Notes de cours KRIS Kirouac avec Guylaine PDF

Title Notes de cours KRIS Kirouac avec Guylaine
Course Fondements en sciences biomédicales IV
Institution Université Laval
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Notes de cours KRIS Kirouac avec Guylaine...


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Situation de soins de Kris Kirouac FI et DEC Bac APPRENTISSAGES CLÉS i. Athérosclérose, régulation de la TA et HTA Structure et physiologie du tissu nerveux : organisation du système nerveux et cellules du système nerveux (névroglie et neurones) Névroglie/gliocyte : (MARIEB 452, LEWIS 524) Ø Tous les neurones sont associés à des ¢ dont la taille est bcp + faible et qui sont regroupées sous l’appellation névroglie/gliocytes. Névroglie = 6 types de ¢ : 4 dans SNC et 2 dans SNP. Ø Névroglie du SNC : soutien structural. + nbr que neurones. Soutien, nutrition et protection aux neurones o Astrocytes : Forme d’étoile. Nombreux prolongements adhèrent aux neurones et aux capillaires avoisinants. Soutiennent + affermissent neurones + les ancrent à leur source d’approvisionnement en nutriments (capillaires sanguins). Détermine la perméabilité capillaire. Participe à migration des jeunes neurones. Aide à la formation des synapses. Récupère K+ échappés dans espace extra¢. Recycle NT libérés. Reliés les uns aux autres par des centaines de jonctions ouvertes et communique entre eux de différentes façons : 1. absorbe Ca+ à créent influx intra¢ de Ca+ à influx déterminent formation d’ondes calciques à se propagent sur de grande distance. 2. Libère messagers chimiques extra¢. Participent au traitement de l’info dans encéphale (influent sur fonctionnement neurones). Dans substance grise. o Microglies : ont prolongement épineux relativement longs qui touchent neurones avoisinants et surveillent leur intégrité. Si neurones endommagés, microglie migre vers elles. Phagocyte microorganismes et débris de neurones morts. Rôle de protecteur o Épendymocytes : type épithélial. Cubique ou prismatique. Cillés + microvillosités. Tapissent cavités centrales de l’encéphale et de la moelle épinière. Barrière perméable entre liquide cérébrospinal qui remplit ces cavités et liquide inter¢ dans lequel baigne les ¢ du SNC. Battements cils des épendymocytes facilite circulation LCS qui forme coussin protecteur pour encéphale + moelle. Sécrète LCS. o Oligodendrocytes : peu nombreux. Alignés le long des axones épais du SNC. Prolongements cytoplasmiques s’enroulent fermement autour des axones du SNC (gaines de myéline). Les gliocytes les + abondants dans substance blanche. Ø Névroglie du SNP : 2 types de ¢ o Gliocytes ganglionnaires : entoure corps ¢ des neurones situés dans ganglions du SNP. o Neurolemmocytes : gaine de myéline qui enveloppent gros axones situés dans SNP. Rôle dans la régénération des neurofibres périphériques endommagées. Ø Ø Ø Ø Ø

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Structure et fonctions d’un neurone : (MARIEB 453, LEWIS 524) Unité structurale et fonctionnelles du SN. Neurogénèse possible après lésion. En général : neurone détruit à remplacé par ¢ gliales (activité mitotique et peuvent se diviser). Caractéristiques : longévité extrême (cent ans), amitotique (ø la capacité de se diviser. Exception : ¢ souches capables de produire de nouveaux neurones dans épithélium olfactif + hippocampe) et activité métabolique (assure maintien structure et fournie É nécessaire au transport actif. Approvisionnement continuel en O2 et glucose) 3 propriétés : excitabilité (capacité de générer influx nerveux), conductibilité (capacité de transmettre influx à d’autres parties de la ¢) et capacité d’avoir un effet sur d’autre neurones, sur des ¢ musculaires et sur des ¢ glandulaires en leur transmettant influx nerveux. Corps ¢ : centre biosynthétique. Contient organites. Substance chromatophile. Mitochondries. Micro -tubulures. Neurofibrilles. Microfilaments d’actine. Structure réceptrice. Regroupement de corps ¢ dans SNC = noyaux, dans SNP = ganglions. Prolongements neuronaux : encéphale + moelle épinière contient corps ¢ + prolongement. À l’exception des ganglions, le SNP abrite des prolongements neuronaux. Dans SNC, regroupement de prolongement = faisceaux/tractus et dans SNP = nerfs. 2 types de prolongements : o Dendrites : structure réceptrice. Signaux électriques = ø influx nerveux. Reçoivent influx nerveux transmis par axones d’autres neurones et les conduisent vers le corps ¢. o Axone : sert à transmettre influx nerveux à d’autres neurones ou à des organes cibles tels que les muscles lisses, les muscles squelettiques et les glandes. Tout axone long est appelé neurofibres ou fibre nerveuse. Fonctions : transport le long de l’axone, gaine de myéline (isole), myélinisation dans le SNP (neurolemmocytes) et dans SNC (oligodendrocytes)

Irrigation sanguine vs ischémie vs nécrose Ischémie : diminution de l’irrigation sanguine locale qui peut provoquer un AVC (artère cérébrale) ou une angine de poitrine (artère coronaire), voire un IM. Nécrose : mort ou désintégration d’une ¢ ou des tissus causée par une maladie ou un traumatisme. Irrigation sanguine : circuler dans les vaisseaux en faisant vivre les tissus, les organes. ii. a) Le système nerveux central : Encéphale : û Développement : régions et organisation. Ventricules cérébraux (MARIEB p.560) Développement embryonnaire : les 1ère structures cérébrales apparaissant au cours du développement embryonnaire sont les 3 ventricules encéphaliques primitives : le prosencéphale (les hémisphères cérébraux et le diencéphale), le mésencéphale et le rhomboencéphale (pont, bulbe rachidien et cervelet). La céphalisation provoque l’enveloppement du diencéphale et de la partie supérieure du tronc cérébral par les hémisphères cérébraux. Régions et organisation : On divise généralement l’encéphale adulte en 4 régions : hémisphères cérébraux, diencéphale, tronc cérébral et cervelet. Hémisphères cérébraux et cervelet sont composés d’un cortex (formé de substance grise), de substance blanche et de plusieurs noyaux de substance grise disséminés dans la substance blanche. Le tronc cérébral et le diencéphale sont dépourvus de cortex.

Ventricules cérébraux : Encéphale contient 4 ventricules remplis de liquide cérébrospinal. Les ventricules latéraux se trouvent dans les hémisphères cérébraux. Le 3e ventricule est situé dans le diencéphale. Le 4e ventricule est situé dans le tronc cérébral et il communique avec le canal central de la moelle épinière.

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Hémisphères cérébraux : structure et fonctions (MARIEB p.560) o Cortex cérébral : aires motrices, aires sensitives, aires associatives multimodales, latéralisation fonctionnelle des hémisphères cérébraux Les deux hémisphères cérébraux présentent des gyrus (circonvolution cérébrale), des sillons et des fissures. La fissure longitudinale du cerveau sépare partiellement les hémisphères. D’autres fissures et sillons divisent les hémisphères en lobes. Chaque hémisphère cérébral est formé du cortex cérébral en surface et, sous le cortex, de substance blanche et de noyaux basaux. Le cortex de q. hémisphère cérébral reçoit des influx sensitifs du côté opposé du corps et y envoie des commandes motrices. Le corps est représenté tête en bas (homoncule) dans les régions motrices sensitives. Les régions fonctionnelles du cortex cérébral sont : (1) les régions motrices, soit le cortex moteur primaire, le cortex prémoteur, l’aire oculomotrice frontale et l’aire de Broca, située dans le lobe frontal d’un hémisphère (généralement le gauche); (2) les régions sensitives, soit le cortex somesthésique primaire et le cortex associatif somesthésique dans le lobe pariétal, le cortex visuel primaire dans le lobe occipital, le cortex olfactif et le cortex auditif primaire dans le lobe temporal, le cortex gustatif, vestibulaire et l’aire viscérale dans l’insula; (3) les régions associatives, soit l’aire associative antérieure dans le lobe frontal et les aires associatives postérieure et limbique dans plusieurs lobes. Les fct corticales sont latéralisées. L’hémisphère gauche (spécialisé dans le langage et les habiletés mathématiques) est dominant chez la plupart des gens; l’hémisphère droit intervient dans les habiletés spatiovisuelles et la créativité. o Substance blanche : Les faisceaux de substances blanche cérébrale sont formés par les fibres commissurales, les fibres associatives et les fibres de projection. o Noyaux basaux : comprennent le noyau lenticulaire (le globus pallidus et le putamen) et le noyau caudé. Ce sont des noyaux sous-corticaux qui jouent un rôle dans la régulation du mouvement des muscles squelettiques. Sur le plan fonctionnel, ils sont étroitement associés à la substantia nigra du mésencéphale.

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Diencéphale (MARIEB p.560) : Est composé du thalamus, de l’hypothalamus et de l’épithalamus, et il recouvre le 3e ventricule. Le thalamus constitue le principal relais pour : (1) les influx sensitifs qui montent dans la région sensitive; (2) les influx qui vont des noyaux moteurs souscorticaux et du cervelet aux régions motrices; (3) les influx qui vont des centres inférieurs aux régions associatives. L’hypothalamus est un important centre de régulation du SNA, et la pierre angulaire du système limbique. Il maintient l’équilibre hydrique; il régit la soif, l’appétit, l’activité G-I, la T° corporelle ainsi que l’activité de l’adénohypophyse. L’épithalamus est composé de la glande pinéale, qui sécrète une hormone, la mélatonine. Tronc cérébral : Comprend le mésencéphale, le pont et le bulbe rachidien. Contient collicules (centres réflexes visuels et auditifs), le noyau rouge (centre moteur sous-cortical) et la substantia nigra. La substance grise centrale du mésencéphale est à l’origine de la rx de peur et contient les noyaux moteurs des nerfs crâniens III et IV. Les pédoncules cérébraux, sur la face ventrale du mésencéphale, abritent les tractus corticospinaux (moteurs). Le mésencéphale entoure l’aqueduc du mésencéphal. Le pont est principalement une strucutre servant à la propagation des influx nerveux ascendants et descendants. Ses noyaux contribuent à la régulation de la respiration et donnent naissance aux nerfs crâniens V, VI et VII. Les pyramides du bulbe rachidien sont formées par les tractus corticospinaux descendants et constituent sa face ventrale. Ces neurofibres croisent la ligne médiane (décussation des pyramides) avant d’entrer dans la moelle épinière. D’importants noyaux du bulbe rachidien régissent le rythme respiratoire, la FC et la PA, et donnent naissance aux nerfs crâniens VIII à XIII. Le noyau olivaire, les centres de la toux, de l’éternuement, de la déglutition et du vomissement sont situés dans le bulbe rachidien. Cervelet : Est formé de deux hémisphères parcourus de lamelles transversales et séparés par le vermis. Il est r/a tronc cérébral par les pédoncules cérébelleux supérieurs, moyens et inférieurs. Le cervelet traite et interprète les influx provenant des régions motrices et des voies sensitives, et il coordonne l’activité motrice de manière à synchronisé les mouvements. Il joue aussi un rôle encore obscur dans la cognition.

Systèmes fonctionnels de l’encéphale Le système limbique est composé de nombreuses structures qui entourent le diencéphale. Il correspond au cerveau émotionnel et viscéral. Il joue aussi un rôle dans la mémoire. La formation réticulaire comprend des noyaux qui s’étendent sur toute la longueur du tronc cérébral. Elle maintient la vigilance du cortex cérébral (système réticulaire activateur ascendant), et ses noyaux moteurs interviennent dans les activités motrices tant somatiques que viscérales. Fonctions mentales supérieures : Ondes cérébrales et électroencéphalogramme L’activité électrique du cortex cérébral se traduit par des ondes cérébrales; l’enregistrement de cette activité est un EEG. Les ondes cérébrales se distinguent par leur fréquence et leur amplitude; ce sont les ondes alpha, bêta, thêta et delta. L’épilepsie est une aN de l’activité électrique des neurones cérébraux. Les contractions musculaires involontaires et les auras caractérisent certaines crises d’épilepsie. Conscience Comprend la perception sensorielle, le déclenchement et la maîtrise des mvmts volontaires ainsi que les aptitudes mentales supérieures. Sur le plan clinique, elle peut se décrire comme un continuum dont les principaux niveaux sont la vigilance, la somnolence, la stupeur et le coma. On pense que la conscience humaine fait intervenir un tx holistique de l’information (1) qui est impossible à localiser, (2) qui se superpose à d’autres types d’activités neuronales et (3) dont les éléments sont étroitement liés. L’évanouissement (syncope) est une perte temporaire de la conscience généralement due à une diminution de l’irrigation sanguine de l’encéphale. Le coma est un état d’inconscience auquel les stimulus ne peuvent mettre fin. Langage Chez la plupart des gens, le langage est régi dans l’hémisphère gauche. Le système de mise en œuvre du langage, qui comprend l’aire de Broca, l’aire de Wernicke et les noyaux basaux, analyse le langage entendu et permet de parler. L’hémisphère opposé se charge du contenu émotionnel du langage. Protection de l'encéphale : Méninges De l’extérieur vers l’intérieur, les méninges sont la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère. Elles entourent l’encéphale et la moelle épinière ainsi que leurs VS. En se repliant vers l’intérieur, le feuillet interne de la dure-mère attache l’encéphale au crâne. Liquide céphalo-rachidien = liquide cérébrospinal ? Est élaboré par les plexus choroïdes à partir du plasma sanguin et il circule à travers les ventricules et dans l’espace subarachnoïdien. Les villosités arachnoïdiennes le renvoient dans les sinus de la dure-mère. Le liquide cérébrospinal sert de soutien et de coussin à l’encéphale et à la moelle épinière, et il contribue à les nourrir. Barrière hématoencéphalique Est engendrée par l’imperméabilité relative de l’épithélium des capillaires de l’encéphale. Elle laisse entrer l’eau, l’oxygène, les nutriments essentiels et les molécules liposolubles dans les tissus nerveux, mais elle en interdit l’accès aux substances hydrosolubles potentiellement nuisibles.

b) Le système nerveux périphérique et l’activité réflexe : Régénération des axones du tissu nerveux (neurofibres) (MARIEB p.610) : les neurofibres endommagées du SNP peuvent se régénérer si des macrophagocytes pénètrent dans la région, phagocytent les débris et favorisent la prolifération des neurolemmocytes. Ceux-ci constituent un canal et sécrètent des substances chimiques pour guider les repousses de l’axone vers leurs points de contact originels. Normalement, les neurofibres du SNC ne se régénèrent ø,pcq les oligodendrocytes inhibent la formation et la croissance des repousses de l’axone. Les lésions de l’encéphale ou de la moelle épinière sont considérées comme irréversibles.

Nerfs crâniens (MARIEB p.610) 12 paires de nerfs crâniens émergent de l’encéphale, sortent du crâne et innervent la tête et le cou. Seuls les nerfs vagues s’étendent ad cavités thoracique et abdominale. Tous les nerfs crâniens, sauf les nerfs accessoires, prennent naissance dans l’encéphale. Les nerfs crâniens sont généralement numérotés de l’avant vers l’arrière, selon leur ordre d’émergence de l’encéphale. Leurs noms indiquent les structures qu’ils desservent ou leurs fonctions, ou les deux.

c) Le système cardiovasculaire : les vaisseaux sanguins Autorégulation du débit sanguin et débit sanguin dans certains organes (encéphale) (MARIEB p.877) L’autorégulation est l’adaptation locale automatique du débit sanguin aux besoins immédiats de divers organes. Elle repose sur des mécanismes de régulation myogènes qui maintiennent le débit sanguin malgré les ∆ de la PA et les facteurs chimiques locaux. L’augmentation des taux de monoxyde de carbone, d’hydrogène et de monoxyde d’azote a un effet dilatateur. Une diminution de la concentration d’oxygène causse aussi la vasodilatation. D’autres facteurs, dont les endothélinesm diminuent le débit sanguin. Dans la plupart de cas, l’autorégulation est régie par les ∆ de concentrations d’oxygène et pas l’accumulation locale de métabolites. Dans l’encéphale, toutefois, l’autorégulation dépend principalement d’une baisse de pH ainsi que de la réponse myogène ; la dilatation des vaisseaux pulmonaires est causée par de fortes [O2]. Lorsque la PA moyenne diminue, les vaisseaux cérébraux se dilatent, assurant ainsi une irrigation suffisante à l’encéphale. Lorsqu’elle augmente, les vaisseaux cérébraux se contractent pour éviter la rupture des petits vaisseaux fragiles situés en aval. Dans certaines circonstances, comme dans l’ischémie cérébrale causée par une augmentation de la pression intracrânienne (résultant par exemple de la compression des vaisseaux par une tumeur), l’encéphale ajuste son débit sanguin en élevant la pression artérielle systémique (par l’intermédiaire des centres cardiovasculaires du bulbe rachidien) Maintient un débit sanguin cérébral constant en faisant ∆ la diamètre des vaisseaux de l’encéphale en rx aux ∆ de pressions. Principales artères cérébrales (MARIEB p.855, LEWIS T1 p.608) L’encéphale est irrigué par 4 artères : les artères carotides internes droite et gauche (circulation antérieure) et les artères vertébrales droite et gauche (circulation postérieure). Chacune des artères carotides se ramifie pour irriguer la majeure partie des lobes frontaux, pariétaux et temporaux, les noyaux gris centraux, ainsi qu’une région du diencéphale (thalamus et hypothalamus). Les principales branches des artères carotides forment les artères cérébrales moyennes et antérieures. Les artères vertébrales se rejoignent pour former l’artère basilaire, laquelle se ramifie pour vasculariser le tronc cérébral, le cervelet, le diencéphale, les lobes occipitaux et les régions inférieures et moyennes des lobes temporaux.

Pression intracrânienne (régulation et maintien) (LEWIS T1 p.556) Est la force hydrostatique mesurée dans le LCS cérébral. Dans des conditions N, où le volume intracrânien reste relativement inchangé, l’équilibre entre les 3 composantes (tissu cérébral, sang, LCS) assure maintien de la PIC. Si l’un des 3 éléments augmentent, le volume d’un autre doit diminuer afin que le volume intracrânien total ne change ø. Dans des conditions N, les facteurs qui influencent la PIC sont des ∆ : (1) de la PA; (2) du retour veineux central; (3) de la pression intra-abdominale et intra thoracique; (4) de l’alignement corporel; (5) de la température; (6) des gaz sanguins artériels (GSA), en particulier des taux des CO2. L’ampleur de la diminution ou de l’augmentation de la PIC résultant de ces facteurs dépend de la capacité du cerveau à s’adapter. La PIC peut se mesurer dans les ventricules, l’espace sous-arachnoïdien, l’espace sous-dural, l’espace épidural ou le tissu cérébral. La PIC N se situe entre 5 et 15 mm Hg. iii. Évaluation Examens paracliniques

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FSC (WILSON p.205) : Ht, Hb, GR, GB, plaq

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INR (WILSON p.373) : pour évaluer le bon fonctionnement du mécanisme de coagulation. Pour vérifier l’efficacité d’une anticoagulothérapie utilisant la warfarine.

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Tomodensitométrie cérébrale (TDM) (WILSON p.682) : RX projetés sur parties du corps à l’étude. Détecteur de rayon X enregistre l’intensité de ces rayons à mesure qu’ils sont transmis à travers les tissus. Le degré de pénétration des rayons X ∆ selon les types de tissus. Scan du cerveau est particulièrement sensible à la présence de sang. Utile après un traumatisme et lorsque les sx neurologiques suggèrent un AVC ou une hémorragie r/a embolie, malformation artérioveineuse, angiome ou anévrisme. L’examen sans contraste du cerveau est actuellement l’examen de prédilection pour l’imagerie initiale d’un AVC suspect. Résultats : anévrismes cérébraux, hémorragie, infarctus cérébral. Inf : chaleur pdn injection produit de contraste. Allergies à l’iode? À jeun 4h av si produit de contraste utilisé. Enlever tout objet métallique des cheveux et de la bouche.

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Imagerie par résonance magnétique (IRM) (WILSON p.575) : champ magnétique amène les atomes à s’aligner selon une configuration parallèle. Quand on cesse l’émission d’É, les atomes se réalignent d’eux-mêmes dans le champ magnétique en émettant une É de rafiofréquence qui prend la forme d’un signal propre au tissu. Ces signaux sont interprétés par l’ordinateur de l’appareil qui produit alors une image à très haute définition. Image excellent qualité. Pas de pr...


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