dessinez un arbre rêve, un arbre d’imagination, un arbre qui n’est pas dans la réalité » : Désirs insatisfaits et ce vers quoi il tend. o 4. « Dessinez un arbre en fermant les yeux » : Conflits ressentis durant l’enfance et des rapports avec la situation psychologique actuelle.

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2) Entretien -

Le questionnaire du dessin d’arbre achevé (QDAA) élaboré par L. Fernandez (1997).

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Consigne : « Vous allez répondre spontanément et rapidement à dix questions que je vais vous poser oralement concernant votre dessin d’arbre. »

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Le questionnaire : o Quelle sorte d’arbre est-ce ? o Quel âge a-t-il ? o A quoi ou à qui cet arbre ressemble-t-il ? Qu’est-ce qui dans votre dessin vous donne cette impression ? o Cet arbre est-il vivant ? Si oui, y a-t-il une partie morte ? Si oui, laquelle ? Qu’est-ce qui vous donne cette impression ? o Cet arbre est-il actif ou passif ? Qu’est-ce qui vous donne cette impression ? o Cet arbre est-il un arbre du passé ou de l’avenir ? Qu’est-ce qui dans votre dessin vous donne cette impression ? o Cet arbre est en pleine croissance ou a-t-il atteinte sa maturité ? Qu’est-ce qui vous donne cette impression ? o De quoi cet arbre a-t-il besoin ? Qu’est-ce qui dans votre dessin, vous donne cette impression ? o Cet arbre est-il nostalgique ? Si oui, qu’est-ce qui vous donne cette impression ? Si non, pourquoi ? o La croissance de cet arbre a-t-elle été normale ou a-t-elle été difficile ? Qu’est-ce qui vous donne cette impression ?

3) Interprétation -

Pour interpréter le...