Madame Bovary, résumé partie II PDF

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longues notes chapitre par chapitre sur la Partie II de l'oeuvre colossale de Gustave Flaubert ...

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Résumés Madame Bovary

Partie 2

Chapitre I Yonville-L’Abbaye (qui s’appelle comme ça car avant se trouvait une abbaye de Capucins), se trouve près de Rouen, proche de la rivière la Rieule - Rieule sépare la vallée en deux parties distinctes : herbage et labour - « contrée bâtarde » « paysage sans caractère » - Yonville difficile d’accès, lieu « stationnaire », une seule rue qui mène au cimetière, rien à voir  seule date donnée « jusqu’en 1835, il n’y avait point de route praticable pur arriver à Yonville » - Description de l’église et du cimetière surpeuplé - Mairie construite « sur les dessins d’un architecte de Paris »  la provenance de cette architecte fait toute l’importance pour Emma - Description de la pharmacie d’Homais, répétition des écriteaux « Homais » dans le lieu ‘en lettre d’or sur un fond noir’ pour le laboratoire d’arrière boutique - Le gardien de cimetière est en même temps fossoyeur et bedeau à l’église, nommé Lestiboudois - Au final, on trouve à Yonville : l’église (Lestiboudois et M. le curé), le marchand de nouveautés (M.Lheureux), la pharmacie (Homais) et l’auberge Le Lion d’Or (par Mme Lefrançois) - A l’auberge, Mme Lefrançois est sur bouquée, Homais joue au billard, Binet arrive et s’installe, ne disant rien, L’Hirondelle se fait attendre - Entre le curé, cherche son parapluie - Homais, après avoir critiqué le silence de Binet, critique le refus d’accepter un rafraichissement du curé, toujours contesté par l’hôtesse - Discours d’Homais contre les curés et contre l’Eglise - Arrivée de L’Hirondelle devant l’auberge « coffre jaune » « deux grandes roues » les voyageurs ne pouvaient pas voir la route et se salissaient l’épaule, trois chevaux attelés - Un accident les avait retardé : on avait perdu Djali, Emma était triste (+accuse Charles) Hivert = conducteur de L’Hirondelle - Homais : o pantoufles de peau verte, se réchauffe à l’auberge, dos au feu de cheminée « sa figure n’exprimait rien que la satisfaction de soi-même » o joue au billard toute la journée et boit du cidre, demande ou suggère d’acheter un autre billard o critique tout le monde, ≠ curé « j’ai une religion, ma religion, et même j’en ai plus qu’eux tous »  jugement de valeur, s’estime supérieur ; il croit mais « je n’ai pas besoin d’aller dans une église, baiser des plats d’argent, et engraisser de ma poche un tas de farceurs qui se nourrissent mieux que nous » ≠ la religion (entre autre à cause de son amour pour les sciences) - Mme Lefrançois o Surchargée (donne des conseils/ordres à Artémise, Polyte..) o Sens pratique : elle fait dormir jusque 6 personnes sur un billard - Le Lion d’Or o Les habitués : Homais, d’Hivert, M.Binet, M.Léon - M. Léon o Mme Lefrançois le trouve « bon jeune home ! Jamais un mot plus haut que l’autre » - M.Binet o Front chauve, bottes bien cirées, fort aux jeux de cartes, bon chasseur, belle écriture o Jalousie d’un artiste et l’égoïsme d’un bourgeois o Ne parle pas, attend d’être servi - Curé o Figure rubiconde et corps athlétique Chapitre II

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Dans son travail d’écriture, le chapitre deux qui replonge le lecteur dans l’action après la longue scène descriptive d’introduction de l’auberge (qui lui a pris trois mois) Arrivée d’Emma, Félicité, une nourrice et Charles à Yonville-L’Abbaye (+ M. Lheureux); civilités par Homais Madame Bovary se réchauffe les pieds au feu ; M.Léon est ravi de voir un peu de changement dans ses habitudes, est ravi de manger avec les nouveaux venus Conversation à table : Homais critique le confort dans L’Hirondelle, ils parlent de l’envie et d plaisir du changement et du voyage ; long discours d’Homais qui présente les cas maladifs de la région, température, conditions hygiénique, rapport à l’Eglise, composition de la terre et de l’air, usage de mot compliqués ; coupé par Madame Bovary qui se renseigne sur d’éventuelles promenades Premier échange fusionnel entre Léon et Emma à propos de la mer, répliques poétiques Homais arrive à interrompre, du moins pour dire que Léon chante bien et que ses propos sont modeste (il chantait L’Ange Gardien) Homais explique au couple Bovary (coupant encore une fois le dialogue qui unie Léon et Emma) que leur maison appartenant à un certain « Yanoda » qui s’est enfuit, une des maisons les plus confortable d’Yonville + Homais fait une première description rapide de la maison « buanderie, cuisine, salon de famille, fruitier, jardin » Charles coupe Homais disant que sa femme ne s’occupe pas du jardinage, préférant l’exercice de la lecture, ce à quoi Léon rétorque « moi aussi » ; débat et discussion sur la littérature entre Léon et Emma Homais dit qu’il a une grande bibliothèque et propose à Emma d’en disposer quand elle veut (Voltaire, Rousseau, Dellile, Walter Scott…) Le diner dure longtemps car la servante Artémise fait mal son travail oublis, lenteur…) Discussion Homais-Charles sur les spectacles de Paris (loin, pas vu), titres de romans (seulement les titres, pas lus), « le monde qu’il ne connaissait pas » Félicité part préparer la chambre, un garçon d’écurie s’en va accompagner les Bovary Lieu : la maison des Bovary, les murs neufs, les marches craquent, ceux qui avaient apporté les meubles ont tout laissé pêle-mêle au milieu M. Léon Dupuis o Le second habitué du Lion d’Or, mangeant habituellement avec Binet, ravi ici de manger avec les nouveaux venus o « un jeune homme à chevelure blonde » o Loge chez le pharmacien, chante bien L’Ange Gardien, aime la musique allemande o Veut étudier le droit à Paris o Aime lire o Premier rapprochement physique inconscient de Mme Bovary : il pose son pied sur sa chaise Homais o Accueille les Bovary « civilités » « hommage » « air cordial » o Porte sans cesse un bonnet grec (Flaubert rencontra un philosophe qui ne quittait pas son bonnet grec car cela lui donnait des étourdissements) peur du rhume du cerveau o Usage de mots compliqués dans son discours à table + « plutôt que de venir naturellement chez le médecin ou chez le pharmacien »  s’élève au niveau de médecin, titre que Charles lui-même ne possède pas o Ramène toute discussion et sujet à lui Emma o Perd son chien, arrive à l’auberge o Echange fusionnel sur le romantisme quotidien (poésie, promenade, livre) avec Léon o « Je déteste les héros communs et les sentiments tempérés, comme il y en a dans la nature » o « Porte une petite cravate de soie bleue » o « c’était la quatrième fois qu’elle couchait dans un endroit inconnu », inauguration d’une phase nouvelle

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Partie 2

« puisque la portion vécue avait été mauvaise, sans doute ce qui restait à consommer serait meilleur »

Chapitre III - Le lendemain, réveil d’Emma, laquelle est saluée par le clerc (Léon) depuis la rue - Léon attend que les Bovary reviennent à l’auberge, ce qui n’est pas le cas - Charles n’a pas de clientèle, rien ne se passe - Rêve et espoirs des Bovary sur l’enfant - Accouchement d’Em « un dimanche, vers six heures, au soleil levant » - Tout le village vient féliciter (Mme Homais, Mme Lefrançois), le pharmacien discrètement, dit que l’enfant est conforme - Recherche d’un nom : terminaisons italiennes pour Em, Charles veut l’appeler Emma, parcours du calendrier, Homais propose (idée de M. Léon) Madeleine « qui est excessivement à la mode en ce moment) mais veto de Em ‘prénom de pécheresse’, Homais propose un nom qui suggère quelque chose de grand - Enfin, Em se souvient du bal chez les Vaubyessard, appelle sa fille Berthe (nom entendu lors) - Choix de Homais comme parrain car « le père Rouault ne pouvait pas venir », qui donne des produits de sa boutique en cadeau : six boîtes de jujubes (fruits), un bocal entier de racahout (fécule alimentaire à la base de farines employé en Orient pour faire du bouilli), trois coffins de pâtes de guimauve, six bâtons de sucre candi - Cérémonie pour la naissance « on s’échauffa », Homais chante ‘le Dieu et les bonnes gens’, le curé est présent, Léon chante une barcarolle (chanson des gondoliers de Venise) et madame Bovary mère (marraine) chante une romance du temps de l’Empire ; M. Bovary père baptise Berthe avec une coupe de champagne et chante un chant antireligieux parodique des Evangiles (ce qui indigne l’abbé Boursinien) - Bovary père reste un mois à Yonville, fumant avec un bonnet de police sur la tête, buvant de l’eau-de-vie aux frais de Charles, et se parfumant avec toute l’eau de Cologne de sa bru - La petite est mise chez la nourrice dans la demeure Rolet « extrémité du village, au bas côté, entre la grande route et les prairies » - Em, transgressant les Six Semaines de la Vierge, chemine vers la demeure Rolet, elle croise Léon qui l’accompagne alors (événement connu du village et madame Tuvache, la femme du maire affirme que « madame Bovary se compromettait »), « côte à côte, ils marchaient doucement, elle s’appuyait sur lui » - Lieu : chez la nourrice o Tourner à gauche après la rue, comme pour aller au cimetière, emprunter un petit sentier o Vieux noyer, maison basse et couverte de tuiles brunes, chapelet d’oignons suspendus, de l’eau sale coulait sur l’herbe - Berthe dormait par terre dans un panier d’osier (remarque : le prénom de Berthe n’est pas souvent nommé, Flaubert utilise ‘l’enfant d’Emma’) ; Berthe vomit sur sa collerette, regret ?, mère Rolet lui demande de demander plus de savon à Camus l’épicier ainsi lui demande-t-elle directement du café (elle vit dans la ‘misère’ et s’endort souvent) + un cruchon d’eau-de-vie pour son mari qui souffre - Retour de chez la nourrice par la rivière, description de la nature (dans un lexique lyrique romantique ?), description avec les cinq sens ; mise en place de l’amour « pleins d’une causerie plus sérieuse » « langueur » « suavité nouvelle » « bonheurs futurs » - Léon o D’apparence timide o N’a pas souvent l’occasion de parler à une femme, ravi d’avoir parlé et autant à Em o A des manières « comme il faut » : écoute des gens murs, pas de parti politique marqué, peint à l’aquarelle, sait lire la clef de sol, lit, joue aux cartes o Quand il marche avec Em, elle le regarde « cheveux châtains tombaient plats et bien peignée ; ongles longs » les ongles devaient sont bien entretenus o Veut aller voir des danseurs espagnols au théâtre de Rouen (discussion sur le retour)

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Au retour à la pharmacie, il prend son chapeau et va se poser à l’entrée de la forêt « regardant le ciel à travers ses doigts » o S’ennuie dans le village : M. Guillaumin « n’entendait rien aux délicatesses de l’esprit » ; Mme Homais « lente à se mouvoir, ennuyeuse à écouter » « conversation restreinte » ; M. Tuvache et enfants « bourrus, cossus, obtus »  « société insupportable » MAIS il y a Emma « il sentait entre elle et lui de vagues abîmes » o Aimait les visites chez Bovary avec Homais mais « ne savait comment s’y prendre entre la peur d’être indiscret et le désir d’une intimité qu’il estimait impossible » Les Homais o Ravis de Léon (qui accompagnait les enfants de temps en temps dans le jardin) o Marmots « toujours barbouillés, fort mal élevés et quelque peu lymphatiques, comme leur mère » o Justin, élève en pharmacie, un arrière cousin de M Homais, pris par charité, domestique et soigne les enfants o Homais explique toute la vie à Yonville à Em : fait venir un marchand de cidre, explique comment avoir des provisions de beurre, accord avec Lestiboudois qui s’occupe des jardins o Homais a enfreint la loi qui l’interdit de pratiquer la médecine, jugé pour cela par M. le procureur du roi à Rennes ; mais continue de donner des consultations anodines  « en s’attachant à M. Bovary par des politesses, c’était gagner sa gratitude, et empêcher qu’il ne parlât plus tard, s’il s’apercevait de quelque chose » Lui apporte le journal, vient faire la conversation o Homais avait prénommé ses enfants en souvenirs de gens illustres et qui vouent de grandes qualités ou accomplissements (Napoléon, Franklin, Irma, Athalie) o « le penseur chez lui n’étouffait point l’homme sensible » : approche des arts, aime Racine, mais évoque une « confusion de sentiment » o Homais parrain de Berthe o Empêche le curé de partir lors des mauvaises actions du père Bovary à la cérémonie de la naissance de Berthe Charles o Triste car la clientèle n’arrive pas o Dans l’ennui : va dormir dans son cabinet, regarde coudre sa femme, peindre le grenier o Préoccupé par l’argent, il avait énormément dépensé à Tostes (écoulé la dote) + choses perdues entre Tostes et Yonville + curé de plâtre cassé sur la route o Chérit plus sa femme à cause de sa grossesse « le sentiment d’une union plus complexe », l’embrasse, l’aime, la fait danser, l’appelle petite maman, ½ pleurant ½ riant « l’idée d’avoir engendré le délectait » Emma o Enceinte : démarche paresseuse, taille tourne mollement sur ses hanches sans corset, des poses fatiguées dans son fauteuil o Ne se réjouit pas de l’arrivée de son enfant, frein produit par le manque d’argent o Elle souhaite un fils, fort et brun, elle l’appellerait Georges « revanche en espoir de toutes ses impuissances passées », pour qu’il soit libre (≠ femme ≠ elle) o S’évanouit quand elle apprend que son enfant est une fille o A ‘besoin’ de voir sa petite fille et transgresse les Six Semaines de la Vierge o La nourrice l’embête Bovary parents o Grossier (cérémonie + séjour) o Il avait couru le monde, récits qui plaisaient à Em (Berlin, Vienne, Strasbourg, maitresses, déjeuners) o Drague Em ? o

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Bovary mère presse leur départ, ayant peur que le père n’ait de mauvaises influences sur les pensées et idées d’Em

Chapitre IV - Installation de l’hiver, Em change de couchage  elle habite désormais ‘la salle’ avec la cheminée, d’où elle voyait les gens passer sur le trottoir - Elle regardait Léon passer devant la fenêtre le matin et le soir - Homais dinait les soirs chez les Bovary - Justin vient chercher Homais pour fermer la pharmacie, Homais se rend compte que le petit aime bien Félicité, ainsi lui reproche-t-il de toujours écouter les conversations - Homais o Homais dinait les soirs chez les Bovary « en répétant toujours la même phrase ‘Bonjour la compagnie !’ » « posé à sa place, entre les deux époux » « demandait au médecin des nouvelles de ses malades » o Durant ces repas, Homais se permettait de prendre les meilleurs morceaux, ou de donner des conseils de cuisine à la maison « d’une façon à éblouir » (Flaubert ajoute tout de même qu’il était bon cuisinier ‘quantité de confitures, vinaigres et liqueurs douces’ o Il organisait des soirées, où peu de gens venait « sa médisance et ses opinions politiques ayant écarté de lui successivement différentes personnes respectables » : on y trouvait le clerc et les Bovary (Em) ; on y jouait au trente-et-un, à l’éclaté, Léon regardait Emma o Fort aux dominos, battait Charles - Léon = LE CLERC o Regarde amoureusement Emma lors des soirées à la pharmacie, comment elle se tient, comment elle joue, son peigne dans ses cheveux, ses vêtements… o Lis des vers à Emma, lors des soirées d’Homais, insistant bien sur les passages d’amour o Continue à lire à Emma, à voix basse, même quand tout le monde est endormi « Ainsi s’établit entre eux une sorte d’association, un commerce continuel de livres et de romances ; M. Bovary, peu jaloux, ne s’en étonnait pas. » o Reçut pour sa fête une tête phrénologique (3D) « toute marquetée de chiffres jusqu’au thorax et peinte en bleue » de la part du clerc o Achetait des affaire à Rouen pour Emma et les lui rapportaient (plantes grasses) o Objet de nombreuses ‘générosités’ de la part d’EM o « il vous entretenait sans cesse de ses charmes » (à Emma) o « il se torturait à découvrir par quel moyen lui faire sa déclaration », il en pleurait de découragement et de désirs, prenait des décisions, écrivait des lettres pour ensuite les déchirer - Emma o Lit L’Illustration, une revue chère, aux soirées de Homais, donc en société o Prie Léon pour qu’il lui lise des vers o Fait aménager un espace (planchette à sa fenêtre) pour ses plantes (de Léon) o Offre des plantes à Léon, ainsi qu’un tapis, les Homais pensaient qu’elle était « sa bonne amie » o Ne se demande pas si elle aime Léon ; elle croit que « l’amour devait arriver tout à coup, avec de grands éclats et des fulgurations, - ouragan des cieux qui tombe sur la vie, la bouleverse, arrache les volontés comme des feuilles et emporte à l’abîme le cœur entier » o Ainsi, elle ne comprend et n’appréhende pas la réalité « elle ne savait pas que, sur la terrasse des maisons, la pluie fait des lacs quand les gouttières sont bouchées » - M. Binet o Tous les dimanches, occupés sur son tour dans son grenier

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Chapitre V - Promenade un dimanche de février neigeux, à une demi-lieue d’Yonville, voir une filature de lin, située au milieu de nulle par (avec : les Bovary, Homais, Léon, Napoléon, Athalie, et Justin) - Ils rentrent quand le givre tombe - Charles va chez les voisins, et Emma reste seule, quand elle réfléchit, elle comprend alors que Léon l’aime, toutes les preuves y sont - Lorsque Charles rentre, elle se plaint du bruit qu’il fait et demande ‘nonchalamment’ comment s’est passée la soirée (la seule chose que Flaubert non laisse savoir alors c’est que Léon est monté tôt se coucher, ce qui plut et fit sourire Emma) - Le lendemain au soir, Emma reçoit la visite de M. Lheureux ; vient faire sa pub, il appuie sur le mot ‘élégante’ pour la désigner, parle d’une variété d’objets qu’il peut se procurer et évoque de grandes maisons comme La Barbe d’Or ou au Grand Sauvage o Il sort des objets : écharpes algériennes (qui frémissent au toucher de M.LH), des paquets d’aiguilles anglaises, une paire de pantoufles de paille, coquetiers en coco o Emma demande le prix mais M.LH la calme « nous ne sommes pas des juifs, rien ne presse » o Change de sujet (pour gagner sa confiance) et demande des nouvelles du père Tellier, client de Charles et propriétaire du café Français o La quitte en se proclamant « serviteur très humble » refermant la porte doucement - Léon arrive alors, Emma fait semblant d’être assez occupée o Emma pense « quel pauvre garçon » et lui pense « en quoi lui déplais-je » o Léon, annonçant qu’il doit retourner assez rapidement à Rouen, demande si elle souhaite renouveler l’abonnement de musique, ce qu’elle refuse (disant que d’autres devoirs sont prioritaires) o Elle répète plusieurs fois « il est si bon » en parlant de Charles o Défend Mme Homais sur sa tenue, alors qu’habituellement ils en rient ensemble - Emma change, Berthe est retirée de chez la nourrice  la famille Bovary ressert les liens, forçant Léon à constater qu’il est presque impossible d’arriver jusqu’à elle - Emma est amoureuse de Léon, elle s’en rend malade, elle invente des excuses pour venir voir sa chambre, le guette dans la rue, l’observe quand il part de chez elle ; elle souffre - Elle accuse Charles, et lui en veut d’être l’obstacle à sa félicité, qu’il ne se doute pas de son supplice, de sa conviction de lui apporter bonheur et sécurité - Homais o Explique « à la compagnie » l’importance que l’usine va jouer dans le futur o Est déçu de ne pas avoir comme M. Binet une canne métrique o Se fâche contre Napoléon qui saute dans un tas de chaux pour se blanchir les chaussures, Justin l’aide à le nettoyer (Charles offrit son couteau pour cette tâche) - Emma o Pendant la balade, s’appuie et se tient à Homais o Trouve Charles repoussant « casquette enfoncée sur ses sourcils, deux grosses lèvres tremblantes » « visage stupide » « son dos tranquille était irritant à voir », répugnée que Charles porte un couteau sur lui comme un paysan o Considère alors Léon, le trouvant beau dans la neige o Plus tard, étant seule à la maison, elle comprend qu’il l’aime et fait mine de vouloir donner un baiser lorsqu’elle se murmure cette évidence à elle-même o Fascinée mais contenue face aux objets proposés par M.LH ; elle se considère « sage » de n’avoir rien acheté o Lorsqu’elle attend Léon arriver, elle s’empresse de prendre un torchon et de paraitre occupée, et le resta tout le long de la visite o Emma change ; ses discours, ses manières, fait le ménage,...