Mémoires (psychologie cognitive) PDF

Title Mémoires (psychologie cognitive)
Author Ma Rousseau
Course Psychologie Cognitive
Institution Université de Nantes
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Summary

Types de mémoire, licence 2 de psychologie ...


Description

CM Cognitive La mémoire

I. La ou les mémoires ? Les travaux scientifiques sur la mémoire datent des années 60. Ce sont des travaux réalisés dans le cadre de la théorie du traitement de l’information. Les travaux scientifiques de la psychologie cognitive ont un objectif spécifique suivant : décrire les processus responsables de la perception et de la pensée humaine, quels sont les processus, comment ils fonctionnent? La psychologie cognitive et ses recherches se situent au niveau cognitif plus abstrait que le niveau neuronal.

1. Qu’est ce que la mémoire? La mémoire est une fonction cognitive supérieure essentielle dans le traitement de l’information. C’est une faculté mentale qui permet d’enregistrer des informations, des expériences, des savoirs, des connaissances théoriques et pratiques, de les conserver mais aussi de les rappeler. Elle nous permet aussi de nous projeter dans le futur. La mémoire humaine est essentielle car c’est une activité mentale sollicité dans la plupart des activités : apprentissage, compréhension, raisonnement, traitement du langage… Les travaux en psychologie cognitive reposent sur la méthode expérimentale qui permet d'élaborer des théories et modèles sur le fonctionnement de la mémoire. Elle se base aussi sur des cas cliniques rencontrés dans le champ de la neuropsychologie pour améliorer et tester ces modèles. C’est la conjonction de ces deux approches (psychologie cognitive et neuropsychologie) qui amène les chercheurs à soulever la question de l’existence d’une ou plusieurs mémoire(s)? Les propositions actuelles vont plutôt dans le sens de plusieurs systèmes de mémoire. On doit cette hypothèse à des cas cliniques comme ceux publiés par Tulving (années 1990) : un patient qui a une dissociation de la mémoire épisodique et sémantique. Il a un accident de moto et suite à ça, il est incapable de se souvenir d'événements du passé et incapable de se projeter dans l’avenir. Il sait toujours jouer aux échecs (des apprentissages sont conservés) mais ne se souvient d’aucune parties d’échecs jouées précédemment. Il sait où est sa maison de campagne mais n’a pas de souvenirs dans cette maison. Ce type de cas et les recherches amènent les auteurs à supposer l’existence de différents systèmes mnésiques. A l’heure actuelle, Tulving considère qu’il existe (approche adoptée par la majorité) au moins 5 types de mémoires, 5 systèmes différents : la mémoire procédurale (savoir jouer aux échecs), la mémoire perceptive, la mémoire de travail, la mémoire sémantique et la mémoire épisodique. Les modèles sont des théories, des hypothèses.

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2. Statut et fonction des modèles de la mémoire Les recherches et les cas cliniques permettent des modèles de l’organisation, des caractéristiques et fonctionnement des systèmes de la mémoire et leurs interactions = fonctionnement de la mémoire. Les modèles permettent de diffuser la connaissance au public et permettent la communication entre différents champs disciplinaires dans recherche sur le fonctionnement humain. Les modèles, pour la plupart, sont incomplets donc la recherche continue d’apporter de nouveaux éléments et elle continue à les adapter aux nouveaux cas cliniques rencontrés. Les modèles rendent compte des dysfonctionnements. Les modèles sont influencés par d’autres approches (intelligence artificielle par exemple, ou encore les neurosciences). Il existe plusieurs catégories de modèles : - les modèles structuralistes - les modèles connexionnistes - les modèles de la cognition incarnée L’approche dominante aujourd’hui est la structuraliste. Ce sont ces modèles qui servent de référence en psychologie cognitive et aux neuropsychologues. L’avantage des modèles est que dans un modèle, on peut décrire toutes les opérations mentales conscientes et non conscientes. Cependant, les modèles ne sont pas des preuves intangibles mais des outils qui rendent compte de l’état de nos savoirs à un moment donné de la recherche. Les bons modèles sont ceux qui soulèvent de nouvelles questions qui permettent d’affiner nos connaissances du fonctionnement de l’activité intellectuelle et qui permettent aussi d'expliquer et prendre en charge des pathologies.

3. L'intérêt d’étudier la mémoire? L’intérêt d’étudier la mémoire est de comprendre comment se construisent les souvenirs, notre passé mais aussi comment s’élabore notre identité, la conscience et la connaissance de soi. L’étude de la mémoire permet aussi de construire des outils d’évaluation neuropsychologiques. Connaître la mémoire, son fonctionnement et ses dysfonctionnements permet : de mieux appréhender les troubles de la mémoire liés à l’âge et aux pathologies (alzheimer, amnésie, schizophrénies, etc.). - d’évaluer avec précision les différentes capacités mnésiques d’un patient afin de lui apporter une aide la plus efficace possible.

II. Les étapes de la mémorisation On distingue trois étapes : l’encodage, le stockage et la récupération. L’encodage et la récupération dépendent de l’attention et des connaissances générales de l’individu mais aussi de la mise en place de stratégies. 2

1. L’encodage L’encodage, le stockage (ou consolidation) et la récupération sont des fonctions indépendantes. L’enregistrement d’une information en mémoire se fait de façon séquentielle. La première étape est la phase d’encodage : phase d’acquisition, d’apprentissage. La phase d’encodage fait appel à des processus cognitifs qui transforment les informations qui proviennent de l’extérieur en traces mnésiques. Cet encodage peut s’effectuer soit d’une manière incidente, soit de manière intentionnelle. Schacter (1999) définit l’encodage comme la procédure qui transforme ce qu’une personne voit, entend, pense ou ressent en un souvenir. La phase d’encodage est indispensable et nécessaire au stockage de l’information car le stockage (consolidation) dépend des opérations d’encodage. Les processus d’encodage peuvent être volontaires (réalisés consciemment) ou automatiques (sans forcément en avoir conscience). Les processus d’encodage sont complexes car quand on construit une information, on ne construit pas uniquement une trace de l’information mais aussi des liens avec des informations qui existent déjà dans notre mémoire.

2. Le stockage Le stockage fait appel à des processus de consolidation par lequel une trace mnésique est maintenue et passe de la MCT à la MLT. L’information stockée en mémoire peut être stockée de manière temporaire ou permanente. La durée de stockage dépend des mécanismes d’encodage et des mécanismes de consolidation. On peut encoder une information, l’encodage peut être efficace, mais si l’information n’est pas consolidée, elle finit par disparaitre. La répétition de l’information à différents moments permet de la stocker sur de plus longues périodes.

3. La récupération On fait appel à des processus de récupération qui permettent de réactualiser les connaissances/souvenirs. La récupération peut avoir deux objectifs : récupérer une information pour répondre à une tâche ponctuelle (définition d’un mot, par exemple) ou récupérer une information dans le but de l’enrichir par l’activité que je suis en train de réaliser. La récupération est le processus par lequel l’information contenue en MLT devient accessible. La récupération est la capacité de restituer une information préalablement encodée et stockée sous la forme d’une représentation mentale (ex : souvenir récupéré sous la forme d’une image mentale). L’encodage peut être volontaire ou involontaire puis il y a le stockage (ou maintien ou consolidation) puis la récupération (implicite ou explicite, consciente ou non consciente). Quand on a du mal à récupérer une information, il y a différentes explications : cela peut 3

venir d’un déficit d’encodage ou d’un déficit des mécanismes de consolidation ou des processus de récupération.

III. Méthodes d’étude de la mémoire Différentes mesures ont été mises au point : - les tests explicits ou méthode directe - les tests implicites ou méthodes indirectes. Ces méthodes se différencient à deux niveaux : au niveau des techniques de récupération et au niveau des conditions d’encodage et de conservation.

1. Les tests explicites Parmi les tests explicits, on distingue plusieurs méthodes : le rappel libre, le rappel ordonné, le rappel indicé et la reconnaissance. Les tests explicits proposent des tâches dans lesquels l’individu sait, est averti qu’il va devoir utiliser sa mémoire, il en a conscience et il sait que sa performance va dépendre de sa mémoire.

Le rappel libre On demande au participant de restituer des items qu’il vient d’apprendre dans l’ordre qu’il souhaite (immédiat ou différé). C’est la méthode la plus ancienne. Elle est utilisée pour étudier la mémoire épisodique (événements personnels).

Le rappel sériel (ou ordonné) Le sujet doit rappeler l’information dans l’ordre dans lequel il a enregistré les items. C’est une méthode très utilisée pour tester la mémoire à court terme.

Le rappel indicé On fournit, au moment du rappel, un indice qui est supposé aider à la récupération de la cible (information à rappeler). On peut faire apprendre des couples/pairs de mots (apprentissage de couples associés) : indice - CIBLE (table - CHAISE). Au moment de la restitution, le sujet a l’indice et doit rappeler la cible. On peut aussi utiliser la méthode de complétion (fournir les deux premières lettres du mot lors de la restitution TA_ _ _).

Les méthodes de reconnaissances C’est une tâche différente car le sujet doit reconnaître un élément qu’il a déjà vu lors d’une séquence antérieure. On a les tests oui-non (ex : liste de 10 mots, on présente ensuite une liste de 20 mots dans laquelle les 10 premiers mots ont été mélangés à 10 nouveaux mots ; la tâche est de reconnaître si oui ou non tel mot a été présenté dans la première liste).

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On a aussi les tests à choix multiples (le sujet doit reconnaître les stimuli cibles parmi un ensemble de distracteurs présentés simultanément).

2. Les tests implicits Le sujet ne sait pas qu’on interroge sa mémoire, il est engagé dans une tâche qui ne nécessite pas de mémorisation et on ne lui demande pas explicitement de rappeler une information. La mémoire implicite ne requiert pas une récupération consciente (conscient : volontaire / non conscient : revient automatiquement en mémoire) ou intentionnelle. Les épreuves d'amorçage (ou priming) sont les plus utilisées. Il y a différents types d’épreuves d'amorçage :

- test d’amorçage lexical Le participant est impliqué dans une première tâche dans laquelle il effectue un traitement sur des informations = c’est la tâche d’amorçage. On amorce un traitement qui est supposé avoir une influence sur le traitement réalisé dans une seconde tâche = la tâche cible. La tache amorce devrait influencer le traitement mis en oeuvre dans la tâche cible. Le sujet n’en a pas conscience. Dans la tâche d’amorçage lexical, on peut proposer des séries de lettres et pour chaque série, le sujet doit décider (appuyer sur une touche de clavier) si ces lettres forment un mot ou non (exemple : cravate vs tevref). Ensuite, on propose une deuxième tâche : le sujet doit compléter des trigrammes par le premier mot qui vient à l’esprit (CRA… crapaud, cravate, crabe…). Le plus souvent, les participants complètent avec les mots de la tâche précédente. La tâche précédente a une influence sur la tâche de complétion. Il y a un effet d'amorçage réalisé sans qu’on en ait conscience. L’effet d’amorçage est la conséquence du traitement préalable d’une information sur son traitement ultérieur. C’est l’effet du traitement de l’amorce sur le traitement de la cible.

- test d’amorçage perceptif Il s’agit de demander d’identifier le plus rapidement des dessins présentés sous une forme dégradée. On peut aussi présenter des dessins extrêmement rapidement (ex : on présente la photo d’un avion : à la première présentation, le sujet met 900 ms puis plus tard l’image réapparait et le temps de dénomination diminue (800 ms). Ce gain de temps se fait même si le sujet ne se rappelle pas avoir vu la photo).

- l’amorçage conceptuel Il s’agit de produire des mots à partir d’indices (pétales = fleur). Les résultats obtenus à partir des tests explicits et implicits sont la plupart du temps différents. Ces différences ont été attribuées à l’intervention de processus cognitifs différents et voire même à des systèmes de mémoire différents. Les tests explicits et les performances obtenues à ces tests révèlent le fonctionnement de la mémoire de travail et la mémoire épisodique.

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Les tests d’amorçage conceptuel permettent d’évaluer (et reposent) sur le fonctionnement de la mémoire sémantique. Les tests d’amorçage lexical et perceptifs sollicitent la mémoire perceptive. Les tests implicits engagent des processus de traitement non conscient, automatiques. Les tests explicits engagent des processus de traitement conscient c’est-à- dire contrôlés et volontaires. Un processus est contrôlé quand il est orienté par la stratégie et l’intention alors qu’un processus automatique est déclenché involontairement et il est plus difficile de le stopper ou de le contrôler. Les processus contrôlés demandent une grande quantité de ressources cognitives (attention) alors que les processus automatiques peuvent s’exécuter sans ressources. En résumé, la récupération en mémoire lors des tests implicits serait dirigée par les données (guidée par les infos présentées) et automatiques = bottom-up. Pour les tests explicits, la récupération serait guidée par les concepts et non automatiques (top down), cela demande un effort attentionnel. C’est à partir de l’étude des résultats des mesures implicites et explicites que des modèles de la mémoire vont être élaborés.

IV. Le modèle d’Atkinson et Shiffrin (1968) C’est le modèle le plus ancien. Atkinson et Shiffrin considèrent qu’il existe 3 systèmes dans la mémoire : mémoires sensorielles (ou RIS : registre d’informations sensorielles), la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.

On a des stimuli extérieurs saisis par les RIS (par les sens : mémoire sensorielle visuelle, auditive, tactile…). Il s’agit de registres à très court terme qui captent une grande quantité d’informations. Ces informations sont conservées pendant une durée très brève que Sperling a identifié : 500ms. Au bout de ce temps, les informations disparaissent et laissent place à un nouveau flux d’informations. Les informations correspondent aux stimulations extérieures. Ces systèmes n’identifient pas la stimulation, ils détectent l’information. Pour identifier la représentation de cet objet, il faut que la représentation passe dans la MCT. C’est à ce moment qu’on peut identifier ce que représente cet objet. L’attention va sélectionner l’information dans les registres sensoriels pour ensuite l’identifier/la traiter dans 6

la MCT. Pour que l’information soit détectée, il faut que l'intensité des stimulations dépassent le seuil perceptif (Fechner). Les mémoires sensorielles font partie du système périphérique alors que la mémoire c’est le système central. Les informations, pour être identifiées, passent dans la MCT. Elle est composée d’un ensemble de processus de contrôle du traitement de l’information et des processus de stockage provisoire de l’information. La MCT a un capacité de stockage limitée mais supérieure à celle des registres sensoriels. L’information peut être stockée en moyenne quelques secondes. On peut améliorer cette capacité et passer à quelques minutes (1 minute 30 voire 2 minutes) grâce à un processus de contrôle : le processus d’autorépétition. Si on la répète, on conserve l’information. La MCT a une double fonction : - une fonction de mémoire de travail - une fonction de mémoire de stockage (à court terme) Cette mémoire peut être totalement passive, elle peut stocker l’information (mémoire de stockage) ou peut être une mémoire de travail : elle est active donc elle répète l’information, la recycle pour la garder plus longtemps et faire un traitement particulier. Par ailleurs, la MCT est dotée de processus de contrôle mais aussi de processus qui contrôlent l’encodage des informations, la décision et la récupération des informations (dans la MLT). C’est une mémoire qui intervient dans l'élaboration des réponses et aussi dans le transfert des informations dans la MLT. La MLT est un système unique qui stocke une grande variété d’informations (de nature différente : connaissances, souvenirs, informations épisodiques ou des connaissances autobiographiques, sémantiques ou procédurales). Le transfert des informations se fait par le biais du mécanisme de répétition, c’est le nombre de répétition qui favorise le transfert dans la MLT. Selon ce modèle, ce sont surtout les processus attentionnels et la répétition qui vont gérer les flux d’informations entre les différents systèmes de mémoire. Dans le modèle plus évolué, les auteurs considèrent qu’il y a un va et vient des informations entre la MCT et la MLT. La MLT peut stocker les connaissances et souvenirs sur des durées plus longues. La MLTt et la MCT sont indépendantes sur le plan fonctionnel, sur le plan structural et sur le plan anatomique. Ce sont les cas de patients qui appuient cette distinction entre les deux systèmes.

V. Distinction MCT et MLT La distinction proposée par Atkinson et Shiffrin n’est pas nouvelle car des auteurs à la fin du 19e siècle, William James et Hermann Ebbinghaus, distinguaient (sans méthodes scientifiques) la mémoire primaire et la mémoire secondaire. Mémoire primaire = tous les événements dont on a conscience là maintenant, la pensée consciente. Mémoire secondaire = tous les événements qui ne sont pas actuellement conscients à notre esprit.

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Cette distinction entre primaire et secondaire, au milieu du 20e siècle a de nouveau intéressé les psychologues qui ont cherché à les mettre en évidence en s’appuyant sur des résultats expérimentaux (qui confortent des cas cliniques).

1. Les effets sériels : primauté et récence Les effets sériels permettent de conforter la distinction MCT et MLT. On demande au sujet de mémoriser une liste de mots puis d’effectuer une tâche de rappel libre. La performance de rappel est plus élevée pour les mots en début et en fin de liste. Le rappel en début de liste = effet de primauté. Le rappel en fin de liste = effet de récence. Quand on commence à entendre une liste de mots dans une tâche explicite, on va répéter les mots qu’on entend mais à un moment donné le processus d’autorépétition s’épuise et donc la tâche devient plus difficile car le processus ne peut s’appliquer que sur une petite quantité d’informations (les premiers mots de la liste) car cela fait partie de la MCT. Les premiers mots de la liste passent dans la mémoire à long terme. Comme le processus sature, les mots du milieu sont peu répétés et rapidement oubliés. On se rappelle mieux des derniers mots car ils sont encore dans la MCT au moment du rappel, on vient juste de les stocker donc c’est facile à rappeler si le rappel est immédiat. Ces effets sériels rendent compte de la dissociation entre la MCT et la MLT. L’effet de primauté correspond à la consolidation des items du début de la liste dans la MLT. L’effet de récence correspond à la présence sans autorépétition des derniers items de la liste dans la MCT. Pour prouver cela, avant le rappel on fait une tâche de calcul pendant 30 secondes, on voit alors que l’effet de récence disparaît car la MCT s’occupe de la tâche de calcul. L’effet de primauté persiste.

Les effets sériels ont permis de souligner les limites du mécanisme d’autorépétition. Le mécanisme d’autorépétition a des limites donc l’objectif des chercheurs est de préciser les limites de ce processus, c’est-à-dire la quantité d’informations que ce processus peut restituer.

2. L’empan mnésique (G. Miller) La quantité d’informations est l’empan mnésique. L’empan reflète la quantité d’informations que le processus d'autorépétition peut restituer en MCT. Les travaux sur l’empan mnésique sont célèbres depuis ceux de Miller (fin des années 50). Miller publie un article : the magical number seven, plus or min...


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