Modèles d\'apprentissage et d\'enseignement PDF

Title Modèles d\'apprentissage et d\'enseignement
Course Théorie des Apprentissages
Institution Université Rennes-II
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Summary

Approche pluri-disciplinaires des différents courants ayant étudié les modèles d'apprentissage et d'enseignement....


Description

Théories des Apprentissages

I / Les modèles de référence pour l'étude des situations d'enseignement-apprentissage

1) Les modèles pragmatiques Aussi appelé processus-produit Les modèles programmatiques montrent une relation linéaire unidirectionnelle entre l'enseignement et l'apprentissage. C'est un modèle qui date à peu près des années 40. Modèle selon lequel il suffit d'enseigner pour que les apprenants apprennent. L'apprentissage est la conséquence unique de l'enseignement. Ce premier modèle modélise la situation d'enseignement-apprentissage. Processus produit, produit = apprentissage. Processus-produit, par DOYLE (1986) / GAGE (1978) / DUNKIN & BIDDLE (1974) : Doyle → Le modèle processus-produit serait pour lui d'évaluer l'efficacité en étudiant les relations entre le comportements des enseignants en classe (le processus) et l'apprentissage des élèves (le produit). L'objectif des chercheurs étant d'améliorer l'efficacité de l'enseignement.

Modèle processus-produit par GAGE

C'est le comportement de l'enseignant dans la situation d'enseigner. Variables de produit → Résultats des élèves Variables de présage → Tout ce qui relève de caractéristiques professionnelles de l'enseignant Variables contextuelles → Elles sont multidimensionnelles, la taille de la classe, le statut socio-éco etc... Selon la situation que l'on observe.

Gage nous dit qu'il y a une relation entre le processus et produit mais qu'il y a aussi interaction entre les variables. Il y a une dynamique interactionnelle, mais entre le processus et le produit c'est linéaire. Elles ont permis de mettre en évidence qu'il y avait plusieurs variables qui pouvaient interférer sur l'apprentissage des élèves. Les limites de ce modèle : à priori on ne peut pas mettre de linéarité, pas de relation causale entre processus et produit, les relations sont plus complexes. Quand un enseignant enseigne, quels sont les effets produits ? Pas visible avec ce modèle. Très souvent quand on étudie une relation entre un type de variable et une variable d'apprentissage, on en prend qu'une. Seulement ici, il y en a plusieurs, on peut pas observer qu'un effet. C'est tout un phénomène. Auteurs avec le modèle programmatique avant 90 → DOYLE (1986) / GAGE (1978) / DUNKIN & BIDDLE (1974) Auteurs ayant écrits sur ces auteurs → BRU / CLANET / BRESSOUX

2) Les modèles médiateurs Considèrent des variables intermédiaires entre les pratiques éducatives (PE) et l'apprentissage (A) Enseignant Apprenant Variables médiatrices Prendre en considération les caractéristiques personnels de l'apprenant → on n'est plus d'un modèle stimulus récepteur et les réponses des apprenants jouent un rôle médiateur actif dans l'apprentissage. Dans ce processus, on va observer comment les apprenants se comportent et observer ce qu'ils font pour apprendre. DOYLE (1986). Variable médiatrices : capacité d'attention, de concentration etc.. Les limites de ces modèles : Très souvent testés en labo mais en situation de classe cela pose souci. Plein de variables contextuelles, leur rôle est prédominant dans les situation E → A. Les modèles médiateurs sous-estiment les effets de contexte. La force de ces modèles : On a pris en compte l'apprenant, ses caractéristiques personnelles.

3) Les modèles écologiques Les modèles écologique ont essayé de prendre en compte les limites des autres modèles tout en assimilant leurs forces. Ils vont se concentrer sur les relations entre le contexte et la situation enseignement apprentissage. Ils ont pour objet l'étude des relations entre les demandes de l'environnement (situations de classe) et la manière dont les individus y répondent. Ils regroupent plusieurs variables, variables processus, variables produit, variables de présage et les variables contextuelles. On rentre dans une écologie. DOYLE, en 1986, a classifié les modèles d'enseignement – apprentissage. On y voit une évolution du rapport E – A : E

A

E E

A A

Ces modèles ont deux visées : – Une visée heuristique améliorer → le champ de connaissance – Mais dans une visée plus pragmatique ils visent l'efficacité des pratiques EA La question de l'efficacité fait état de recherches internationales. Efficacité ? Est-ce que ça a un effet ? Est-ce que c'est efficace ? Est-ce que c'est efficient ? Mais par définition, c'est une capacité à atteindre ses objectifs. L'effet, c'est ce qui c'est produit. L'efficience, c'est la capacité à atteindre des objectifs mais par une utilisation optimale des ressources. Les travaux sur l'effet maître → la variance expliquée. Ouvrage à lire. Pourcentage d'influence de l'enseignant sur l'élève.

Pratiques du maître

Indices dont dispose l'élève et interprétation qu'il en donne

Réponses médiatrices de l'élève

Rendement et attitudes de l'élève Classification des courants pédagogiques et des pédagogies de l'apprentissage Il existe 3 classifications : – Celle de Jean Houssaye – Celle de Louis Not – Celle de Marguerite Altet

Classification et approche de J. Houssaye

Selon J. Houssaye, toutes les situations pédagogiques articulent 3 éléments : l'élève, l'enseignant et le savoir. Le triangle distingue aussi 3 processus : le processus enseigner, le processus apprendre et le processus former : – Le processus enseigner correspond aux pédagogies magistrales. – Le processus apprendre correspond aux pédagogies de l'apprentissage. – Le processus former correspond aux pédagogies humanistes (l'élève est considéré comme une personne). Il y a équilibre s'il y a respect des 3 processus mais pas forcément en même temps.

Classification et approche de M. Altet Elle prend en compte l'aspect complexe des interactions du processus EA. Elle a créé un modèle systémique. FINALITÉ champ de la pédagogie COMMUNICATION ENSEIGNANT

Situation EA

APPRENANT

SAVOIR Champ de la didactique

Le pédagogue facilite la transformation de l'information en savoir chez l'apprenant. Elle utilise la médiation de la communication dans le rapport au savoir. La communication et la finalité interagisse dans le processus EA. Modèle à 5 éléments. Classification et approche de L. Not Fondée sur la structuration des connaissances ou du savoir. Not distingue la façon dont le savoir est structuré et de l'acteur qui est à l'origine de ce savoir. Classification dans laquelle on retrouve toujours les mêmes pôles, enseignant apprenant. 1. Les méthodes de l'auto structuration Ce sont celles où un sujet apprenant construit lui-même sa connaissance. Référants pédagogiques : John Dewey / Frené / Montésouris / Binet / Decroly / Caparel L'auto structuration des connaissances, ce qui est primordial c'est l'action de l'élève. Le primat c'est le sujet. On a le sujet individuel et le sujet collectif (en gorupe). Les méthodes sont dites actives. Deux types de méthodes : par observation et par expérimentation.

Sujet individuel en situation d'observation → M. Montesouri / O. Devoly Sujet individuel en situation d'expérimentation → E. Claparede / J. Dewey Sujet collectif en situation d'observation → R. Cousinet Sujet collectif en situation d'expérimentation → C. Freinet Tous ces pédagogues appartiennent au mouvement de la pédagogie nouvelle. J. Dewey a pour formation de base la philosophie (1884 doctorat en philosophie aux USA). Il a défendu une thèse sur Kant. Il a enseigné la psychologie et la philosophie au Michigan. Son objectif n'était pas de faire de la recherche fondamentale mais d'expérimenter des méthodes d'enseignement. Ses grandes idées : relation entre école et société, importance du concret dans les apprentissages, droit de l'individu de recevoir une éducation personnalisée. Il a inauguré le principe du learning by dowing. Ce principe allait annoncer les théories du constructivisme. L'apprentissage passe par l'action. Ses principes ont plutôt étaient diffusés en Europe par tous les autres pédagogues dans leur domaine d'activité respectif. A. Binet, un des pères de l'éducation nouvelle, inspirateur direct de la pédagogie expérimentale en France. Il était psychologue et avait des préoccupations pédagogiques. Comme toute recherche en psychologie, il utilisera des échelles métriques pour mesurer des comportements. Il a notamment travaillé sur le « tri » scientifique des enfants afin de les orienter vers des parcours plus spéciaux si besoin. On peut retenir de cet auteur les tests scolaires. O. Decroly, psychologue s'intéressant aux problèmes éducatifs. Ses intérêts sont centrés sur les enfants précoces ou déficients mentaux. Il est à l'origine de l'approche globale en lecture. Et d'un point de vue méthodologique, il veut que les intérêts de l'école soient centrés sur l'enfant. E. Claparede vient de la médecine, il a obtenu un doctorat. Il est l'initiateur de la pédagogie nouvelle en Suisse. Pour lui, il est plus important de se préoccuper de celui à qui on enseigne plutôt que de ce qu'on enseigne. Son apport dans l'éducation nouvelle est sa réflexion méthodologique. Montesouri était médecin, première femme en Italie a obtenir son diplôme de médecine en Italie. Elle s'est toujours intéressé aux enfants anormaux. Son modèle pédagogique est fondé sur des conceptions : la première est de respecter les lois de la nature et celles du développement de l'enfant. Pour elle, un enfant, par nature, a des impulsions intérieures à agir physiquement et intellectuellement (contraire tabula rasa). L'enfant à un pouvoir de création, il est bon par nature. C'est surtout un être particulier qui a besoin d'un auto-éducation. L'enfant est bon, c'est souvent l'adulte qui le détourne de son énergie. Pour elle, le maître ne doit donner d'ordre, ne pas enseigner, seulement aider, suggérer, aide moi à faire seul. Le rôle de l'enseignant est d'organiser un lieu où l'enfant va pouvoir s'exprimer. Elle accordait une place importante au matériel car il remplace l'enseignement verbal, l'enfant peut le choisir. Par exemple, le matériel sensoriel, avec la boîte à bruitage, la planche à toucher, les formes, les couleurs, le chaud / froid etc... Elle a aussi introduit en classe le matériel langagier, le puzzle etc... Dans une classe, pour Montesouri, le matériel est à disposition, l'enfant libère son énergie, s'oriente seul. Pour savoir s'il est en réussite, chaque matériel utilisé possède des fiches auto-correctrices. Ces travaux ont été remis en cause, elle n'a jamais été reconnue en tant que théoricienne car elle n'a pas assez donné de critères pour vérifier ses approches, elle affirmait sans donner moyen de vérifier. Le facteur biologie est plus important que le facteur environnemental, on ne peut pas aller à l'encontre de la nature profonde de l'enfant. Autres critiques, l'utilisation du matériel pouvait avoir une prédominance sur les apprentissages, leur donnant un côté artificiel. L'enfant étant en activité permanente peut être en surmenage. Dans le courant de l'auto-structuration il y a des facteurs d'apprentissage internes à l'individu, en

voici 3 : – Le gestaltisme (psychologie de la forme, la théorie du tout), l'élève est un tout, dominé par ses affects. – L'innéisme, dispositions génétiques – Le maturationisme, quand un être vivant veut se développer, il doit attendre un certain stade qui apporte les capacités pour ce développement. Freinet (1896-1966) : en 1914, il est instituteur en école normale de Nice (en formation). En temps de guerre, il ne fini pas sa formation, il est en remplacement. Il part à la guerre et est blessé à la poitrine. En convalescence pendant deux ans, il est très marqué. Il fera tout ce qu'il peut pour abolir la guerre, et cela passe par l'ordre social. Pour lui, l'école joue un rôle prépondérant dans la révolution sociale. Il amène la dimension populaire, l'école du peuple, une dimension politique forte. Ses blessures de guerres l'ont empêché de parler un certain moment en classe. Il est celui qui à amener l'imprimerie en classe, qui permet l'expression, la communication, la coopération et l'impression. Il met en place le journal scolaire. Dans les années 30, il est souvent sanctionné par l'inspecteur, le contexte politique était difficile et son idéologie pouvait déplaire. Il est assigné en résidence de 1940 à 1944. Après la guerre, en 47, il reprend la direction d'une école. En terme d'outils pédagogiques, il met en place les textes libres, les fichiers auto-correctifs, l'ICEM (Institut Coopératif de l'École Moderne) actuellement appelé la CCEL. Ce mouvement traverse les continents. Sa pédagogie : Un enfant est l'artisan de sa propre formation. Ce qui guide l'élève est sa curiosité, qui elle même est guidée par des besoins de connaissances et des besoins physiologiques. Le tâtonnement expérimental en collectif, coopération, la méthode naturelle → l'enseignant organise un milieu riche en outils, en techniques, des partenaires et paires aidant, libre expression. En classe, tous les progrès des enfants sont affichés sur un mur, aujourd’hui on utilise beaucoup les TIC en classe Freinet. 2. Les méthodes de l'hétéro structuration Ce sont celles où le savoir est structuré par des personnes extérieures. On dit que les enseignants (trans)forment l'élève. Référants pédagogiques : Durkheim / Allain / Skinner L'hétéro-structuration transforme l'apprenant, il y a une action prépondérante d'un agent extérieur. Primat de l'objet. Cet objet peut être transmis. Quand l'objet est transmis, en pédagogie on appelle ça les méthodes traditionnelles. On y trouve les méthodes dites de tradition active ou de tradition constituée. L'objet peut-être construis, ce sont les méthodes co-actives, avec par exemple le Béhaviorisme (Skinner). Durkheim voulait faire de l'éducation une science sociale, il pensait l'éducation comme une véritable science sociale. Il est né à Épinal, de religion Judaïque, qu'il abandonna très vite pour devenir professeur de philosophie. Il va fréquenter l'ENS (École Normale Supérieure). Son idée → aider ses compatriotes à faire leur chemin dans une société unie et solidaire. Bien avant l'ENS, il pensait déjà le rapport individu / groupe. C'est un sociologue / philosophe. Son idée principale est que l'intégration d'une société moderne est conditionnée par une nouvelle définition de l'individualisme et du socialisme, qu'il appelle la science sociale. Le modèle de Durkheim doit permettre de penser l'éducation dans sa nature et son évolution. Il explique le social par le social, un modèle qui s'appelle structuro-fonctionalisme. Ce modèle a deux voies, en premier lieu, considérer la société comme un tout dit systémique, avec un plein d'interactions. En second lieu, considérer les interactions au sein du système. Mise en relation de la pédagogie et la dynamique sociale par Durkheim

Le respect de la division du travail social. En chaque homme, il y a une forme d'humanité. Comment les pratiques pédagogiques peuvent être en même temps liées aux institutions formelles et informelles et en même temps résultées du système scolaire lui-même. L'idée pédagogie de Durkheim était de donner un sens à l'enfant. Où l'élève peut intégrer des normes et s'y soumettre. C'est une forme de socialisation de l'enfant mais en respectant son autonomie propre. Centration sur l'enfant. Rapport maître / élève selon Durkheim Il accorde un rôle primordial au maître. Le changement dans le système scolaire est fait par le maître. L'attitude du maître permet d'instruire et éduquer. Le maître doit faire respecter une autorité, par la parole, les gestes, la posture, faire passer l'instruction par une forme d'aura. La classe selon Durkheim C'est un lieu où l'on développe des habitudes de vie commune, on est attaché à la classe. Voir les variables qu'il a étudié, ex rapport maître élève. L'éducation pour Durkheim est sociale, morale et intellectuelle. Skinner (1904 – 1990) – chef de file du béhaviorisme, psychologue américain. Son premier livre : « The behavior of organims » (1938). Pour les béhavioristes, on ne peut pas aller voir ce qu'il se passe dans la boîte noire d'un apprenant, mais ce n'est pas grave, ce n'est pas important de savoir ce qu'il s'y passe. Ce qui est important pour eux, ce sont les conditions dans lesquelles s'effectue un apprentissage. Travail sur les facteur de l'environnement qui vont influencer l'apprentissage. Les indicateur choisis sont comportementaux car ils sont observables. Skinner affirme que les comportements humains sont déterminés par l'effet qu'ils produisent dans l'environnement.

Conditions extérieures Stimuli

agissent sur

La boîte noire

Comportement observable

Racines du béhaviorisme : fin du XIXè siècle, début XXè avec les recherches notamment de Pavlov et Watson. Les Hommes et les animaux acquièrent des comportements, des conduites par conditionnement, et que ces conduites sont toujours actives tant que les stimuli sont présents dans l'environnement. Skinner appellera ça le conditionnement opérant. Skinenr ne s'occupe pas des effets produits. Jusqu'au années 70 on utilisera beaucoup le béhaviorisme. Appliqué à l'école au travers de la PPO (Pédagogie Par Objectif), qui consiste à définir des objectifs d'apprentissage. Béhaviorisme dans l'apprentissage → positionnement dans un niveau très programmatique de l'enseignement. Critiques → le béhaviorisme a été important dans la compréhension de l'apprentissage des animaux. Le problème chez les humains, il y a une conscience. Le béhaviorisme peut fonctionner pour des savoirs faire répétitifs, des techniques de répétition. Mais quand les apprentissages deviennent plus complexes, où il faut intégrer des savoirs et des savoirs être, le béhaviorisme montre ses limites. Celui qui a le plus critiqué Skinner, Chomsky, qui pense qu'il faut prendre en compte ce qu'il y à l'intérieur, la conscience de chacun. Si on ne prend pas en compte, on formate les individus.

3. Les méthodes de l'inter structuration Ce sont celles qui articulent le processus d'enseignement et le processus d'apprentissage. Référants pédagogiques : Piaget / Vygotski / Bruner / Bandura Études des interactions entre les facteurs d'apprentissages internes et externes Deux grandes approches : – Le constructivisme (Piaget) Les facteurs d'apprentissage ne sont ni exclusivement interne ni exclusivement externe. C'est plutôt l'interaction entre les deux qui favorise l'apprentissage. Ce courant rejette donc le béhaviorisme. Ce courant s'oppose aussi au développementalisme puisque les le contexte à un rôle important dans l'apprentissage. S'oppose également à l'innéisme. On ne peut pas apprendre simplement en enregistrant des comportements (béhaviorisme), pas de structure cognitive innée, le fonctionnement de l'intelligence est héréditaire. La théorie Piagétienne fait partie des modèles de développement cognitif. Compréhension des opérations intellectuelles et donc des difficultés d'apprentissage. On ne regarde pas uniquement les connaissances ou les performances. Sa théorie est une théorie de l'intelligence. Pour Piaget, l'intelligence n'est pas une accumulation de connaissances. Mais l'intelligence et l'apprentissage se font par un système de déséquilibre et de rééquilibre. Mouvements de déstructuration et restructuration dû aux interactions entre le sujet et son milieu. – Ancrage dans la biologie, il s'intéresse au lien entre le développement biologique et le développement cognitif. Importance de l'action. – Importance pour Piaget du rapport entre l'action et la connaissance. « L'action constitue une connaissance autonome, un savoir faire, dont la conceptualisation ne s'effectue que par prise de conscience ultérieure ». Quand l'enfant apprend, il fabrique des schèmes (canevas de l'action) et les actions de l'enfant sur l'environnement alimenteront sa connaissance du monde qui l'entoure. Les schèmes sont l'organisation et la structure de l'action. C'est Piaget qui a divisé l'action en unités, des unités transférables et transportables. Pour Piaget, action = schèmes – Il accorde de l'importance à l'adaptation et à l'organisation du PA (processus d'apprentissage). L'organisation cognitive est alimentée par des actions adaptatives de l'enfant. Il existe un lien entre l'adaptation et l'organisation interne (dans la boîte noire). Les actions vont introduire ...


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