Révision mini-test - Psychologie cognitive 1 PDF

Title Révision mini-test - Psychologie cognitive 1
Author Angela Conte
Course Psychologie cognitive I
Institution Université du Québec à Trois-Rivières
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Summary

Simon Rigoulot - Étude pour mini-test...


Description

DOCUMENT DE RVISION mini test du 6 octobre 2020 psychologie cognitive 1

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COURS 1 Qu’est-ce que la psychologie cognitive ?  C’est l’étude des processus cognitifs  Activités mentales qui se rapportent à la connaissance  Comment construire une représentation du monde complexe qui nous entoure (qui suis-je, d’où viens-je, dans quel état j’erre)  Accent sur des processus différences individuelles

communs

plutôt

que

 Comprendre les processus généraux qui gouvernent la pensée et le comportement (Les processus par lesquels l’input sensoriel est …) :  Langage  Perception (transformé)  Attention (réduit)  Mémoire court terme (élaboré)  Mémoire long terme (stocké et récupéré)  Images mentales  Raisonnement (utilisé)

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Éléments historiques : psychologie cognitive

développement

de

la

Deux expériences pionnières 1. Donders (1868) – Chronométrie mentale Premièrement, lumière apparaît (étape 1) et il faut appuyer dessus (étape 2) Deuxièmement, lumière apparaît (étape 1), mais il y a deux ou plusieurs boutons, donc il a une prise de décision (étape 2) et appuyer sur bouton (étape 3)

2. Ebbinghaus (1885) – Courbe de l’oublie (memory drum) 1er apprentissage : j’ai mis 20 essais au total pour retenir ma liste de pseudo-mots 2e apprentissage : après un certain temps, j’ai mis seulement 10 essais au total pour retenir ma liste de peuso-mots

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20 – 10 = 10 essais de moins (parce 20 au départ), donc cela fait un pourcentage de rétention (garder en mémoire) de 10/20, donc de 50%

Donders: combien de temps pour prendre une décision ?  Utilisation de la différence de temps de réaction entre la perception et la perception + la prise de décision Ebbinghaus: nature de la mémoire et de l’oubli  Utilisation de la différence du nombre d’essais entre le premier apprentissage et le second. Les processus cognitifs sont inférés à partir de la mesure d’un comportement

On a une mesure et cette mesure nous renseigne sur le comportement (par rapport aux expériences). On peut tirer des conclusions à partir des mesures qu’on a prise

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Courants de pensée – développement de la psycho cognitive –

Structuralisme : Wundt (1879)  Première école de pensée majeure en psychologie  Physiologie tude empirique, scientifique des comportements Il y a plus d’études, on comprend le fonctionnement des nerfs  Philosophie Introspection comme méthode d’étude des processus mentaux (processus d’introspection)  Manque de preuves empiriques Fonctionnalisme : W. James (1890)

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 Principles of Psychology (1890) : ensemble de réflexions sur notre comportement et sur le fonctionnement de l’esprit. – premier livre –  S’intéressent plus aux fonctions de l’esprit plutôt qu’à ses constituants.  Quelles sont les relations fonctionnelles entre un stimulus et la réponse qu’il déclenche? (Loi de Weber) Behaviorisme : Watson (1913)  Déçu par les méthodes d’introspection jusqu’ici utilisées  Extrêmement variables  Difficile à vérifier  Le comportement lui est mesurable  Little Albert experiment Stimulus inconditionné et réponse inconditionnée Stimulus conditionné et réponse conditionnelle

Little Albert experiment : premier cas de conditionnement classique 1. Avant conditionnement

Stimulus inconditionné

Réponse inconditionnelle

2. Pendant le conditionnement

3. Après conditionnement

Stimulus conditionné

Réponse conditionnelle

Le chien de Pavlov : deuxième cas de conditionnement classique 7

Pavlov avait observéR que les chiens de son laboratoire salivaient à la vue des techniciens qui venaient les nourrir, même lorsqu’ils n’avaient pas de nourriture. « Réflexe » ou Réponse inconditionnelle (RI).

Appariement de deux stimuli  Conditionnement classique (Watson + Pavlov) - Apprentissage procède (toujours) par association – Généralisation de ces résultats à tous les processus mentaux  Conditionnement opérant (Skinner) - Rôle des conséquences des actions sur probabilité d’occurrence du comportement  Un comportement peut être consolidé (sa probabilitéR d’apparition augmenté) ou affaibli (sa probabilité d’apparition diminué) du fait de la

présence ou de l’absence de renforcements (récompenses ou punitions)

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Conditionnement classique vs. opérant Skinner a rejeté l’existence des processus mentaux qui constituaient la boîte noire de l’esprit humain  Le comportement peut être compris uniquement en étudiant les relations entre un stimulus et les réponses comportementales. Utilisé jusque dans les années 1950-60

Expérience avec les trois groupes de souris dans le labyrinthe Trois groupes de souris différentes 1. Nourriture débute Jour 1 2. Nourriture débute Jour 3 3. Nourriture débute Jour 6 Prédiction behavioriste 1. Pas d’apprentissage sans renforcement 2. Courbe d’apprentissage lisse après renforcement

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Groupe 3 (nourriture jour 6) - ils retrouvent la nourriture beaucoup plus rapidement que ceux du premier groupe, car ils ont passé plus de temps dans le labyrinthe et ils ont donc pu enregistrer comment l’espace du labyrinthe est fait (organisation spatiale)

Mais le behaviorisme est incapable d’expliquer tous les comportements

Tolman (1930) : cognitive map

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- Amélioration immédiate de la performance - Construction d’une représentation du labyrinthe en l’explorant (carte cognitive)

Mais le behaviorisme est incapable d’expliquer tous les comportements Langage, CHOMSKY (1959): Verbal Behavior  Le nombre infini de phrases qu’on peut produire,  des phrases prononcées comme (je te hais) alors qu’elles n’ont pas de renforcement positif,  la présence de stages développementaux avec des structures grammaticales incorrectes,  Chomsky postule que le langage n’est pas seulement construit par conditionnement, et que c’est le cas aussi pour d’autres processus cognitifs complexes.  Il est impossible que toutes les possibilités amènent à un apprentissage Influence sciences informatiques Avec le développement des ordinateurs, un nouveau courant de pensée voit le jour. Il fait le parallèle entre le fonctionnement d’un ordinateur et celui de l’esprit humain. - Qu’est-ce qu’un ordinateur ?

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- Qu’est-ce qu’un programme ?  Un ensemble de règles qui permet d’aboutir à une décision  Par exemple, y a-t-il un A dans un ensemble de lettres ? 

Il faut trouver les caractéristiques de la lettre A /+\+

-=A - Est-il possible de créer une machine qui soit capable d’induire en erreur une personne qui doit décider si elle communique avec une personne ou avec un ordinateur?

Approche traitement de l’information Se base sur la métaphore de l’ordinateur

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Étapes du traitement de l’information Traitement ascendant (bottom up) - Influencé par les caractéristiques du stimulus Caractéristiques  Lettre  Mot  Phrase - Compréhension de texte

Traitement descendant (top down) - Influencé par les connaissances antérieures, les attentes Phrase  Mot : Je m’en allais sur

l’autoroute A40 avec mon XXXX Mot  Lettre : vélX AutX Grâce à notre connaissance, même si on ne comprend pas le mot, on peut déduire ce qu’il est grâce au sens de la phrase, mais surtout grâce à nos connaissances antérieures des mots, lettres, etc.

Approches pour étudier cognition Psychologie cognitive expérimentale: - Donders, Ebbinghaus .... - Manipulation de Variables dites indépendantes (VI) - Effets sur Variables dépendantes (VD) Exemple VI: émotion, nombre d’heures de sommeil... Exemples VD: Temps de réaction, %.... 14

En fait, l’indépendante, tu l’as manipule et la dépendante dépend de ton indépendante (tu ne peux pas contrôler ta variable dépendante) Et en fait la variable dépendante se trouve à être la plupart du temps, tes résultats

Approche computationnelle - Modèles artificiels Intelligence artificielle, on ne le verra pas dans le cadre du cours/ on étudie la cognition en créant des modèles de réseaux de neurones.

Neuropsychologie cognitive - Lésions cérébrales  Affectent fonctions spécifiques - Phineas Gage, Patient Elliott, Broca, Wernicke... Neurosciences cognitives - EEG, fMRI, TEP ...

COURS 2 Plusieurs théories pour savoir comment ce fait la reconnaissance des formes – accès aux représentations sémantiques –

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Théorie des gabarits



Théorie des traits



Théories structurelles



Agnosies visuelles



Reconnaissance des visages

La reconnaissance des formes La forme de la projection rétinienne des objets change selon le point de vue et sa taille change selon la distance.

Ex : Peut importe de quel côté est la chaise, nou Allégorie de la caverne, Platon c’est une (même)

chaise

L’image rétinienne des objets est souvent partiellement cachée par d’autres, ambigu^ ou dégradée On est capable de comparer à ce que l’on a déjà vue de façon complète et claire et ainsi on peut reconnaître les objets/visage 16

Ex : On sait qu’il y a un livre rouge, malgré la souris qui cache une partie de celui-ci Ex : On est capable de reconnaître ces visages connus, malgré qu’ils soient floutés

Théorie des gabarits Comparaison de l’entrée sensorielle (image) avec un patron /gabrit /template stocké dans la mémoire à long terme Mesure de recouvrement entre un stimulus entrant et le patron que nous avons Le problème avec une telle approche est que chaque nouvelle instance d’un objet dont la position, l’orientation, la forme exacte, etc…, diffère du gabarit d’origine serait reconnue comme un objet différent. Pourrait fonctionner pour le registre sensoriel (Phillips, 1974) Registre sensoriel de Phillips (1974) – perception traits et traitement structurel – Manipulation : déplacement ou non de la figure (identique ou différent)

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Résultats et conclusions 1. Si identique, meilleure performance  qqch aide  registre sensoriel 2. Cette aide ne persiste pas  capacité temporelle limitée du registre sensoriel *Le registre sensoriel (gabarit) ne fonctionne uniquement que si les images sont identiques Théories des traits Décomposition des formes en traits constitutifs Identifie des éléments simples pour ensuite identifier des éléments complexes Ex : Yeux magnifiques + bouche parfaite + cheveux parfaits = S. Rigoulot

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Des neurones répondent juste aux trait \ ou au trait /, etc… Plusieurs orientations différentes Expérience Gibson, Shapiro et Yonas (1968) Ex : P et R / F et E Il y a des traits semblables, mais aussi des traits distinctifs Donc, ça prend plus de temps reconnaitre un P d’un R qu’un G d’un W Le stimulus optimal pour les neurones du cortex visuel primaire est plutôt une barre possédant une orientation particulière (travaux d’Hubel et Wiesel, prix Nobel de médecine 1982) Il est possible d’entraîner à reconnaitre les traits distinctifs

Traits distinctifs ? – Lee et al. (2000), tâche de reconnaissance de célébrités Procédure : masque visuel + stimulus + masque visuel Masque visuel : pour détourner l’attention de la tâche (image noire dans ce cas-ci) L’image noire est présentée avant et après une simulation pour cacher certains éléments qui permettraient une reconnaissance + rapide

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L’accentuation des traits distinctifs a permis à + de gens de reconnaître le personnage

Limite : ne permet pas de comprendre comment les traits sont liés ensemble, leur structure… Théories structurelles Reposent sur les théories des traits mais s’intéressent aux relations entre les traits. Structuralisme (Wundt): la perception repose sur l’addition de sensations élémentaires – on voit des formes (lignes), mais avec des points MAIS n’explique pas perceptions illusoires

les

Théorie Gestalt Le tout diffère de la somme des parties Parfois, l’assemblage de deux choses peut donner une 3e chose différente Loi de simplicité: tout ensemble de stimulus est vu de telle facon que la structure résultante est la plus simple possible.

Les anneaux olympiques illustrent cette loi de simplicitéR. Nous le percevons comme 5 cercles associés (a) et non pas comme un enchevêtrement d’autres formes plus compliquées (b)

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Lois de similarité: des éléments similaires sont groupés ensemble. Lorsque des éléments ont la meme  forme, ils sont regroupés et engendrent la perception de colonnes et non pas de lignes. Lorsque tous les éléments sont similaires, il n’y a pas de perception évidente des lignes ou des colonnes.

Lois de bonne continuité: Exemple du nœud celtique qui apparait comme une seule corde qui s’entremele par-dessus et par-dessous.

Lois de proximité: des éléments proches les uns des autres sont regroupés ensemble. . Ici nous percevons des lignes car éléments sont plus proches sur le horizontal que sur le plan vertical.

les plan

Lois de familiarité: Des éléments disparates ont tendance à être regroupés s'ils forment une structure qui est reconnaissable.

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**Les deux prochaines propositions sont au-dessus de la loi de proximité

Région commune : Des éléments à l’intérieur d’une région commune seront perçus comme groupés ensemble

Connectivité : Des éléments connectés les uns aux autres seront percus  comme formant un tout.

Modèle des composants de Biederman Reconnaissance + difficile lorsque certaines parties sont manquantes par rapport à d’autres.

Les objets sont constitués de géons Alphabet de 36 géons Reconnaissance implique identification des géons ET de leur configuration.

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Temps de réactions augmentent davantage si le géon est modifié que si on change sa taille. Géons : formes complémentaires qui nous permettent de reconnaître des objets

Agnosies visuelles (Déficit) Agnosie = L'agnosie visuelle est un trouble de la reconnaissance visuelle des objets ne touchant qu’une seule modalité sensorielle (vision), en l'absence de déficit visuel élémentaire et d’un déficit majeur d’une autre capacité cognitive. Différents types d’agnosie visuelle:

Certains patients n’arrivent pas à identifier ou copier des lignes (Efron, 1968) alors que la reconnaissance de la couleur, du mouvement sont préservés. 23

D’autres patients n’arrivent pas à organiser les éléments visuels en une forme globale et à discriminer 2 patterns visuels ayant les mêmes traits élémentaires mais pas la même forme globale.

Représentation des visages La reconnaissance des visages est un cas particulier de la reconnaissance des formes. Fournit énormément d’informations: Age, sexe, émotions, familier, ... Prosopagnosie: L’existence d’un système neuronal dédié au traitement des visages fut suggéré par la découverte que des lésions dans le cortex occipito- temporal (ventral) aboutit à un déficit spécifique dans la reconnaissance des visages En gros, déficit, ne pas reconnaître quelqu’

Mouvements oculaires se dirigent préférentiellement vers les visages d’une scène. Ils constituent des éléments primordiaux d’une scène.

FFA (Kanwisher et al., 1997): visages = Face Fusiform Area La FFA répond de manière + importante en réponse aux visages par rapport à des objets;

aux visages intacts par rapport à des visages dont les pixels ont été mélangés;

aux visages par rapport aux batiments. 

Illusion de Thatcher (1980) Traitement structurel/analytique vs. holistique/global

Les relations entre les traits sont particulièrement

importantes pour les visages Meilleure reconnaissance quand préserve configuration Est-ce que les visages sont spciaux ? Farah et al. (1998): Tache: paire de visages/mots  identique/différent ? Utilisation de différents types de masques visuels 25

Pour les mots: Doivent + perturber perception des mots, car ce sont aussi des mots

Le masquage visuel : Présenter quelque chose à la suite de la présentation du mot cible. Le masque complet est lorsque le stimulus présenté est le même que le stimulus cible. Dans ce cas-ci, c’est un mot complet Le masque partiel est la présentation d’un stimulus similaire, mais pas identique au stimulus cible. Dans ce casci, c’est un «faux-mot», donc un assemblage de lettre qui ne forme pas un réel mot Farah et al. (1998): Utilisation de différents types de masques visuels Pour les visages: Doivent + perturber perception des visages car ce sont aussi des visages

Résultats 26

:

Syndrome de Capgras llusion des sosies, les personnes familières sont remplacées par leur double (maléfique). Illusion de Fregoli Identifie toujours la meme  personne sur différents visages Est-ce que les visages sont spciaux ? N170 : Composante du potentiel événementiel qui reflète le traitement neuronal des visages, des objets – familiers – N : polarité négative 170 : ms EEG : lectroencéphalographie MAIS : Effet d’inversion powerpoint du cours 2 pages 57 à 62 Dépendent du stimulus et de la

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La reconnaissance des visages est très importante dans plusieurs aspects de la vie courante. Il est possible d’extraire énormément d’information des visages humains. La reconnaissance des visages humains semble particulièrement basée sur le traitement structurel. Les visages semblent bénéficier d’un traitement particulier. Des déficits spécifiquement au niveau de la reconnaissance des visages existent. Une région cérébrale particulière traite les visages. Ce traitement particulier pourrait être relié à l’expertise.

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Pouvoir expliquer en quoi la reconnaissance des formes représente un défi ex : un chien à 4 pattes, mais une table aussi. il y a plus de dtails qu’il faut prendre en compte pour dterminer chaque chose. Par exemple, ce n’est pas toutes les tables qui ont 4 pattes, les chiens aboient, c’est un être vivant, la table est inanime



Comprendre et distinguer les différentes théories explicatives de la reconnaissance des formes (gabarits, traits et la théorie structurelle)



Être en mesure d’expliquer chacune et de faire des prédictions à partir de celles-ci



Être en mesure d’identifier les données qui appuient chacune des théories ainsi que leurs limites



Pouvoir comprendre un graphique présentant des temps de réaction



Comprendre les différentes étapes de traitement dans la reconnaissance des formes



Comprendre comment l’agnosie nous informe sur le traitement ‘normal’



Pouvoir identifier les particularités de la reconnaissance des visages



Comprendre quels éléments suggèrent un traitement spécial ou non

COURS 3 – L’attention Peut soit être le visage d’une femme ou un homme qui joue d’un instrument de musique (clarinette) Peut soit être un B ou un 13 dépendant de son environnement/contexte

Définition de l’attention Selon W. James (1890), « Tout le monde sait ce qu’est l’attention. C’est quand l’esprit prend possession, sous une forme claire et active, d’un objet ou d’une pensée parmi d’autres qui se 29

manifestent au m6me moment. Cela implique le retrait de certaines choses pour s’occuper efficacement d’autres choses ». Donc, on filtre certaines informations, on en réduit d’autres et on traite seulement celles qui sont importantes pour le moment présent 1. Aspect volontaire 2. Ressources limitées 3. Choix/Retrait Concept unitaire ? - Porter attention - Se concentrer - Se préparer - ...


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