Nouvelle-France - Notes de cours 6-8 PDF

Title Nouvelle-France - Notes de cours 6-8
Course Didactique de l'univers social I
Institution Université Laval
Pages 7
File Size 457.7 KB
File Type PDF
Total Downloads 78
Total Views 134

Summary

Voici la deuxième partie de mon guide d'étude pour l'examen final. J'y ai mis toutes les informations qui ont été donnés en classe dans le cours de Yaïves Ferland à propos de la Nouvelle-France....


Description

Début de la colonie de la Nouvelle-France XVIIe siècle -

Les Européens à la découverte du Monde de 1487 à 1534

Les empires coloniaux des Européens -

La colonisation = l’annexion d’un territoire par une force étrangère à des fins politiques et économiques La colonisation s’exerce par la prise de possession, puis par l’occupation effective La colonisation représente l’un des faits indéniables de l’histoire de l’Humanité Un comptoir se définit par le site d’emménagement d’un commerce, privé ou public, dans un pays éloigné. Une colonie se définit par le site du peuplement d’une puissance, privée ou publique, dans un pays éloigné.

Pêcheries à la Terre Neuve au XVIe siècle -

Les pêcheries de morue commencent sur les bancs de Terre-Neuve Bretons dès 1504, Normands après reconnaissance en 1508, Portugais et surtout Basques espagnols à partir de 1540. Français de La Rochelle et de Bordeaux s’imposent (1545-65) Anglais vont plus lentement jusqu’aux guerres et pirateries de 1580-1600, puis domineront le marché méditerranéen.

Le nom de « Nouvelle-France » (1524) -

Giovanni da Verrazano est le premier à utiliser l’expression « Nouvelle-France » pour nommer les terres découvertes Il avait accompli cette mission de reconnaissance au nom du roi de France, François 1er. C’était juste après la conquête de la capitale des Aztèques, renommée Mexico, par Hernán Cortés. Il avait aperçu une « Mer de l’Ouest » et était passé devant la baie de l’actuelle ville de New-York.

L’émergence d’une société en Nouvelle-France: antécédents et succession -

Premier contact – Jacques Cartier (1534) Première occupation – Samuel de Champlain 1608)

Cadre dans le lequel se dev. les colonies : -

Activités économiques Expansion territoriale Relations avec les autochtones Relations avec la métropole

Quel héritage Jacques Cartier laissa-t-il à ses successeurs ? -

Les périples du capitaine Jacques Cartier sont inscrits bien solidement dans l’histoire du Canada. Son nom et même sa figure sont connus de la plupart des écoliers. Il a « pris possession » du Kanata.

-

Qu’est-ce que cet explorateur a donc accompli et à quoi son action a-t-elle servie pour lui-même, son pays, son roi et les découvreurs qui l’ont suivi ?

1er voyage de Cartier (1534) - Pas d’or, pas de passage vers l’Asie; ramène deux Iroquoiens en France 2e voyage de Cartier (1535-36) - Pas d’or, pas de passage vers l’Asie; ramène de force des Amérindiens 3e voyage de Cartier (1541-42) - Pas d’or, pas de passage vers l’Asie; cruel échec d’établissement.

Jean-François de La Rocque de Roberval -

Noble protestant, chargé par François 1er de fonder la première colonie en Amérique du Nord. Il mandate Cartier en 1541, qui part avec cinq navires et du bétail.

-

Part lui-même avec 100 colons (1542) et croise Cartier qui y a renoncé ; s’établit au même endroit (Cap-Rouge). Fait dressé, grâce aux indications de Cartier, la première carte du soi-disant « Royaume du Saguenay ».

Et puis après Cartier ? - Les tentatives d’établissement après trois rudes hivers seront sans suite - Pas de concrétisation de la « prise de possession »; des pêcheurs vont venir sans autorisation

-

Seules les rives du Fleuve Saint-Laurent ont été explorées. Rapporté du quartz et de pyrite: « faux diamants, or ». Rapports plutôt négatifs à la fin avec les Iroquoiens du Saint-Laurent Persistance de noms amérindiens Canada, Saguenay et new : Fleuve Saint-Laurent, du Cap-Diamant.

Les marins basques dans l’estuaire -

Chasse: baleine, marsouin (« béluga »), phoque (« loup-marin ») Pêche: saumon, morue, anguille Traite: gibier, bois, peaux

En 1598, Henri IV approuve une colonie à l’Île de Sable. En 1602, pour une raison inconnue, la colonie n’est pas ravitaillée.

Pierre de Chauvin de Tonnetuit -

En 1600, les Français reviennent dans l’estuaire. Pierre de Chauvin de Tonnetuit obtient d’Henri IV le monopole de traite autour de Tadoussac. 16 personnes qui y passeront l’hiver, 5 seulement survivront.

1er voyage de Champlain (1603) 1603 : Samuel Champlain, en tant que navigateur et cartographe, accompagne François Gravé du Pont. - Alliance avec le chef montagnais à Tadoussac. 2e voyage de Champlain (1604-07) - 1604-05: Champlain est le cartographe engagé par Pierre du Gua de Monts. - Installation en Acadie : d’abord à l’Île Sainte-Croix, (Maine), puis déménage à Port-Royal - Alliance avec le chef micmac, Nos fils marierons (Blanc) vos fille (micmac) - Exploration et cartographie de la côte jusqu’au sud du Cap Cod. Voyages (1608-16) sur carte de Champlain (1632) - Cartographe, arpenteur - Géographe ordinaire du Roy - Fondateur de la colonie

-

Explorateur, navigateur Diplomate Scientifique, Naturaliste

Les compagnies à monopole (1604-63) -

Au début de la colonisation de la Nouvelle-France, le monopole de la traite des fourrures fut donné à la compagnie du Sieur Pierre du Gua de Monts puis à d’autres compagnies, dont surtout la Compagnie des Cent-Associés Les cies à monopole avaient tous les pouvoirs nécessaires sur le commerce des fourrures et des biens en échange, mais sous conditions de rentabilité et de colonisation, leur monopole pouvant être révoqué par le Roy ou le ministre. Ayant le monopole du marché du commerce des fourrures, l’économie coloniale fonctionnera selon le mercantilisme et conditionnera plusieurs aspects sociaux de la colonie.

Établissement de postes de traite français et Fondation de villes -

Tadoussac 1600 : Camp traditionnel des Montagnais avec d’autres nations. Établi: François du Pont-Gravé& Pierre de Chauvin Québec 1608 : Par Pierre Dugua de Mons (monopole de traite et colonisation) - Établie par Samuel de Champlain Trois-Rivières 1634 : À l’embouchure d’une grande rivière, Décidé par Samuel de Champlain, Établie par le Sieur de Laviolette Ville-Marie 1642 sur l’Île de Montréal : Commanditée par la Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des Sauvages de la Nouvelle-France, Établie par Paul Chomedey de Maisonneuve avec Jeanne

Établissement de la colonie – premiers fiefs et missions - Québec 1609-10, 1613-16, 1620, 1626-29, 1632-35 -

Renforcement des alliances avec les Amérindiens Arrivée des Récollets, puis des Jésuites; fiefs puis missions chez les Amérindiens Deuxième Habitation Rétablissement de propriété (frère kirk) et retour de Champlain par le traité de Saint-Germain-en-Laye

Naissance et développement de la Nouvelle-France Depuis avant 1600, on vient en N-F pour faire le commerce de la fourrure ( pelleterie), ce qui devait y financer la colonisation. - Le lucratif commerce des fourrures dépend de la traite avec les Amérindiens

Les Compagnies en Nouvelle-France (1614-74) -

-

Monopole variable de Pierre Dugas de Monts (1603-) fusionnées dans la Cie des Cent-Associés de la Nouvelle-France (1627-63) :  Une seule seigneurie, avec sous-concessions en fiefs  Monopole de la traite des fourrures (ou des pêcheries) PRIVILÈGE  Exigence d’établir des colons grâce aux bénéfices MANDAT  Appui à l’évangélisation des Amérindiens alliés Cie des Indes occidentales (1664-74)  Requiert l’intervention militaire pour pacifier les Iroquois.

La compagnie à monopole :   

Il y avait très peu de femmes ou de gens instruits qui se sont installés en N-F puisqu’il n’y avait rien d’autre que la traite des fourrures au Canada ou les pêcheries en Acadie. Il n’y avait presque aucun service ni emplois disponibles autres que ceux pour la compagnie, les religieux, le gouverneur, ou quelques marchands ou seigneurs privés. Plusieurs hommes, même des habitants installés, se sont mis à la course de bois sans permission

Le territoire de la Nouvelle-France vers 1645 : -

Populations amérindiennes : plusieurs 100 000 Population française : environ 800 Populations anglaise et hollandaise: 40 000

Évangélisation :  

Le XVIIe siècle en Nouvelle-France se caractérise notamment par une forte volonté de convertir les alliés amérindiens au catholicisme. Les missionnaires jésuites recherchent ces similitudes dans les mythes comme étant des métaphores utiles pour évangéliser les Amérindiens, mais ces mythes sont instables et variés.

Mythes de la création du Monde et le l’Homme: la Grande Tortue. Chute de l’Homme par son abus de la Nature, tombe des cieux sur elle, sage et immortelle, sa carapace constituant la Terre qui nage sur les eaux. Tous les oiseaux respectent la Grande Tortue comme étant leur déesse-mère

Les communautés masculines et féminines en Nouvelle-France :  

Les communautés masculines assurent les services d’éducation secondaire des garçons et des futurs prêtres et s’occupent de l’évangélisation des Amérindiens. Elles obtiennent de très grandes seigneuries pour subsistance. Les communautés féminines assurent surtout les services d’hospitalisation des pauvres et malades, d’éducation des filles et d’évangélisation des Amérindiennes. Elles obtiennent des fiefs pour subsistance eux + protégées.

L’époque de Louis XIV (1661-1715) Revendications et possessions territoriales – 1663 Quelles puissances ont fondé des colonies en Amérique du Nord, à l’Est? au Sud? - Français, Espagnole (sud), Anglais (Boston/virginie) , Hollandais (Fleuve Hudson), suédoise (Pas longtemps) Quel est le commerce principal? - Fourrure de castor, le bois, les pêcheries En ce temps, qui détient le(s) pouvoir(s) dans la colonie française? - Passe d’un gouv. privé (cie) à un gouv. Royal Comment a-t-on aménagé le territoire? - Selon un système de distribution des terres, système seigneuriale Vers 1650-1660, la Nouvelle-France a du mal à survivre, elle n’a pas réussi à devenir une société autonome.

Problèmes principaux : 1. 2. 3. 4.

La Compagnie des Habitants (1645-63), des marchands locaux, récupère le monopole des fourrures, mais a trop de dettes, de faibles revenus et ne peut couvrir ses frais. Le recrutement et l’établissement de colons habitant entre l’Île d’Orléans et Ville-Marie furent très faibles. Les quelques établissements au Canada sont menacés par les Iroquois qui ont: I. bloqué la traite des fourrures venant de l’Ouest sur la rivière des Outaouais et II. détruit une nation alliée des Français, les Hurons (Wendats) dont les restes se réfugient à Québec Ni le gouverneur, ni les communautés religieuses ne peuvent résoudre cette situation critique au lieu des marchands.

Une colonie royale : -

En 1661, les dirigeants de la Nouvelle-France demandent l’intervention du jeune Roy, car la Cie des Cent-Associés, au bord de la faillite, ne remplit plus son mandat. En 1663, espérant résoudre les problèmes de la Nouvelle-France, Louis XIV lui accorde le statut d’une colonie et province royale, administrée par un intendant compétent. Il retire le contrôle de la colonie aux compagnies de commerce et instaure un gouvernement royal direct de la N-F. Louis XIV n’est pas encore en guerre alors. Or il souhaite augmenter la puissance, le prestige et la richesse de la France en soutenant des colonies prospères.

Le gouvernement colonial en Nouvelle-France : -

Sur les conseils de son ministre Colbert, Louis XIV a créé un Conseil souverain (ou supérieur) en Nouvelle-France. Les dirigeants du Conseil souverain sont nommés par le Roy: le gouverneur, l’évêque et l’intendant, puis des notables Ils représentent les trois types de sujets de la monarchie: la noblesse, le clergé et le «tiers-état» (tous les autres sujets!) Pour les sujets, les élections et délégations de représentants n’existent pas, tous doivent garder leurs rangs et condition. Le gouvernement royal fut assez efficace et économique pour relancer, développer, étendre la colonie royale de N-F Il reste en place jusqu’à la conquête britannique en 1760.

Le gouvernement royal -

La Nouvelle-France est une province française La Loi: Coutume de Paris > notre Code civil du Québec Religion et évangélisation: catholique romaine Langue française de Paris (de Normandie et de la Loire)



Le gouverneur, un noble militaire, dirige la colonie. Il s’occupe des affaires extérieures, diplomatiques, militaires (troupes, fortifications, milices) et fait exécuter les règlements de police. L’intendant, qui peut être anobli, suit dans la hiérarchie. Il administre le budget et veille à l’économie (commerce, débuts d’industries, approvisionnements, magasin du Roy, chemins) et à la justice, et concède les seigneuries. L’évêque, noble aussi, mène les affaires religieuses et morales.





Les Filles du Roy (1663 à 1673) Les filles étaient souvent des orphelines ou pauvres et sans dot. Elles étaient volontaires et ont été sélectionnées pour bonnes mœurs et éducation par les Religieuses. Le Roy fournissait leur trousseau et la dot.

Régiment de Carignan-Salières (1665 à 1668) : - 1300 soldats en 24 compagnies ont construit cinq forts dans la vallée de la rivière Richelieu, menés deux expéditions chez les Iroquois, signant la paix en 1667 On explore le pays (1679-1682) – On suit les grandes routes fluviales Figures politiques 1663-1701 : -

Roy : Louis XIV Intendant Jean Talon

-

Gouverneur Louis de Buade de Frontenac Louis XIV domine sur la moitié connue du continent NF - 1700 : 15 000 hab. frs.

Jean Talon, premier intendant : -

Frontenac - pour établir un fort + poste de trait afin de contrôler la région iroquoise et l commerce des fourrures dans les Pays-d’en-Haut

Responsable du développement économique et du peuplement de la colonie Il procède personnellement à un recensement Veille à exploiter diverses richesses de la colonie, fait venir des artisans, lance quelques industries pour amener une autosuffisance. Primes d’argent aux 10e et 12e enfants vivants Amende pour les hommes célibataires de plus de 21 ans Force les seigneurs et censitaires à mettre leur terre en valeur; il saisit la concession de seigneurs absents.

Cérémonie de la signature du Traité de Grande Paix de Montréal en 1701 : Quatre nations iroquoises (sauf les Agniers) signent la Grande Paix, s’engageant à ne plus mener d’attaques contre les Français et la quarantaine d’autres nations alliées, de l’Acadie au Mississipi, ainsi qu’à demeurer neutres dans les guerres franco-anglaises. Carte de l’Amérique du Nor après le traité d’Utrecht (1713 Acculturation des Amérindiens -

Falsification de leur mode d’échange symbolique, le wampum, par des perles en verre Les armes à feu: les Français refusent d’approvisionner les Hurons, contrairement aux Hollandais/Anglais Domestication des animaux La maison longue se standardise comme dimensions Ce sont maintenant les maisons qui déterminent les unités sociales, et non l’inverse comme avant Convertis et protégés dans des réductions (réserves) Question de l’esclavage chez les Iroquoiens

Espace territorial de la société canadienne vers 1745 - Nouvelle-France vers 1745 : environ 50 000 hab.

Le système seigneurial prend de l’ampleur En Nouvelle-France, le régime seigneurial canadien constitue un instrument de colonisation privée au service du Roy. Le seigneur est donc un genre d’entrepreneur pour le peuplement de la colonie et un agent concessionnaire de l’État. Jusqu’en 1663, il y eut 69 seigneuries et fiefs tenus par 62 individus et sept institutions religieuses. À l’abolition du régime seigneurial en 1854, il y en aura eu 220.

Le cadre géographique seigneurial : -

Le souci géométrique: la forme et l’orientation des seigneuries et des terres démontrent, en général, un découpage planifié de l’espace colonisé, du territoire réel. Le partage rationnel de la terre: l’État a effectué un partage équitable des ressources. La grandeur des concessions accordées aux communautés religieuses pour leur subsistance était liée à leurs responsabilités.

Les droits du seigneur : Les droits onéreux tirés de la seigneurie (5) : (sous la surveillance de l’État) : - Le cens (une modeste rente annuelle et perpétuelle) - Les lods et ventes (un droit de mutation d’un douzième du prix lorsqu’un censitaire vendait sa terre) - Le droit de retrait (un frein à la spéculation) - La banalité (un monopole interne sur le ban) dont le droit de mouture (une compensation d’un quatorzième du grain moulu pour entretenir le moulin et le meunier) Le seigneur est donc un - Les corvées (un nombre limité de journées de travail rachetables dues par les censitaires) genre d’entrepreneur pou le peuplement de la coloni Les devoirs du seigneur : et un agent concessionnair Envers l’État (4) : - L’acte de foi et hommage (rappel de sa fidélité au roi) de l’État. - L’aveu et dénombrement (rapport sur le peuplement) C’est un système de tenur - Les réserves du roi (bois de chêne, mines et minerais, cours d’eau, grèves et battures) (pas de propriété) issu de l - Le droit de quint (le cinquième du prix de vente d’une seigneurie/fief noble) féodalité, au fonctionnemen prévu à la Coutume de Paris Marque d’honneur, mais n confère pas la noblesse. Le i i

Envers les censitaires (6): - Tenir feu et lieu dans la seigneurie (un manoir) et y exploiter son domaine. - Concéder des terres gratuitement aux colons qui demandent à devenir censitaires. - Construire/entretenir un moulin à farine (sous peine de perdre son monopole interne de banalité) - Établir une cour seigneuriale de basse justice (peu appliquée, la justice relevait du Conseil souverain). Organiser la milice paroissiale. - Être soumis aux mêmes charges publiques que ses censitaires (dîmes pour l’église, travaux de voirie). Les devoirs des censitaires ( : - Payer le cens annuel et perpétuel, au seigneur, d’un montant assez faible qui n’augmentait jamais; rente privée et non impôt public. - Payer la dîme paroissiale annuelle. - Plusieurs tâches requises pour s’établir (sinon saisie de la concession), dont le déboisement et le défrichement de la terre, la construction d’une maison et l’ensemencement. - Corvées annuelles de quelques jours commandés par le seigneur sur son domaine ou pour des travaux publics. - Entretenir le chemin, les fossés et les berges devant chez soi. - Enrôlement dans la milice paroissiale. Les droits et avantages des censitaires - Accès gratuit à une très grande terre (lot) égale aux voisines, en la demandant à un seigneur - Pas de foi et hommage à rendre au seigneur ni au souverain. - Pas d’impôt à payer au souverain (la taille) car paye déjà le cens au seigneur. - Plusieurs devoirs seigneuriaux du censitaire existant en France et n’avaient plus cours en N-F (semi-féodal). - Peut vendre, donner, léguer sa terre défrichée et bâtie avec les mêmes droits et devoirs seigneuriaux de censitaire. - Peut porter des armes de chasse et de guerre (pour entraînement de la milice) ainsi que monter à cheval. - Droit de chasse libre et peu réglementé, car limité à une lieue dans les bois derrière les terres défrichées.

Abolition du régime seigneurial Le régime seigneurial est aboli et la propriété des censitaires est commutée par une série de lois du Canada-Uni (1854-1859) (Selon Marcel) Le régime seigneurial a sauvegardé la nationalité canadienne-française après la Conquête de 1760 : - Il a assuré les cadres de la nationalité canadienne-française - Il a assuré l’intégrité de la population devant le flot d’immigrants britanniques - La décadence du régime seigneurial vint à cause de : o Le retrait de la surveillance de l’État, sous le régime britannique,entraînant la multiplication des abus, la spéculation et l’engorgement des terres. Le commerce triangulaire o L’inadéquation du système à l’essor industriel et aux municipalités. Activité économique : Fourrures, pêcheries, agriculture (blé, mais), forges, chantier naval, … Communication: ouverture du chemin du Roy par le Grand Voyer en 1737, sur la rive nor...


Similar Free PDFs